• Alep : la musique orientale de la propagande de l’Occident 14 déc. 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/alep-la-musique-orientale-de-la-propagande-de-l-occident-14-dec.20
    https://cdn.rt.com/french/images/2016.12/article/58516b45c461888f1f8b457f.JPG

    Tout le monde prend ce que racontent les médias pour argent comptant, sans s’interroger sur les sources. Or il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, s’indigne l’historien John Laughland.

    Dimanche à Paris, vers 7h30. Le parfum montant du café matinal est accompagné d’un air diffusé sur France Musique. Ces quelques moments de musique orientale sont dédiés, nous annonce doucement le présentateur, aux victimes du génocide qui est en train de se dérouler à Alep. Décidément, même les émissions de musique sont désormais pénétrées de propagande politique, comme au bon vieux temps soviétique !

    Le pauvre présentateur de radio ne fait que danser à la mélodie de tous les médias occidentaux. Qui paie les violons choisit la musique. Depuis le début de la bataille d’Alep, en effet, cette dure campagne militaire - la guerre urbaine est sans doute la plus atroce de toutes - est présentée par les médias occidentaux uniquement sous l’angle de la souffrance humaine. Ces médias répètent obsessionnellement que les civils en sont les victimes. A Alep-Est il ne semble y avoir que des hôpitaux, tellement on en a bombardé. Et parmi les « résidents » de cette ville, on a l’impression qu’il n’y a que des jardiniers et des filles de sept ans qui savent tweeter, à en croire au reportages de CNN.

    " Une image vaut mille mots et la guerre d’information est une guerre d’images "
    Et partout, les mêmes images de bébés portés dans les bras d’hommes, des clichés évidemment taillés sur mesure pour les caméras. Il y a un nombre quasiment infini de ces photos sur internet, comme on peut le constater en tapant « man carrying baby aleppo » dans Google images. De nombreuses vidéos montrent des personnes qui témoignent des pires atrocités mais qui n’ont pas la moindre tache de poussière sur leurs vêtements plutôt coûteux, et encore moins d’égratignure ou même de saleté sur leur visage. (Voir par exemple ce reportage de France Info, à partir de 0.40, mais il y en a tant d’autres.) Ont-ils vraiment vu ce qu’ils affirment ? Il est permis d’en douter.

    Deux choses sont particulièrement dérangeantes pour un citoyen de l’Occident dit démocratique. D’abord les deux poids, deux mesure qui consistent à évoquer Alep uniquement sous l’angle de la souffrance humaine - le fait que celle-ci soit sans doute exagérée ne veut pas dire, bien au contraire, qu’elle n’est pas aussi très réelle - mais la bataille simultanée de Mossoul uniquement sous l’angle des forces qui sont en train de prendre la ville. 

    D’Alep les médias racontent combien d’enfants blessés, combien d’hôpitaux touchés. On ne dit jamais combien de rebelles tués ou combien de civils en zone gouvernementale attaqués par ceux-ci. Il n’y a strictement rien sur les civils qui se réjouissent de leur sort, ayant pu quitter la prison des milices islamistes dans laquelle ils sont enfermés depuis des années. Il n’y a que des allusions très pudiques aux civils d’Alep Est qui cherchent refuge auprès des forces de l’armée syrienne. Il n’y a surtout rien sur les attaques d’obus lancés par les rebelles sur la population civile d’Alep Ouest, où les hôpitaux peuvent aussi être les cibles.

    " Il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, et pourtant le monde occidental se croit le mieux informé sur la situation dans cette ville "
    De Mossoul, c’est le contraire : les civils y sont les otages des rebelles ; ceux-ci y commettent des atrocités - ils mettent, par exemple, des bombes dans des jouets d’enfants ; la population ne rêve que de sa libération par l’armée irakienne soutenue par les Etats-Unis. On rend compte de cette bataille uniquement depuis la perspective des forces de libération. Samantha Power, faisant ce qui sera, on s’en réjouit, un de ses derniers numéros au Conseil de sécurité de l’ONU, demande aux Russes s’ils n’ont honte de rien. Mais c’est plutôt à soi-même, et à son propre gouvernement, qu’elle devrait poser cette question.

    Le deuxième élément, plus préoccupant encore, est la crédulité des élites occidentales. Tout le monde prend ce que racontent les médias pour argent comptant, sans s’interroger sur les sources. Or le New York Times envoie ses dépêches sur Alep depuis Beyrouth, The Guardian depuis Istanbul, la BBC depuis Londres, et ainsi de suite. Il n’y a pas un seul journaliste occidental sur place à Alep, et pourtant le monde occidental se croit le mieux informé sur la situation dans cette ville. L’ONU condamne des massacres mais elle ne dispose d’aucune source information fiable sur celles-ci. Tout ce que montrent les journalistes de RT, est balayé comme de la « propagande pro-Kremlin », pour reprendre le langage infantile et paranoïaque de l’officine bruxelloise, Stratcom.

