Israël : La vérité, enfin (sur les menées du Mossad) ?

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  • Libérez Hassan Diab ! - [UJFP]
    samedi 26 novembre 2016 par le Bureau national de l’UJFP
    http://www.ujfp.org/spip.php?article5255

    L’attentat est resté dans nos mémoires. Le 3 octobre 1980, une bombe placée devant la synagogue de la rue Copernic (à Paris) explosait et tuait quatre personnes. Pendant de nombreuses années, l’enquête sur ce crime antisémite n’a rien donné.

    Comme tou-te-s les citoyen-ne-s épris-e-s de paix et de justice, nous désirons plus que tout que le ou les auteurs de cette abomination soient démasqués, jugés et punis.

    Mais il est intolérable de fabriquer des coupables.

    Les services secrets français disent avoir identifié l’auteur de l’attentat. Il s’agirait d’un universitaire canadien d’origine libanaise, Hassan Diab.

    Dès le départ, celui-ci a clamé son innocence, expliquant qu’il était à Beyrouth au moment de l’attentat et qu’on lui avait volé son passeport. Deux témoignages récents confir​ment qu’il était bien en train de passer des examens au Liban.

    Les autorités françaises ont voulu le confondre à l’aide d’expertises graphologiques, « preuves » qu’elles ont dû retirer, tellement ces expertises ne menaient pas à la culpabilité d’Hassan Diab.

    Au Canada, un très puissant mouvement de solidarité s’est constitué. Au-delà des proches d’Hassan Diab, il comporte de très nombreux universitaires, syndicalistes, simples citoyens et l’association « sœur » de l’UJFP au Canada : Voix Juives Indépendantes (VJI).

    Entre le Canada et la France, l’extradition est automatique. Et, malgré ses protestations, Hassan Diab, arrêté dès 2008 puis remis en liberté dès l’année suivante, a été extradé le 15 novembre 2014 et incarcéré à Fleury-Mérogis. Le juge canadien qui a signé l’extradition a pourtant lui-même jugé les « preuves » françaises très faibles.

    Depuis deux ans, l’acte d’accusation n’arrête pas de s’effondrer. (...)

    #Hassan_Diab