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  • Le gouvernement américain réclame sa part dans l’invention du vaccin de Moderna
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/12644605-le-gouvernement-americain-reclame-sa-part-dans-linvention-du-vaccin-de-

    Aux Etats-Unis, Moderna et les Instituts nationaux de la santé (NIH) se disputent la paternité de la découverte du vaccin à ARN messager contre le Covid-19. Estimant avoir développé la solution tout seul, le laboratoire a exclu du brevet des chercheurs de ces instituts ayant collaboré à sa mise au point.
    Qui a vraiment inventé le vaccin contre le Covid-19 ? Si Moderna et Pfizer ont été les premières sociétés à mettre sur le marché ceux à ARN messager, c’est aussi grâce à la recherche universitaire et à des milliards de dollars de fonds publics, notamment américains, qu’elles ont pu courir le sprint contre la pandémie.


    La firme pharmaceutique de Boston, encore inconnue au bataillon il y a deux ans, a reçu près de 10 milliards d’aides publiques pour développer et tester le vaccin, puis en distribuer 500 millions de doses aux Etats-Unis.

    Mais l’histoire de ce partenariat public-privé n’est pas aussi belle qu’il n’y paraît. Aujourd’hui, Moderna et les NIH (National Institutes of Health, les Instituts nationaux de la santé américains) sont à couteaux tirés. Tous deux se disputent la paternité d’un élément central du vaccin. Au vu des sommes d’argent à la clé, les enjeux dépassent la simple querelle de paternité. Moderna s’attend ainsi à des revenus du vaccin qui avoisinent les 18 milliards de dollars cette année. Il y a aussi, au-delà des gros sous, la question du contrôle de la production et de la distribution future du vaccin.

    Une « trahison » de Moderna
    Les chercheurs de Moderna et les Instituts nationaux de la santé collaboraient autour des vaccins contre les divers coronavirus depuis plusieurs années déjà, notamment sur l’identification des séquences génétiques qui permettent ensuite de produire une réponse immunitaire.

    « Ils ont collaboré pendant quatre ans. Puis ils ont travaillé indépendamment, au tout début de la pandémie, pour trouver la solution technologique » adaptée à la lutte contre le SRAS-CoV-2, le coronavirus responsable de la crise actuelle, a détaillé le professeur à l’EPFL en économie de l’innovation et propriété intellectuelle Gaetan de Rassenfosse lundi dans l’émission Tout un monde de la RTS. C’est donc après l’émergence de la pandémie que la dispute a surgi.

    Tout en reconnaissant que les NIH l’avaient beaucoup aidée, Moderna a estimé dans un communiqué avoir trouvé indépendamment la solution pour contrer le Covid et exclu les chercheurs des Instituts nationaux de la santé de ce brevet. Un geste très moyennement apprécié par les NIH, et que de nombreux chercheurs universitaires considèrent d’ailleurs comme une trahison.

    Le gouvernement américain frustré
    Or, être intégré au brevet « leur donnerait très probablement une part sur le profit », explique Gaetan de Rassenfosse. « Et ça leur donne surtout le droit d’octroyer des licences du vaccin en question à d’autres producteurs ». De quoi permettre aux pouvoirs publics de reprendre un peu le contrôle de ce marché.

    Le gouvernement de Joe Biden a d’ailleurs montré des frustrations vis-à-vis des pharmas, notamment à propos de leur manque de transparence sur les prix, ou encore à cause de leur refus de transférer leur technologie vers d’autres producteurs. Joe Biden avait même évoqué vouloir suspendre temporairement les brevets sur les vaccins contre le Covid-19, un enjeu important.

    Affaire portée devant la justice
    « Si les Etats-Unis étaient considérés comme les co-inventeurs d’un élément central du vaccin, le reste du monde aurait plus de chances de l’obtenir », avance le directeur de l’ONG Public Citizen à Washington Peter Maybarduck. Il ne veut pas non plus laisser les entreprises privées écrire l’histoire toutes seules. « Il s’agit d’un des vaccins les plus efficaces contre le Covid-19. C’est donc important de savoir qui l’a inventé, quelle est son histoire, ce que l’on dira dans le futur ».

    Public Citizen a donc pressé les NIH de définir leur position. Ils ont finalement décidé la semaine dernière de porter l’affaire devant les tribunaux, quoi qu’il en coûte. La procédure risque de coûter très cher, sans garantie de succès, même si les NIH ont le gouvernement derrière eux.

    Sujet radio : Francesca Argiroffo
Adaptation web : Vincent Cherpillod

    #moderna #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #fric #argent #dividendes

  • En Turquie, les producteurs de noisettes se soulèvent contre le géant Ferrero
    https://www.rts.ch/info/economie/12604103-en-turquie-les-producteurs-de-noisettes-se-soulevent-contre-le-geant-fe

    A perte de vue, les noisetiers turcs déroulent leurs feuilles à peine roussies en ce début d’automne. Mais sous les frondaisons humides, la colère gronde contre la mainmise du géant de la pâte à tartiner Ferrero, accusé par les producteurs de casser les prix.

    « Ils ont le monopole, donc les mains libres. Mais ils achètent encore plus bas que l’an dernier. Cette année, je ne leur vendrai rien », prévient Aydin Simsek, 43 ans, surveillant du coin de l’oeil la douzaine de ramasseurs kurdes accroupis, payés 12 euros la journée, qui enfournent à pleines poignées les noisettes dans de grands sacs de toile.

    Pour Mehmet Sirin, 25 ans, la capuche relevée sur sa casquette pour se garder de la bruine, « c’est de l’exploitation : les noisettes nous reviennent sous forme de Nutella, mais nous, on en tire bien moins de profit qu’eux. C’est une injustice pure. »

    Premier producteur mondial
    Selon la FAO, le Fonds pour l’agriculture des Nations unies, la Turquie, assure environ 70% de la production mondiale et 82% des exportations, très loin devant l’Italie (20%) et quelques pays qui se partagent les miettes, dont l’Azerbaïdjan, la Géorgie et l’Iran.

    Sur les 600 à 700’000 tonnes de noisettes ramassées, environ 300’000 partent à l’export : « Comment se fait-il que seuls les étrangers en tirent profit ? » s’insurge le président de la chambre de commerce d’Istanbul, Omer Demir.

    « Bon sang, ils nous les achètent environ 2 euros le kilo et les revendent 20 euros : comment on en arrive là ? Il faut leur barrer la route. »

    Personne ne peut s’aligner
    Surtout qu’en fournissant outils et engrais aux paysans et en pré-payant leur récolte à un prix fixé à l’avance, les principaux grossistes, comme ceux qui fournissent le groupe italien, « ne laissent aucune chance aux autres », regrette-t-il.

    Car c’est vrai, personne ne peut s’aligner. Cabbar Saka le reconnaît, il n’a pas eu le choix : « Que pouvais-je faire ? J’avais besoin d’argent pour le mariage de ma fille... J’ai vendu mes 1600 kg de noisettes au grossiste ».

    Il a reçu l’argent tout de suite quand le Bureau agricole (TMO, l’autorité publique de régulation) paie lui à tempérament.

    Crainte de ne rien vendre
    Le district d’Akyazi compte 5500 producteurs déclarés. Devant les maisons, la récolte sèche en plein air sur des bâches, quelques jours pas plus, en surveillant constamment le ciel pour éviter les pluies.

    « Ferrero et les grands acteurs du marché tirent les prix à la baisse », dénonce Sener Bayraktar, le président de la Chambre de commerce locale, qui accuse le géant italien de gonfler les estimations de récoltes pour peser sur les cours. « Mais la crainte des producteurs, s’ils se plaignent, c’est de ne plus pouvoir vendre », relève-t-il.

    « Ferrero a mis en place un système qui ne laisse aucune chance » aux acteurs locaux, assure Sener Bayraktar, qui appelle les autorités à soutenir plus franchement les acteurs indépendants et ces derniers à relever leurs prix, pour inciter les producteurs à leur réserver leurs noisettes.