    Cette crédulité dangereuse a deux causes. La première, ce sont les images dont les gens semblent être devenus les victimes passives. Une image vaut mille mots et la guerre d’information est une guerre d’images. Les fameux Casques blancs, depuis longtemps démasqués par Vanessa Beeley comme les récipients de centaines de millions de dollars occidentaux, ont surtout le rôle de produire des images. Avec leur vidéo promo confectionnée par une société américaine de communication, ce groupe semble ne disposer ni de brancards ni d’aucun matériel paramédical. Mais il y a toujours un photographe sur place pour filmer leurs prouesses.

     "Croire aux péchés de l’autre, c’est éprouver un sens intoxicant de sa propre supériorité "
    En octobre, un député britannique a même comparé la bataille d’Alep au bombardement de la ville espagnole de Guernica par les Nazis en 1937. En effet, une comparaison s’impose - mais non pas pour les raisons qu’a données cet ancien ministre. On se souvient de Guernica principalement à cause du tableau de Picasso, l’un des tableaux les plus connus de l’histoire de l’art - à cause d’une image, donc. Taper « Guernica » dans Google images et vous y trouverez essentiellement des images du tableau, mais non pas de la vraie ville. C’est l’image qui créé la réalité virtuelle, et qui par conséquent façonne la perception et la mémoire.

    Cette crédulité a une deuxième cause dont il ne faut sous-estimer l’importance. Croire aux péchés de l’autre, c’est éprouver un sens intoxicant de sa propre supériorité. La condamnation morale est contagieuse parce qu’elle flatte l’orgueil de celui qui condamne. On se lave de tout soupçon en projetant les maux de ce monde sur l’autre. Plus fort on tape, plus on se blanchit. C’est cela qui entraîne la spirale de la violence, contre laquelle nous prévenait le grand anthropologue, feu René Girard. La foule joue un rôle clé dans cette violence, les vraies foules comme les foules virtuelles qui sont créées par la pensée unique. La foule a tendance à se focaliser sur des individus considérés comme l’incarnation du mal, dans ce cas Bachar el-Assad ou Poutine. Voilà pourquoi le Christ avait raison de désamorcer la foule, et de la faire disparaître en identifiant les individus qui la composent, quand il a demandé à celui qui est sans péché de lancer la première pierre contre la femme adultère. C’est une leçon qui est plus actuelle que jamais.

     
    Par John Laughland                                    https://francais.rt.com

    • Les Russes sont tous honnêtes, transparents et ne font, eux, pas la moindre propagande. D’ailleurs leurs bombes ne tuent que les méchants.

      Russia Today est un média parfaitement neutre.

      Je ne fais pas confiance aux médias occidentaux (mais je fais confiance à certains journalistes occidentaux), mais je ne fais pas confiance non plus aux médias russes, ni aux sanguinaires Poutine et Bachar qui ont maintes fois fait leurs preuves en crimes de masse abominables.

    • Bombes et propagande
      http://www.politis.fr/articles/2016/12/bombes-et-propagande-35951

      Pourquoi les habitants d’Alep n’ont pas droit aux manifestations qui ont suivi le massacre de My Lai, la guerre d’Irak ou les bombes sur Gaza ? Sans doute parce que la propagande diffusée par le régime de Damas, reprise et amplifiée par Moscou, puis relayée dans nos régions, a été d’une redoutable efficacité. Et pourquoi donc ? Parce qu’elle est entrée en résonance avec nos doutes, nos peurs et nos confusions. Elle a atteint une société – la nôtre – meurtrie par les attentats de l’an dernier. Comme s’il suffisait aujourd’hui de dire « jihadistes » pour que la machine à comprendre s’enraye.

    • Je ne crois pas que la propagande russe ait quoi que ce soit à voir avec la supposée absence de réaction des populations.

      A moins que tu ne supposes que les occidentaux soient totalement innocents et absents dans ce qu’il se passe à Alep et en Syrie en général ? Comment les « rebelles » peuvent-ils encore se nourrir, avoir des munitions et se battre depuis 5 ans que la guerre dure ? Avec les armes des russes peut-être ?

  • Nouveau : un « stage shoah » pour les partisans du boycott d’Israël ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/nouveau-un-stage-shoah-pour-les-partisans-du-boycott-d-israel.html

    Oui, vous avez bien lu : c’est ce que la police lyonnaise est en train d’essayer d’imposer à des militants de la campagne BDS, sur prescription du lobby israélien, sous la houlette de magistrats locaux.

    Paulette, militante lyonnaise de la campagne BDS s’est ainsi vue convoquer récemment au commissariat, où on lui a dit qu’elle devra "faire un stage Shoah (sic) ", pour avoir distribué des tracts en faveur du boycott culturel d’Israël.

