_Le texte qui suit a été écrit pour la feuille de choux d’un ami, je me suis dit qu’il pourrait…

/360906

    • Un grand Merci aux abstentionnistes qui ont juste conforté Macron le grand Guignol en chef à un point du RN seulement ; seul le conservatisme aura gagné devant l’abstention...

      Et Macron accélère. L’oligarchie peut juste continuer de se cacher tranquillement derrière les couettes de Greta pour finir de saccager allègrement la planète.
      J’espère que Jadot et les verts européens se rendront compte de leur responsabilité historique.

      Tic tac tic tac... ?

      Et vous avez perdu un œil ?
      Vous allez perdre le deuxième.
      Le grand débat : vaste blague !
      L’élection de ce soir : moi ou le chaos 2.
      Le reste du quinquennat : lacrymo bienveillante pour ceux qui ne serait pas d’accord et partages des richesses entre amis.

      Bon dimanche.

    • Les écolos ont fait un bon chiffre parce qu’ils représentent des valeurs positives, et qu’ils ne sont pas dans le conflit assumé. Sauf avec le reste de la gauche évidemment. Mais ça, les électeurs ne le voient pas.

      La FI morfle parce que... explications au doigt mouillé... ses sympathisants se sont abstenus. Et parce qu’en aucun cas, le vote FI est un vote rassurant. La FI assume le conflit. Les électeurs qui ne s’intéressent à la politique qu’une fois tous les 1000 jours ne veulent pas d’un parti dont la tête d’affiche est systématiquement montré vociférante.

      Cela fait 60 ans que les forces de gauche sont incapables de se rassembler, 60 ans qu’elles sont accusées d’erreur stratégiques historiques. Et à chaque fois, tu découvres que celui ou celle qui crie à la dictature interne est finalement recyclé dans un gruyère...

      J’adhère totalement à la vision de @monolecte. Les inners votent, et ils se foutent des surnuméraires et de notre responsabilité collective.

      Hier, j’ai été repris (sur FB) parce que j’évoquais 50% de vote d’extrême-droite. Personne ne semble s’être aperçu que nous étions déjà dans un pays dominé par des idées, des lois et des individus d’extrême-droite. Valls est d’extrême droite et son parti a mené une politique d’extrême droite. LR est d’extrême droite. Le parti qui est composé de membre de ces deux partis est d’extrême droite. Le RN est d’extrême droite.

      Je n’ai pas encore repris la discussion sur Le Média et sur le gachis et la leçon qu’il représente. Là de suite je préfèrerais être sur un radeau avec un Yannis, qu’avec un Denis... ou n’importe quel autre des cloportes qui a foutu le bronx dans ce média.

    • Trouvé sur twitter"

      Les résultats définitifs c’est 5 269 559 de voix pour le RN contre 7 678 491 au premier tour de l’élection présidentielle. 5 018 676 de voix pour LREM contre 8 656 346 à la présidentielle.
      https://elections.interieur.gouv.fr/europeennes-2019/FE.html
      Le scrutin a donc été une dégringolade pour tout le monde. En donnant les pourcentages, on occulte totalement la réalité du scrutin qui a rassemblé beaucoup de monde sur des listes de moins de 5%.
      4 067 051, soit 17,26% des votants ont choisit une liste qui a fait moins de 5%. Si on rajoute 550 155 de blancs et 523 512 de nuls, ça fait 5 140 718 de votants qui ne seront pas représentés à cause du mode de scrutin.
      Pour mettre les chiffres à côté :
      5 269 559 : Liste RN
      5 140 718 : Listes de moins de 5% & blancs et nuls
      5 018 676 : Liste LREM...
      Source : https://twitter.com/DavidLibeau/status/1132888686004178945

      Ça me sidère de lire sur seenthis une inversion des responsabilités aussi caricaturale que « c’est la faute aux abstentionnistes »
      https://youtu.be/Ig4MZPt4gzI

      Si tu ajoutes à la non-expression et non-representation des petites listes la grosse galère de devoir imprimer son bulletin, rien que techniquement déjà tu as de bonnes raisons de ne pas tomber dans cette ineptie.
      Mais plus flagrant encore quand tu compares avec les précédentes élections européennes, l’augmentation du nombre de votants prouve que, ho wait, ... c’est la faute aux votant-e-s !!!

    • @BigGrizzly : je te confirme que ton député LREM est un nul : un vrai cigare, impossible d’en profiter à scooter ! Si on aime ça, on le déguste... (Et je ne te dis rien de l’art de la cendre qui s’envole en fumée, c’est le cas de le dire !)