    « Respect des lois du marché »
    Sollicité par l’AFP, le géant italien se défend : « Nous n’achetons pas directement aux producteurs, nous passons par un réseau d’acheteurs et de fournisseurs spécialisés (...) en respectant les lois du marché et sa dynamique », explique un porte-parole du siège, qui rappelle que Ferrero est présent en Turquie depuis plus de 35 ans.

    L’approvisionnement turc en matière première étant indispensable à la production du Nutella et des rochers, le groupe a créé en 2014 une filiale locale, Ferrero Findik (noisettes, en turc) qui gère six usines de traitement (lavage, décoquillage et torréfaction) et un site de production de Nutella.

    En 2014, le groupe a aussi racheté le roi de la noisette, Oltan, ce qui a fini de lui assurer le contrôle du marché et des cours.

    Transformer le produit directement
    Pour soutenir les producteurs de noisettes - 76’500 enregistrés - le ministère de l’Agriculture les pousse à se lancer eux-mêmes dans la transformation du produit au lieu de vendre seulement leur matière première, ce qui leur assurerait un meilleur revenu.

    L’an dernier, Aydin Simsek avait vendu toute sa récolte à Ferrero. Cette année, il prévoit de la réserver intégralement, 15 tonnes espère-t-il, au TMO. « Quand Ferrero agira de bonne foi, je serai ravi moi aussi de manger du Nutella. Mais pas à ce prix. »

    #ferrero #exploitation #nutella #multinationales #capitalisme #agro-alimentaire #kinder #profits #huile_de_palme #lobby #marque #conditions_de_travail #droits_fondamentaux #exploitation #noisette #alimentation #Turquie #Italie

  • #Suisse : Ces communes romandes qui résistent au vaccin
    https://www.rts.ch/info/regions/12572247-ces-communes-romandes-qui-resistent-au-vaccin.html

    A la Côte aux Fées (NE) seul un gros tiers des habitants est vacciné. Dans le canton de Vaud, une dizaine de communes entre Orbe et Vallorbe ne dépasse pas les 50%. L’émission Mise au Point s’est rendue dans ces deux régions pour essayer de comprendre.
    Le 29 septembre dernier, l’équipe de vaccination mobile du canton de Neuchâtel est montée à la Côte aux Fées. Un gros dispositif qui incluait également une séance d’information à la population.

    « Nous avions prévu une centaine de doses, explique Laurent Kaufmann, médecin cantonal adjoint. Or nous n’avons réalisé que 11 injections. C’est ce qu’on appelle un flop. Nous réalisons après coup l’importance de pouvoir nous appuyer sur les autorités locales pour ce genre de campagne, et à la Côte aux Fées elles se sont montrées passives ».

    Laurent Piaget, le président de commune neuchâteloise, assume. Lui-même n’est pas vacciné. « Ce n’est pas à moi d’aller dire à la population ce qu’elle doit faire, dans un sens ou dans l’autre, déclare-t-il. J’ai bien évidemment accueilli la délégation du médecin cantonal comme il se doit, mais je ne suis pas resté dans la salle lors de la séance d’information. »

    Le pass sanitaire n’est pas une incitation
    A la Côte aux Fées, seuls 31% des habitants sont doublement vaccinés et 40% ont reçu au moins une dose. Le caractère très rural de la commune de 450 habitants expliquerait en partie ce faible taux, selon Yvan Perrin, ancien conseiller national UDC et natif des lieux.

    « Nous sommes aussi une commune très conservatrice dans ses votes et farouchement indépendante puisque nous avons refusé la fusion avec les autres villages du Val de Travers, détaille-t-il. Et puis ici il n’y a pas de cinéma, de théâtre ou de fitness, alors le sésame que constitue le pass sanitaire n’est pas franchement incitatif. Vous savez, si on vous prive de dessert alors que vous ne comptiez pas en prendre, vous ne vous sentez pas puni ».

    Une poche de résistance vaudoise
    Dans le canton de Vaud, plusieurs communes allant d’Orbe à Vallorbe affichent aussi de faibles taux de vaccination. Notamment les villages du Vallon du Nozon. A Bretonnières, seuls 126 des 267 habitants sont vaccinés, soit 47%. Là aussi, l’homme qui veille aux destinées de la commune n’est pas vacciné. « Je ne vois pas en quoi je devrais servir d’exemple, confie Pierre-Daniel Collomb, le syndic. J’ai des doutes par rapport à la rapidité avec laquelle ces vaccins ont été développés. »

    Un signe ne trompe pas à Bretonnières : cette grande tente dressée sur la terrasse de l’auberge communale. « Nous l’avons installée pour pouvoir accueillir tout le monde, vaccinés et non vaccinés, explique Thierry Brio, le directeur des lieux. » Lui-même enfant du pays, il a son explication sur le faible taux de vaccination de la région : « Nous avons tout à proximité ici et nous n’avons que rarement besoin de descendre sur Lausanne. » Dans la foulée, un client abonde : « nous avons connu une période de confinement très sereine ici à Bretonnières. Loin de l’agitation urbaine, nous nous sentons sans doute moins anxieux par rapport à cette maladie et sommes donc probablement moins enclins à nous vacciner. »

    Seuls trois cantons romands communiquent les données par communes. Vaud, Neuchâtel, et Genève (carte-ci-dessous). Des statistiques qui requièrent une certaine précaution dans leur interprétation puisque plusieurs biais sont possibles : les adresses laissées par les gens qui se font vacciner ne sont pas vérifiées, la présence d’un ou plusieurs EMS dans la commune peut faire grimper « artificiellement » la statistique, tout comme le nombre d’enfants de moins de 12 ans peut la faire baisser alors qu’ils ne sont pas éligibles au vaccin. Et pour rappel, 61,52% des personnes ont déjà reçu deux doses en Suisse, selon les derniers chiffres de l’OFSP.

    #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique

  • #Suisse : Le spectre de pénuries d’électricité met la Suisse dans tous ses états Le Temps - Stéphane Bussard

    Un rapport de l’Office fédéral de l’énergie signale que le pays court un vrai risque de black-out en hiver d’ici à 2025. Face à ce constat, le patron d’Economiesuisse appelle à un retour du nucléaire tandis que d’autres, dont le conseiller national Roger Nordmann, saluent un projet de construction d’un réseau de 2000 mini-centrales à gaz


    Image d’illustration. Le réseau entre Rothenburg et Inwil, septembre 2012. — © KEYSTONE/Sigi Tischler

    « C’était une erreur d’interdire au fond la construction de nouvelles centrales nucléaires en Suisse. » Président d’Economiesuisse, Christoph Mäder n’a pas peur de contester, dans la SonntagsZeitung, le résultat de la votation fédérale de 2017 qui avait entériné la sortie du nucléaire dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050. Mais au vu des pénuries d’énergie qui se profilent à l’horizon, et du débat climatique, le retour du nucléaire est dans l’air du temps.

    La suite payante : https://www.letemps.ch/suisse/spectre-penuries-delectricite-met-suisse-etats

    #électricité #énergie #pénurie #juste_à_temps #zero_stock

    • La Confédération peut prendre des mesures en cas de pénurie
      https://www.rts.ch/info/suisse/12571985-des-centrales-a-gaz-pour-pallier-le-risque-dune-penurie-delectricite-li

      La Confédération informe déjà les entreprises suisses sur de possibles mesures en cas de pénurie d’électricité, rapporte aussi la NZZ am Sonntag. Des brochures sont envoyées à quelque 30’000 entreprises.

      Le document les informe qu’en cas de pénurie d’électricité, le Conseil fédéral peut les obliger à réduire leur consommation d’électricité d’un certain pourcentage. Selon la brochure, en cas de pénurie d’électricité, la première étape consiste à appeler la population à réduire sa consommation.

      Dans un second temps, le Conseil fédéral peut interdire l’exploitation des piscines, systèmes de climatisation ou escaliers roulants.

      Ce n’est que lors d’une troisième étape que des quotas d’électricité peuvent être imposés à l’économie.

      C’est pourquoi la brochure invite également les entreprises à réfléchir à la manière dont elles peuvent économiser de l’électricité. Outre la pandémie, le scénario d’une pénurie d’électricité est actuellement considéré comme la plus grande menace pour l’approvisionnement de la Suisse.