    Tracts ne posant apparemment aucun problème légal, mais qui ont donné envie à certains policiers d’inaugurer "une convention relative à un stage de citoyenneté, signée au palais de justice de Lyon par le premier président et la procureure générale de la cour d’appel pour lutter contre les actes racistes et antisémites."

    LyonMag titrait d’ailleurs à ce sujet : "Un stage de “sensibilisation à l’histoire de la Shoah’ bientôt mis en place à Lyon"*

    "Il faut éduquer tout en sanctionnant", y expliquait sans rire Sylvie Moisson, procureure générale de la cour d’appel, indiquant : "La ville de Lyon a en effet décidé d’opter pour la mise en place d’un stage pour les "petites et moyennes infractions".

    Directeur du mémorial de la Shoah, Jacques Fredj indique, lui aussi sans rire : "Ce sont des ateliers ludiques, il ne s’agit pas de bourrage de crâne ni de cours pédagogiques, il s’agit de descendre dans l’arène pour discuter de ces préjugés comme au café du commerce. Il faut que les participants ne soient jamais passifs mais toujours engagés".

    On apprend de même source que : "Encadrés par une équipe de médiateurs, ces stages auront lieu deux fois par an. Cela sera souvent une peine complémentaire qui ne remplace pas la sanction mais l’enrichit". La parole sera alors au centre de cette initiative qui se veut constructive en prônant le "vivre ensemble".

    Paulette, qui n ’apprécie pas du tout l’amalgame fait entre la défense des droits des Palestiniens et l’antisémitisme, ne compte pas rentrer dans ce jeu des plus malsains. Elle souligne qu’elle n’a besoin ni du CRIF, ni des magistrats lyonnais, pour le "vivre ensemble", et demande quel est le rapport avec les Palestiniens, alors que la "Shoah" fut le fait d’Européens ?

    Elle voudrait par ailleurs savoir si un "stage Nakba" a été mis au point pour tous les négationnistes qui prétendent que la Palestine n’a jamais existé ?

  • France:Présidentielle de 2017:Le‘sarkozysme’dorénavant dans les ‘poubelles de l‘histoire ’ ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/france-presidentielle-de-2017-le-sarkozysme-dorenavant-dans-les-po

    (F.Fillon, N. Sarkozy et A. Juppe)
    Bye-Bye Kabila !!! ; Bye-Bye Kabila !!! C’est le nouveau slogan que scandent les jeunes de la République Démocratique du Congo qui sont lassés de voir Joseph Kabila Jr à la tête de leur pays. Et bien ce slogan peut désormais se transporter en France et s’appliquer à l’ancien homme fort de la droite française et ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

    Bye- Bye ‘Sarkozy’ est aujourd’hui une réalité. Ainsi en ont décidé les électeurs de la droite et du centre droite qui ont carrément rejeté l’ancien président de la République, c’était le Dimanche 20 Novembre dernier. Pour une humiliation, c’en était vraiment une !

    Oui en effet ils étaient un peu plus de 4 millions de français de la droite à trancher et le score est sans appel :

    44% Pour François Fillon (l’ancien premier ministre sous Sarkozy 2007-2012)

    28% pour Alain Juppé (l’ancien premier ministre et ancien chef de la diplomatie et longtemps proche collaborateur de Jacques Chirac).

    Et un petit 20% pour l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

    Les 4 autres candidats se partagèrent le reste.

    A 62 ans l’ancien président a été éliminé in fine. Et il a prononcé le discours de son ‘oraison funèbre politique’. Dans le discours prononcé quelques heures après cette défaite ‘cruelle’ et inattendue Nicolas Sarkozy a dit espérer vouloir dire la vérité aux français. Erreur !!! car la vérité était plutôt du côté des électeurs eux même qui lui ont carrément barré la route pour un deuxième mandat (non consécutif) à la tête de la France. Il a fallu seulement trois (3) petits débats télévisés organisés entre des candidats de cette primaire pour que les électeurs de la droite française ‘appréhendent’ les accents arrogants et la vision belliqueuse de l’ancien président de la République. Toutes choses qui ne suscitaient pas espoir dans un monde déjà perturbé par l’élection de M Donald Trump aux USA.

    Au-delà de la France c’est en Afrique que Nicolas Sarkozy a laissé des souvenirs ‘amères’. En effet le gouvernement de Sarkozy a été ‘la cheville ouvrière’ de la ‘manipulation’ à l’ONU ayant conduit à l’invasion de Tripoli par l’OTAN et à la chute du régime socialiste et panafricaniste de Mouammar Kadhafi. C’est aussi Nicolas Sarkozy qui a conduit la campagne militaire pour déloger l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo avant de le transférer devant la CPI (Cour Pénale Internationale). Le souvenir de Nicolas en Afrique c’est aussi son discours de Dakar qui a totalement discrédité cet homme aux yeux des africains francophones. Que dire ? C’était sous le regard complice de Nicolas Sarkozy que l’ancien président nigérien Mamadou Tandja a élaboré et a exécuté son programme mort-né de Tazarché.

