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  • La pénurie de médicaments viole les droits de l’enfant, dénoncent des pédiatres ats/vic

    Les médicaments pour les enfants et les adolescents manquent un peu partout en Europe. En Suisse, en Allemagne, en Autriche, en France et en Italie, des associations de pédiatres demandent aux ministres de la Santé d’y remédier de manière rapide, durable et fiable.

    Les spécialistes de la santé enfantine ont formulé cette exigence dans une lettre ouverte, a indiqué lundi l’association professionnelle des pédiatres suisses. Il y a quelques années encore, il était inimaginable que des pénuries aiguës mettent en péril l’approvisionnement en antibiotiques, analgésiques, médicaments contre la fièvre, contre l’asthme ou même vaccins.


    Les enfants et les adolescents ont pourtant besoin de peu de médicaments, des médicaments relativement bon marché. Comme ceux-ci ne sont pas forcément interchangeables avec des médicaments pour adultes, les pénuries conduisent à ce que les traitements ne puissent plus être effectués selon les directives thérapeutiques adaptées aux enfants, mettent en garde les médecins.

    « De la responsabilité des décideurs politiques »
    « Nous considérons qu’il est de la responsabilité des décideurs politiques de garantir une production et un approvisionnement suffisants pour constituer des stocks de médicaments importants pour les soins pédiatriques de base en Europe », écrivent-ils encore.

    La Société suisse de pédiatrie (SSP) renvoie en outre à la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant : celui de bénéficier du meilleur état de santé possible y est inscrit. A leurs yeux, la production et le stockage insuffisants des médicaments de base pour les enfants violent donc ce droit.

    Des hausses de prix pour inverser la tendance ?
    En France, au cours des derniers mois, des tensions ont pesé sur les stocks de plusieurs médicaments. Cet hiver, plusieurs antibiotiques, dont l’amoxicilline, largement prescrite aux enfants, étaient ainsi en rupture.

    Début février, le ministre de la Santé avait annoncé un plan visant à prévenir toute future crise. Le gouvernement a notamment annoncé qu’il allait autoriser des hausses de prix pour certains génériques essentiels afin d’inciter les fabricants à poursuivre leur production.

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13986252-la-penurie-de-medicaments-viole-les-droits-de-lenfant-denoncent-des-ped
    #santé #enfants #médicaments #big_pharma #médecine #pharma #sante #médicament #santé_publique #brevets #pédiatres #industrie_pharmaceutique #marges #bénéfices

  • Le brasseur Anheuser-Busch perd 5 milliards en bourse après un partenariat avec une femme trans Raphaël Dubois - RTS

    Aux Etats-Unis, la bière Bud Light du brasseur américain Anheuser-Busch s’est associée à l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney. Mais son pari de miser sur l’inclusivité a raté : la marque a perdu 5 milliards de dollars en bourse suite à un boycott massif.

    “La violence de sa chute en bourse est effarante, c’est du jamais vu", s’est étonnée l’historienne et chercheuse à l’Université d’Oslo Audrey Millet, qui a décrypté cet échec marketing sur Forum.

    La marque avait conclut un partenariat avec Dylan Mulvaney, une femme transgenre qui documente sa transition de genre sur les réseaux sociaux auprès de millions d’abonnés. L’objectif des publicitaires était de revigorer la marque en se montrant plus inclusive.

    Résultat : sa maison mère, Anheuser-Busch, qui commercialise aussi la célèbre Budweiser aux Etats-Unis, a perdu 5 milliards de dollars en bourse, car la marque a subit un boycott massif par une partie des consommateurs.

    Pas le bon public-cible
    "Cette bière a déjà une histoire. Elle est peu chère, consommée par beaucoup de conservateurs, et elle est notamment la bière qui a été copiée dans l’émission des Simpson”, rappelle l’historienne. Selon elle, la marque a mal estimé qui est le public-cible auquel elle s’adresse.

    "D’autres marques ont subi de lourdes critiques, mais pas à ce point", ajoute Audrey Millet. Après un "bad buzz" comme celui-là, elle estime que "Bud Light risque simplement de changer de publicité, sans personne transgenre, car elle a compris qui est son public."

    Pour l’historienne, la marque aurait franchit une ligne rouge. Même si l’on observe une évolution des moeurs au sujet des revendications sociales, et que l’on voit de plus en plus de femmes trans dans la publicité, par exemple, la visibilisation des personnes transgenres reste très difficile, explique-t-elle.

    La masculinité toxique selon Gillette
    Ce n’est pas la première fois qu’une marque subit d’importants revers en tentant une telle stratégie. "Il y a déjà eu Gillette, la marque de rasoir, fondée en 1901 avec son slogan ’le meilleur qu’un homme puisse obtenir’ [dans le monde anglophone, ndlr] . En 2019, le marketing de Gillette change sa stratégie, après MeToo, et le slogan devient ’le meilleur qu’un homme puisse être’" rappelle Audrey Millet

    A cette occasion, la marque avait alors diffusé un clip dans lequel on voyait principalement des hommes en train de tenir des discours genrés et faire des activité caricaturalement masculines, comme s’occuper d’un barbecue, puis le clip posait la question : "Est-ce vraiment le meilleur qu’un homme puisse être ?"

    "La pub insistait sur la problème de la masculinité toxique", précise l’historienne. "Ce fut un tollé et la marque a essuyé beaucoup plus de ’dislike’ que l’inverse. Tout comme Bud Light, Gillette n’a pas choisi le bon public auquel s’adresser."

    * Polarisation autour du "wokisme"
    "Il y a une tendance aux Etats-Unis qui consiste en une véritable confrontation entre "woke" et "anti-woke". Des marques refusent ouvertement d’être woke, d’inclure plus de personnes noires, plus de femmes" rapporte Audrey Millet. Pour elle, ces marques s’adressent à un public plutôt conservateur.

    "Le combat sur le wokisme est dévoyé depuis plusieurs années. Il y une lutte entre woke et anti-woke, entre conservateurs et progressistes". Elle rappelle que "woke" veut dire "être éveillé", à savoir reconnaître les inégalités sociales et les atteintes à la démocratie, ce qui lui semble être "assez positif".

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13944244-le-brasseur-anheuserbusch-perd-5-milliards-en-bourse-apres-un-partenari

    #marketing à la con #bière #influenceuses #bêtise #boycott #usa #transgenrisme #transgenres #queer #woke #wokisme #bad_buzz #transgenre

  • Lausanne interdira la reconnaissance faciale dans l’espace public Marie Giovanola/lan - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13902665-lausanne-interdira-la-reconnaissance-faciale-dans-lespace-public.html

    Lausanne sera la première ville romande à interdire les systèmes de reconnaissance faciale dans l’espace public. C’est ce qu’a décidé mardi soir le Conseil communal de la ville. Elle emboîte ainsi le pas à St-Gall et Zurich.

    Le débat au sein du Conseil communal a été alimenté par le récent revirement des CFF en la matière.

    L’interdiction de la reconnaissance faciale et biométrique a fait l’unanimité des groupes politiques, s’est réjoui dans le 12h30 Benoît Gaillard, conseiller communal socialiste à l’origine de la démarche.

    « Il n’y a pas eu d’opposition. Nous avons voulu agir sur l’espace public où nous pouvons édicter des règlements, que la police qui dépend de la Ville peut également suivre. Un postulat a aussi été adopté. Il demande à la Municipalité de mettre en oeuvre les mêmes lignes directrices dans les sociétés où elles exercent une influence, soit les transports publics et les infrastructures sportives ».

    La balle est maintenant dans le camp de la Municipalité de Lausanne qui va devoir proposer un changement de règlement.
    #biométrie #facial #surveillance #algorithme #reconnaissance #vidéo-surveillance #reconnaissance_faciale #discrimination #police #vie_privée #Suisse #démocratie #bonne_nouvelle

  • Le vaccin de rappel contre le Covid-19 peut provoquer de l’urticaire chronique Geneviève Dentan - RTS

    Une étude menée au niveau suisse par le CHUV le confirme : l’urticaire chronique est l’un des effets secondaires engendrés chez certaines personnes par la troisième dose de vaccin contre le Covid-19. Cette pathologie crée de fortes démangeaisons et des gonflements.

    Depuis un an, les consultations pour des problèmes d’urticaires sont fréquentes au service d’immunologie et d’allergie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).


    Une patiente a vu l’apparition des premiers signes de la pathologie quelques jours après avoir reçu une dose de rappel du vaccin contre le Covid-19. Elle soigne ses crises d’urticaire, qui reviennent désormais régulièrement, avec de la cortisone et des antihistaminiques.

    « Quand j’ai des crises, je fais des photos », explique-t-elle en montrant des images de ses jambes perclues de plaques rouges. « La sensation est celle d’une brûlure », décrit-elle.

    L’urticaire est chronique lorsqu’elle persiste plus de six semaines. « Je n’ai vraiment jamais eu d’allergie par le passé. Au début, c’était une irritation partout, une envie de gratter qui devenait de plus en plus forte », témoigne un patient, lui aussi traité pour de l’urticaire chronique apparue après le « booster ».

    Les femmes davantage touchées
    Ces cas sont loin d’être isolés. Une étude réalisée à l’échelle de la Suisse par le CHUV confirme les liens entre la dose de rappel et l’apparition d’urticaire. Si en Suisse 100’000 personnes ont reçu la troisième dose du vaccin contre le Covid-19, l’étude révèle que 25 d’entre elles vont développer de l’urticaire chronique.

    Ces effets secondaires touchent plutôt les personnes âgées de 40 ans, ainsi qu’une majorité de femmes, à un taux de 60%.

    « L’hypothèse actuelle est que certaines personnes sont prédisposées à faire de l’urticaire chronique, et au moment où on stimule la réponse immunitaire à travers une troisième dose de vaccin, ce dernier le déclenche », explique Yannick Muller, responsable du pôle d’allergologie au CHUV.

    Démangeaisons et gonflements
    De son côté, Swissmedic affirme prendre en compte ces résultats : "Si nous constatons, à partir des effets indésirables annoncés, qu’il existe de nouveaux signaux qui ne sont pas connus dans les études cliniques des entreprises productrices, nous intégrons ces signaux dans les informations destinées aux patients et aux professionnels. Nous avons procédé de la sorte pour les signaux « urticaire » et « myocardite »", indique l’autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.

    L’urticaire chronique n’est pas dangereuse pour la santé, mais la maladie a un impact direct sur la qualité de vie, avec des démangeaisons sévères et des gonflements de certaines partie du corps.

