Hosni Moubarak aimerait partir, mais craint le « chaos »

ça donne envie d’attaquer la rédaction à dos de chameau

Vous êtes médisants. Tout le monde est pourtant d’accord là dessus : ►http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/03/hosni-moubarak-aimerait-partir-mais-craint-le-chaos_1474940_3218.html#ens_id

Bien vu, Baroug. Je sauvegarde une copie d’écran, ça va devenir culte, cette saloperie.
►http://twitpic.com/3wc9a9

A la décharge des gratte-papier, il s’agit d’une citation sans guillemets. Mais c’est bien là que réside leur imbécilité.

Le Point est d’accord ►http://www.lepoint.fr/monde/depart-moubarak-aimerait-demissionner-mais-craint-le-chaos-03-02-2011-135514

L’Express aussi ►http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/egypte-moubarak-craint-le-chaos-s-il-part-nouvelles-manifestations-prevues_

Idem au Journal de Quebec ►http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/international/archives/2011/02/20110203-145459.html

Ainsi que chez Jeune Afrique ►http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110203105326/ue-arrestation-opposition-presidentmoubarak-aimerait-demissionner-mais

et Ouest France ►http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-egypte-Moubarak-aimerait-partir-mais-craint-le-chaos-_6346-1

BFM TV le dit en images ►http://www.youtube.com/watch?v=QpsdoFruWdg

Et au Figaro, ils préférent le mot « redoute » ►http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/03/01003-20110203ARTFIG00408-violences-en-egypte-paris-appelle-au-retour-des-f

À la rigueur c’est un peu mieux chez RMC : les guillemùets laissent comprendre qu’il s’agit d’une citation ►http://www.rmc.fr/editorial/146528/moubarak-aimerait-demissionner-mais-craint-le-chaos

C’est plutôt marrant un dictateur ui craint le chaos qu’il organise lui même, mais certaines subtilités échappent au journaliste de base

Les journalistes ne savent plus ni lire ni écrire, hein... Comme l’écrivait Jean Yann :
►http://www.culturalgangbang.com/2010/09/les-romanciers-savent-plus-causer.html

C’est pas sans doute mon propos de vouloir donner des leçons sur la façon dont il faut écrire bien sûr, mais en dépit pourtant qu’il faut bien dire les choses au moment qu’il est sensible de constater un défaut chez les hommes de lettres, il est bon sans certainement nul doute d’attirer l’attention générale de tous sur cette dégradation qu’on voit quand on lit des livres des écrivains de maintenant où il est pénible de sentir une certaine négligence dans les maniements du language écrit et qu’une certaine rigueur dorénavant s’impose.