    ‘Sarko’ : l’animal politique au style bling-bling !

    Nicolas Sarkozy a été longtemps le chouchou des jeunes de la droite. Il aimait les foules hystériques et les meeting standup. L’ancien président français était un gaulliste affiché qui avait apporté son soutien à Edouard Balladur face au duel qui opposa ce dernier à Jacques Chirac. Au-delà de Jacques Chirac, ses adversaires au sein de la droite française se nommaient justement Alain Juppé, MAM (Michelle Alliot Marie), Dominique De Villepin etc… Mais Sarkozy fut un animal politique hors pair. Tenez-vous bien, c’est en véritable stratège politique qu’en 2002 il réussit à fédérer toutes les forces politiques de la droite et centre droite. En effet, Jacques Chirac et son RPR (Rassemblement Pour le Républicains) furent mis en ballotage par le vieux leader du FN (Front National) d’antan Jean Marie LePen. Toutes les forces politiques y compris le parti socialiste de Lionel Jospin se mobilisèrent pour barrer la route à M. LePen. Chirac fut réélu pour un dernier mandat. Nicolas Sarkozy en fin stratège transforma le RPR en UMP (Union pour un Mouvement Populaire). Plébiscité pour diriger ce mouvement, Nicolas Sarkozy bat campagne et devient le candidat de la droite avant de remporter la présidentielle de 2007 face de la socialiste Ségolène Royal.

    Après cinq (5) ans de présidence Sarkozy jalonnée par une crise économique sans précèdent et une crise sociale qui a failli basculer tout le pays dans le chaos, Sarkozy fut éliminé en 2012 par l’actuel président François Hollande, qui vint ainsi ‘prendre vengeance’ après la défaite de son ex compagne madame Royal cinq (5) ans plutôt.

    Toujours en fin stratège, Nicolas Sarkozy transforma cette fois l’UMP en « Les Républicains », espérant gagner un autre mandat pour représenter le même parti dont il a changé le nom à deux (2) reprises. Cette fois ci, ce politicien qui aime la provocation et qui est l’incarnation d’une France identitaire vient de tomber. Sarkozy a gonflé ses biceps et finalement patatras il est par terre ! contrairement à ses six (6) adversaires l’ancien président a oublié qu’il avait un bilan à défendre, lui qui a mal dirigé le pays et les électeurs ne dormaient pas. Ils ont vu l’ancien président a l’œuvre pendant 5 ans (Mai 2007-Mai 2012). En plus de son programme c’était aussi le style Sarkozy qui est rejeté et d’une certaine mesure ces idées ‘démesurées’ qui pourriez plonger la France dans un nationalisme qui ne dit pas son nom.

    In finish, il a été rejeté, humilié et même congédié de la famille gaulliste de la droite française : un véritable coup de tonnerre ! M Sarkozy a d’ailleurs reconnu et a tiré sa révérence avec le peu de dignité qui lui restait.

     

    Fillon et Juppé les deux finalistes au bonnet blanc, blanc bonnet !

    Autre lecture qu’on pouvait faire de ces primaires de la droite en France, c’est que l’establishment a été reconduit à la tête du parti. Malgré la défaite du sarkozysme, les deux (2) finalistes sur les 7 sont tous des anciens routiers du system politique français. Autant Nicolas Sarkozy a voulu séduire la droite en jouant sur la peur des militants autant Alain Juppé jouait le rassembleur en cherchant à séduire les électeurs qui s’affichaient au centre-droite. Et c’est au milieu de ce duel qui opposerait Nicolas Sarkozy à Alain Juppé (longuement pronostiqué par les media et les instituts de sondages) qu’un troisième larron très ancré dans la droite traditionnelle réussît à se placer au-dessus de la mêlée.

    Il faut dire que François Fillon a mené une campagne timide mais c’est durant les débats télévisés qu’il a pu convaincre l’électorat de droite. Ils étaient sept (7) candidats au départ (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean François Copé, et Jean-Frédérique Poisson) tous des candidats qui portaient des valeurs de la droite mais au finish ce sont François Fillon et Alain Juppé qui s’affrontent (aujourd’hui) pour le choix du champion qui représentera les Républicains à la présidentielle du mois de Mai 2017.

    Aujourd’hui se joue le 2ème tour et tout porte à croire que c’est François Fillon qui sortira gagnant. Fillon ou Juppé, le candidat issu des primaires affrontera un président de la République socialiste très affaibli dans l’opinion, François Hollande. Ce dernier avait conditionné sa candidature à un 2ème mandat à une reprise de la croissance économique et à la réduction du taux de chômage se rappelle-t-on. Son bilan économique médiocre a rendu M Hollande le président le plus impopulaire de la 5ème République française si bien que ses détracteurs arguent que Brad Pitt (l’acteur américain d’Hollywood) serait plus populaire que le président François Hollande en France.