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13881562-le-vaccin-de-rappel-contre-le-covid19-peut-provoquer-de-lurticaire-chro

    #covid #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #urticaire #Femmes #myocardite #vaccins #effets_secondaires

  • En Floride, la marée rouge tue la faune… et le plaisir des vacanciers Jean-Louis Bordeleau

    Une « marée » d’algues rouges toxique empoisonne depuis des semaines les côtes de Floride. Pas près de s’estomper, cette vague de pollution naturelle décime la faune marine et pose de sérieux risques pour la santé des résidents et des vacanciers.

    Sophie Carrière espérait des vacances tranquilles sur la plage floridienne de Sarasota. La Québécoise et son conjoint passent l’hiver les pieds dans le sable de ce coin paradisiaque depuis 1978. Cette année, une « marée rouge » d’une rare ampleur a sapé leur bonheur.

    « Quand je suis arrivée le 25 février, j’ai marché jusqu’au bord de l’eau sans savoir qu’il y avait des difficultés avec la marée rouge. Ce sont les centaines de poissons morts et l’odeur qui m’en ont informée », raconte-t-elle. « Les plages sont vides, car c’est insoutenable. »

    C’est au large que se laissent découvrir quelques filets rougeâtres qui confirment la présence d’une « marée rouge ». Ce phénomène est la conséquence d’une recrudescence extraordinaire d’« algues rouges ». Ces micro-organismes pullulent dans les eaux tropicales et relâchent des vapeurs toxiques, rendant l’air pestilentiel. L’eau océanique devient mortelle pour la faune. Une large partie de la côte ouest floridienne est ainsi déserte depuis des semaines.

    « On s’étouffe simplement en respirant », témoigne Sophie Carrière. « Impossible de réprimer la toux. Puis viennent les éternuements et, pour certains, les yeux coulent et piquent comme en saison d’allergie. » Ces algues empoisonnent la vie de tous les résidents côtiers, dit-elle, car « même dans la piscine, tous les gens toussent sans arrêt ».

    La vie marine en pâtit. Pour preuve, des milliers de poissons morts jonchent les 300 kilomètres de berges touchés. Cette marée est si importante que les autorités ont retiré près de 20 tonnes d’animaux morts des plages depuis décembre, rapportent des médias locaux.
    « Ils sont en plein soleil sur le sable, et ça sent mauvais. Même les oiseaux charognards n’en veulent pas », de dire la Floridienne d’adoption.

    Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux illustrent l’étendue des dégâts. On peut y voir des centaines de poissons de toutes tailles, morts, flottant à la surface.

    Very unusual red tide for the southern Gulf Coast of Florida. pic.twitter.com/WKTJTirA6h
    -- Michael Jaco (@MichaelJaco9) March 6, 2023

    L’Institut de recherche sur les poissons et la faune de Floride se démène pour sauver les grands animaux marins qui échouent sur les plages. Depuis le début de l’éclosion de cette vague d’algues rouges, en octobre dernier, leur équipe a récupéré les cadavres de plus d’une centaine de tortues de mer. Certaines d’entre elles pèsent plus de 100 kilogrammes. Une dizaine de lamantins sans vie ont aussi été retrouvés inertes sur les plages.

    On Wednesday, our staff rescued an unresponsive, red tide suspect #manatee near Naples. The animal was taken to @SeaWorld for rehabilitation. pic.twitter.com/bpakChDadv
    -- MyFWC (@MyFWC) March 11, 2023

    « Aucun dauphin ni pélican à l’horizon comme auparavant », se désole Sophie Carrière. « C’est la première année que nous vivons une telle chose. »

    Un problème naturel amplifié par l’humain
    Ce n’est en réalité pas la première marée rouge que doivent traverser les centaines de milliers de Floridiens de la côte ouest. Les Premières Nations de la Floride recensaient déjà ce phénomène il y a des centaines d’années. De petites marées rouges apparaissent presque chaque année. Cependant, la durée et l’ampleur de la marée rouge de 2023 frappent les esprits.

    « Ce n’est pas la pire qu’on ait vue, mais c’est assez terrible. C’est très tôt en saison », nuance Shawn Landry, professeur, chercheur et directeur à l’Institut de l’eau de l’Université South Florida.

    Comme les cyanobactéries (algues bleues et vertes) de nos contrées nordiques, ces algues rouges se multiplient à cause de l’azote que l’humain rejette dans la nature. « Les gens qui mettent du fertilisant sur leur pelouse. Ça se ramasse dans l’océan et ça nourrit la marée rouge, explique le biologiste. Nous, comme collectivité, on n’est pas la cause de la marée rouge, mais on la rend pire. Les gens doivent comprendre que c’est nous, le problème. »

    Les marées rouges prennent habituellement fin de façon naturelle. « Si on pouvait avoir de la pluie, l’eau fraîche aiderait à résoudre le problème », note-t-il. Impossible, cependant, de prévoir le moment où cette marée rouge prendra enfin le large.

    Plusieurs s’attendent à ce que cette invasion algale dure encore au moins un mois. Le festival annuel BeachFest a d’ores et déjà annulé son édition de 2023 après avoir déterminé, avec l’aide de la Ville et du département de la santé du comté de Pinellas, que la marée rouge se poursuivrait probablement jusqu’à la mi-avril.
    #algues_rouges #pollution #usa #Floride #algues #environnement #eau #mer #marée_rouge

    Source : https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/785033/une-maree-rouge-empoisonne-les-cotes-de-la-floride

    • #Suisse Le palmier chanvre du Tessin, une beauté qui pose problème aux forêts

      L’expansion du palmier chanvre dans les forêts tessinoises est telle qu’on se croirait presque sous les tropiques. L’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage propose des mesures pour endiguer cette invasion, qui menace les espèces végétales indigènes.

      Tout au long de l’hiver, le palmier chanvre (ou Trachycarpus fortunei) a maintenu sa photosynthèse et son activité de développement, tandis que les arbres à feuilles caduques faisaient une pause. Grâce à son avantage concurrentiel, cette plante à feuillage persistant originaire d’Asie se propage massivement dans les zones de basse altitude en Suisse méridionale, a indiqué mardi l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) dans un communiqué.

      Ces palmiers plantés dans les jardins au cours des 50 dernières années se sont fortement multipliés et évincent par endroits les espèces végétales indigènes. Dans le cadre du programme-pilote de la Confédération Adaptations au changement climatique, des scientifiques du WSL ont étudié la flore et la faune sur dix sites forestiers à forte densité de palmiers ou sans palmiers.

      Modification des forêts
      Les résultats de l’étude ont montré que les sites riches en palmiers ne contenaient pas moins d’invertébrés, mais beaucoup moins d’espèces végétales.

      En outre, les palmiers chanvres affaiblissent la fonction protectrice des forêts contre les dangers naturels : leur système racinaire ne renforce que peu le sol, un peuplement pur de palmiers ne serait donc pas approprié comme forêt protectrice.

      Cela importe peu dans les forêts mixtes. Dans les endroits escarpés et rocheux où peu d’autres arbres poussent, les palmiers chanvres peuvent même protéger des chutes de pierres. En revanche, comme ils accumulent beaucoup de feuilles mortes, les scientifiques estiment qu’un risque accru d’incendie de forêt est probable.

      Le palmier chanvre reste actuellement confiné aux forêts de basse altitude (au-dessous de 900 mètres). Mais à l’avenir, il pourrait aussi coloniser des altitudes un peu plus élevées.

      #arbres #palmier #prolifération #forêt
      La suite : https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/13860815-le-palmier-chanvre-du-tessin-une-beaute-qui-pose-probleme-aux-forets.ht

  • #Suisse Moins convaincant, le télétravail disparaît peu à peu des entreprises RTS - Sylvie Belzer - Julie Marty

    L’engouement pour le télétravail est en train de retomber. Aux Etats-Unis, certaines entreprises ont même déjà sonné le rappel des troupes au bureau. La tendance se vérifie aussi en Suisse.

    Le nouveau patron de Disney a demandé à ses employés d’être présents sur site du lundi au jeudi. Idem chez Twitter ou chez d’autres géants de la technologie.

    Du côté des différentes associations faîtières, les retours sont tous les mêmes. Le virtuel a perdu de son attrait, confirme Olivia Guyot Unger, directrice du service juridique à la Fédération des entreprises romandes, lundi dans La Matinale : « Ce mode de travail relativement nouveau fait l’objet d’une lassitude aussi bien du côté des employeurs que des employés. »

    Manque de contacts humains
    Cette manière de travailler raréfie les contacts humains et les échanges. Pourtant, ces interactions sont essentielles. Philippe Cordonier, responsable romand de Swissmem, la faîtière de l’industrie des machines, ne s’en cache pas, le présentiel favorise ces interactions.

    « On constate que, dans ce contexte de retour à la normale que nous connaissons actuellement, de nombreux collaborateurs et entreprises souhaitent moins de télétravail. On peut dire en général un jour par semaine pour autant que ce soit possible. Pour les entreprises et les collaborateurs, les échanges entre collègues sont importants et nécessaires. C’est une valeur ajoutée indispensable à la vie d’une entreprise. C’est pour ça que ce retour à une certaine normalité avec des contacts inter-entreprise est important pour les deux parties », relève-t-il.

    Le consensus qui commence à se dégager limite le télétravail à un jour par semaine. C’est assez pour permettre une certaine flexibilité sans nuire à la créativité et à la bonne cohésion de l’équipe.

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/13854960-moins-convaincant-le-teletravail-disparait-peu-a-peu-des-entreprises.ht

    #télétravail #fumisterie #travail #rendement #surveillance #algorithme #gigeconomy #virtuel #visioconférence #microsoft #inégalités #technologisme #économie #capitalisme #lien_social

  • Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche afp/oang

    Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche / Le Journal horaire / 13 sec. / aujourd’hui à 19:02

    Plus de deux tonnes de cocaïne emballées dans des sacs se sont échouées le week-end dernier et mercredi sur le littoral français de la Manche. La valeur marchande au détail est estimée à près de 150 millions de francs.

    Plusieurs sacs contenant environ 850 kg de cocaïne avaient déjà été découverts dimanche matin sur la plage de Réville (Manche). Et mercredi, de nouveaux sacs se sont échoués sur le littoral, a annoncé la préfecture de la Manche dans un communiqué.

    Cette fois, selon une source proche du dossier confirmant une information de Ouest France, il s’agit d’une 1,5 tonne de cocaïne, soit au total 2,3 tonnes, ce qui est « historique ».