    • Ce député n’a pas peut-être pas de « Rolex » mais roule à scooter en fumant le cigare. Le scooter, symbole de la mobilité moderne et « cool » (peut-être même électrique, le scooter, si ça s’trouve) et le cigare, un symbole phallique. Quoiqu’il en soit, ce mec est une un gros naze car le cigare se déguste dans un salon douillet avec un verre de « fine champagne ». Oui, je sais, c’est peut-être élitiste par ces temps de « crise » mais c’est le seul bon souvenir que m’évoque cette discussion. Et ça fait bien longtemps que je n’ai pu m’adonner à ce genre de vice capitaliste (quoique le Lider Maximo ne dédaignait pas un bon havane). Les dégâts collatéraux du déclassement, sûrement ...

    • Un bon résumé des chiffres ici : https://www.les-crises.fr/resultats-des-europeennes-2019
      Faire la morale sur l’abstention c’est vraiment nul (surtout que faudrait qu’on m’explique à quoi sert le parlement européen à part faire joli dans le décor, c’est encore pire que notre assemblée nationale, c’est dire). D’ailleurs la loi des grands nombres me permet d’affirmer que si tout le monde avait été voter, les résultats seraient malheureusement sensiblement les mêmes donc pas de quoi vraiment se rassurer. Regardez juste qui s’est abstenu, alors certes la FI aurait eu + de voix mais sans que ce soit déterminant (elle aurait peut-être doublé LR) car l’abstention est relativement forte chez les sympathisants de tout le monde.

    • Mouais, pour les présidentielles de 2018 au Venezuela, le taux de participation était digne d’une démocratie : 46,07%, soit 53,93% d’abstention.

      Mais il est vrai que l’opposition, à quelques exceptions près, avait appelé au boycott du scrutin. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut le qualificatif de « président illégitime », repris régulièrement par elle et les médias qui la soutiennent.

      En 2013 (première élection de Maduro) participation de 79,69%. Et l’année d’avant, pour un Chávez déjà malade, 80,56%

    • Pour les élections parlementaires, celles de 2015 dont est issue l’Assemblée nationale actuelle, présidée par Juan Guaidó, la participation était de 74,17%. L’opposition unie ayant remporté 45,3% des suffrages exprimés et 112 des 167 sièges.

      Ce qui avait abouti à l’élection de l’Assemblée nationale constituante en 2017, boycottée par l’opposition donnant donc un petit 41,53% de participation et aboutissant à un raz-de-marée rouge. À noter que pour l’opposition, le « vrai » nombre de votants aurait été entre 12% et 18% des inscrits… Et résultats non reconnus par une grande partie de la communauté internationale.

    • Oui, j’évoquais bien ces élections là, à 80% de participation. En Russie, la participation aux élections présidentielles est de 65% environ. Quand tu lis les articles sur ce sujet, tu ne peux qu’être étonné par les formulations et les sous-entendus. Nos journaux sont confis de propagande, c’est toujours aussi surprenant. On te cause de l’opposant truc-muche qui publie des photos sans contextualisation sur Twitter et on te traite ça comme une information de première main, et on te fait le clin d’oeil que vraiment, ces dictatures ;-) ;-)... Comme si pour la France, on te relayait toutes les publications de Dupont-Aignant afin de démontrer que la dictature française est bien une dictature...

  • Un vent d’extrême droite souffle sur l’Occident (avec une carte du monde assez inquiétante !)
    Dominique Scali, Le Journal de Montréal, le 27 novembre 2016
    http://www.journaldemontreal.com/2016/11/27/un-vent-dextreme-droite-souffle-sur-loccident

    Les partis qui flirtent avec l’autoritaris­me et le rejet des étrangers connaissent une popularité inégalée en Occident depuis la Seconde Guerre mondiale, observent des experts en politique. Après le Brexit et l’élection de Donald Trump, voilà que les Français auront probablement à choisir entre un président de droite ou d’extrême droite au printemps prochain.

    « Il y a une tendance lourde vers la droite. Et c’est la première fois que la droite extrême est forte comme ça depuis des décennies. C’est ça qui fait peur », avoue George Ross, professeur de sciences politiques à l’Université de Montréal.

    Dernier épisode en date : le grand favori de la droite française François Fillon, un ultraconservateur catholique, risque fort d’affronter Marine Le Pen de l’extrême droite lors de l’élection présidentielle de mai 2017. Les sondeurs considèrent que la gauche française a peu de chance de se tailler une place jusqu’à l’Élysée.

    Des États-Unis aux Philippines

    « La droite libérale et économique a toujours été forte dans le paysage politique occidental. Mais ce qu’on voit monter, c’est une droite différente, basée sur l’identitaire et un discours selon lequel il faut se protéger des autres », explique M. Ross.

    Les partis de l’extrême droite européens existent depuis les années 1980, bien qu’ils changent de noms ou de chefs, rappelle Jean-Guy Prévost, de l’UQAM. « Depuis 35 ans, c’est comme si tout le monde se tassait vers la droite, ce qui crée un espace pour l’extrême droite ».