    Pour finir sur note plus sérieuse, disons que nous sommes tout simplement amenés à constater que le Front National de Marine LePen (fille de Jean Marie LePen) fait des avancées spectaculaires et que si les partis traditionnels français ne se serrent pas la ceinture, le peuple français risquerait de revivre un remake : Républicains contre le Front National ou bien Parti Socialiste contre le même Front National au 2ème tour.

    Pour emprunter le refrain de la chanson du français Johnny Hallyday « Souvenirs, Souvenirs » nous nous disons « Vigilance ! Vigilance ! »

    DJIBRIL OUMAROU, Baltimore, MD USA
    https://wordpress.com/read/blogs/99399829/posts/607

  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • Le renoncement d’Hollande PAR JACQUES SAPIR · 1 DÉCEMBRE 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/le-renoncement-d-hollande-par-jacques-sapir-1-decembre-2016.html

    François Hollande aura, pour une fois dans sa vie, créé la surprise. Alors que tout laissait penser qu’il annoncerait début décembre sa décision de se représenter, que le plan de cette campagne était déjà établi, il a annoncé le jeudi 1er décembre à 20h00 sa décision de ne pas se représenter. Au vu des sondages et de la perte de crédibilité et de légitimité qui le frappe, du risque de disparition pur et simple du parti « socialiste », cette décision est logique. Cela ne veut pas dire qu’elle ait été évidente. Dans l’allocution prononcée par le Président de la République, on sent une grande tension ; la voix est blanche, le débit n’est ni fluide ni assuré. C’est un homme qui doit prendre sur lui-même qui parle, et la raison ne va pas dans le sens du cœur. Mais, la raison a triomphé. Reconnaissons que c’était la chose la plus intelligente qu’il pouvait faire.

    Un président sur fond de désastre
    L’annonce de sa non-candidature rebat les cartes ; mais c’est un jeu pratiquement sans atouts que les autres prétendants devront désormais jouer. Car, François Hollande laisse derrière lui un paysage dévasté, un P « S » en ruine, tant il est divisé politiquement et à court de projet, une « gauche » éparpillée. Sa responsabilité est grande. L’obstination dont il a fait preuve sur la loi « travail », ou loi El Khomri, n’est pas sans conséquences dans ce désastre. Et, ce n’est pas le seul problème posé par l’action, et parfois l’inaction, de ce Président. De la volonté à faire passer une loi sociétale, le fameux « mariage pour tous » que rien n’imposait, aux abandons divers, qu’il s’agisse du renoncement représenté par le TSCG, voté dès l’automne 2012, ou de celui concernant le dossier d’ARCELOR-MITTAL, en passant par les divers pantalonnades, de l’escapade en scooter à l’affaire Léonarda, François Hollande a accumulé les erreurs, que ce soit sur le fond comme dans la forme. Quoi qu’il dise, son bilan est désastreux. Son image ne s’est d’ailleurs pas relevée des errements de sa pratique très personnelle, et très particulière, du pouvoir. Ainsi, ce qu’avait commencé le livre écrit par son ancienne compagne, Valérie Trierweiler, Merci Pour ce Moment, un autre livre l’achève avec les confidences égrenées devant Gérard Davet et David Lhomme dans Un Président ne devrait pas dire ça. L’ouvrage que l’on annonce d’Aquilino Morelle aurait sans doute été l’ultime clou dans son cercueil. Il avait promis une présidence « normale », alors qu’il aurait du dire « simple » ; il nous a offert une présidence oscillant entre le banal et le ridicule, si ce n’était les diverses tragédies qui ont endeuillé la France depuis le mois de janvier 2015. Il était devenu un homme détesté et haï, mais surtout méprisé. On pouvait croire, jusqu’à l’annonce de ce soir, que tout glissait sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. Il faut croire qu’il lui restait une once de conscience, un brin d’intelligence, un éclair de lucidité. En décidant de ne pas se représenter il a incontestablement pris une bonne décision. Mais la question que l’on peut se poser est de savoir si c’est peut-être bien la seule de son quinquennat.

    Les prétendants
    Il laisse donc derrière lui un champ de ruines. Les prétendants ne seront pas à la fête. Manuel Valls, piaffant d’impatience, va donc certainement déclarer sa candidature à la primaire du parti « socialiste ». Mais, il n’est plus le même homme qu’en 2012. Il a été usé par la fonction de Premier-ministre. Chez lui désormais les éléments de langage remplacent la politique, et les tics prennent le pas sur le langage. S’il était choisi, sa candidature dégouterait une partie des militants de la « gauche », et il n’aurait d’autre choix que de disputer à Emmanuel Macron, voire à François Bayrou, les débris d’un socialo-centrisme, lointaine réminiscence de la « troisième force » de la IVème république.