    Mercredi, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a rappelé qu’une enquête avait été ouverte en début de semaine par le parquet de Cherbourg, le suivi de l’enquête étant confié à la section de recherche de Caen (Calvados), la gendarmerie maritime et l’Ofast, l’office dédié à la lutte contre les trafics de stupéfiants.

    L’origine de la drogue pas établie
    La provenance des ballots hermétiquement fermés qui se sont échoués sur le littoral du Cotentin n’est pas établie. Ils peuvent avoir été jetés volontairement à la mer pour éviter un contrôle ou sont tombés tout seuls d’un navire, a expliqué une source proche du dossier.

    Parfois, les ballots sont arrimés à la coque du bateau et non pas placés à l’intérieur et peuvent se décrocher en fonction de l’état de la mer, a complété une autre source proche du dossier.

    Surveillance aérienne du secteur
    Les enquêteurs doivent désormais essayer de retracer le parcours de ces sacs. La préfecture maritime a affirmé qu’une « surveillance particulière des approches maritimes du secteur du Nord Cotentin était maintenue et assurée par des moyens aériens ». « De nouveaux survols ainsi que des patrouilles maritimes sont réalisées », a-t-elle ajouté.

    En début d’après-midi, il « n’y avait pas eu de nouvelles découvertes de stupéfiants », a précisé jeudi la préfecture maritime dans un tweet.

    Ce n’est pas la première fois que de la cocaïne arrive sur le littoral français. Fin 2019, des ballots contenant au total 1,6 tonne de poudre blanche s’étaient échoués sur les plages d’une zone allant de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) à Camaret (Finistère).

    Plus récemment, fin mai 2022, des pains de cocaïne, pour un total d’environ 21 kg, avaient été trouvés sur une plage de Berck (Pas-de-Calais).

    * Paris veut éviter un « tsunami blanc » #
    Mercredi, lors d’une conférence de presse consacrée au bilan 2022 de la lutte contre les trafics de stupéfiants, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics en charge des douanes, avait annoncé une saisie « historique » de 1,9 tonne de cocaïne au port du Havre le 19 février par ses services.

    « Il faut éviter que ce tsunami blanc atteigne nos côtes », avait-il ajouté. En 2022, 27,7 tonnes de cette drogue ont été saisies, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.

    #Paris #bobos #bourgeoisie #paris #ue #union_européenne #France #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #trafic #criminalité #héroïne #marché

    #Source : https://www.rts.ch/info/monde/13829297-deux-tonnes-de-cocaine-retrouvees-sur-le-littoral-francais-de-la-manche

  • Entre escroquerie et humiliation, la face cachée des live TikTok RTS - Hélène Krähenbühl

    Lors de ces « lives control », des jeunes filles proposent aux internautes d’obéir à des ordres contre de l’argent. [Illustration : C_cou]

    L’application TikTok est connue pour ses vidéos de danse rigolotes, parfois sexy, ses sketchs absurdes ou encore ses challenges viraux. Mais la fonctionnalité « live » cache un côté bien plus sombre qui flirte parfois avec l’exploitation humaine.

    Une femme voilée, assise sur le sol, se verse des seaux d’eau sur la tête. « Thank you, thank you » répète-t-elle inlassablement face caméra. Elle semble frigorifiée.
    Dans le chat, les commentaires des internautes défilent. Certains lui envoient des « cadeaux virtuels » : il y a la rose, le donut ou encore le ballon de rugby. A chaque récompense, la jeune femme se jette un nouveau seau d’eau sur la tête.

    Cet exemple illustre l’une des dérives du système de monétisation de TikTok, basée sur les « cadeaux virtuels ». Concrètement ces dons prennent la forme de jetons virtuels allant des « roses », l’équivalent de quelques centimes de dollars, aux « lions » d’une valeur de 500 dollars. Il est ensuite possible d’échanger ces autocollants contre de l’argent « réel » qui ira directement dans la poche du tiktokeur ou de la tiktokeuse.

    L’interaction sociale comme monnaie d’échange
    La monnaie virtuelle s’achète par « pack ». Un pack de 36 pièces vaut 0,50 euro, un pack de 350 pièces vaut environ 5 francs, un pack de 3500 pièces dépasse les 50 francs. Il faut dépenser en moyenne plus de 100 francs pour obtenir 7000 pièces. Le cadeau le plus cher coûte près de 5000 pièces, soit environ 760 francs en monnaie réelle.

    Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père
    Hugo, 13 ans

    Des influenceurs du monde entier en ont fait un véritable business. Par exemple, des tiktokeurs n’hésitent pas à réclamer des « cadeaux virtuels » à leurs abonnés.

    En échange, le donateur voit son nom apparaître sur le live, lui permettant de gagner en nombre d’abonnés et donc d’acquérir une certaine visibilité. Plus le cadeau est coûteux, plus la personne sera mise en avant dans le live. L’interaction avec la communauté devient ainsi une véritable monnaie d’échange.

    De l’argent envoyé par des mineurs
    En France, certains influenceurs s’adonnant à cette pratique ont été dénoncés par des lanceurs d’alerte. Il y a notamment l’exemple de l’une des personnalités francophones les plus influentes du réseau social avec 10,4 millions d’abonnés. En 2020, ce tiktokeur est accusé d’avoir manipulé de jeunes abonnés dans le but de leur soutirer de l’argent.

    « Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père », confie Hugo, 13 ans, dans le magazine 60 millions de consommateurs. https://www.60millions-mag.com/2020/09/09/sur-tiktok-des-influenceurs-font-raquer-les-ados-17653# « Quand mes parents ont constaté les sommes débitées, ils ont alerté PayPal, qui leur a rendu l’argent », poursuit Hugo. L’influenceur « m’a alors menacé via les réseaux sociaux de me bannir et de ruiner ma réputation ». Selon l’adolescent, il aurait été jusqu’à débarquer en voiture avec une bande d’amis pour réclamer son dû et le menacer.

    En réaction, Hugo et sa mère, présente lors de l’incident, ont déposé une main courante au commissariat de police. Quelques jours plus tard, le tiktokeur a finalement publié des vidéos d’excuses et appelé sa communauté à ne plus lui envoyer d’argent.

    Absence de contrôle
    Plus de deux ans après, la plateforme ne semble pas avoir durci sa politique de contrôle de l’âge de ses utilisateurs. Au contraire, en 2022, elle est même soupçonnée par le régulateur britannique en charge de la protection des données de s’être emparée de données personnelles sensibles concernant les mineurs.

    Lors des live, une grande partie des personnes envoyant ces « cadeaux » sont des enfants. Officiellement, la plateforme stipule pourtant que seules les personnes majeures peuvent acheter des « pièces de monnaie » et participer aux live. En réalité, aucun contrôle d’identité n’est effectué. Ainsi, tout un chacun peut, en se créant un compte, définir son année de naissance et donc envoyer de l’argent.

    Dans le cas où les coordonnées bancaires sont mémorisées par Google Play ou App Store, un enfant n’a même pas besoin d’emprunter la carte de ses parents pour effectuer un virement. En quelques secondes, des sommes importantes peuvent être dilapidées, via ces petit autocollants colorés. Le géant chinois définit lui-même le taux de conversion de cette monnaie, sans aucune transparence. Il empoche également 50% de commission sur les cadeaux virtuels une fois convertis.

    Une machine à sous humaine
    « On partage le live, on tapote sur le téléphone, allez, allez ». Certains directs se sont transformés en véritables machines à sous humaines. Et pour cause : ils sont consacrés uniquement à l’envoi de cadeaux numériques. Ces vidéos sont souvent animées par des femmes d’origine africaine qui demandent aux internautes de leur envoyer des cadeaux en masse en échange d’abonnements et de « likes ». Il n’est désormais plus question pour le tiktokeur de discuter avec ses abonnés ou avoir un semblant d’interaction sociale. A certaines heures de la journée, ce type de vidéos représentent la majorités des live.

    Autre phénomène, les « live control ». Lors de ces vidéos en direct, des jeunes filles, souvent d’origine asiatique, se mettent en scène, allongées sur un lit. Sur l’écran figure tout ce qu’elles proposent de faire en échange d’un cadeau virtuel. Par exemple, se réveiller en échange d’une « rose », danser en échange d’un « cygne » ou encore faire semblant d’être effrayée contre un « donut ». Les internautes peuvent ainsi « contrôler » la personne en direct contre de l’argent. Là encore, il n’y aucun moyen de savoir si la jeune fille est majeure, ni si elle est complètement consentante ou intégrée à un réseau.

    TikTok prend sa part
    Mais les dérives sur l’application ne s’arrêtent pas là. En octobre 2022, une enquête de la BBC https://www.bbc.com/news/world-63213567 révélait comment la plateforme et des intermédiaires, appelés « Tiktok middlemen », tiraient profit des demandes de dons de Syriens déplacés dans des camps. Durant ces live, des enfants suppliaient pendant des heures les internautes pour obtenir des cadeaux virtuels pour pouvoir ensuite les convertir en argent réel. Assis sur le sol, parfois entourés de leur famille, et répétant les quelques phrases en anglais apprises par coeur tels que : « Please like, please share, please gift ».

    Selon les informations de la BBC, le géant chinois prenait jusqu’à 70% des recettes, un chiffre démenti par la plateforme. Toujours selon le média britannique, les live auraient rapporté jusqu’à 1000 dollars de l’heure (soit près de 920 francs) alors que les habitants des camps n’en recevaient qu’une infime partie. Suite à la diffusion de l’enquête, TikTok a promis de renforcer sa politique en matière de mendicité et d’exploitation. Elle a également assuré avoir supprimé la totalité de ces comptes.

    6 milliards dépensés en 2022
    Le système de monétisation, également utilisé par la plateforme Twitch, a fait de TikTok l’application où les internautes dépensent le plus d’argent. Avant, la plupart des plateformes occidentales reposaient uniquement sur la publicité et les posts sponsorisés.

    En tout, 840 millions de dollars ont été dépensés dans TikTok au premier trimestre de l’année 2022 pour atteindre 6 milliards à la fin de l’année d’après le cabinet Data. En 2023, les utilisateurs devraient dépenser 10 milliards de dollars à l’intérieur de l’application. Parmi les plus gros porte-monnaies, les Etats-Unis et la Chine.

    Depuis 2020, les utilisateurs d’Instagram peuvent eux aussi soutenir les influenceurs préférés pendant leurs live avec des « badges  » allant de 1 à 5 dollars.