    « Ce qui m’inquiète, c’est la montée de populistes autoritaires qui sont extérieurs au système politique normal et qui ne sont pas aussi engagés à respecter les règles démocratiques [que les politiciens auxquels on est habitués] », indique Jacob T. Levy de l’Université McGill. C’est le cas en Turquie, en Pologne et même aux Philippines. C’est à eux que Trump ressemble », ajoute-t-il.

    « Est-ce que ça va être comme dans les années 1930, avec des dégâts démocratiques ? On ne le sait pas », s’interroge M. Ross. La crise économique de 1929 avait en effet nourri la montée du nazisme en Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale.

    Contagion

    Les experts suggèrent plusieurs hypothèses expliquant la conjoncture favorable aux partis d’extrême droite ces dernières années : le sentiment d’invasion dû à la crise des migrants, la menace terroriste, l’incertitude économique. Bref, des facteurs qui sont liés à la mondialisation.

    M. Ross craint d’ailleurs que l’élection de Trump ne vienne leur donner encore plus d’élan. « Si quelque chose marche quelque part, on va l’essayer. »

    « Trump a clairement envoyé le signal aux partis d’extrême droite du monde qu’ils ont maintenant un ami à la Maison-Blanche », abonde M. Levy.

    Avec ce vent de droite souffle aussi un vent d’incertitude, s’entendent-ils pour dire. « Qu’est-ce que [ces élus] vont faire quand ils vont gouverner ? Par exemple, au Royaume-Uni, on n’a encore aucune idée claire de comment ils vont [concrétiser le Brexit]. Ce n’est pas évident de savoir comment ces politiciens vont procéder sans mettre le feu à la maison, souligne M. Ross.
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    Au Canada et au Québec

    Si le Canada de Justin Trudeau semble pour l’instant épargné par la montée des partis d’extrême droite, c’est notamment que notre système électoral ne comprend qu’un seul tour, ce qui laisse moins de chance aux partis marginaux d’émerger.

    « Même pour un tiers parti comme le Nouveau parti démocratique (NPD), il est difficile de se tailler une place », illus­tre Jean-Guy Prévost.

    Notons aussi que le Canada sort de 10 ans de règne conservateur, contrairement à la France et aux États-Unis.

    Reste que certains observateurs remarquent une plus grande aisance à aborder des sujets autrefois tabous, notamment en lien avec l’immigration. Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) François Legault s’est d’ailleurs dit à l’aise d’être comparé à Trump.

    En dehors du politique, plusieurs signes indiquent que l’idéologie d’extrême droite est en croissance au Québec, révélait Le Journal mercredi. En effet, le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence note une hausse de ces appels liés à des incidents haineux et à l’extrême droite dans les derniers mois.
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    COMMENT DISTINGUER LES DIFFÉRENTS MOUVEMENTS ?

    Droite libérale
    Prône le libre marché et la mondialisation.

    Droite conservatrice
    Prône le maintien des valeurs traditionnelles ou catholiques.
    Prône l’ordre et la sécurité.

    Extrême droite
    Hostilité à l’immigration.
    Division raciale ou ethnique
    Attaque des groupes d’individus précis
    Hostilité à l’Union européenne
    Hostilité au système politique actuel et à l’ordre dominant
    Vision autoritariste : un homme fort qui défie les tribunaux et le reste du Parlement.

    Néonazis, skinhead et suprématistes blancs
    Prônent la violence
    Ne forment pas nécessairement un parti politique, mais vont généralement appuyer les partis d’extrême droite.

    #Extrême_droite #Etats-Unis #Allemagne #Royaume_Uni #France #Finlande #Suisse #Grèce #Autriche

    • Pas vraiment à contre courant, parce qu’en fait Harper est arrivé en même temps que Bush fils et que c’est vraiment le même courant néo-conservateur chrétien, c’est juste qu’Harper est resté au pouvoir plus longtemps. Mais sinon, je suis d’accord avec toi, de toutes façons c’est un article du Journal de Montréal dont il ne faut pas attendre beaucoup en terme de finesse d’analyse politique... C’est juste la carte et « l’étendue des dégats » que je trouvais intéressante...

    • Curieux !
      Cet article ne parle pas du rôle des médias, des publicités, libres de matraquer des slogans immondes.
      N’oublions pas l’humour tv plus c’est gras, plus ça passe.
      Ca conditionne.
      Faut être costaud pour résister.

      Les micros trottoirs sont révélateurs.
      Les perroquets ânonnent les pires slogans qu’on leur a appris par coeur.
      A écouter, ré écouter Guillaume Meurice, on ne se lasse pas.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-moment-meurice

    • @sinehebdo effectivement l’analyse n’est pas très fine... je me demande dans quelle mesure cela se répercute sur la carte, dont les aplats noirs sont lourds.

