L’#ALT-RIGHT" : LA FACHOSPHÈRE MADE IN US QUI A SOUTENU TRUMP
►http://www.arretsurimages.net/articles/2016-11-16/L-Alt-right-la-fachosphere-made-in-US-qui-a-soutenu-Trump-id9302
Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’alt-right (contraction en anglais de « droite alternative »), l’accession de Donald Trump au pouvoir devrait rapidement vous en donner un aperçu. Derrière le terme encore méconnu en France, on trouve une nébuleuse d’#extrême_droite, raciste, viscéralement antiféministe et qui se donne pour but de sauver « l’identité blanche » aux États-Unis. Une nébuleuse qui rappelle la fachosphère française, et dont l’un des principaux représentants, le patron de Breitbart, vient d’être nommé chef de la stratégie de Trump à la Maison Blanche. Un peu comme si le fondateur de #Fdesouche était nommé à l’Élysée.
#Twitter suspend d’importants comptes d’extrême droite américains
▻http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/16/twitter-suspend-d-importants-comptes-d-extreme-droite-americains_5032314_440
Au moins une dizaine de comptes influents de l’« alt-right », ce mouvement suprémaciste américain, ont été suspendus cette semaine sur Twitter, ont signalé mardi 15 novembre USA Today et le Washington Post. Parmi eux, celui de Richard Spencer, autoproclamé « Karl Marx de l’alt-right » et figure tutélaire du mouvement, ainsi que les comptes qui lui sont indirectement affiliés, comme son « think tank » NPI America, et son journal en ligne Radix. Dans une vidéo sur YouTube, Richard Spencer a dénoncé une action de « stalinisme d’entreprise, au sens où il s’agit d’une purge, et qu’elle vise les gens en fonction de leurs opinions ».
Twitter a refusé comme à son habitude de commenter la suspension de ces comptes, se contentant, dans un communiqué, de rappeler que « les règles de Twitter interdisent les insultes et le harcèlement » et que l’entreprise « suspend les comptes qui [les] violent ».
The amplification of censorship: How attacking the alt-right only adds to the flames
▻http://www.cbc.ca/news/world/alt-right-censorship-keith-boag-1.3855585
What blissful days these must be for the alt-right.
Their preferred candidate for president is transitioning into the White House.
Their champion, Steve Bannon, formerly CEO of the most mainstream media platform for alt-right voices on the internet, Breitbart.com, has secured a place in the West Wing at elbow’s length from the new president.
And the conventional media! They seem to be stumbling around trying to decide whether to explain the alt-right, ignore it, censor it or refuse to even speak its name.
Josh Marshall, at Talking Points Memo, fears the very term “alt-right” is a sinister “branding move” to give cover to racists. Instead he suggests journalists should use phrases such as “the alt-right, a white nationalist, anti-Semitic movement.”