    #TikTok #chalenge #exploitation #monnaie_virtuelle #escroquerie à la #mendicité #exploitation #influenceurs #influenceuses #cadeaux_virtuels #monétisation #Google_Play #App_Store #Instagram

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13784782-entre-escroquerie-et-humiliation-la-face-cachee-des-live-tiktok.html

  • Eliminalia, « un tueur à gages numérique » pour effacer ses traces en ligne

    Des articles de la SSR, de 24 Heures ou d’autres médias suisses sont ciblés par des entreprises de désinformation. Plusieurs milliers d’enquêtes journalistiques dans le monde ont été effacées ou rendues invisibles sur internet. Eliminalia, une entreprise d’e-réputation basée en Suisse, offre ses services à des criminels, des entrepreneurs véreux et des politiciens corrompus. Enquête.

    « Nous éliminons votre passé. Nous vous aidons dans votre futur » : c’est la promesse d’Eliminalia. Cette entreprise compte plusieurs dizaines de bureaux à travers le monde, dont trois en Suisse. Eliminalia est un des leaders du marché de l’e-réputation. Officiellement, elle utilise des méthodes légales pour effacer des photos ou des commentaires négatifs et ses clients sont des victimes d’attaques « injustifiées » sur internet.


    La page d’accueil francophone du site Eliminalia. [https://eliminalia.com/fr/]

    Mais la réalité est tout autre. Avec Forbidden Stories, un groupe de journalistes qui a pour objectif de poursuivre le travail de collègues menacés ou tués dans le monde, la RTS a pu obtenir des documents confidentiels sur l’entreprise et la liste de ses clients. Cette enquête fait partie du projet Story killers sur les mercenaires de la désinformation, une investigation réalisée par 30 médias internationaux dont la RTS.

    Les clients sont des trafiquants sexuels ou d’anciens tortionnaires
    Eliminalia compte plus de 1500 clients dans le monde. Il faut compter entre 5000 et plusieurs centaines de milliers de francs suisses pour nettoyer son nom sur internet. Parmi les clients qui souhaitent effacer leur passé, il y a Hernan Gabriel W., Wissam Mohamed N. ou Tomas Sanchez P. Le premier a été accusé de blanchir l’argent des cartels de la drogue mexicaine, le second a été condamné pour du trafic d’enfants et de prostitution et le dernier gagne sa vie en multipliant les arnaques immobilières et les faillites frauduleuses.

    Avec Eliminalia, ce n’est pas du droit à l’oubli. Cette société vend ses services à des filous. Elle efface le travail d’enquête de journalistes, elle efface la vérité. Cette entreprise est un tueur à gages numérique.

    Sébastien Fanti, avocat spécialiste dans le numérique

    D’autres clients sont d’anciens tortionnaires chiliens, des trafiquants d’armes et même une personne recherchée par Interpol. En Suisse, la RTS a identifié 43 clients. Ils ont engagé directement Eliminalia ou une autre entreprise de e-reputation qui a sous-traité le travail à Eliminalia. Plusieurs sont des ressortissants italiens établis au Tessin. Ils ont effacé leur nom d’affaires mafieuses en Italie pour une nouvelle réputation d’entrepreneur. D’autres clients suisses sont des personnalités adeptes de l’évasion fiscale ou d’arnaques à la cryptomonnaie. Il y a même un artiste de cirque condamné récemment pour attouchement sur mineur.

    Un service pour le crime organisé
    La RTS a soumis à Sébastien Fanti, un avocat expert en droit numérique, les informations récoltées dans cette enquête. Selon l’avocat, le droit à l’oubli se justifie au regard de l’ancienneté des faits et selon la gravité. « Une erreur de jeunesse, une bêtise d’ado ne doit pas poursuivre une personne toute sa vie sur internet. » Une personne peut légitimement demander à supprimer d’un site ou d’un moteur de recherche certaines informations le concernant. « Avec Eliminalia, ce n’est pas du droit à l’oubli. Cette société vend ses services à des filous. Elle efface le travail d’enquête de journalistes, elle efface la vérité. Cette entreprise est un tueur à gages numérique. »

    Eliminalia affirme pouvoir effacer n’importe quels articles de journaux sur internet. Les documents confidentiels montrent effectivement que des articles de médias comme Le Monde, Vice-News, mais aussi des médias suisses comme la SSR, Local.ch ou 24 Heures, ont été effacés.

    Comment cela fonctionne ?
    Plusieurs méthodes sont mises en place par des informaticiens. Il y a la technique de la « noyade » qui utilise plus de 600 faux médias en ligne. Ces faux médias postent des milliers d’articles élogieux sur les clients d’Eliminalia. Ce sont de faux sites d’information qui se nomment CNN News Today, London Uncensored, Mayday Washington ou Taiwan Times. Les faux articles se retrouvent en tête des résultats Google. Un complice de la mafia mexicaine se retrouve par exemple au cœur d’articles sur la philosophie ou sur le football américain. Les vrais articles sont noyés au fin fond des résultats Google.

    Eliminalia utilise également une technique de désindexation. L’entreprise abuse du système de déclaration des droits d’auteur mis en place par Google, Twitter ou Facebook. Elle fait des clones des articles négatifs sur les clients d’Eliminalia. Puis elle change la date de l’article et dépose plainte pour violation de droit d’auteur. Le tour de passe-passe permet de faire désindexer les vrais articles. Ces articles deviennent invisibles.

    Eliminalia utiliserait également des hackers. Ils éliminent à la source des documents ou des articles spécifiques. C’est une source au sein des services de sécurité espagnols qui l’affirme. Nous n’avons toutefois pas trouvé de preuve qu’un grand média européen ait été attaqué de la sorte.

    Pas de réaction d’Eliminalia
    Dans les semaines précédant la publication de notre enquête, Forbidden Stories et la RTS ont approché Eliminalia pour un commentaire, mais la société n’a pas répondu. Quelques jours plus tard, nous avons reçu une lettre d’un cabinet d’avocats français menaçant de poursuites judiciaires.

    Pendant ce temps, l’entreprise d’e-réputation a changé de nom dans certains pays. Aujourd’hui, la porte du bureau de Barcelone qui abritait autrefois un des bureaux d’Eliminalia se lit désormais « Idata Protection ». Les dossiers de la société confirment le changement de marque. Monsieur Sanchez, le fondateur d’Eliminalia, est introuvable.

    Ce riche homme d’affaires était autrefois actif dans le commerce des mères porteuses. Un business qui a fait la Une des journaux de manière négative. Difficile pourtant de trouver des traces de ses activités, l’homme a probablement utilisé les services de sa propre société pour nettoyer son passé. Monsieur Sanchez a réécrit sa réputation. Il ne reste du patron d’Eliminalia que des articles élogieux, ainsi que des vidéos de lui filmées comme des spots de publicité.

    François Ruchti en partenariat avec Forbidden Stories
    _ Retrouvez l’enquête complète dans Mise au Point dimanche à 20h10 sur RTS 1.
    Story Killers, une journaliste a été tuée, 100 autres ont continué son travail sur les mercenaires de la désinformation. [Forbidden Stories] 

    >> Lire l’exemple d’une banque genevoise : Comment une banque suisse blanchit son nom sur internet https://www.rts.ch/info/economie/13787007-comment-une-banque-suisse-blanchit-son-nom-sur-internet.html

    >> Lire le sujet sur un clown condamné pour actes sexuels sur mineure : Un célèbre clown condamné en Suisse efface son passé sur le web https://www.rts.ch/info/suisse/13794034-un-celebre-clown-condamne-en-suisse-efface-son-passe-sur-le-web.html

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13787015-eliminalia-un-tueur-a-gages-numerique-pour-effacer-ses-traces-en-ligne.

    #Internet #information #désinformation #e-réputation #criminalité #Story_killers #médias #indexation #hackers #recherches #Google #droits_d’auteur #Idata_Protection #Eliminalia

  • Une société clandestine israélienne aurait manipulé plus de trente campagnes électorales - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/13788666-une-societe-clandestine-israelienne-aurait-manipule-plus-de-trente-camp

    Une entreprise clandestine israélienne, spécialisée dans la manipulation électorale notamment par les réseaux sociaux, a été utilisée pour influencer des dizaines d’élections dans le monde, particulièrement en Afrique, selon le collectif de journalistes d’investigation Forbidden Stories.

    La société, sans existence légale, surnommée « Team Jorge » par les journalistes en raison du pseudonyme d’un de ses responsables, Tal Hanan, est composée d’anciens membres des services de sécurité israéliens, a révélé le collectif mercredi. Ses différents commanditaires n’ont pas été identifiés.

    Trois membres de Forbidden Stories travaillant pour Radio France ou les journaux israéliens The Marker ou Haaretz se sont fait passer pour des clients potentiels pour recueillir pendant plusieurs mois des informations.

    Jorge était déjà impliqué dans le scandale Cambridge Analytica en 2018, du nom de cette entreprise accusée d’avoir analysé des volumes importants de données pour vendre des outils d’influence, utilisés notamment lors du référendum sur le Brexit ou durant les élections américaines de 2016. Plus de 87 millions de comptes Facebook auraient été ciblés.
    Plus de 30 campagnes électorales concernées

    Avec sa nouvelle structure, l’ancien sous-traitant de Cambridge Analytica a revendiqué à ses faux clients d’être « intervenu dans 33 campagnes électorales au niveau présidentiel », a indiqué Radio France. Selon les précisions d’un autre responsable, « les deux tiers d’entre elles » ont eu lieu « en Afrique anglophone et francophone. Vingt-sept ont été un succès ».

    En Europe, la société serait intervenue dans le référendum organisé par les indépendantistes catalans en 2014, non reconnu par le gouvernement espagnol, précise le site de Radio France.

    Plus récemment, elle a recruté un journaliste français opérant sur BMFTV afin qu’il dénonce les sanctions imposées aux oligarques russes depuis l’invasion de l’Ukraine.
    Près de 40’000 faux comptes

    La société a notamment développé depuis six ans une plateforme numérique qui lui permet de créer à volonté des faux comptes sur les réseaux sociaux et de les animer pour leur donner un vernis d’existence, explique le collectif.

    « Début janvier 2023, le système exploitait 39’213 faux profils différents » représentant diverses ethnies, nationalités et genres, selon Radio France. Ces comptes, consultables dans un catalogue, peuvent être activés automatiquement afin d’inonder les réseaux sociaux de récits fabriqués de toutes pièces.
    Espionnage et influences

    L’entreprise recourt aussi à l’espionnage de personnages clés en les plaçant notamment sur écoute ou en piratant leurs systèmes de messagerie. Elle propose également des actions d’influence et de lobbying auprès de décideurs ou de journalistes pour le compte de ses différents clients.