  • #Suisse - #Vaccination #Covid-19 : Un tiers des effets indésirables jugés graves
    https://www.rts.ch/info/suisse/12567153-pressions-politiques-pour-voir-le-certificat-covid-disparaitre-avant-la

    Un tiers des effets indésirables (34%), liés à la vaccination contre le Covid-19, est jugé grave. Mais pour la majorité des cas, ceux-ci se sont révélés inoffensifs, selon Swissmedic.

    A la mi-octobre, 8757 déclarations d’effets indésirables présumés, pour lesquels un lien temporel avec la vaccination a été constaté, ont été évaluées, a indiqué vendredi Swissmedic dans un communiqué.

    Un peu plus de la moitié des déclarations ont été effectués par des professionnels de la santé et 4206 (48%) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

    Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 53,3 ans, et parmi elles, 14,7% avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves, l’âge moyen était de 56,1 ans et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination, la moyenne s’établissait à 79,8 ans.

    Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient pas le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19 utilisés en Suisse.

    #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique

    • Vaud suggère aux moins de 18 ans de se faire vacciner avec Pfizer
      Le canton de Vaud va recommander de privilégier dès vendredi de vacciner les jeunes de 12 à 18 ans avec Pfizer plutôt que Moderna. C’est pour l’instant le seul canton à proposer cette « priorisation » en Suisse, a indiqué à Keystone-ATS Blaise Genton, chef de la campagne vaudoise de vaccination, confirmant une information du Courrier.

      Cette décision des autorités politiques et sanitaires vaudoises se veut avant tout « un principe de précaution », souligne Blaise Genton. Elle devait être mise en pratique et communiquée aux jeunes dès vendredi après-midi, précise encore le médecin-chef d’Unisanté.

      Risque d’inflammations cardiaques
      https://www.rts.ch/info/suisse/12567153-la-suisse-reste-sous-la-barre-des-1000-contaminations-quotidiennes.html

      Cette recommandation fait suite à des études en Europe et surtout aux Etats-Unis montrant des cas de risques d’inflammations cardiaques, soit myocardites et péricardites. Blaise Genton tient toutefois à souligner que « l’incidence n’est que très légèrement supérieure » pour le vaccin de Moderna par rapport à celui de Pfizer. « La différence est donc très faible et les données des études pas forcément toujours très solides », insiste-t-il.

      « Mais puisque cette alternative Pfizer existe, nous proposons de prioriser ce vaccin pour les jeunes de moins de 18 ans », dit-il. Il reconnaît volontiers que le choix vaudois est en décalage avec la position de l’autorité de surveillance Swissmedic, pour qui il n’est actuellement pas justifié d’adapter l’autorisation du vaccin Moderna.

    • Vaud va aussi désormais systématiquement informer les personnes qui viennent se faire vacciner des éventuels risques de myocardites et péricardites. Le canton va surtout les sensibiliser aux symptômes (douleurs thoraciques, essoufflement ou palpitations) qui nécessitent une consultation médicale. Swissmedic demande d’ailleurs depuis mi-août aux professionnels de la santé de faire passer cette information.

  • A Genève, des danseuses de la compagnie Alias dénoncent des années d’abus sexuels * Chams Iaz
    https://www.letemps.ch/culture/exclusif-geneve-danseuses-compagnie-alias-denoncent-annees-dabus-sexuels

    Le directeur et chorégraphe de la célèbre compagnie de danse contemporaine Alias est accusé de multiples abus et attouchements sexuels. « Le Temps » a enquêté sur le comportement de ce personnage depuis plus de vingt ans, dont auraient été informés le milieu culturel et les autorités de subvention.

    Obsession de la nudité, massages, attouchements, auditions qui se terminent à son domicile, mains sous les habits ou dans la culotte, relations sexuelles avec les danseuses, jeux de pouvoir : voilà ce que décrivent les témoignages rassemblés par Le Temps sur les comportements du directeur de la compagnie Alias. Une systématique qui dure depuis au moins vingt ans et a bénéficié d’une chape de silence au sein des milieux culturels et des autorités subventionneuses, dans le contexte du succès de la compagnie de danse contemporaine genevoise et de la précarité de cette profession. Une dizaine de personnes, notamment des danseuses, ont décidé de briser l’omerta. . . . . .
    La suite payante
    #Suisse #danse #danse_contemporaine #Femmes #viol #culture_du_viol #viols #violences_sexuelles #violence #domination_masculine #metoo

    • Un audit est demandé sur 20 ans d’abus sexuels au sein de la compagnie Alias Valérie Hauert
      https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12563690-un-audit-est-demande-sur-20-ans-dabus-sexuels-au-sein-de-la-compagnie-a
      Le journal Le Temps a publié mercredi une longue enquête sur les abus au sein de la compagnie de danse contemporaine Alias, dont le directeur a été condamné en août. Ces révélations ont déjà une suite politique. Appuyé par un syndicat, un collectif d’artistes demande un audit à la ville de Genève.

      Après les différentes révélations et témoignages autour de l’école et la compagnie du Béjart Ballet, qui ont contraint la ville de Lausanne à lancer un audit externe, c’est au tour de Genève d’être interpellée au sujet d’abus dans le monde de la danse.

      Dans une longue enquête de quatre pages publiée mercredi, le journal Le Temps expose dans le détail plusieurs témoignages de danseuses et danseurs qui ont subi des abus et du harcèlement sexuel de la part du directeur d’Alias.

      Deux décennies d’impunité
      Ce dernier, qui était également le chorégraphe de la compagnie, a été condamné fin août à cinq mois de prison avec sursis pour attouchement sexuel, pour des faits qui remontent à 2018 lors d’un stage donné aux jeunes d’une autre compagnie. Il a fait appel.

      Selon l’enquête du Temps, l’homme aurait commis des actes d’abus et de harcèlement sexuel sur des danseuses de manière systématique pendant plus de 20 ans sans être inquiété, alors même que le milieu culturel et les autorités de subvention auraient été informés.

      Les autorités informées
      Les témoignages détaillés comprennent des attouchements, des rapports sexuels pour décrocher un rôle, des auditions qui se terminaient au domicile du directeur, ou encore des carrières stoppées net après que certains ont osé dénoncer ces abus au Service culturel de la Ville de Genève.

      En outre, trois témoins disent avoir averti les autorités culturelles genevoises à l’époque. Mais ces dernières « ne s’en souviennent pas ». Il a fallu le jugement de cet été pour que les subventions de Pro Helvetia, du canton, de la Ville de Genève et de la commune de Meyrin soient suspendues.

      En réaction, le collectif d’artistes Arts_Sainement appuyé par le Syndicat suisse romand du spectacle (SSRS) a demandé un audit à la Ville de Genève. Le responsable genevois de la culture Sami Kanaan a reçu cette demande mercredi matin. Ils souhaitent savoir exactement ce qui s’est passé et, surtout, comprendre comment de tels agissements ont pu perdurer aussi longtemps dans le silence.

      Parallèlement une motion co-écrite par ce collectif et Ensemble à Gauche a été déposée au Grand Conseil genevois fin août. Elle demande des outils pour lutter efficacement contre les agressions, le harcèlement et les discriminations dans les domaines des arts, de la culture et des sports.

      Un #MeToo de la danse ?
      L’audit doit pouvoir « faire toute la lumière sur ce qu’il s’est passé au sein de cette compagnie, et voir ce qui a pu entraîner cette omerta », explique Anne Papilloud, secrétaire générale du SSRS, qui dit n’avoir eu elle-même connaissance de ces faits que très récemment.

      Après l’affaire du Béjart Ballet Lausanne où un audit est toujours en cours et où il s’agit aussi une compagnie largement subventionnée par des fonds publics, la syndicaliste pense que « nous sommes à un tournant dans le monde de la danse, où la nouvelle génération veut libérer la parole ».