    Arnaud Montebourg veut incarner quant à lui la « gauche » du P »S », encore que cette position lui soit contestée tant par Benoît Hamon que par d’autres candidats. Arnaud Montebourg, tout comme Valls, était lui aussi présent à la primaire de 2011. Son bon résultat de l’époque l’avait mis en selle. Il fut Ministre que ce soit dans le gouvernement d’Ayrault ou de Manuel Valls, avant d’être démissionné avec pertes et fracas à l’été 2014. S’il n’a rien oublié de son passage au gouvernement, il n’a rien appris non plus. En particulier, il n’a rien appris sur l’incompatibilité qu’il existe entre l’euro, et la politique que ce dernier impose, et la tache de redressement productif qu’il s’était fixé. Cette incapacité à nommer ses adversaires le condamne à des gesticulations où il peut retrouver les postures de l’ancien avocat pénaliste qu’il fut mais certes pas convaincre les français. De plus, sur la gauche, la place est déjà prise. La position de Jean-Luc Mélenchon, qui – lui – semble avoir compris que l’euro n’est pas simplement une monnaie mais constitue en fait un instrument de gouvernance au service de la finance et de l’austérité, est autrement plus cohérente et autrement plus forte.

    Ni Manuel Valls, qui représente la ligne social-libérale de François Hollande, ni Arnaud Montebourg dont le discours se réduit à des formules, ne peuvent espérer incarner une alternative crédible à François Fillon. Fort de son succès à la primaire de la droite et du centre, ce dernier propose un programme d’ajustement économique au cadre de l’euro et de l’Union européenne. Si l’on pense que ce programme va provoquer une catastrophe sociale et ne résoudra aucun des problèmes économiques auxquels la France doit faire face, il faudra lui opposer une autre cohérence. Mais de cela, ni Manuel Valls ni Arnaud Montebourg ne sont en l’état capables.

    Aller de l’avant !
    Le discours dans lequel François Hollande a annoncé son renoncement a insisté sur l’unité des français, alors que sa politique a largement contribué à les diviser. Il a présenté comme un adversaire fondamental le protectionnisme alors que ce dernier est pratiqué par nombre de pays et constitue un instrument légitime pour un pays cherchant à reconstruire son industrie. Ainsi, jusqu’au bout, François Hollande aura menti, travesti la réalité, inventé de fausses peurs pour faire oublier de vrais ennemis. Il convient donc de tourner la page, de renvoyer François Hollande et son quinquennat aux livres d’histoire, dans lesquels – n’en doutons pas – ils seront considérés comme les symptômes d’une France abaissée, tant économiquement que socialement, tant politiquement que moralement.

    Il convient de préparer l’avenir. Il convient d’opposer au programme de François Fillon qui provoquerait, s’il était appliqué, des déchirures irréparables dans le tissu social français, une autre cohérence bâtie sur la compréhension que rien ne sera possible tant que la France restera dans l’euro. Cette autre cohérence doit être construite dans la reconnaissance que la Souveraineté est première pour reconstruire une véritable Démocratie, qui seule est capable d’assurer aux français une véritable Sécurité. Laissons les morts enterrer les morts, et reprenons le chemin du progrès.

    https://russeurope.hypotheses.org

  • Prix Nobel de l’hypocrisie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/prix-nobel-de-l-hypocrisie.html

    Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle :
    « Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué … au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1].

    Theodore Roosevelt et la diplomatie du « gros bâton » « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901)
    Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait :
    « Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il ait effectivement fait la paix quelque part » [2].
    Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ».
    Tout ça, neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ?
    Du haut des huit ans années écoulées – et à des années-lumière du ronflant « Yes, we can ! » -, on peut effectivement contempler l’étendue de la paix qu’il a contribué à créer et à disséminer dans le monde arabe.
    Un monde arabe ruiné par une saison funeste qu’il a contribué à créer et qu’on a fallacieusement baptisée « printemps » [3].
    Un monde arabe saigné, éventré, étripé et dont le sang de ses citoyens graffitent les décombres et arrose les champs.
    Un monde arabe hanté par des créatures barbues coupeuses de têtes, friandes de chair humaine et annihilatrices d’espoir.
    Un monde arabe devenu le théâtre de la plus grande transhumance humaine depuis la seconde guerre mondiale [4].
    Un monde arabe où les tensions religieuses ont été nourries, attisées et exacerbées : musulmans contre chrétiens, sunnites contre chiites et sunnites contre sunnites.
    Un monde arabe dont les citoyens vivant en Occident endurent les affres d’une islamophobie nauséabonde, la pire de l’histoire contemporaine.
    Au fait, ce n’est pas Obama qui avait fait ces déclarations pompeuses dans son « fameux » discours du Caire ?
    « Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les États-Unis et les musulmans du monde entier ».
    Et aussi :
    « Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix […] cela doit être notre travail, ici sur Terre » [5].

