http://laguerredelaliberte.free.fr

  • Quels rapports entre communistes libertaires et courants antitechnologie ?
    https://paris.indymedia.org/spip.php?article14688

    Depuis plusieurs années, circulent, dans les milieux d’extrême-gauche et libertaires, des théories considérant la #technologie comme le cœur du monde actuel, et qui en font donc la cible principale de leur #critique.

    On peut, bien sûr, trouver telle ou telle technologie particulière néfaste  ; mais peut-on considérer la technologie comme néfaste en elle-même  ? Sommes-nous «  aliénés  » par la technologie  ? Peut-on vraiment considérer la technologie comme l’aspect le plus fondamental du monde existant  ?

    La critique ne devrait-elle pas plutôt cibler les formes particulières de #relations_sociales, comme, par exemple, la division de la société en classes  ? Les considérations sur le rôle de la technologie ne devraient-elles pas prendre pour point de départ ces relations sociales  ?

    La critique antitechnologique peut-elle se fondre dans le #communisme libertaire  ? Ou, au contraire, mener à des positions incompatibles avec celui-ci  ?

    Ceci n’est pas une conférence  : nous invitons celles et ceux qui estiment ce débat nécessaire à venir en discuter.

    Nous renvoyons également les intéressés vers la brochure Contre l’EDN (http://laguerredelaliberte.free.fr/doc/cedn.pdf), ou encore vers le site #Rouge_Mécanique (http://rougemecanique.noblogs.org).

    Vendredi 10 janvier à partir de 19 h 30 au #Dilengo, 85 rue Molière, #Ivry-sur-Seine, RER-C Ivry-sur-Seine / Métro Mairie-d’Ivry

    Entrée libre.

    Groupe #libertaire d’Ivry

    • J’espère que quelques Amishs, authentiquement "antitechnologistes" seront là pour discuter de leur point de vue. Mais je crois bien qu’ils sont rares à Ivry et qu’ils ne fréquentent guère les communistes libertaires.

      Bon, allez, pour rire, je propose un équivalent, où l’on remplacera le mot "technologie" par "argent" :

      "Depuis plusieurs années, circulent, dans les milieux d’extrême-gauche et libertaires, des théories considérant l”#argent comme le cœur du monde actuel, et qui en font donc la cible principale de leur #critique.
      On peut, bien sûr, trouver telle ou tel usage de l”argent particulièrement néfaste ; mais peut-on considérer l”argent comme néfaste en lui-même ? Sommes-nous « aliénés » par l”argent ? Peut-on vraiment considérer l”argent comme l’aspect le plus fondamental du monde existant ?
      La critique ne devrait-elle pas plutôt cibler les formes particulières de #relations_sociales, comme, par exemple, la division de la société en classes ? Les considérations sur le rôle de l”argent ne devraient-elles pas prendre pour point de départ ces relations sociales ?

      La critique antiargent peut-elle se fondre dans le #communisme libertaire ? Ou, au contraire, mener à des positions incompatibles avec celui-ci ?
      Ceci n’est pas une conférence : nous invitons celles et ceux qui estiment ce débat nécessaire à venir en discuter. "

      Ce débat serait bien sûr tout aussi nécessaire.

    • Reste à espérer pour la qualité des échanges qu’il y aura - même à Ivry ! - des anti indus. Fondus ou pas.

      Money (That’s What I Want), The Flying Lizards
      http://www.youtube.com/watch?v=3_iQZiVD_zA

      Autobio par anticipation : L’argent pourri les gens
      http://www.youtube.com/watch?v=urICZUej84w

      Une historiette de Téléphone, Argent trop cher
      http://www.youtube.com/watch?v=6SkyLnB1Ua8

      Free Money
      http://www.youtube.com/watch?v=JSHf1svbQrA

    • J’en fais un autre avec #bureaucratie (j’aurai pu mettre, également, #gestion ou #pollution) :

      "Depuis plusieurs années, circulent, dans les milieux d’extrême-gauche et libertaires, des théories considérant la #bureaucratie comme le cœur du monde actuel, et qui en font donc la cible principale de leur #critique.
      On peut, bien sûr, trouver telle ou telle bureaucratie particulière néfaste ; mais peut-on considérer la bureaucratie comme néfaste en elle-même ? Sommes-nous « aliénés » par la bureaucratie ? Peut-on vraiment considérer la bureaucratie comme l’aspect le plus fondamental du monde existant ?
      La critique ne devrait-elle pas plutôt cibler les formes particulières de #relations_sociales, comme, par exemple, la division de la société en classes ? Les considérations sur le rôle de la bureaucratie ne devraient-elles pas prendre pour point de départ ces relations sociales ?
      La critique antibureaucratique peut-elle se fondre dans le #communisme libertaire ? Ou, au contraire, mener à des positions incompatibles avec celui-ci ?
      Ceci n’est pas une conférence : nous invitons celles et ceux qui estiment ce débat nécessaire à venir en discuter."

    • @kamo : excellent :) Ça fonctionne avec toutes les composantes du mouvement anti-autoritaire quand elles sont caricaturées (parfois par les groupes qui s’en revendiquent eux-mêmes).