    Miruna Coca-Cozma/mera avec afp

  • Le niveau au plus bas des nappes phréatiques devient préoccupant - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/13789035-le-niveau-au-plus-bas-des-nappes-phreatiques-devient-preoccupant.html
    https://www.rts.ch/2023/02/15/21/06/13789386.image?w=1200&h=630
    #sécheresse

    « Normalement, en hiver, les nappes devraient se remplir à nouveau, mais on remarque que ce n’est pas vraiment le cas. Il est clair que les prochains mois vont être vraiment déterminants », prévient-il.

    Il faudrait donc qu’il pleuve quasiment non-stop jusqu’à fin mars pour que les nappes phréatiques retrouvent leur niveau normal. Mais ce scénario semble peu probable.

  • #corruption #ue #union_européenne Deux eurodéputés, un Belge et un Italien, interpellés dans l’affaire du Qatargate ats/miro
    https://www.rts.ch/info/monde/13776097-deux-eurodeputes-un-belge-et-un-italien-interpelles-dans-laffaire-du-qa

    L’eurodéputé belge Marc Tarabella a été placé en garde en vue vendredi dans l’enquête sur des soupçons de corruption au sein du Parlement européen impliquant le Qatar et le Maroc. Le même jour, l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, également visé par la justice belge, a été arrêté à Naples.

    Ils sont tous deux privés de leur immunité parlementaire par un vote en plénière de la seule institution élue de l’UE le 2 février.


    L’Italien Andrea Cozzolino, qui se trouvait dans une clinique de Naples, dans le sud de l’Italie, pour des examens médicaux, a été arrêté à sa sortie en vertu d’un mandat d’arrêt européen, selon l’agence Ansa. Dans la matinée, la police belge avait perquisitionné le domicile bruxellois de Andrea Cozzolino, mais ce dernier était absent, selon le parquet fédéral belge.

    Le socialiste belge Marc Tarabella a quant à lui été interpellé tôt vendredi à son domicile, dans la région de Liège, dans l’est de la Belgique. Il a été amené à Bruxelles pour y être entendu dans les locaux de la police judiciaire fédérale.

    Coupe du monde
    Plusieurs bureaux de la mairie d’Anthisnes, où Marc Tarabella est bourgmestre, ont été perquisitionnés, a ajouté le parquet. Une autre perquisition a ciblé « un coffre bancaire situé à Liège » lui appartenant.

    Le nom de Marc Tarabella, élu passionné de football qui s’est beaucoup exprimé au Parlement européen sur le sujet de l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar, était apparu très tôt quand ce scandale a éclaté le 9 décembre.

    Dès le lendemain, le 10 décembre, son domicile à Anthisnes avait été perquisitionné, en présence de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, comme l’exige la loi pour un eurodéputé belge.

    Mais aucun argent liquide n’avait été découvert. Il n’avait pas été interpellé, contrairement à l’eurodéputée grecque Eva Kaili, prise en « flagrant délit » la veille à Bruxelles, et donc privée du bénéfice de l’immunité.

    Eva Kaili, déchue en décembre de sa fonction de vice-présidente du Parlement, compte parmi les trois personnes actuellement écrouées dans ce dossier, avec son compagnon l’assistant parlementaire Francesco Giorgi et l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri, lui aussi italien.

    Les « progrès » du Qatar
    Pier Antonio Panzeri suspect clef du dossier, désormais « repenti » puisqu’il a reconnu avoir orchestré cette ingérence de plusieurs puissances étrangères dans la politique européenne, a mis en cause Marc Tarabella devant les enquêteurs.

    Selon la presse belge, l’Italien a affirmé en décembre avoir versé « entre 120’000 et 140’000 euros » en plusieurs fois à l’élu belge, pour son aide dans les dossiers liés au Qatar. En novembre, devant le Parlement, l’eurodéputé belge avait salué des changements positifs dans l’émirat sur la question des droits des travailleurs.

    « Il y a eu des progrès. Il faut le reconnaître [...] le discours unilatéralement négatif m’apparaît préjudiciable à l’évolution des droits dans l’avenir au Qatar », avait affirmé Marc Tarabella.

    Démentis
    Le ton a changé. Sept ans plus tôt, en 2015, Marc Tarabella avait qualifié d’"erreur de casting" l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, a rappelé la presse belge. L’élu belge fustigeait alors le manque de transparence de la FIFA dans cette attribution.

    A Bruxelles, lors de la vague d’interpellations du 9 décembre, les enquêteurs ont mis la main sur 1,5 million d’euros en argent liquide, notamment aux domiciles de Pier Antonio Panzeri et de Eva Kaili.

    Marc Tarabella a nié avoir reçu « argent ou cadeaux en échange de [ses] opinions politiques ». Les autorités du Qatar et du Maroc ont également vivement démenti ces soupçons de corruption.

    #corruption généralisée à l’#ue #quatar #ps #Parlement_européen #députés_européens #Droit #PPE #marc_tarabella #andrea_cozzolino #fifa #pier_antonio_panzeri #eva_kaili #cadeaux #euro_député

  • Quand trois activistes vaudois hissaient le drapeau Vietcong sur Notre-Dame de Paris - rts.ch - Vaud
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13721207-quand-trois-activistes-vaudois-hissaient-le-drapeau-vietcong-sur-notred

    Le 19 janvier 1969, le drapeau Vietcong - l’emblème du Front national de libération du Sud-Vietnam - flottait sur la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les auteurs de ce coup d’éclat activiste, trois Vaudois, sont restés anonymes jusqu’à aujourd’hui et la parution d’un livre.

    Olivier Parriaux, Bernard Bachelard et Noé Graff dévoilent leur secret 54 ans après les faits dans un livre paru cette semaine et intitulé « Le Vietcong au sommet de Notre-Dame ».

    La veille de leur acte venaient de s’ouvrir dans la capitale française des pourparlers en vue de la paix au Vietnam. La veille encore, Richard Nixon était investi 37e président des Etats-Unis.

    Ce drapeau Vietcong de 3 mètres sur 5 était un message de soutien aux Vietnamiens en lutte. L’image avait fait le tour du monde, publiée notamment dans le New York Times et Life Magazine.

    Et comme ils avaient scié les barreaux d’échelle après l’avoir posé, c’est en hélicoptère qu’il a fallu aller décrocher le drapeau au sommet de la flèche de Notre-Dame.

    Des Vaudois verts, blancs... mais surtout rouges

    Deux d’entre eux, Olivier Parriaux et Bernard Bachelard, ont raconté samedi au micro de l’émission Forum de la RTS comment ils ont eu l’idée, à 25 ans, de hisser un drapeau cousu à Lausanne sur la flèche de la cathédrale de Paris, qui culmine à 96 mètres.

    « Nous étions militants, soutenant la cause du Vietcong, qui est un terme dépréciatif inventé par les Américains pour parler du Front national de libération du Sud-Vietnam, raconte Olivier Parriaux. Trois ans avant cette opération, nous étions déjà rangés du côté du Front national de libération du Sud-Vietam. Nous suivions très attentivement le rapport de force diplomatique et guerrier. Et lorsque Johnson a annoncé qu’il ne se représenterait pas, nous nous sommes dit qu’il y avait peut-être quelque chose qui allait se passer : l’ouverture de négociations. »

    A la conquête de la flèche de Viollet-le-Duc

    Si Noé Graff attendait ses complices en contrebas, Olivier Parriaux et Bernard Bachelard ont entrepris l’ascension de la flèche construite par Eugène Viollet-le-Duc, au sommet de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    « Nous étions les deux. Mais celui qui est allé le plus haut, c’est Bernard, mon ami, parce qu’il y a sur cette flèche un surplomb redoutable : une couronne de roses de plus d’un mètre de diamètre, qu’il faut passer en artificiel, sans assurage, sans rien du tout », raconte encore Olivier Parriaux.

    Une aventure risquée, concède Bernard Bachelard, même s’il reconnaît n’être pas certain qu’à l’époque ils en avaient « complètement conscience ».

    L’impact médiatique recherché

    A la question de savoir si les trois hommes ont été surpris de l’impact médiatique de l’époque, Olivier Parriaux répond que « non, car c’était l’objectif. Nous avons tout mis autour de nos très modestes forces de trois jeunes gens habitant à 500 kilomètres de là ».

    « Le travail a été de deux à trois mois d’examen du cheminement sur cette édifice et des difficultés que nous allions rencontrer sur cette flèche. (...) Nous étions très bien préparés, nous avions les outils nécessaires, tout s’est déroulé conformément aux attentes », explique-t-il encore.

    Prédécesseurs de la désobéissance civile

    Si les trois hommes ont gardé le secret si longtemps, c’est notamment parce que l’essentiel n’était pas qu’ils l’aient fait, mais bien « le message porté dans un rapport de force politique. Nous voulions couronner l’un des édifices parmi les plus vénérés non seulement en France mais dans le monde entier ». « Nous étions des prédécesseurs de la désobéissance civile », lance-t-il ensuite.

    Concernant leurs engagements politiques à gauche, Olivier Parriaux explique tout de même qu’ils n’étaient pas « forcément communistes à l’époque ». « Bernard était aux Jeunesses socialistes, Noé était déjà au Parti du travail et moi j’étais chrétien tiers-mondiste. »

    « Donc nous étions très divers. Nous étions à l’écoute de Marx, certes, mais aussi de Trotsky, car il critiquait l’URSS », conclut Olivier Parriaux.

    https://www.rts.ch/2023/01/21/20/03/13721303.image?w=1280&h=720

  • Qatargate : des députés européens se pressent de déclarer des voyages qu’ils n’avaient pas mentionnés

    Les socialistes belges Tarabella et Arena ont chacun été épinglés pour ne pas avoir déclaré leur voyage au Qatar. Mais depuis la révélation du scandale, de nombreux députés “distraits” se conforment avec retard aux règles… que beaucoup ignoraient.

    Les socialistes belges Marc Tarabella et Marie Arena ont tous deux négligé de déclarer des voyages qu’ils ont effectués coiffés de leur casquette de député européen. La présidente de la sous-commission des droits de l’homme (Droi) n’a pas renseigné un voyage au Qatar datant de mai 2022, dont les frais d’hôtel et de déplacement avaient été payés par Doha. La Montoise plaide qu’il s’agit d’un oubli administratif d’un de ses assistants parlementaires. C’est aussi l’argument de Marc Tarabella qui n’avait, lui, pas indiqué qu’il s’était rendu dans le petit État du Golfe arabo-persique en février 2020. Cela fait cependant mauvais genre, d’autant que M. Tarabella doit se défendre des allégations de corruption par le Qatar. Marie Arena est elle très proche de l’ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, principal inculpé de l’affaire.