  • #Suisse : Pas de vaccin des enfants à l’école en Suisse romande, sauf à Genève
    https://www.rts.ch/info/suisse/12546681-pas-de-vaccin-des-enfants-a-lecole-en-suisse-romande-sauf-a-geneve.html

    Contrairement à certains Alémaniques, la majorité des petits Romands et Romandes n’ont pas accès à la vaccination contre le Covid directement à l’école. Ce type d’action est trop délicat à mettre en place, soulignent les autorités. Seul Genève va mettre sur pied ces prochains jours la possibilité de vacciner les enfants dans les écoles, avec l’autorisation de leurs parents.

    Depuis fin juin, la vaccination contre le Covid-19 est recommandée à partir de l’âge de 12 ans. Pour faciliter l’accès des plus jeunes à la piqûre, trois cantons alémaniques - Zurich, Argovie et les Grisons - ont mis en place des actions de vaccination dans les établissements scolaires. Les adolescents qui le souhaitent peuvent ainsi, moyennant l’accord de leurs parents, recevoir l’injection dans l’enceinte de leur école.

    En Suisse romande, on se montre plus frileux. Genève est le seul canton à vouloir organiser une telle campagne dans les établissements scolaires de l’enseignement obligatoire, une décision prise tout récemment. Confirmant une information du Temps, le Département de l’instruction publique a indiqué vendredi à la RTS qu’un courrier d’information était sur le point d’être envoyé aux parents.

    Dans les autres cantons romands, le pas n’a pas été franchi. « Nous avons mené des sondages cet été et nous avons renoncé à proposer la vaccination directement dans les écoles en raison de réserves de la part de ces dernières », confie le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert.

    « Je ne dis pas qu’on ne va jamais le faire, mais ça nous semble délicat », explique Claudia Lauper-Lüthi, secrétaire générale de la Direction de la santé à Fribourg. « L’école n’est pas un lieu approprié pour la vaccination. Le contexte sanitaire n’est pas bon et il y a un risque que l’enfant subisse une certaine pression sociale, soit influencé », poursuit-elle, à l’unisson des autres responsables de Suisse romande.

    Menaces contre des écoles dans les Grisons
    Dans plusieurs cantons, on mentionne également l’hostilité très forte de certains parents. « Nous recevons des lettres qui vont jusqu’à nous menacer de poursuites devant la justice », indique Claude-François Robert. A Neuchâtel comme ailleurs, on évite donc d’exacerber les tensions. « La priorité est d’assurer l’accès à la vaccination pour toutes les personnes qui le souhaitent, y compris les enfants », mais en dehors de l’école obligatoire, note le médecin cantonal.

    Lundi, les Grisons ont dû annuler une action de vaccination à la suite de menaces dirigées contre plusieurs établissements. Les autorités, qui ont porté plainte contre les auteurs de ces menaces, réfutent toute capitulation face aux anti-vaccins et assurent que la vaccination à l’école sera maintenue. A Zurich et en Argovie, la démarche n’a en revanche pas suscité de telles tensions.

    #crise_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccin #vaccins #vaccination #santé_publique #obligation_vaccinale #enfants

  • #Suisse : Les cantons peinent à détecter les attributions frauduleuses de certificats Covid
    https://www.rts.ch/info/suisse/12547588-les-cantons-peinent-a-detecter-les-attributions-frauduleuses-de-certifi

    Parmi les dizaines de milliers de certificats Covid émis chaque jour en Suisse, certains sont délivrés sans test ni vaccin. Des abus difficiles à détecter pour les cantons.
    On en trouve en quelques clics sur le darknet ou sur les applications de messagerie cryptée. Les dealers en ligne en font leur argument de vente : en échange de 75 à 600 francs, ils délivrent un document garanti authentique.

    Comment est-ce possible ? La RTS a contacté plusieurs de ces trafiquants pour le savoir. Ils expliquent qu’ils travaillent « en collaboration avec des médecins qualifiés ». Ces certificats sont donc émis via la plateforme officielle de la Confédération.

    Plus de 2300 failles humaines potentielles
    Les personnes qui ont accès à cette plateforme se trouvent dans tous les lieux qui vaccinent ou effectuent des tests : cabinets médicaux, pharmacies, centre de vaccination.

    L’enquête de la RTS relève qu’en Suisse romande, plus de 2300 personnes ont les accès à la plateforme : 169 à Neuchâtel, 178 dans le Jura, 323 à Fribourg, 350 à Berne, 500 à Genève et 858 en Valais.

    Parmi ces professionnels, certains se font approcher par des personnes qui tentent de négocier un certificat sans piqûre. C’est arrivé plusieurs fois à Michel Gindre. Mais le pharmacien valaisan a refusé. Il l’explique mercredi au 19h30 : « Techniquement, c’est faisable. Moralement, c’est difficile ».

    Tous les professionnels de santé n’ont pas la même éthique. Vaud et Genève ont détecté des cas de « certificats de complaisance ». S’en sont suivies des dénonciations pénales. On ignore combien de certificats sont concernés. Plusieurs enquêtes sont également en cours dans ces deux cantons.

    Surveillance difficile
    Ces quelques cas découverts pourraient bien être l’arbre qui cache la forêt. Plusieurs cantons reconnaissent avoir peu de marge de manoeuvre pour contrôler les abus.

    « Nous n’avons pas beaucoup d’outils de monitoring des utilisateurs de la plateforme, reconnaît Sophie Maillard, pharmacienne cantonale fribourgeoise. C’est dans les mains de la Confédération. Nous savons à qui nous avons octroyé les accès, mais pas ce qu’ils font avec ».

    Plus de contrôles pour les cantons
    Avec d’autres cantons romands, la pharmacienne cantonale fribourgeoise a donc interpellé la Confédération à plusieurs reprises pour obtenir davantage de moyens de contrôle sur la plateforme.

    Un appel que l’Office fédéral de l’informatique (OFIT) semble avoir entendu. Il mettra à disposition des cantons des outils pour pouvoir contrôler les attributions de certificats.

    Actuellement, ce système de détection est contrôlé par l’OFIT. Les cantons doivent donc solliciter son aide en cas de suspicion.

    #crise_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccin #vaccins #vaccination #santé_publique #obligation_vaccinale

  • #Suisse : Une 3e dose du vaccin anti-Covid ne sera pas nécessaire, selon Claire-Anne Siegrist RTS
    https://www.rts.ch/info/12538402-une-3e-dose-du-vaccin-anticovid-ne-sera-pas-necessaire-selon-claireanne

    Invitée sur le plateau du 19h30 dimanche, la cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) Claire-Anne Siegrist a répondu aux interrogations et réticences courantes concernant la vaccination contre le Covid-19.

    La spécialiste dit comprendre les hésitations qui persistent au sein d’une catégorie de la population quant à la vaccination. « Tout a été très vite et les chiffres sont compliqués à comprendre », dit-elle.

    Possibilités de transmission, effets secondaires graves, recul nécessaire... La vaccinologue a passé en revue les différentes réticences liées à la vaccination. Elle a également abordé la question de l’alternative offerte par le vaccin de Johnson & Johnson.

    Quant à la nécessité future d’une troisième dose, Claire-Anne Siegrist est catégorique : « Je n’y crois pas ». A part les personnes âgées et fragiles qui « vont bénéficier d’une troisième dose pour remonter leur taux d’anticorps », le reste de la population n’aura « pas besoin de vaccins réguliers », estime l’experte, qui souligne toutefois qu’elle se base sur les faits existants à ce jour.

    Interview vidéo sur le site de la RTS

    #pass_sanitaire #vaccin #vaccins #vaccination #obligation_vaccinale #crise_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique #hôpital #hôpitaux #médecine

    • Claire-Anne Siegrist, sur wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire-Anne_Siegrist

      Biographie
      Elle fait ses études à l’université de Genève en pédiatrie et maladies infectieuses et se forme en immunologie avancée à l’Université d’Aix-Marseille. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1998, porte sur la vaccination en bas âge.