      D’un autre côté, ce texte montre bien que la catégorisation « anti indus » a vécu, tout autant par exemple que celle désormais totalement foireuse de « hackers » ou de « pirates », et qu’une prise en compte des questions liées aux technologies par l’ensemble des groupes libertaires est plus qu’urgente (notamment pour éviter le devenir réactionnaire de certains groupes parmi les premiers à lancer des alertes sur ces sujets, qui se révèlent aujourd’hui cruciales pour penser l’émancipation ou l’insoumission, les alliances possibles et les pratiques, mais aussi pour irriguer politiquement un domaine de la société particulièrement largué et inepte théoriquement cf. http://seenthis.net/messages/213617).

    • En général l’anti technologie est assez mal vue parmi les milieux anarchistes. Un petit texte que j’aime bien :

      Technologie=ruine de la planète ?
      http://anarchieverte.ch40s.net/2009/02/technologie-est-ruine-de-la-planete
      #anarchisme_vert #primitivisme

      Et aussi une citation de Derrick Jensen :

      Pointer le fait que la production de masse va à l’encontre de ce qui est nécessaire à une bonne culture et est incompatible avec notre survie à long terme ne veut pas dire que que je n’aime pas les douches chaudes, le base-ball, les bons livres ou Beethoven. Je souhaiterais que les choses que nous produisons — les bonnes choses au moins — soient séparables du processus plus global : je souhaiterais que nous puissions avoir des douches chaudes sans construire de barrages ni de centrales nucléaires.

      Dans une certaine mesure ceci est possible. Ça ne prendrait pas longtemps pour mettre en place un système pour chauffer l’eau sur mon poêle à bois, et la verser dans un réservoir qui fait couler l’eau lorsque je tire sur une corde. Mais où trouverais-je le métal et le verre pour le poêle ? Où trouverais-je la corde, ou le réservoir ? Où trouverais-je le bois ? Il semble que nous nous soyons mis nous-mêmes dans une impasse.

      [...]
      Vous pouvez dire que je suis fou de suggérer que les douches chaudes se basent sur les barrages, les centrales nucléaires, les bombes à hydrogène et le napalm. Moi je pense qu’il est encore plus fou d’avoir construit toutes ces choses si on peut avoir des douches chaudes sans elles.

      — Derrick Jensen,A Language Older Than Words, p. 278-82

    • @kamo l’a sans doute lu là (http://paris.indymedia.org/spip.php?article14688), autant que les autres soient également au courant :

      Le « contre-exemple » est particulièrement mal choisi : car la bureaucratie est bien une classe exploiteuse. On ne comprend pas d’ailleurs en quoi poser toutes ces questions reviendrait à « caricaturer » la critique de la bureaucratie. Ce n’est pas parce que les thèses « antitechnologie » sont si ridicules que poser ces quelques questions revient à y répondre, qu’il faudrait interdire de les poser.

    • Louart avec un T, svp.

      Un compte-rendu partiel et forcément partial de cette rencontre :

      En gros je ferais ce compte rendu :

      Une fille : (qui a créé rouge mécanique)
      « - ça me fait penser à ce film (elle montre l’affiche d’un film sur le mur qui s’appelle mouton 4.0 ou un truc comme ça) J’ai vu cette merde c’est vraiment l’apologie du paysans blanc qui souhaite un retour en arrière et qui se bat contre une puces électronique où on voit pas le problème alors qu’ils ne veulent même pas se battre contre le capitalisme. »

      un gars
      « Ces anti-tech proche de Soral qui mangent du tofu pensent faire la révolution en serrant la ceinture et arrêtant d’acheter des nike »

      un vieux
      "y’a 20ans j’était à une réunion où Jaime Semprum à balancé "l’avortement c’est de la merde"je vous le garantit"

      un autre
      « les anti-indus sont des éco-fachistes, faut pas avoir peur des mots... D’ailleurs le 3eme Reich avait un ministre de l’environnement proche des idées anti-tech »

      En gros si quelqu’un se pointait au pif sans connaître rien là dessus, les écoutaient sans capter leur acharnement et leur connerie, il pourrait croire que tout les anti-indus et proche sont blanc, écrivent sur égalité et réconciliation, vivent reclus à la campagne, détestent les banlieusard, sont anti-féministe et pour l’état.

      Un coup ils tentaient de faire passer les anti-indus pour des survivalistes soraliens et un coup pour des décroissant proche des verts qui préféraient la révolution par la biocoop.

      voilà, le seul truc qui m’a rassuré c’est que je voulais voir qui il y allait avoir et sur la trentaine de personnes je ne connaissait quasi personnes jamais croisé sur aucun autre débat, aucune lutte même de banlieue ! je crois que c’est juste des gens qui aime cracher sur le net !!

      Allé c’est tout pour le CR.

      CQFD.

  • Avant-Garde et mission. La Tiqqounerie - Basse Intensité
    http://basseintensite.internetdown.org/spip.php?article558

    Destiné, courant 1999, à un groupe restreint de personnes, le texte qui suit se proposait de décrire dans leur généralité les filiations philosophiques et religieuses auxquelles, explicitement ou implicitement, se rattachaient les membres de la revue Tiqqun (alors à son premier numéro)

    http://laguerredelaliberte.free.fr/doc/tiqq.pdf