      Par exemple :

      Les partis qui flirtent avec l’autoritaris­me et le rejet des étrangers connaissent une popularité inégalée en Occident depuis la Seconde Guerre mondiale

      Je pense avoir montrer que, pour l’instant, en France il n’y a pas une explosion de l’extrême droite comparé aux années 90. Ce qui est plus marquant c’est la hausse de l’abstention au détriment des deux partis classiques (UMP-RPR/PS) et de la gauche de gauche (PCF etc.) :

      https://seenthis.net/messages/360906
      https://seenthis.net/messages/443508

      Pour le cas étasunien, non seulement Trump a perdu l’élection en terme de vote populaire, 65,1 millions de voix pour Clinton contre 62,6 pour Trump, mais en plus, avec 24,9% du corps électoral il réalise un des plus mauvais score Républicain depuis 1932 (en dehors des cas 1992 et 1996 ou des candidats proches des Républicains se présentaient en surplus) quand Hillary Clinton fait un des meilleurs scores démocrates depuis 1960.

      Par ailleurs c’est un peu vite oublier ce qu’était la droite réputé « pas extrême » en Europe et du temps des États-Unis d’Amérique (ségrégationnistes jusque les années 1970). Par exemple en 1968 un candidat raciste et ségrégationniste comme George Wallace récoltait 8,3% des voix en plus des 26,4% de Nixon.

      C’est oublier que le Brésil, l’Espagne, la Grèce, la Corée du Sud, l’Argentine, l’Afrique du Sud etc. étaient officiellement des dictatures d’extrême droite jusque les années 1980. Sans parler des dictatures réputées « de gauche » (sic). Les britaniques brexiteurs et Fillon font pales figures à coté.

      Les experts suggèrent plusieurs hypothèses expliquant la conjoncture favorable aux partis d’extrême droite ces dernières années : le sentiment d’invasion dû à la crise des migrants, la menace terroriste, l’incertitude économique. Bref, des facteurs qui sont liés à la mondialisation.

      Avec cette analyse on voit le dogme : l’extrême droite serait populaire, alors que tout montre qu’elle ne l’est pas (ne l’a jamais été) et est bien un mouvement issu des classes dirigeantes.

      En France, Manuel Valls est môsieur 5% au primaires ouvertes de 2011 et Mr 5% au sein de son parti. On voit actuellement la popularité de son gouvernement, même s’il essaye (avec le PS) de reporter tout ce rejet sur l’unique personne de François Hollande. Quand à Fillon, pour l’instant il a réussi à récolter 2,9 millions de voix. En comparaison, en France les 10% les plus riches c’est 6,5 millions de personnes, et pour remporter la présidentielle c’est plutôt 20 millions de voix qu’il faut récolter. Ce qui tourne sur Twitter :

  • Les gens bien élevés font commencer les barres en zéro

    http://freakonometrics.hypotheses.org/49561

    Il y a quelques jours, je mentionnais sur twitter un graphique mis en ligne sur imgur.com, au sujet des trois dernières élections présidentielles américaines,

    Le premier point est que le graphique a été fait alors que les dépouillements n’étaient pas encore finis. 72 heures après la clôture des bureaux de votes, plusieurs millions de bulletins n’avaient pas été dépouillés, comme me l’ont fait noté François Gourio et Tom Roud. Comme on visualise ici le nombre de votants, et pas le pourcentage de votants, c’est génant… Le second point avait été souligné par Marin Dacos, et par plusieurs personnes, toujours sur twitter, qui disaient (je résume un peu)

    On ne peut pas faire des diagrammes en barres qui ne commencent pas en zéro ! Sacrilège !

    C’est en effet une règle qui semble bien établie. Enfin, quand je dis ‘règle‘, on pourrait penser qu’il s’agit d’une ‘suggestion‘. Des sortes de ‘règles de savoir vivre’, à la Nadine de Rothschild,

    Quand on est bien élevé, il est de bon ton de faire commencer ses diagrammes en barres en zéro.

    Et cette règle semble importante, car c’est la première que donne Nathan Yau dans ses règles pour faire des graphiques

    A bar chart’s baseline must start at zero.

    L’intuition est que dans un diagramme en barres, la longueur des barres a un sens.

    The bar chart relies on length to show data. Shorter bars represent lower values, and longer bars represent greater values. Compare bar lengths to compare values. That’s how it works. When you shift the baseline, you distort the visual.