      Elle dirige depuis 1996 le Centre collaborateur de l’OMS pour l’immunologie vaccinale et depuis 2013 le Centre de vaccinologie des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Elle est nommée professeure de vaccinologie à Genève en 1999 puis crée la première chaire de vaccinologie en Europe. Elle préside de 2004 à 2014 la commission fédérale pour les vaccinations (CFV)1. Elle est nommée experte par le gouvernement britannique au comité pour la vaccination et l’immunisation de 2008 à 2016 et dans le groupe consultatif stratégique d’experts de l’OMS depuis 20102.

      En 2014, elle dirige l’essai clinique d’un vaccin contre la maladie à virus Ebola commandé par l’OMS3.

      Elle met en place InfoVac, une plateforme d’information et de consultation pour toutes les questions concernant la vaccination2.

      Travaux
      Elle mêne des travaux de recherche dans le domaine de l’immunologie vaccinale, étudiant notamment le fonctionnement des vaccins et les mécanismes de maturation des réponses infantiles.

      Distinctions
      • Prix mondial Nessim-Habif de la faculté de médecine de l’Université de Genève, automne 2017 lors du Dies academicus 20174.
      • Prix Best of ESPID Education Award 2018, 31 mai 2018, délivré par la Société Européenne pour les Maladies Infectieuses Pédiatriques (ESPID)5,6.
      • Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, 11 mars 20192.

  • Le contrôle du juteux marché des tests Covid met à l’épreuve cantons et Confédération Ludovic Rocchi/iar
    https://www.rts.ch/info/suisse/12532990-le-controle-du-juteux-marche-des-tests-covid-met-a-lepreuve-cantons-et-

    Les tests de dépistage contre le Covid-19 génèrent près de 50 millions de francs de chiffre d’affaires par semaine. Les autorités sanitaires s’avouent parfois débordées pour contenir et contrôler ce marché, comme le démontre l’affaire du laboratoire de Boudry (NE). Plusieurs cantons romands et la Confédération sont impliqués depuis de nombreux mois, a appris la RTS.

    Les autorités sanitaires de plusieurs cantons interrogés par la RTS font part des difficultés à contenir et contrôler le marché en plein boom des tests Covid, avec des zones grises réglementaires et des pressions économiques et politiques face à la nécessité des tests.


    Il existe bien sûr toute une série de lois et de règlements de base, mais la certification de la qualité des laboratoires d’analyses n’est par exemple pas obligatoire. Et, surtout, le marché des tests Covid attise les convoitises et attire de nouveaux acteurs, avec des centaines de millions de francs de chiffre d’affaires à la clé, provenant jusqu’ici principalement des caisses publiques.

    Problèmes détectés dès novembre 2020
    Le cas du laboratoire neuchâtelois de Boudry, désormais en mains de la justice, révèle la difficulté de réguler ce marché. Avant d’en arriver à l’extrémité d’une enquête pénale, ce laboratoire a fait l’objet de nombreux allers-retours entre plusieurs autorités sanitaires cantonales et fédérales, selon des informations de la RTS.

    Les autorités neuchâteloises disent avoir demandé de premiers ajustements en novembre 2020. D’autres cantons s’en sont ensuite mêlés. Grâce à des prix très attractifs, le laboratoire de Boudry a en effet décroché des contrats un peu partout en Suisse romande pour des tests rapides à l’entrée de diverses manifestations.

    Les cantons de Genève, Vaud et Fribourg ont tiré en premier la sonnette d’alarme sur les conditions de test potentiellement non conformes.

    Interdiction de pratiquer en dehors de Neuchâtel
    A la suite de ces alertes, l’autorité fédérale de référence Swissmedic a lancé une inspection et a ordonné l’arrêt de toute activité extérieure du laboratoire neuchâtelois. En plus des tests mobiles, l’établissement avait également constitué un réseau de rabatteurs de clients, avec des possibilités, par exemple, de se faire dépister dans un bureau en face de l’aéroport de Cointrin ou dans un salon de massage à Lausanne.

    Cette offre externe n’est désormais plus possible, a confirmé à la RTS Swissmedic. D’autres irrégularités ont néanmoins été dénoncées par la suite au sein même du laboratoire de Boudry. Autant d’indices qui ont mené la justice à procéder à des perquisitions et à ouvrir une enquête pénale, notamment pour soupçons de faux dans les titres concernant des certificats tant positifs que négatifs qui ne reposeraient sur aucun test réellement effectué ou sur des tests mal effectués.

    Lenteur des autorités critiquée
    De nombreux acteurs du marché critiquent le fait que le laboratoire accusé poursuive ses activités. « Les autorités tardent trop à sévir. Toute notre branche est discréditée », se plaint un concurrent. De son côté, Swissmedic dit redoubler d’efforts dans ses contrôles sur l’activité encore en cours et devoir laisser la justice faire son travail sur les événements passés.

    Mais le cas de ce laboratoire finit de mettre à l’épreuve les mécanismes de contrôle avec l’apparition d’une société dans le canton de Fribourg portant le même nom que celle de Boudry et dont la responsable scientifique est la même pour les deux sites. Et c’est la propre fille de cette personne qui a inscrit la société à son nom au registre du commerce fribourgeois.

    Situation floue à Fribourg
    En découvrant cette nouvelle société au mois d’août dernier, les autorités du canton ont d’abord ordonné sa fermeture, estimant que le laboratoire ne remplissait pas toutes les conditions, à commercer par une autorisation de Swissmedic.

    L’organe fédéral de surveillance a finalement concédé une autorisation partielle pour la réalisation de tests antigéniques. Des tests PCR sont malgré tout réalisés en sous-traitance avec le laboratoire de Boudry et le flou règne sur leur légalité. « Tout est en règle », rétorque la responsable scientifique. « Cessez de nous faire passer pour des criminels ». Elle concède toutefois qu’avec sa fille, elles ont choisi de retirer toute mention et publicité de leur société sur internet, préférant s’en tenir au bouche à oreille pour attirer des clients.

    #tests #crise_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique #france #hôpital #hôpitaux #médecine #Suisse

  • #Suisse : Nouveaux trains supprimés à cause d’un manque de pilotes de locomotives ats/ther
    https://www.rts.ch/info/suisse/12527554-nouveaux-trains-supprimes-a-cause-dun-manque-de-pilotes-de-locomotives.

    Les CFF connaissent un nouveau pic dans la pénurie de mécaniciens de locomotives. Ce début de semaine, à savoir lundi, mardi et mercredi, ils ont été contraints d’alléger la cadence des trains RegioExpress (RE) entre Vevey (VD) et Annemasse (F), qui circulent une fois par heure au lieu d’une fois par demi-heure. La situation devrait revenir à la normale jeudi.

    En complément, les CFF ont modifié les horaires du train InterRegio15 (Lucerne – Genève-Aéroport), afin que celui-ci circule dans l’horaire du RE supprimé et effectue l’ensemble des arrêts prévus entre Lausanne et Genève. Ainsi, malgré la suppression de son train, la clientèle ne perdra que quelques minutes, expliquent-ils mardi dans un communiqué.


    Ce manque de mécaniciens est dû à des erreurs commises dans le passé au niveau de la planification des ressources en personnel des locomotives, rappellent-ils. Le nombre de mécaniciens (280 en Suisse romande) est tout juste suffisant pour assurer tous les trains nécessaires : il suffit de quelques absences de dernière minute pour que l’effectif requis ne soit pas atteint.

    Mieux d’ici la fin de l’année
    Les planificateurs cherchent des solutions de dernière minute, en contactant les mécaniciens pour leur proposer de modifier ou déplacer leurs congés par exemple. Il arrive que, malgré tous les efforts consentis de part et d’autre, l’ensemble des tours de service ne puisse pas être couvert et, qu’en conséquence, il faille supprimer des trains.

    C’est le cas ponctuellement en Suisse romande depuis quelques mois. La situation doit s’améliorer d’ici la fin de l’année, assurent-ils. Samedi dernier, par exemple, les CFF ont malheureusement dû supprimer les trains de la ligne S6 du RER Vaud entre Palézieux et Lausanne, un train sur deux de la ligne L5 entre Genève et La Plaine, ainsi qu’entre Fribourg et Yverdon-les-Bains.