    N’en reste pas moins que l’oubli de déclarer des voyages semble être une pratique assez répandue au sein du Parlement européen.

    Les eurodéputés socialistes belges Marc Tarabella et Marie Arena ont chacun négligé de déclarer un voyage effectué au Qatar.

    A déclarer à la fin du mois qui suit le mois du voyage
    Selon les informations obtenues par La Libre, depuis la révélation du scandale de corruption, le 9 décembre, au moins une dizaine de députés de tous bords ont rendu environ une vingtaine de déclarations avec des retards parfois conséquents, bien au-delà du délai imparti – celui-ci est fixé le dernier jour du mois qui suit le dernier jour du voyage. Pour prendre un exemple, si son voyage se termine le 3 avril, un élu a jusqu’au 31 mai pour le déclarer.

    Parmi les distraits, Marc Tarabella, donc, et Marie Arena qui a déclaré en janvier 2023 ses voyages au Liban, au Qatar et à Ouagadougou, au Burkina Faso, avec respectivement 4, 9 et 13 mois de retard. Le CD&V Tom Vandenkendelaere (groupe PPE) a remis trois déclarations en retard, et la N-VA Assita Kanko avait déclaré un voyage de novembre 2021 en Israël avec quarante jours de retard. Membre de la commission Transport, l’Espagnol José Ramon Bauza Dias (Renew Europe) est le recordman de la liste que La Libre a pu consulter avec quatre voyages déclarés en retard – dont deux au Qatar déclarés avec 2 mois et 9 mois de retard et un Dubaï. Également retardataires : le libéral Allemand Ergolu (Azerbaïdjan, 3 mois de retard) et le député indépendant irlandais Mick Wallace qui a mis sept mois à déclarer le voyage effectué au Venezuela, 7 mois, tout comme l’Espagnol Manu Pineda (La Gauche). La compatriote conservatrice de ce dernier, Isabel Wiseler-Lima a attendu 21 mois pour déclarer un voyage Abu Dhabi.

    Mais le retard record revient au Roumain Crisitan-Silviu Busoi, lui aussi membre du Parti populaire européen, qui n’a déclaré son voyage au Qatar qu’en décembre dernier, 23 mois après les faits. L’Italienne Alessandra Moretti n’a, elle, toujours pas déclaré ce même voyage. Parole à la défense, par la voix d’une eurodéputée qui n’a rien à se reprocher : “Beaucoup de gens n’étaient même pas au courant de cette règle”. Même si elle figure dans le code de conduite dont ils sont censés avoir pris connaissance en début de législature.

    Source : https://www.lalibre.be/international/europe/2023/01/17/qatargate-des-deputes-europeens-se-pressent-de-declarer-des-voyages-quils-na

    #corruption généralisée à l’#ue #union_européenne #quatar #ps #Parlement_européen #députés_européens #Droi #PPE #N-VA #code_de_conduite #voyages

    • Démission du président du Vietnam, en pleine offensive anticorruption

      Le président du Vietnam, Nguyen Xuan Phuc, a démissionné, ont annoncé mardi les médias d’Etat, après plusieurs jours de rumeurs faisant état de sa destitution imminente dans le cadre d’une vaste purge anticorruption. . . . . .

      Au moins une centaine de hauts-fonctionnaires et de dirigeants d’entreprises ont été arrêtés ces derniers mois pour un scandale de distribution de tests de dépistage du Covid.

      Un fabricant, la société Viet A Technologies, est accusé d’avoir versé des pots de vin à des fonctionnaires du secteur de la Santé afin de permettre la vente de ses tests aux hôpitaux et aux centres de contrôle de la pandémie à des prix exagérés.

      Parmi les personnes arrêtées pour ce scandale figurent le ministre de la Santé Ngoc Anh et le maire de Hanoï Nguyen Thanh Long en juin 2022.
      . . . . . .

      Source : https://www.rts.ch/info/monde/13709070-demission-du-president-du-vietnam-en-pleine-offensive-anticorruption.ht

  • Les prix mondiaux du blé ont fortement chuté après des récoltes prolifiques Frédéric Mamaïs et Dominique Choffat - RTS
    https://www.rts.ch/info/economie/13697469-les-prix-mondiaux-du-ble-ont-fortement-chute-apres-des-recoltes-prolifi

    En 2022, la guerre en Ukraine a provoqué des hausses de prix, une pénurie de certains aliments de base et suscité des craintes de famine dans certains pays. Or actuellement, le prix des céréales sur les plateformes de négoce est en chute, grâce notamment à d’excellentes récoltes mondiales.

    Pas plus tard que vendredi, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) annonçait que 2022 avait été une année tristement record : le prix du blé et du maïs ont franchi des sommets, faisant bondir l’indice des produits de base de la FAO.

    Du jamais vu depuis 2011, une année tristement marquée par une crise alimentaire et des émeutes liées aux famines dans plusieurs pays d’Afrique.

    Mais désormais, la tendance s’inverse : les prix du blé sont en chute. Le marché digère les belles récoltes en Australie ou en Russie comme s’il n’y avait pas de guerre en Ukraine. Un baromètre : le contrat à terme de référence pour le blé tendre d’hiver, qui est tombé cette semaine à son plus bas niveau depuis plus de deux ans à la Bourse de Chicago.

    Des exportations russes flamboyantes
    La Russie, premier exportateur de blé au monde, affiche une excellente récolte avec plus de 100 millions de tonnes. La météo clémente de l’hiver lui a permis de prévoir des exportations « historiquement élevées », selon un observateur local. Et au diable les coûts de transports ou d’assurance qui prennent l’ascenseur pour naviguer en mer Noire.

    Moscou n’a pas non plus de problèmes pour vendre ses récoltes, notamment à l’Egypte, qui dépend fortement de ses importations russes. La situation y est particulièrement fragile en ce moment avec une devise qui a été dévaluée de moitié mercredi sur ordre du Fonds monétaire international. Et avec une augmentation de la facture d’importation de blé de plus d’un milliard de dollars l’année passée, la population égyptienne est littéralement prise à la gorge.

    La Russie exporte donc facilement son blé, mais elle n’est pas seule. L’Inde revient en force dans le marché mondial et l’Australie prévoit une saison record. Bref, il y a trop de blé dans le monde en ce moment, jugent les analystes.

    D’autant que la concurrence se joue aussi en Europe, où le blé russe est très bon marché face au blé américain, pénalisé par les effets de change. À la manœuvre, on retrouve les quatre grandes maisons de négoces de céréales, ADM, Bunge, Cargill et Louis Dreyfus, aussi connues sous le nom de « carré ABCD ».

    Phénomène « logique »
    Normalement, les niveaux actuels devraient perdurer même si la guerre se poursuit en Ukraine. Car l’Ukraine est un acteur secondaire sur le marché du blé, contrairement à celui du maïs, estime Philippe Chalmin, économiste à Paris Dauphine, jeudi dans le journal de 12h30.

    « Les produits agricoles ne sont pas touchés par quelque embargo que ce soit, les taux de fret ont plutôt diminué. Les primes d’assurance sont plutôt élevées, mais c’est une dimension plutôt marginale. Donc pour l’instant, le marché du blé réagit de manière assez logique aux récoltes céréalières mondiales, proches de niveaux historiques », résume-t-il.

    Ce spécialiste des matières premières agricoles rappelle également que durant toute l’année écoulée, « il n’y a jamais eu véritablement de problème de pénurie », la flambée des prix résultant essentiellement de la spéculation financière.

    Sujet et interview radio : Frédéric Mamaïs et Dominique Choffat
    Texte web : Pierrik Jordan

    #Blé #céréales #agriculture #guerre #Russie #Egypte #Inde

  • Cocaïne : près de 110 tonnes saisies en 2022 à Anvers, nouveau record Ambroise Carton - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/cocaine-pres-de-110-tonnes-saisies-en-2022-a-anvers-nouveau-record-11133894

    Près de 110 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités belges en 2022 dans le port d’Anvers, première porte d’entrée en Europe pour cette drogue expédiée d’Amérique latine, soit un nouveau record, ont annoncé mardi les douanes belges.


    C’est la première fois que la barre des 100 tonnes est dépassée. Les saisies s’élevaient à 89,5 tonnes l’année précédente. A Rotterdam (Pays-Bas), les interceptions pour cette même drogue ont baissé à 52,5 tonnes contre environ 70 en 2021, a-t-il été précisé lors d’une conférence de presse associant les deux pays voisins à Beveren (Belgique), près d’Anvers.

    #ue #union_européenne #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #police #trafic #criminalité #héroïne #Anvers #Rotterdam #containers #marché

    • La fillette de 11 ans tuée dans une fusillade « venait de la famille la plus riche de la pègre anversoise » : voici ce que l’on sait :
      https://www.lalibre.be/regions/flandre/2023/01/10/qui-est-la-fillette-de-11-ans-tuee-dans-une-fusillade-a-anvers-elle-venait-d

      Tuée dans la fusillade du lundi 9 janvier, Firdaous, une filette d’à peine 11 ans, serait de la plus grande famille anversoise impliquée dans le trafic de drogue.

      Alors qu’une fusillade éclatait du côté de Merksem, la jeune Firdaous a perdu la vie. L’annonce de ce décès a choqué toute la Flandre ce lundi soir.

      Selon nos confrères de HLN, la petite Firdaous est issue d’une famille de barons de la drogue. Sa mère, Naziha, serait la sœur aînée d’Othman, Younes et Nordin El B. Les frères de Naziha ne sont pas inconnus de la police et des services de renseignements. Ils ont déjà eu affaire à la justice à plusieurs reprises dans le cadre d’enquêtes sur le monde de la drogue. Depuis le piratage du service de chat Sky ECC, les enquêteurs affirment qu’il est clair qu’Othman et Younes tirent les ficelles de la scène de la drogue anversoise depuis Dubaï, indiquent nos confrères flamands.


      Cependant, la famille de Naziha semble hors de tout cela. Le voisinage décrit une famille sympathique et irréprochable. A part le fils aîné, Mohamed El J., soupçonné d’être lié à son célèbre oncle Othman, possible cause de l’attaque de lundi soir. Bart de Wever avait d’ailleurs qualifié la famille du baron Othman de « la plus riche de la pègre anversoise »

      « Il y aura certainement une réaction »
      Othman E.B., l’oncle de l’enfant tuée par balle à Merksem lundi soir, affirme mardi au journal Gazet van Antwerpen que sa famille répondra au drame sans recourir à la violence. « Nous allons rechercher les auteurs avec la police et la justice », a déclaré le trentenaire recherché pour trafic de drogue, supposément depuis Dubaï. . . . . .