  • Notre république détruite,....façon boucher
    La fusion des communes rurales prépare une nouvelle fracture territoriale !
    Par Céline Blampain
    Fusion ou regroupement ?
    Chantage financier
    Concentration des services publics

    « Doit-on se réjouir de la réduction du nombre de conseillers municipaux ? Ce statut qui, loin du consumérisme et de l’individualisme rampant des grandes villes, permet à n’importe quel citoyen de s’engager en faveur de l’intérêt général et de prendre part au débat public. Les habitants vont perdre le lien de proximité qui les unissait avec leur maire et leurs conseillers municipaux. Au nom de quelle modernité mettons-nous fin à deux cents ans de tradition républicaine ? »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/11/la-fusion-des-communes-rurales-prepare-une-nouvelle-fracture-territoriale_48

  • Quelques éléments complémentaires, en vrac, notamment l’ensemble des tableaux que j’ai réalisés :

    Les régionales 2015
    L’année 2015 a été marquée par deux séries d’attentats particulièrement traumatisants et par des réactions du gouvernement socialiste et de l’opposition de droite qui confortent les thèses de l’extrême droite. Ainsi les régionales qui ont eu lieu après ces événements ont été marquées par une forte mobilisation de l’électorat d’extrême droite (encore plus au second tour, non visualisé ici). On peut noter que malgré ce contexte le score de l’extrême droite, bien que très haut, n’a pas « explosé ». Mais il reste très haut et au second tour, à 15 %, il dépasse presque le score des présidentielles de 1995 lorsqu’on prend en compte de Villiers.


    http://pix.toile-libre.org/?img=1451155580.png

    Les sénatoriales comme révélateur
    Souvent le faible score de l’extrême droite aux municipales et expliqué par l’existence d’élus d’extrêmes droites non-étiquetés comme tel. Mais le score de l’extrême droite aux sénatoriales (en mélangeant les différentes séries) permet d’infirmer cette idée.

    Et d’autres, je ferrai sûrement une analyse plus large plus tard.

    • Ce soir en écoutant les discussions de la soirée Médiapart, je me suis demandé à quoi ressemblait vraiment l’évolution du vote FN depuis quatre décennies. Toutes les figures que j’ai consulté montraient une ligne en forme de yo-yo et je trouvais un peu bizarre cette « instabilité » électorale encore qu’elle aurait pu venir illustrer ce que les personnalités politiques disent trop souvent : que c’est un vote de « colère », donc volatile.

      Mais en réalité, le vote FN est relativement stable si on le visualise par type d’élection, mais il n’augmente pas de manière linéaire partout. Il y a surement matière à débattre sur la forme des graphiques, sur la chute de la période 2000-2008... et sur l’effrayante remontée de 2014-2015. On pourra y revenir.

      J’ai composé cette figure à l’arrache, il manque encore quelques détails et quelques notes de bas de page. Par ailleurs, le temps de formater la feuille de calcul, nous la publierons dans les jours qui viennent. En attendant les commentaires sont bienvenus.

    • @freakonometrics En fait, j’ai le nombre de vote dans la feuille excel. C’est juste une question de temps mais oui, je suis d’accord, et dès que je trouve une fenêtre, je vais essayer de produire une image avec le nombre de voix (et d’en comparer l’évolution avec les autres partis).

      Par ailleurs, ce que le graphique de synthèse ne montre pas, c’est les concentrations locales du vote FN. Des communes de plus en plus nombreuses connaissent des scores FN de 40 et 50 + % ... C’est pas très réjouissant, mais il faudra aussi revisiter la carte des élections 2015 par commune.

    • @reka  : Toutes les figures que j’ai consulté montraient une ligne en forme de yo-yo et je trouvais un peu bizarre cette « instabilité » [...] le vote FN est relativement stable si on le visualise par type d’élection

      Oui c’est une des raisons qui m’ont amené à réalisé mes tableaux élections par élections. La principale variable de ces différences de niveaux entre élections est le nombre de scrutins.

      J’ai rassemblé quelques éléments qui à mon avis caractérisent une élection :

      - nombre de scrutins
      - nombre d’élus
      - présupposés idéologiques (présidentielles -> homme providentiel ; Européennes -> union supra-nationale ; législatives -> représentants du peuple ; municipales -> vie locale)
      - principales médiations (médias nationaux ou locaux etc ; militants de terrains ou stars nationales ; réseaux d’amitiés, connaissances directes, etc.)
      - mode de scrutin
      - pouvoir en jeu (exécutifs, legislatifs, executif local dominé par le national, législatif transnational et fantoche etc.)

      Cela donne par exemple à la louche :

      Présidentielles :
      - 1 seul scrutin
      - 1 seul.e élu.e
      - homme providentielle, roi soleil guidant le peuple, homme fort
      - médias nationaux fortement mobilisés, militants mobilisés
      - 500 parrainage puis suffrage universel uninominal direct
      - exécutif autoritaire (peut défaire le parlement, décide des lois au niveau européen)

      Permets les meilleurs score de l’extrême droite : 14 à 15%

      Municipales :
      - 36 000 scrutins
      - entre 210 000 et 520 000 conseillers municipaux
      - gestion des affaires locales
      - médias locaux, militants locaux, relations amicales
      - un sacré bazar https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_municipale_en_France#Les_modes_de_scrutin
      - exécutif local en partie sous tutelle de l’État.