    Tendu jusqu’à fin octobre
    A moyen terme, l’entreprise a pris des mesures de recrutement renforcé. Dans les six prochains mois, quelque 200 mécaniciennes et mécaniciens de locomotive vont terminer leur formation dans toute la Suisse. La situation du personnel des locomotives reviendra ainsi à la normale d’ici fin 2021 ; elle reste cependant particulièrement tendue dans certaines régions jusqu’à fin octobre, comme à Zurich ou en Suisse romande.

    Les CFF adressent leurs excuses à leurs clients et les prient de consulter l’horaire en ligne avant leur voyage. Des informations sont également disponibles par téléphone au numéro payant 0848 44 66 88 (24 heures sur 24).

    #Anticipation des besoins #zero_stock #travail #capitalisme #économie #zero_stocks #anticipation #mobilité #pensée_magique #culte_du_cargo #lean_management #management

    • #MDR : Les pilotes de locomotives, ils les ont virés, il ,’y a pas si longtemps
      Environ 230 postes supprimés chez CFF Cargo, sans licenciements
      https://www.hrtoday.ch/fr/news/environ-230-postes-supprimes-chez-cff-cargo-sans-licenciements

      CFF Cargo poursuit sa cure d’amaigrissement et supprimera environ 230 postes d’ici 2020. La centrale d’Olten (SO) est touchée. Les conducteurs sont aussi concernés. Le tunnel de base du Gothard est une des explications.
      . . . . . .
      Berne (ats) Le nouvel ouvrage, inauguré en juin et dont l’ouverture est prévue le 11 décembre, permettra à CFF Cargo de rouler avec moins de mécaniciens, explique le directeur général de l’entreprise Nicolas Perrin, dans une interview parue dans la Basler Zeitung. A cela s’ajoute le nouveau concept pour le trafic marchandises.

      Celui-ci dilue le transport de marchandises sur l’ensemble de la journée, et non plus sur un seul transport la nuit. Le fret ferroviaire peut ainsi être organisé avec 80 mécaniciens de moins, selon M. Perrin. Personne ne perdra cependant son poste, car CFF Cargo compte tendanciellement trop peu de pilotes. En outre, la CCT interdit les licenciements sans motifs économiques.

      L’entreprise utilisera également son stylo rouge à Olten (SO), où 70 puis au moins 80 postes seront supprimés respectivement jusqu’à la fin de l’année et d’ici 2020. Des discussions sont menées avec les partenaires sociaux et les employés.

      Pour rappel, les CFF ont annoncé vendredi qu’ils allaient introduire l’horaire cadencé pour le transport de marchandises. Dès le 11 décembre, CFF Cargo reliera les principaux points de desserte trois fois par jour et les clients pourront passer des réservations pour des heures précises. L’ex-régie fédérale supprimera par ailleurs 1400 emplois d’ici 2020 dans le cadre de son programme RailFit 20/30.
      . . . . . . .

    • Baisse de 13% des dépenses dans la restauration depuis l’instauration du certificat Covid
      https://www.rts.ch/info/12524322-baisse-de-13-des-depenses-dans-la-restauration-depuis-linstauration-du-

      – Les restaurants tirent un premier bilan de l’extension du certificat Covid, deux semaines après son introduction. La baisse des dépenses dans le secteur a atteint 13% en Suisse, selon une étude dirigée par l’Université de Saint-Gall.
      #pass_sanitaire #surveillance

  • Naval Group : le sidérant coup de poignard de l’Australie - Challenges
    https://www.challenges.fr/entreprise/defense/sous-marins-naval-group-le-siderant-coup-de-poignard-de-l-australie_78073

    L’Australie devrait annoncer ce mercredi soir l’annulation du « contrat du siècle » paraphé en 2016, qui prévoyait l’acquisition par Canberra de 12 sous-marins Attack de Naval Group à propulsion conventionnelle, pour un montant estimé à 50 milliards de dollars. Selon la presse australienne, l’Australie s’orienterait vers une coopération avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui lui permettrait d’acquérir des sous-marins nucléaires.

    « Le choix du F-35 ? Comme un bras d’honneur », selon un député européen - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/12318023-le-choix-du-f35-comme-un-bras-dhonneur-selon-un-depute-europeen.html

    Mercredi, le Conseil fédéral a annoncé avoir retenu l’avion de combat F-35A du constructeur américain Lockheed Martin pour équiper ses forces aériennes. Un choix qui s’est fait au détriment des trois autres candidats, dont deux avions européens.

    Sur le plan technique, le F-35 a largement dépassé les trois autres avions de chasse en lice - le Rafale du français Dassault, l’Eurofighter de l’européen Airbus et le Super Hornet de l’américain Boeing - lors de l’évaluation effectuée au printemps 2019.

    Il présente le meilleur rapport qualité-prix et est le mieux adapté pour protéger la population suisse, estime le gouvernement.

    Je crois que Joe Biben a un message à transmettre à Macron. :-)

    Je rigole, à propos des Suisses. Ils préfèrent acheter un fer à repasser bien plus cher, et qui ne vole pas encore, alors qu’il existe des avions bien moins chers, et qui ont déjà démontré leurs capacités.

    Quant aux Australiens... à la limite, c’est de bosser avec des français qui semblait bizarre...

  • Enquête sur une fuite de résultats de tests Covid en Autriche
    https://www.rts.ch/info/monde/12458791-pionnier-du-pass-sanitaire-le-danemark-en-tourne-la-page-le-suivi-du-co

    Les autorités autrichiennes ont annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête après la fuite de dizaines de milliers de résultats de tests positifs au Covid-19 dans la province du Tyrol. Au total, 24’000 documents, incluant les noms, adresses et autres données personnelles, dont ceux de plusieurs responsables politiques connus, ont été divulgués à des médias, selon la Commission de protection des données.

    D’après la chaîne publique ORF et le quotidien Der Standard, qui ont accédé à la liste, c’est l’ancien directeur de la compagnie HG Lab Truck (filiale de HG Pharma), chargée d’effectuer les tests dans le Tyrol, qui est responsable de cette fuite. Il a expliqué avoir envoyé les données dans un courriel le 11 août à un technicien extérieur à l’entreprise, sous forme de tableaux Excel cryptés, mais a nié toute faute, assurant avoir été victime d’un piratage informatique.

    Dans un communiqué, le gouvernement du Tyrol a condamné ce nouvel épisode, se disant attaché à « des normes de sécurité élevées pour la protection des données », et annoncé une action en justice « s’il s’avère que les données ont bien été transmises à des tiers contrairement aux engagements pris ».

    #santé #surveillance #coronavirus #covid-19 #secret_médical #données #données_personnelles #bigdata #médecine #test_pcr #pcr #tests #Autriche

  • Comment un clic peut-il polluer autant ?
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/12326607-podcast-comment-un-clic-peutil-polluer-autant.html

    Saviez-vous qu’envoyer un mail avec une pièce jointe d’un mega revient à allumer une ampoule de 60W pendant 25mn ? Dans le Point J, Solange Ghernaouti, professeure à l’Université de Lausanne, détaille l’impact environnemental de nos activités numériques.

    « Il y a d’abord les coûts de fabrication des équipements ; l’extraction des terres rares et des matériaux, la production et le transport des marchandises. Et puis la consommation en énergie des appareils et des serveurs », note la spécialiste des questions numériques.

    Des coûts dont les consommatrices et consommateurs n’ont pas forcément conscience. « On n’a pas encore compris le lien entre l’usage, la praticité et le plaisir que l’on peut avoir en utilisant nos outils numériques et les impacts sur l’environnement », déplore Sonia Ghernaouti.

    Comment limiter cet impact ?
    Des pratiques plus locales sont-elles envisageables dans le monde très globalisé du numérique ?

    https://rts-aod-dd.akamaized.net/ww/12333491/6e7f696d-de63-3f60-897c-e598a0fe59ba.mp3

    #pollution #équipement #environnement #climat #pollutions_ #eau #écologie #multinationales #décrypter #smartphone #PC #MAC #communication #internet #facebook #mail #wifi #opérateurs #télécommunications

  • « France », portrait mordant d’un monde médiatique sans scrupules
    https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12444395-france-portrait-mordant-dun-monde-mediatique-sans-scrupules.html

    Dans le nouveau film de Bruno Dumont, Léa Seydoux incarne une journaliste vedette d’une chaîne d’info en continu qui ne lâche rien pour arriver à ses fins. Avec « France », le réalisateur pointe les écueils d’un monde médiatique en quête de sensationnalisme.
    Journaliste star du paysage audiovisuel hexagonal travaillant pour une chaîne d’info en continu, France de Meurs (Léa Seydoux) ne recule devant aucun reportage traficoté pour assurer son audience et asseoir sa célébrité.