  • #Suisse : Le stock de doses de vaccin anti-Covid de la Confédération ne cesse de croître ats/jfe
    https://www.rts.ch/info/suisse/13681039-le-stock-de-doses-de-vaccin-anticovid-de-la-confederation-ne-cesse-de-c

    Les stocks de vaccins contre le coronavirus ne cessent d’augmenter en Suisse, malgré les appels à se faire injecter des doses de rappel. Actuellement, 13,5 millions de doses sont utilisables et deux millions supplémentaires sont attendues dans les semaines à venir, à condition que l’institut des produits thérapeutiques Swissmedic les autorise.

    En outre, la Suisse s’est engagée à acheter 11,6 millions de doses de vaccin supplémentaires, indique vendredi l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), confirmant une information de la NZZ.


    Ces doses sont attendues pour la plupart aux troisième et quatrième trimestres 2023. Une partie provient de l’année dernière, précise l’OFSP. Leur livraison a été reportée à 2023 « afin de toujours disposer du vaccin le plus actuel ».

    Au total, 32,6 millions de doses de vaccin contre le coronavirus ont été livrées jusqu’à présent en Suisse et 16,95 millions ont été injectées jusqu’à mercredi.

    Plusieurs millions de doses éliminées
    Vraisemblablement en raison d’une lassitude croissante de la population envers la vaccination, 2,9 millions de doses ont dû être éliminées à fin 2022 au niveau fédéral, ainsi que 0,5 million dans les cantons.

    A cela s’ajoutent 7,6 millions de doses, propriété de la Confédération, qui étaient stockées dans un entrepôt externe en Belgique, en vue de leur transmission à des pays tiers. Les vaccins qui y étaient stockés ont dû être éliminés à l’automne dernier, une fois la date d’expiration atteinte. L’entrepôt a été fermé. Pour l’heure, 4,2 millions de doses ont pu être transmises à d’autres pays.

    #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • L’ancien député français Joachim Son-Forget rejoint l’UDC Yverdon-les-Bains Anouk Pernet
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13670855-lancien-depute-francais-joachim-sonforget-rejoint-ludc-yverdonlesbains.

    L’ancien représentant des Français de Suisse, connu pour ses commentaires polémiques en ligne, a rejoint les rangs de la section communale vaudoise. Il met ainsi fin à des rumeurs sur son adhésion à l’UDC Genève.
    Il est connu pour ses dérapages sur les réseaux sociaux. Joachim Son-Forget a plusieurs fois fait le buzz en invectivant d’autres députés français ou en soutenant des propos polémiques. Il a même été exclu de Twitter après avoir brièvement usurpé l’identité de Donald Trump.


    La carrière politique de Joachim Son-Forget interpelle également. Il a commencé chez les socialistes à Genève. Il a ensuite été un fervent défenseur d’Emmanuel Macron, avant de se rallier à Eric Zemmour en 2021. Sans investiture de ce parti, il n’avait pas réussi à se faire réélire comme représentant des Français de Suisse et du Liechtenstein.

    Naturalisé suisse en 2020, il explique à la RTS vouloir désormais se concentrer sur ce pays. Il s’est tourné vers le plus grand parti de droite. « J’apprécie le mélange de conservatisme, de libéralisme et de pragmatisme de l’UDC », justifie-t-il.

    Pas à Genève
    Jeudi passé, Joachim Son-Forget annonce sur Facebook avoir adhéré à l’UDC, information répercutée par le Blick. Dans son message, il mentionne Genève, canton où il habite depuis plusieurs années et où il tient un cabinet médical. Il écrit notamment que l’UDC est « une carte électorale perdante à Genève ».

    De quoi faire courir la rumeur quant à son adhésion à l’UDC genevoise et provoquer la colère de certains élus. Le conseiller national Yves Nidegger ironise sur Facebook : "Désolé Joachim, personne n’a jamais « adhéré » sur la base d’une déclaration unilatérale". Contactée par plusieurs médias, la présidente de l’UDC Genève, Céline Amaudruz, dément l’arrivée de l’ancien député français.

    « Asile » à Yverdon
    Est-ce que ce sont ces réactions qui ont poussé Joachim Son-Forget à se tourner vers une section vaudoise ? Pas selon lui. « Je n’ai pas envie de dîner dans la cuisine », argumente-t-il. Autrement dit, il veut faire de la politique dans un autre canton que celui où se déroule sa vie professionnelle et privée pour éviter les tensions. Il n’a donc pas fait de demande à l’UDC Genève, comme l’affirmait aussi Céline Amaudruz.

    La section d’Yverdon-les-Bains « lui a proposé l’asile », explique le vice-président de la section Ruben Ramchurn. Lui-même est en contact avec Joachim Son-Forget depuis des années. Il lui a suggéré de rejoindre leurs rangs. Une proposition rapidement acceptée.

    Pourquoi cette section vaudoise accepte un Genevois anciennement député en France et connu pour ses frasques ? Ruben Ramchurn voit dans les invectives de Joachim Son-Forget sur les réseaux sociaux la preuve d’un « esprit libre, qui ne se laisse pas contrôler par l’appareil politique et qui ose parler quand d’autres se taisent ».

    « Et peu importe qu’il n’habite pas la commune, tant qu’il correspond aux valeurs du parti », ajoute-t-il. Notamment en s’opposant à l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne (ndlr : ancien pro-européen, Joachim Son-Forget explique à la RTS être désormais sceptique face à l’UE) et en soutenant l’armée.

    L’UDC Vaud enquêtera
    La section cantonale de l’UDC n’a pas été consultée. Et elle n’a pas à l’être, précise son président Kevin Grangier. L’entrée à l’UDC Vaud se fait en effet via les sections communales. C’est donc bien l’UDC Yverdon-les-Bains qui a fait ce choix. Selon Ruben Ramchurn, l’adhésion de Joachim Son-Forget n’a pas fait de vagues au sein du comité et a rapidement été approuvée.

    Cette rapidité interpelle Kevin Grangier, même s’il ne commente pas le côté polémique du personnage. L’inscription s’est en effet confirmée en quelques jours, en plein week-end de Nouvel An.

    Le président de l’UDC Vaud annonce à la RTS que la direction du parti cantonal contactera la section d’Yverdon-les-Bains afin de vérifier si l’adhésion s’est faite selon les formalités correctes. « Il ne doit pas y avoir de traitement de faveur parce qu’il s’agit d’une personnalité publique », souligne-t-il.

    Kevin Grangier ne peut donc actuellement pas confirmer si Joachim Son-Forget est formellement membre de l’UDC vaudoise.

    #Joachim_Son-Forget #Suisse #Bon_débarras #udc #girouette #grand_homme

    • L’UDC Yverdon ne veut pas de l’ex-député français Joachim Son-Forget
      https://www.rts.ch/info/regions/13693809-ludc-yverdon-ne-veut-pas-de-lexdepute-francais-joachim-sonforget.html

      La droite Suisse est vraiment moins bête que les bobos parisien.e.s

      . . . . . .
      L’ancien député français Joachim Son-Forget a finalement été recalé mardi par le comité de l’UDC d’Yverdon-Les-Bains. Début janvier, la section avait pourtant annoncé son admission. Mais le comité n’avait pas été formellement consulté.
      . . . . . . .
      le comité refuse d’admettre l’ancien soutien d’Emmanuel Macron, puis d’Eric Zemmour. Pour motiver sa décision, il souligne que Joachim Son-Forget n’habite pas et n’a pas habité durablement la commune ou la région. L’ex-député à l’Assemblée nationale est effet établi à Genève. Le comité mentionne aussi le tapage médiatique autour de cette adhésion, qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité des réactions virulentes de la part de figures de l’UDC.
      . . . . . . .
      Macron, puis Zemmour
      Agé de 39 ans et franco-suisse, Joachim Son-Forget, élu en 2017 à l’Assemblée nationale, avait claqué la porte du parti du président Emmanuel Macron en cours de législature, après avoir échoué à en devenir le dirigeant.

      Il avait alors entamé un virage à droite, multipliant les polémiques et se ralliant au mouvement extrémiste du candidat à la dernière présidentielle, Eric Zemmour.

      Sans investiture de ce parti, il n’avait pas réussi à se faire réélire comme représentant des Français de Suisse et du Liechtenstein.

      #baudruche #Guignol #udc

  • The Illegality of the Israeli Occupation of the Palestinian West Bank (including East Jerusalem) and Gaza: What the International Court of Justice Will Have to Determine in its Advisory Opinion for the United Nations General Assembly - Opinio Juris
    http://opiniojuris.org/2022/12/23/the-illegality-of-the-israeli-occupation-of-the-palestinian-west-bank-i

    On 30 December 2022, the United Nations General Assembly voted to request that the International Court of Justice…

    On the same day, I published a Legal Opinion, dated 29 November 2022, explaining what it means in international law to characterize the Israeli occupation of the Palestinian West Bank (including East Jerusalem) and Gaza as ‘illegal’. The Opinion can be found here. A summary follows below. (...)

    #CIJ

    • L’Assemblée générale de l’ONU demande à La Haye de se pencher sur l’occupation d’Israël en Palestine
      31 décembre 2022
      https://www.rts.ch/info/monde/13666092-lassemblee-generale-de-lonu-demande-a-la-haye-de-se-pencher-sur-loccupa

      L’Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution pour demander à la Cour internationale de justice (CIJ) de se pencher sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens. L’ambassadeur israélien a vivement dénoncé le texte, évoquant une « tache morale ».

      Le texte a été adopté par 87 voix contre 26, et 53 abstentions. Les pays arabes ont unanimement voté en faveur, y compris ceux ayant normalisé leurs relations avec Israël. La Chine et la Russie ont également voté en faveur, tandis que les Etats occidentaux se sont montré divisés.

      Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Italie se sont opposés à la résolution, tandis que la Belgique, le Portugal ou l’Irlande ont voté pour. La France s’est abstenue, tout comme la Suisse. (...)

    • L’ONU demande à la Cour internationale de justice d’examiner l’occupation israélienne
      France 24 – Publié le : 31/12/2022
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20221231-l-assembl%C3%A9e-g%C3%A9n%C3%A9rale-de-l-onu-demande-%C3%A0-la-co

      L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, vendredi, une résolution demandant à la Cour internationale de justice de déterminer « les conséquences juridiques » de l’occupation israélienne de territoires palestiniens. Un vote salué par l’Autorité palestinienne, tandis que l’ambassadeur israélien dénonce une « tache morale sur l’ONU ».

