L’université de Toulouse : une université du troisième type

?post/2012/03/05/Luniversite-de-Toulouse

  • L’université de Toulouse : une université du troisième type
    http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2012/03/05/Luniversite-de-Toulouse-%3A-une-universite-du-troisieme-type

    Il s’agirait de constituer une « université » forte de 94.000 étudiants, 7.100 enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs, de 5.800 personnels administratifs et techniques, qui serait deux fois plus grande que la plus grande #université publique américaine, qui figurerait entre la 100ième et la 200ième position au classement de #Shanghai. On a déjà dit ici, depuis longtemps, ce qu’il faut penser de « la fascination des palmarès internationaux » et de « la grippe de Shanghai », qui conduisent à justifier la constitution de mastodontes hétérogènes qui n’ont rien à voir avec les universités américaines auxquelles on veut se comparer. Mais là où ça se corse, c’est lorsqu’on entend distinguer à l’intérieur de cette grande Université de #Toulouse (UT) un « périmètre d’excellence » (UT*) qui fait, à strictement parler, l’objet du projet d’IDEX, et qui ne comprend que 30% des enseignants chercheurs et chercheurs, et ne concerne que 21% des étudiants. Pour être honnête, il faut dire que le principe de cette #ségrégation à l’intérieur d’une université unifiée n’est pas une idée des toulousains, mais fait partie du cahier des charges des #IDEX, complété par les indications du jury. Ce périmètre d’excellence reçoit l’essentiel de l’argent de l’IDEX, sans parler de ressources propres de l’université. Mais cela va plus loin. En fait, à l’intérieur de la future Université de Toulouse, on établirait une frontière entre le périmètre d’excellence et le reste. Il y aurait en quelque sorte « la Noblesse et le Tiers Etat ».

    #éducation

  • L’université de Toulouse : une université du troisième type
    http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2012/03/05/Luniversite-de-Toulouse-%3A-une-universite-du-troisieme-type

    Il s’agirait de constituer une « université » forte de 94.000 étudiants, 7.100 enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs, de 5.800 personnels administratifs et techniques, qui serait deux fois plus grande que la plus grande #université publique américaine, qui figurerait entre la 100ième et la 200ième position au classement de #Shanghai. On a déjà dit ici, depuis longtemps, ce qu’il faut penser de « la fascination des palmarès internationaux » et de « la grippe de Shanghai », qui conduisent à justifier la constitution de mastodontes hétérogènes qui n’ont rien à voir avec les universités américaines auxquelles on veut se comparer. Mais là où ça se corse, c’est lorsqu’on entend distinguer à l’intérieur de cette grande Université de #Toulouse (UT) un « périmètre d’excellence » (UT*) qui fait, à strictement parler, l’objet du projet d’IDEX, et qui ne comprend que 30% des enseignants chercheurs et chercheurs, et ne concerne que 21% des étudiants. Pour être honnête, il faut dire que le principe de cette #ségrégation à l’intérieur d’une université unifiée n’est pas une idée des toulousains, mais fait partie du cahier des charges des #IDEX, complété par les indications du jury. Ce périmètre d’excellence reçoit l’essentiel de l’argent de l’IDEX, sans parler de ressources propres de l’université. Mais cela va plus loin. En fait, à l’intérieur de la future Université de Toulouse, on établirait une frontière entre le périmètre d’excellence et le reste. Il y aurait en quelque sorte « la Noblesse et le Tiers Etat ».

    #éducation