    Barack Obama : le discours du Caire (4 juin 2009)
    Mais qui est donc censé être récompensé par le prix Nobel de la Paix ? Le testament d’Alfred Nobel est pourtant clair :
    « Une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations, pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix » [6].
    Comment le comité Nobel peut prétendre qu’Obama a œuvré dans la promotion de la paix alors qu’il venait d’être élu ? Était-ce un prix pour des actions futures que ce comité aurait vues dans une boule de cristal norvégienne ? Si c’est le cas, ce comité doit impérativement relire le testament d’Alfred Nobel ou, du moins, changer de boule.
    En effet, la cristallomancie ne leur a-t-elle pas révélé que, chaque mardi, Obama décide personnellement quelles personnes doivent être liquidées à l’aide de drones [7] ? Et que la majorité des victimes de ces « mardis de la mort » sont des cibles civiles [8] ?
    Certes Obama a détendu l’atmosphère avec l’Iran et a réchauffé les relations diplomatiques avec Cuba.
    Par contre, il a fortement contribué à recréer un climat de néo-Guerre froide avec la Russie avec tout ce que cela peut comporter comme dangers à l’échelle planétaire. En effet, le rôle actif de son administration dans l’aide aux néonazis ukrainiens lors des évènements dramatiques de l’Euromaïdan a permis la réussite d’un coup d’état en règle en Ukraine [9].
    Cet épisode de flagrante ingérence étasunienne n’est, au demeurant, que le remake sanglant d’une certaine « révolution orange » de l’époque d’un célèbre « pacifiste » américain nommé G.W. Bush. Un président malchanceux qui n’a « malheureusement » pas été honoré par le comité Nobel bien qu’il ait assidûment œuvré dans la destruction de quelques pays musulmans sans oublier ses remarquables efforts dans la popularisation du lancer de chaussures.
    À chacun sa « révolution ».
    Il va sans dire que la déstabilisation de l’Ukraine, pays limitrophe de la Russie – et avec laquelle elle partage des liens historiques, culturels et économiques -, a eu pour effet de perturber sérieusement toute la géopolitique de la région et de créer des tensions entre l’Europe et Moscou.
    À ce sujet, le journaliste australien John Pilger mentionne que :
    « L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain » [10].
    Avant d’ajouter :
    « Au cours des dix‐huit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères » [11].
    Dans le conflit palestinien, les promesses et les attentes étaient immenses. Le premier président noir des États-Unis, affublé de l’auréole des saints et drapé d’un incommensurable charisme médiatique, ne pouvait rester indifférent au sort des Palestiniens dont on a spolié la Terre et bafoué les droits les plus élémentaires. Il se devait d’agir, surtout après son « célèbre » discours du Caire :
    « Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse […]. […] la seule solution pour répondre aux aspirations des deux côtés passe par deux États […]. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités » [12].
    Obama a tellement pris ses responsabilités au sérieux qu’il est probablement le président américain qui a fait le moins d’efforts pour résoudre le problème palestinien. Pendant ses deux mandats successifs, la colonisation des terres palestiniennes a continué de plus belle et pas moins de deux massacres ont été perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Des milliers de morts et un désastre humanitaire en direct dans tous les médias « mainstream » sans que cela ne fasse sourciller le locataire de la Maison Blanche.
    Écoutons ce que dit Alain Franchon sur ce chapitre :
    « Dans ce conflit, les États-Unis disaient assurer, depuis vingt-six ans, le rôle d’« honnête intermédiaire ». C’en est fini de cette ambition. La présidence de Barack Obama aura entériné un mouvement amorcé depuis les années 1990 : Washington abandonne, de facto ». […] La position de départ de l’Amérique a changé. Elle se refuse a priori à la moindre contrainte sur Israël » [13].
    Pis encore. Juste avant la fin de son deuxième et dernier mandat, il vient de faire un splendide cadeau à Israël en guise de félicitations pour leur excellent travail de nettoyage ethnique et de colonisation efficace et continue de la Palestine : une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars sur 10 ans [14] !
    Plus de morts, plus de colonisation, plus de haine…
    Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part de ce président ? Que nenni. Dans un article publié le 20 janvier 2009, jour de sa première investiture, j’écrivais, à propos de son programme :
    « Dans le chapitre de la politique étrangère du président Obama consacré à l’État Hébreu, le titre est éloquent, voire racoleur : « Barack Obama et Joe Biden : un solide dossier de support à la sécurité, la paix et la prospérité d’Israël « . Parmi les actions de la nouvelle présidence, on peut lire : assurer un solide partenariat USA-Israël, soutenir le droit à l’autodéfense d’Israël et soutenir une assistance étrangère à Israël. Dans les détails du dernier point, on peut lire que le président Obama et son adjoint s’engagent à toujours fournir l’aide annuelle dans le domaine militaire et l’assistance économique à Israël. Ils recommandent fortement l’augmentation des budgets et appellent à poursuivre la coopération avec Israël dans le développement des missiles de défense »[15]
    Promesses tenues, n’est-ce pas ?
    Dans le dossier libyen, alors qu’une solution pacifique était à portée de main, Obama a opté, de concert avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, pour l’élimination de Kadhafi et la dévastation totale de la Libye [16].
    « We came, we saw, he died ! »
    C’est ainsi qu’elle s’était esclaffée à l’annonce du sordide lynchage du chef libyen, avec un gloussement de bonheur et des yeux pétillants de joie [17].