      Permet les score les plus bas de l’extrême droite : 3%

    • @reka par contre je pense que c’est une erreur de représenter avec des bâtonnets, surtout si on souhaite comparer le pourcentage des inscrits au pourcentage des votants.

      D’une part je trouve que ça coupe l’idée de continuité entre chaque date électorale, d’autre part ça me paraît moins lisible.

      J’avais fait ça dans un premier temps mais pour comparer l’extrême droite à l’abstention. ça rend bien compte des différences de niveau et des différences de variation, mais je trouvais que ça rend mal compte de l’existence de « autre vote » et son évolution, ceux qui ne votent pas extrême droite et ne s’abstiennent pas :

      Et à mon avis, comme je le disais dans ma première publication, il ne faut pas prendre en compte que le Front national pour comprendre l’évolution de l’électorat « extrême droite »

      @freakonometrics le nombre de voix ça peut être intéressant, mais si c’est pour une analyse dans la durée il faut faire attention car la population croît de manière importante. C’est notamment ce que je disais dans cette analyse http://seenthis.net/messages/360906

      Quant à l’analyse en nombre de voix, elle masque l’accroissement de la population. Aux élections présidentielles, on est ainsi passé de 36,4 millions d’inscrits en 1981 à 41,2 en 2002 et 46 millions en 2012.

    • @koldobika Le problème avec ces cartes c’est qu’elles ne sont pas anamorphosées en fonction de la population des régions.
      http://elections.interieur.gouv.fr/regionales-2015/11/11.html

      La région Île de France est très petite mais a une population de 7 086 172 d’inscrits dont seulement 8,19% votent extrême droite

      Alors que la région Paca est grande mais n’a que 3 525 272 inscrits dont 21% votent extrême droite

      Pareil pour la Nord-Pas-de-Calais - Picardie elle n’a que 4 237 939 inscrits et 22% d’entre eux votent extrême droite.

    • @reka je mets à disposition ma feuille de calcul qui m’a permis de réaliser ces graphiques. Il y a trois onglet, le troisième est un début de travail avorté pour voir l’évolution spécifique en Nord Pas de Calais.

      Voici le lien torrent :

      magnet : ?xt=urn:btih:53832b530272d3c9a77eaf6674d2c09fba9362be&dn=%C3%89volution%20vote%20extr%C3%AAme%20droite%20et%20abstention%20-%20longue%20p%C3%A9riode%20-%20Apichat&tr=udp%3A%2F%2Ftracker.openbittorrent.com%3A80&tr=udp%3A%2F%2Fopen.demonii.com%3A1337&tr=udp%3A%2F%2Ftracker.coppersurfer.tk%3A6969&tr=udp%3A%2F%2Ftracker.leechers-paradise.org%3A6969

      Et lien http:

      https://framadrop.org/r/7lntkOEFUF#JzxCYUyW2niKrUu+PlBH9c/wEtYjToL7m6fDxSMaX5M=

      Pour les données j’ai plusieurs sources :
      http://data.gouv.fr
      http://www.france-politique.fr
      http://elections.interieur.gouv.fr
      https://fr.wikipedia.org

      Par ailleurs avec une copine on a pour projet de continuer le travail, dans plusieurs mois, pour voir quelle tendance perd ou gagne sur la longue période dans ce qui apparaît actuellement que comme le bloc jaune :

      - « bloc droite » (UMP, UDF, UDI etc.)
      - "bloc centre gauche (PS, éventuellement Verts etc.)
      - gauche de gauche (PCF, LCR, LO, PG, etc.)

    • @apichat merci beaucoup pour les liens et la feuille excel, c’est très précieux et j’apprécie énormément la mise en commun de cette recherche commune. De mon côté, je suis en train - doucement - de rassembler les données « en nombre de voix » à partir desquelles on calcule les pourcentages. L’idée est de voir aussi comment on pourrait donner une idée du « volume » d’électeurs même si je comprends bien que la croissance de la population électorale fausse un peu la visu. Cela dit, il y a peut-être un truc à chercher et à trouver :)

      En tout cas, à suivre !

    • Avec plaisir @reka !

      Dans la feuille de calcul il y a justement les données en nombre de voix.

      Oui ça serait intéressant de voir l’évolution du volume d’électeur ainsi que celle du volume d’inscrits. La données la plus difficile à obtenir mais qui est évoqué à juste titre par l’article « Ce que s’abstenir veut dire » de Céline Braconnier & Jean-Yves Dormagen dans le diplo c’est le pourcentage, si possible pour chaque rendez-vous électoral, de non-inscrits mais en âge de voter.