    >> A voir, la bande-annonce du film
    https://www.youtube.com/watch?v=416RC8btwd4

    Mère absente d’un fils collé à ses écrans, épouse d’un écrivain arrogant (Benjamin Biolay) avec qui elle ne partage plus grand-chose, France passe surtout ses journées avec son assistante personnelle, Lou (Blanche Gardin), qui lui voue un culte sans bornes. Mais un jour, France décide de tout plaquer pour se retrouver elle-même et s’extraire de son image.

    Une satire des médias
    Débutant par une conférence de presse à l’Elysée hilarante qui bidouille avec délice les interventions de Macron face à France de Meurs, le film s’affiche d’emblée comme une satire féroce des médias, de la télévision et des réseaux sociaux.

    Alternant avec une aisance remarquable le comique et le pathétique, Léa Seydoux est impériale alors que Blanche Gardin s’amuse, et nous amuse, à débiter des répliques sans aucune censure morale ou verbale comme son fameux « le pire, c’est le mieux ».

    « France », à voir actuellement sur les écrans, se veut une réflexion sur les contradictions d’un métier qui, selon le réalisateur, résume notre société. « Les journalistes sont des spécimens très intéressants de la modernité », a-t-il expliqué récemment à Cannes où le film était présenté en sélection officielle. « Le journaliste a une mission héroïque de vérité et est embarqué dans une industrie qui a besoin de rendement. C’est un conflit absolument irrésolu et qu’on ne peut pas résoudre ».

    « Je ne tape pas sur les médias », estime Bruno Dumont
    Bruno Dumont, cinéaste volontiers burlesque, dont les derniers films ressemblaient à des ovnis, comme son oeuvre en deux parties sur Jeanne d’Arc, livre cette fois un cinéma un peu plus grand public, dont la bande originale est signée Christophe, mort en avril 2020. Mais il assure toujours se méfier des solutions de facilité et des leçons de morale.

    « Je ne tape pas sur les médias, je ne suis pas débile », souligne le réalisateur qui entend par contre pointer le « dilemme » dans lequel se retrouveraient les journalistes, « une espèce de culpabilité » entre l’activité « très noble du journalisme » et ce qui est « corrompu par l’industrie ».

    Fustigeant sans détour la superficialité des images qui préfèrent le sensationnalisme à l’information, Bruno Dumont rapproche volontairement la facture globale de « France » à la laideur visuelle de ce monde d’élite parisianno-médiatique (on se pince devant le kitsch décoratif de l’appartement des de Meurs). Un film d’un cynisme dévastateur.

    #journalisme #information #presse à papiers #sensationnalisme #satire #médias #télévision #réseaux_sociaux #corruption #propagande #manipulation #presse #merdias #médias #propagande #journulliste #journullistes #médiacrates #france #mass_merdias #enfumage #esj #académie_esj

  • La grève des cheminots allemands a des conséquences aussi en Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/12433566-la-greve-des-cheminots-allemands-a-des-consequences-aussi-en-suisse.htm

    La grève annoncée par le syndicat allemand des conducteurs de train, le GDL, affecte à nouveau les voyageurs suisses. En plus des trains de nuit de Zurich à Berlin et Hambourg, les ICE ZH-Bâle-Hambourg, Interlaken-Bâle-Berlin et Bâle-Cologne seront supprimés lundi.

    Bien que la deuxième grève du GDL en l’espace de deux semaines ne devait débuter que lundi à deux heures du matin pour le transport de passagers, le train de nuit Zurich-Berlin exploité par les chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB) sera déjà annulé dimanche. La compagnie ÖBB l’a annoncé en réponse à une demande de l’agence de presse autrichienne APA.
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    La fin de la grève est prévue pour mercredi à 2 heures du matin. Cela signifie que les trains de nuit de Zurich à Berlin et Hambourg ne devraient pas circuler à nouveau régulièrement avant mercredi soir, a indiqué l’ÖBB.

    Train Zurich-Munich également concerné
    Outre les trains de nuit et l’ICE à destination de Hambourg, Berlin et Cologne, les liaisons entre Zurich et Munich seront également réduites, a déclaré dimanche Jürg Grob, porte-parole des CFF, à l’agence Keystone-ATS. La majorité des trains n’iront que jusqu’à Bregenz.

    En Suisse, les connexions seront remplacées. Les horaires sur le site Internet des CFF et sur l’application seront mis à jour en permanence. Les clients qui souhaitent reporter leur voyage en raison de la grève peuvent soit utiliser leur billet longue distance de manière flexible, soit l’annuler sans frais. Les réservations peuvent également être échangées gratuitement.

    Millions de personnes touchées en Allemagne
    En Allemagne même, la grève touchera à nouveau des millions de voyageurs et de pendulaires. Seul un quart des trains longue distance devraient circuler. Pour le trafic régional et les trains de banlieue, la compagnie ferroviaire espère que ce taux grimpera à 40%. De nombreuses annulations et retards de trains sont à prévoir.

    Le GDL se bat notamment pour de meilleurs salaires et réclame des augmentations d’environ 3,2%, comme dans le secteur public, ainsi qu’une prime liée à la pandémie de 600 euros pour l’année en cours. Contrairement au syndicat des chemins de fer et des transports (EVG), beaucoup plus important, il ne veut pas accepter un gel des salaires cette année.

    #grève #Allemagne #Syndicats #Salaires #Train #GDL

  • La ministre zurichoise Natalie Rickli agressée sur une tournée de vaccination
    https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/12432475-la-ministre-zurichoise-natalie-rickli-agressee-sur-une-tournee-de-vacci

    La conseillère d’État zurichoise Natalie Rickli a été agressée samedi lors de l’inauguration du bus de vaccination à Gossau (ZH) par un homme qui l’a aspergée de jus de pomme. L’élue UDC n’a apparemment pas été blessée.

    Près de 120 personnes ont été vaccinées samedi après-midi à Gossau lors du premier passage du bus de vaccination, a écrit la ministre zurichoise de la Santé Natalie Rickli (UDC) sur Twitter.
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    Après son discours et son encouragement à la vaccination, un Suisse de 44 ans s’est approché de la directrice de la santé et l’a aspergée avec du jus de pomme, a précisé la porte-parole de la police cantonale zurichoise à Keystone-ATS, revenant sur une information publiée par la « NZZ » et le « Tages-Anzeiger ».
    Une bonne vingtaine d’opposants à la vaccination étaient présents sur les lieux.
    . . . . . .

  • Accords secrets entre sociétés et communes vaudoises sur des projets éoliens RTS Xavier Alonso/ther
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12432284-accords-secrets-entre-societes-et-communes-vaudoises-sur-des-projets-eo

    Le dossier des accords secrets entre communes et sociétés éoliennes rebondit dans le canton de Vaud, après une polémique à Fribourg. Le quotidien 24 Heures a révélé samedi des documents confidentiels où des exécutifs vaudois s’engagent à ne pas nuire aux projets.

    Les communes se contraignent notamment « à promouvoir l’éolien sur leur territoire » ou encore « à ne faire ni favoriser aucune opposition sur le plan du droit civil ou public ». Les clauses secrètes qui ont été rendues publiques samedi dans l’article du quotidien 24 Heures interrogent l’impartialité du débat politique.

    Du côté des opposants aux éoliennes, on demande la transparence : « La transparence permettrait de mener le débat depuis beaucoup plus longtemps et nous savons d’expérience (...) que quand les gens sont informés, ils ont tendance à s’opposer aux éoliennes », explique ainsi Jean-Marc Blanc, secrétaire de l’association paysage-Libre Vaud.

