Filière aussi créatrice d’emplois non-délocalisables
Non la France n’a pas à rougir de sa cyberdéfense !
▻http://www.huffingtonpost.fr/stphane-salies/non-la-france-na-pas-a-rougir-de-sa-cyberdefense
La France fait partie du Top 5 mondial des nations en matière de cyberdéfense. Elle doit cette position à son histoire, et notamment aux grandes heures d’Alcatel. A la fin du XXème siècle, Alcatel, France Télécom et le CNET ont été des champions mondiaux des télécoms. Leurs centres de Recherche & Développement étaient des modèles de performance. Ce prestige s’est inscrit dans notre économie et dans la marque France. De nombreuses écoles renforcent aujourd’hui notre savoir-faire : Polytechnique, Centrale, Supéléc, mais aussi l’INT ou l’Ecole 42. La France est désormais précurseur en Europe dans la création de startups et de technologies, dont une partie alimente la cyberdéfense.
Pourtant, devant nous, il y a la Chine, les Etats-Unis et Israël. Et l’écart se creuse. Depuis quelques années, la France est plus réticente à lancer des grands programmes technologiques de cyberdéfense. Au regard des investissements et de la durée de développement, nous le savons déjà : les nouvelles technologies de cyberdéfense seront durablement américaines ou chinoises. Notre Etat n’aura plus que cette alternative. Ce n’est pas un choix anodin pour notre souveraineté numérique...
Il est urgent de revaloriser et d’accélérer la croissance de notre cyberdéfense.