      Dans ma feuille de calcul, le premier onglet correspond aux données structurées de tel manière qu’il est facile de faire un tableau pouvant comparer toutes les élections. Comme les courbes ci-dessus ou encore celles-ci :

      On voit d’ailleurs que l’abstention augmente fortement à toutes les élections, sauf aux présidentielles depuis l’après 21 avril 2002 (sur les courbes, c’est le seul rendez-vous électoral où j’ai aussi mis le score du 2ème tour) qui a connu une très forte baisse de l’abstention (mais celle-ci remontait déjà en 2012 et risque d’être très forte en 2017)

      Le deuxième onglet isole plus chaque élection et permet de faire les tableau que j’ai principalement publiés jusqu’à présent.

    • @sandburg ces informations sont dans ma feuille de calcul qui est disponible ici : https://framadrop.org/r/7lntkOEFUF#JzxCYUyW2niKrUu+PlBH9c/wEtYjToL7m6fDxSMaX5M=

      Sur le graphique ci-dessus on voit qu’en gros « blancs+nuls » est assez stable et plutôt faible. Sauf aux législatives dans les années 90 et à mon avis aux seconds tours (là on le voit pour la présidentielle en 2002).

      Mais j’ai fait le choix de ne pas représenter les seconds tours car ce sont des situations extrêmement diverses et variables, beaucoup moins stables et analysable que l’évolution des premiers tours. Mais ne serait-ce que pour l’abstention et surtout les votes blancs et nuls (c’est à dire des personnes profondément attachées à la participation aux élections mais qui refusent de choisir entre les candidats qu’il reste) ce serait intéressant de faire un travail similaire et dédié aux second tour... personnellement je n’ai pas le temps pour.

      L’autre situation que je n’ai absolument pas travaillé mais qu’il serait très intéressant de visualiser c’est la proportion des personnes ayant le status pour voter mais qui ne sont pas inscrites.

      Cette situation est très bien décrite dans cet article :

      Ce que s’abstenir veut dire - par Céline Braconnier & Jean-Yves Dormagen

      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/05/BRACONNIER/50381

  • La contribution éco-socialiste : Il n’y a pas de vague Bleu Marine, par Frédéric Gilli
    http://www.oplpv.fr/2015/12/il-ny-pas-de-vague-bleu-marine-par.html

    Je ne vais pas ici dire que le Front national ne progresse pas, ni qu’il ne gagne pas de nouveaux électeurs, surtout parmi les jeunes et les ouvriers. Les faits sont là : à force d’un patient travail de terrain, ce parti est en train de structurer un nouveau rapport à la politique dans des pans entiers de la population et il est bien possible que, une fois cette « socialisation » effectuée avec les cadres idéologiques qui vont avec, cela installe ces nouveaux électeurs dans un choix politique revendiqué et durable. D’ailleurs, à peine 50 % des #électeurs #FN de ce dimanche disent pouvoir envisager de voter pour un autre parti, c’est bien la preuve d’un ancrage fort.

    Ce que l’on peut en revanche prendre avec plus de mesure, c’est l’idée d’une déferlante, voire d’une vague. C’est le problème de toujours regarder les résultats au prisme de pourcentages calculés sur les exprimés : on en oublie des repères fondamentaux comme le nombre de voix effectivement rassemblées ou la part que cela représente dans l’ensemble de la population.

    Sans banaliser les résultats de ce week-end, on peut tout de même s’autoriser un peu de recul historique : si les résultats du FN sont numériquement importants, puisque plus de 6 millions de Français ont glissé un bulletin FN dans l’urne, ils ne constituent pas un plus haut historique, celui-ci a été atteint à la présidentielle de 2012, quand les 17 % de Marine Le Pen rassemblaient 6,4 millions de personnes. Ils ne constituent pas non plus un record si l’on rapporte les scores réalisés le 6 décembre à l’ensemble de la population inscrite sur les listes électorales : avec 13,3 % des inscrits rassemblés, c’est le niveau atteint par Le Pen père au premier tour de la présidentielle de 2002, tandis que Le Pen fille avait atteint 14 % en 2012.

    Les chiffres

    Que nous disent ces chiffres ? Que la forte progression du FN dans les pourcentages de suffrages exprimés tient plus à l’#effondrement_des_partis traditionnels qu’à une forte progression de sa part. C’est comme quand la mer se retire, on voit la vase au fond. Certes la profondeur de vase peut être plus ou moins importante, mais on ne peut pas non plus oublier l’absence des flots supposés la couvrir : le 6 décembre, en rassemblant 14,6 millions d’électeurs et moins d’un tiers des inscrits (32,7 %), les (autres) partis représentés au Parlement (PC, Verts, PS, UDI, LR) ont atteint leur plus bas historique. Au printemps, ils avaient rassemblé 14,9 millions d’électeurs et 35 % des inscrits, ce qui était déjà historiquement très faible. En moyenne, depuis 1997, ces partis rassemblent 50 % des inscrits.