    19 projets de parcs éoliens dans le canton
    Le canton de Vaud ne compte pas moins de 19 projets de parcs éoliens, lesquels suscitent d’ailleurs de nombreux blocages de la part d’associations. Ainsi, si le projet de Sainte-Croix a été validé par le Tribunal fédéral en 2021, cinq autres sont pendants devant les tribunaux.

    Reste que, en dehors des opposants historiques, la place de l’éolien ne fait pas l’objet d’un débat cantonal au Grand Conseil, comme cela avait été le cas à Fribourg. « Les deux tiers des Vaudois habitent dans des régions qui sont orientées vers l’Arc lémanique. Ils se disent qu’ils ne verront jamais les éoliennes parce que leur paysage, c’est le lac Léman, ce qui fait qu’ils ne se sentent pas du tout concernés », regrette Jean-Marc Blanc.

    Des conventions légales
    Les conventions signés entre les communes et les futurs exploitants sont pourtant légales car in fine, le but d’un parc éolien est de vendre de l’électricité issue d’une énergie renouvelable mais également d’être rentable.

    Pour Claudine Wyssa, présidente de l’Union des communes vaudoises, cet entre-deux entre la politique et l’économie doit pouvoir être géré par les exécutifs : « L’option prise par une municipalité pour ou contre les éoliennes est de toute façon politique. Pour faire avancer ces dossiers, la municipalité va devoir faire un certain nombre de démarches et de mon point de vue, le détail de ces démarches n’a pas à être sur la place publique », explique-t-elle.

    Au final, la question qui se pose est bien celle du niveau d’information qui doit être accessible aux citoyens et citoyennes. Un enjeu qui devient émotionnel quand il touche à l’éolien.

    #éoliennes et #Démocratie ne font pas bon ménage, en #Suisse ou ailleurs ! #énergie #résistance #éoliennes_industrielles #électricité #éolien #écologie #énergie_éolienne #environnement #éolienne #transparence

  • #Suisse : La condamnation pénale d’une élue Verte à Yverdon fait débat Patrick Le Fort
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12426441-la-condamnation-penale-dune-elue-verte-a-yverdon-fait-debat.html

    Une jeune élue du Conseil communal d’Yverdon-les-Bains a été condamnée mercredi par la justice pour un tag féministe sur une façade. La sanction met en lumière les différences de sensibilité des partis sur l’exemplarité des élus et la désobéissance civile.

    Une quarantaine de personnes ont accueilli avec des applaudissements deux jeunes femmes à la sortie du tribunal. La conseillère communale Verte Ella-Mona Chevalley et sa comparse ont chacune écopé de cinq jours-amende avec sursis, d’une amende de 100 francs et des frais de justice pour des tags féministes réalisés à Yverdon une nuit de mars 2020.

    La peine a été largement revue à la baisse par rapport aux deux ordonnances pénales rendues précédemment. Plusieurs plaintes avaient été retirées, d’autres ont été jugées non recevables. Le juge a retenu une culpabilité « relativement légère » pour un seul tag, tout en rappelant que d’autres moyens d’action auraient été possibles pour faire entendre les arguments féministes.

    Reste qu’une condamnation pénale n’est pas anodine pour une élue. Ella-Mona Chevalley l’assure : elle se sent toujours légitime au Parlement de la ville du Nord vaudois. « Pour moi ce n’est pas dérangeant, parce que c’est complètement cohérent avec mon action politique. Ce n’est pas non plus dérangeant envers la population, parce que je n’ai jamais menti sur le fait que j’étais militante », assure-t-elle dans le 19h30.

    « Je suis militante écologiste et féministe avant tout. Je suis au Conseil communal maintenant, à nouveau pour servir la collectivité, parce que ces thèmes sont bien trop importants pour faire la fine bouche sur les méthodes d’action », poursuit Ella-Mona Chevalley.

    Condamnation problématique selon la droite
    Pour la droite, toutefois, cette condamnation est problématique car tous les élus promettent de respecter la loi et la Constitution.

    « Ces actes ont été faits avant l’assermentation, mais depuis elle a parlé en leur faveur. Cela va à l’encontre du serment qu’elle a posé. Elle devra donc elle-même décider et faire une analyse de conscience pour savoir si elle est encore capable de tenir son serment ou pas », estime Laurent Roquier, président du PLR à Yverdon.

    L’extrême-gauche assume plus facilement que les Verts
    Signe d’un certain embarras, le parti des Verts n’a pas voulu prendre position auprès de la RTS. Pour un parti ambitieux qui veut jouer le jeu des institutions, une condamnation pénale, même légère, fait tache. Les Verts vaudois sont une fois de plus coincés entre leur aile centriste et leur aile plus jeune et militante.

    Les actions de désobéissance civile semblent plus facilement assumées tout à gauche de l’échiquier politique. Franziska Meinherz, élue de Solidarités à Lausanne, va être jugée pour plusieurs actions coup-de-poing illégales. Ces deux dernières années, elle a participé à une manifestation dans une succursale d’UBS, à un blocage d’une route par Extinction Rébellion et à une manifestation non autorisée sur un giratoire lausannois lors de la Grève des femmes, le 14 juin 2020.

    La militante ne siégeait pas encore. Elle a fait opposition aux ordonnances pénales du Ministère public, qui la condamnent au total à quatre mois de jours-amende. Elle espère encore être acquittée, car elle estime juste avoir fait usage de ses droits politiques. Pour cette chercheuse en sociologie, il n’y a pas non plus de contradiction entre un mandat politique donné par les électeurs et une potentielle condamnation pénale.

    « J’ai été élue à cause de cet engagement, parce que je suis fortement impliquée dans ces luttes. Si je les abandonnais juste parce que j’entrais au Conseil communal, en quelque sorte ce serait les trahir », explique-t-elle.

    #Femme #féminisme ##écologie #tag #militantisme

  • L’huile de palme indonésienne bientôt importée à moindre prix en Suisse ats/asch
    https://www.rts.ch/info/economie/12426161-lhuile-de-palme-indonesienne-bientot-importee-a-moindre-prix-en-suisse.

    L’huile de palme indonésienne durable pourra bientôt être importée à taux préférentiel. L’ordonnance correspondante entrera en vigueur en même temps que l’accord de libre-échange avec Jakarta, soit dans quelques mois probablement, a décidé mercredi le Conseil fédéral
    Dans le cadre de cet accord accepté en mars par le peuple, la Suisse accorde à l’Indonésie des concessions limitées sur l’huile de palme. Elles consistent principalement en des contingents d’huile de palme brute, de stéarine de palme et d’huile de palmiste.

    Le volume total de 10’000 tonnes passera progressivement à 12’500 tonnes au terme de cinq ans. Les droits de douane seront réduits d’environ 20 à 40%.

    https://dingiralfulbe.com/wp-content/uploads/2021/08/12426190.image.jpeg

    Ces concessions sont assorties d’une série de conditions inscrites. Pour bénéficier des taux préférentiels, les importateurs devront apporter la preuve qu’ils respectent des objectifs de durabilité. La preuve de durabilité doit être apportée au moyen d’un certificat de traçabilité.

    Systèmes de certification
    Quatre systèmes de certification sont admis pour fournir cette preuve. Ils font l’objet de contrôles par des organisations indépendantes. Un importateur certifié par l’un de ces systèmes pourra déposer une demande d’approbation auprès du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO).

    Le SECO pourra assortir son approbation de charges. L’approbation n’est valable que le temps de la validité du certificat. L’importateur devra indiquer dans la déclaration de douane le numéro de preuve de l’approbation. Des contrôles ultérieurs seront possibles pendant une période de cinq ans.

    Sanctions possibles
    Pour assurer cette traçabilité de l’huile de palme produite de manière durable, celle-ci ne pourra pas être transportée dans de grandes citernes, mais seulement dans des récipients de 22 tonnes au maximum.

    Si une irrégularité est constatée lors d’un des contrôles, l’importateur peut se voir exiger la restitution de la différence des droits. De plus, des sanctions sont prévues selon le régime de la loi sur les douanes.

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