      L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, vendredi 30 décembre, une résolution demandant à la Cour internationale de justice (CIJ) de se pencher sur la question de l’occupation israélienne de territoires palestiniens. Cette décision intervient au lendemain de l’investiture du gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël.

      La résolution a été adoptée avec 87 voix pour, 26 contre, et 53 abstentions. Le texte exhorte la cour onusienne basée à La Haye, aux Pays-Bas, à déterminer « les conséquences juridiques de la violation persistante par Israël du droit du peuple palestinien à l’autodétermination », ainsi que de ses mesures « visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusalem ».

      Les États occidentaux étaient partagés sur la question, tandis que les pays arabes ont unanimement voté pour, y compris ceux ayant normalisé leurs relations avec Israël. La Chine et la Russie ont également voté en faveur du texte.

      Le représentant palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a déclaré que le vote envoyait un signal au nouveau gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à propos de sa volonté de renforcer des politiques « coloniales et racistes » et a salué les États, qui ne se sont pas laissés « dissuader par des menaces et des pressions ». Un vote également salué samedi par l’Autorité palestinienne : « L’heure est venue pour Israël de se soumettre à la loi et d’être tenu pour responsable des crimes qu’il commet contre notre peuple », a déclaré Nabil Abou Roudeïneh, porte-parole du président palestinien, Mahmoud Abbas.
      Un appel à mettre fin aux colonies

      En amont du vote, l’ambassadeur israélien Gilad Erdan a qualifié la résolution de « tache morale sur l’ONU ». « Aucune organisation internationale ne peut décider si le peuple juif est un occupant dans sa propre terre natale », a-t-il ajouté. « Quelconque décision d’une organisation judiciaire qui reçoit son mandat de Nations unies politisées et en faillite morale est complétement illégitime », selon lui.

      La résolution appelle également Israël à mettre fin aux colonies mais l’Assemblée générale ne dispose pas de pouvoirs contraignants, contrairement au Conseil de sécurité où les États-Unis, alliés d’Israël, disposent d’un droit de veto.

      Les États-Unis, le Royaume-Uni, et l’Allemagne se sont opposés à la résolution et la France s’est abstenue. « Nous ne pensons pas qu’un renvoi vers la Cour internationale de justice aide à ramener les parties prenantes vers un dialogue », a déclaré le diplomate britannique Thomas Phipps.

      Avec AFP et Reuters

    • Barak Ravid @BarakRavid 31 déc. 2022
      https://twitter.com/BarakRavid/status/1609205071190835202

      1 \ Scoop: Israeli Prime Minister Netanyahu called on Friday night Ukraine’s President Zelensky & asked that his country vote against the UN general assembly resolution to refer the issue of the Israeli occupation of the West Bank to the ICJ, Israeli & Ukrainian officials told me
      2 \ Why it matters: In the previous vote at a UN committee several weeks ago Ukraine voted in favour of the resolution which was tabled by the Palestinians, regardless of Israeli requests not to do so
      3 \ Ukrainian officials said they voted in favour as a reaction to Israel’s refusal to provide military assistance to Ukraine. Israeli foreign ministry officials were furious and summoned the Ukrainian ambassador for a tough conversation
      4 \ A senior Israeli official told me Netanyahu called Zelensky as part of a series of phone calls with leaders of countries that Israel wanted to change their country’s vote and oppose the resolution or at least abstain
      5 \ A Ukrainian official said Zelensky told Netanyahu that in return for voting against or abstaining he wants to hear how the new Israeli government is going to change its policy and provide Ukraine with defensive systems against Russian missile and drone attacks
      6 \ The Ukrainian official said Netanyahu didn’t commit to anything during the call and said the vote was getting close and that he is ready to discuss Zelensky’s requests in the future
      7 \ According to the Ukrainian official Zelensky didn’t like Netanyahu’s answer and didn’t agree to vote against the resolution or abstain. Instead he instructed Ukraine’s ambassador to the UN not to attend the vote
      8 \ The Ukrainian official said: “The two leaders weren’t satisfied and didn’t get what they wanted. Zelensky decided that we will not attend the vote in order to give a chance to the relationship with Netanyahu"
      9 \ A senior Israeli official said that even though Ukraine didn’t vote in favour of the Palestinian resolution, Israel was disappointed that instead of abstaining it decided not to attend the vote
      10 \ Netanyahu’s office told me: "Prime Minister Netanyahu spoke to president Zelensky, and Ukraine, which voted before in favour of the anti-Israeli resolution, didn’t attend the vote this time. Other than that we will not comment on diplomatic converstions”. END

    • PCHR Welcomes the Adoption of a UNGA Resolution Requesting for an Advisory Opinion by the ICJ on the Legal Nature of Israel’s Occupation.
      Date: 31 December 2022 – Palestinian Centre for Human Rights
      https://pchrgaza.org/en/pchr-welcomes-the-adoption-of-a-unga-resolution-requesting-for-an-advisory
      https://pchrgaza.org/en/wp-content/uploads/2022/12/31-12.webp

      On 30 December, the United Nations General Assembly (UNGA) voted in favor of a resolution requesting the International Court of Justice to provide an advisory opinion on the legal nature of Israel’s prolonged military occupation of the Occupied Palestinian Territory (OPT) and the responsibilities of third party-states.[1]

      The resolution, which was approved with 87 votes in favor, 26 votes against, and 53 abstentions, asks the ICJ to weigh in on the “legal consequences arising from the ongoing violation by Israel of the right of the Palestinian people to self-determination, from its prolonged occupation, settlement and annexation of the Palestinian territory occupied since 1967, including measures aimed at altering the demographic composition character, and status of the Holy City of Jerusalem, and from its adoption of related discriminatory legislation and measures”.[2] The resolution also asks the Court for an opinion on how these Israeli policies and practices “affect the legal status of the occupation” and the “legal consequences that arise for all states and the United Nations from this status”.[3] (...)

  • #suisse Les touristes britanniques sont plus rares et se serrent la ceinture RTS - Stephane Ferrer Yulianti - AFP
    https://www.rts.ch/info/economie/13658909-les-touristes-britanniques-sont-plus-rares-et-se-serrent-la-ceinture.ht

    Alors que l’inflation frôle les 11% actuellement au Royaume-Uni, les traditionnels touristes britanniques appartenant à la classe moyenne se font plus rares en cette fin d’année en Suisse. Et pour celles et ceux qui ont tout de même fait le voyage, il s’agit de limiter les factures au maximum.

    Au Royaume-Uni, la hausse des prix est plus importante qu’ailleurs en Europe et beaucoup peinent à payer leurs factures énergétiques ou à s’alimenter correctement. Et les plus précaires sont les plus durement frappés.


    Nombre de Britanniques sont ainsi contraints de se serrer la ceinture et beaucoup ont renoncé à partir en vacances à Noël. D’ordinaire présents en force en fin d’année, les touristes anglais sont moins nombreux dans les Alpes suisses.
    Si les grosses fortunes sont au rendez-vous, pour les revenus moyens, chaque penny compte. Certains adeptes ont cassé la tirelire pour venir skier en Suisse.

    Voyage en voiture, repas à l’appartement et logement plus petit
    La famille St John Cox est de ceux qui ont choisi le ski pour les fêtes. Chris, Paul et leurs deux adolescents ont acheté quatre Magic Pass en fin de saison passée et s’octroient dix jours de ski à Anzère (VS). Mais pas question de trop gaspiller l’argent.

    « On fait vraiment attention à nos dépenses. On se fait des pique-niques et, le soir, on mange à l’appartement. Chez nous l’inflation atteint les 10%. Nos salaires ne suivent pas. Les vacances, c’est un luxe », raconte Chris mardi dans le 19h30.

    Chris est conseillère en environnement auprès d’institutions gouvernementales et Paul chercheur dans l’industrie automobile. Leur budget atteint 3000 francs, Magic Pass compris : passer des vacances en Suisse passe donc par un voyage en voiture, avec le coffre bien rempli, et par un séjour dans un studio de 25m2.

    En outre, contrairement aux autres hivers, la famille St John Cox ne reviendra pas à Anzère cette saison.

    La Suisse, un pays cher
    Cette semaine l’Ecole de ski d’Anzère enregistre la présence de Suisses, de Français, de Belges alors que les Britanniques sont les grands absents.

    Shawn Verity, un retraité londonien en vacances en Valais, explique que les grèves à répétition n’incitent pas aux déplacements et qu’à 1 livre pour 1,1 franc suisse, le taux de change est désastreux. La livre sterling a fortement dévalué par rapport au franc depuis cinq à dix ans.

    Et d’ajouter : « La Suisse, c’est vraiment l’endroit le plus cher, à moins d’avoir la chance d’avoir des amis qui vous hébergent ou comme moi d’avoir un logement. C’est ironique qu’un petit village comme ici soit aussi onéreux que le centre de Londres. »

    • À Zoug, il facture 2.50 francs pour la deuxième cuillère à dessert Eric Felley - Le matin
      https://www.lematin.ch/story/a-zoug-il-facture-2-50-francs-pour-la-deuxieme-cuillere-a-dessert-1720973805

      Un supplément pour ceux qui partagent un dessert à deux ? Pour compenser la hausse des charges, le patron d’un restaurant zougois a décidé de frapper fort.

      Il n’y a pas de petits profits. C’est ce que doit se dire le patron du restaurant Raten à Oberägeri, dans le canton de Zoug. Il a trouvé une source originale de revenus révélée par divers médias alémaniques : facturer 2.50 francs une seconde cuillère à dessert. Autrement dit, si deux personnes se partagent le même dessert avec deux cuillères fournies par le restaurant, elles doivent payer un supplément. Si elles mangent avec la même, la conscience tranquille, il n’y en a pas.

      Dans le « Beobachter », le restaurateur, Iwan Iten, a justifié sa taxe à la cuillère : « Qui partage un dessert occupe deux places ». Il espère ainsi compenser en partie l’inflation et l’augmentation des salaires de ses employés. Si Gastro Zug ne veut pas juger cette trouvaille financière, un représentant de Gastro Luzern défend la pratique : « Les restaurateurs doivent faire preuve de créativité pour payer leurs factures ». Probablement que les clients aussi.
      . . . . . .
      Notons encore que dans certains établissements zougois, une autre pratique voit le jour : celle de faire payer 3 francs par personne pour le pain et les couverts. Ce serait toujours pour compenser l’augmentation des charges dans la restauration.

      La #crise !