    Le Front national n’est donc pas beaucoup plus haut aujourd’hui qu’il ne l’était à la fin des années 1990. La différence est qu’à cette époque les partis politiques traditionnels n’étaient pas encore dans l’état de déliquescence qu’ils connaissent aujourd’hui : plus qu’une progression puissante du FN, le résultat de dimanche est avant tout la déconfiture combinée du PS et de ses alliés potentiels à gauche, et de LR et ses alliés à droite.

    On se félicite ainsi de la remontée de la #participation, mais cela permet d’occulter au passage que, avec 22,4 millions d’#abstentionnistes le 6 décembre, nous avons frôlé de très peu le record historique atteint en 2010. Certes, on ne sait pas ce qu’auraient voté les #abstentionnistes, mais on ne peut pas non plus occulter que la progression de l’#abstention dans les vingt dernières années (6 à 7 millions de personnes en plus qui s’abstiennent) s’est produite de manière concomitante avec une baisse significative du nombre des personnes votant pour les partis traditionnels (2 à 3 millions en moins pour la gauche et 2 à 3 millions en moins pour la droite) : peut-être que 1 à 2 millions d’abstentionnistes se répartissent de manière équilibrée entre tous les partis, mais il y a bien un volume important des électorats de gauche et de droite qui s’est volatilisé depuis le début des années 2000.

    • Elections régionales : montée du FN et abstention, pourquoi ce n’est pas si simple
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/12/10/montee-du-fn-et-abstention-pourquoi-ce-n-est-pas-si-simple_4829128_4355770.h

      L’abstention est-elle la clé du succès pour le FN ? Il est très difficile de le déterminer. Dimanche 6 décembre, le parti de Marine Le Pen a réalisé l’un de ses meilleurs scores, dans un contexte de très forte abstention. Mais son plus gros succès, à la présidentielle 2012, s’est fait avec une abstention très faible.
      Nous avons tenté, sur un graphique, de visualiser tous les premiers tours électoraux depuis 2002, soit quinze élections au total. Nous avons fait figurer sur chaque graphe à la fois l’abstention et le score du parti frontiste en part des inscrits (donc combien de gens en position de voter sont allés voter pour lui, et non combien ont voté pour lui parmi ceux qui ont effectivement voté).

    • Le Front national est encore loin des portes du pouvoir, Hugo Melchior
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/14/le-front-national-est-encore-loin-des-portes-du-pouvoir_4831773_3232.html#Oe

      Gagner l’élection présidentielle ? Pari déraisonnable, mais posons l’hypothèse. Et ensuite ? Il faudra au FN remporter dans la foulée les élections législatives pour obtenir une majorité parlementaire. Or le FN dispose, pour l’heure, 2 députés à l’Assemblée. Comment peut-il espérer passer de 2 à 289 députés, seuil minimal pour détenir la majorité absolue, et cela sans recourir à quelque forme d’alliance que ce soit avec un « parti de pouvoir », en l’occurrence avec Les Républicains (LR) ? Cela ne s’est jamais vu dans l’histoire politique française.
      Le fait d’obtenir 20 %, 25 %, voire 30 % au premier tour des élections législatives se révélerait insuffisant pour atteindre le pouvoir. Malgré de tels scores, le FN pourrait se retrouver avec une poignée de députés seulement, comme le PCF en 1958 qui, une fois encore sans alliés, fut victime du nouveau mode de scrutin majoritaire. Il n’en conserva que 10 sur les 150 sortants, malgré ses 19 % de voix. Le problème se poserait de la même façon si on revenait au scrutin proportionnel : avec 25 %, le FN pourrait, certes, disposer de 150 députés à l’Assemblée nationale, faisant de lui une force incontournable, mais il ne serait toujours pas en mesure de gouverner seul. Faute d’alliés pour faire majorité, à l’instar du PCF entre 1947 et 1958, celui-ci risquerait de demeurer désespérément dans l’opposition.
      Dès lors, il apparaît que, malgré ses succès répétés, le FN n’est pas encore au seuil de la porte de la maison du pouvoir et pourrait, comme le PCF au temps de son âge d’or, continuer à se situer très haut sur le plan électoral sans jamais être en mesure de gouverner. Tant qu’il assumera cette posture du « seul contre tous » et qu’aucun parti de gouvernement ne consente à faire alliance avec lui, la maison du pouvoir risque de lui demeurer inaccessible.