    Réaction de Hillary Clinton à l’annonce de la mort de Kadhafi
    En sous-traitant la destruction de la Libye avec ses alliés européens et arabes du Golfe, l’administration américaine a non seulement provoqué la mort de milliers de Libyens, mais a réussi à transformer ce pays naguère prospère en une contrée où règne le chaos et où sévissent des hordes de djihadistes islamistes. Et comme dans le cas de l’Ukraine, l’instabilité générée en Libye a métastasé dans toute la région, affectant durablement de nombreux pays africains voisins [18].
     

    (Libye) sous les décombres
    La « printanisation » de la Syrie représente sans aucun doute le summum de la politique « pacifiste » du président Obama. Initiée par de manifestations non-violentes d’apparence spontanée, la révolte populaire de la rue syrienne a été méticuleusement concoctée par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [19]. Elle s’est rapidement métamorphosée en guerre civile, la plus effroyable de ce début de siècle.
    Et les chiffres de ce pays ruiné sont éloquents : près d’un demi-million de morts [18], plus de 50 % de la population déplacée dont presque 5 millions ont fui à l’étranger [21].
    Selon de récentes données de la Commission européenne :
    « Les réfugiés syriens constituent désormais la plus importante population de réfugiés au monde issue d’un même pays sur une même génération » [22].
    D’après le Washington Post, la CIA dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour armer et entraîner les rebelles syriens [21]. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que l’administration américaine aide les « coupeurs de gorges » et « dévoreurs de cœurs » djihadistes dans le but de renverser le gouvernement syrien [24, 25].

    Des djihadistes syriens dans une tente fournie par l’USAID
    Pour les rendre plus « sympathiques » aux yeux de l’opinion publique, des spécialistes de relations publiques ont été chargés de leur donner un look « respectable ». Ainsi, par exemple, les médias du monde entier nous ont inondés d’images de sauveteurs héroïques, risquant leurs vies pour sauver celles de leurs concitoyens bombardés par l’aviation syrienne. Ces « héros », reconnaissables à leurs casques blancs – les « White Helmets » – sont devenus les vedettes d’un film documentaire produit en leur honneur par Netflix [26]. Ils ont même été proposés au prix Nobel de la Paix par des stars américaines comme George Clooney, Ben Affleck, Daniel Craig ou Justin Timberlake [27]. Rien que ça.

    Les « White Helmets » : les dessous de l’histoire
    Dans deux remarquables articles, le journaliste Max Blumenthal démonte toute la machine de propagande qui se cache derrière les « White Helmets » [28, 29]. Ces « téméraires » sauveteurs ne sont en réalité que des djihadistes casqués, financés par l’« United States Agency for International Development » (USAID), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [30]. Un document du département d’État datant du 27 avril 2016 révèle que cet organisme a financé les « White Helmets » à hauteur de 23 millions de dollars [31]. Une petite partie du magot d’environ 340 millions de dollars prévu par USAID pour « soutenir les activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable » [32].
    Un des plus grands succès des spécialistes de relations publiques travaillant avec les rebelles syriens est l’affaire du « petit garçon sur le siège orange ». Il s’agit de la photographie esthétiquement émouvante d’un petit garçon syrien de cinq ans nommé « Omran Daqneesh ». La photo, qui a fait le buzz sur Internet, a été aussi largement diffusée dans les médias « mainstream ». Elle montre un enfant assis sur le siège orange d’une ambulance, couvert de poussière, le visage ensanglanté et le regard hagard. L’enfant aurait été extrait des décombres d’un quartier de la ville d’Alep par les « White Helmets ».

    Omran Daqneesh à la une du New York Times (19 août 2016)
    La photographie est si poignante qu’elle a fait réagir un enfant américain de six ans, Alex, qui a écrit au président Obama en personne. Il lui demanda de faire le nécessaire pour ramener le petit Omran aux États-Unis afin de l’accueillir dans sa maison et partager avec lui ses jouets et ceux de sa sœur.
    Ah ! Les beaux sentiments des jeunes enfants ! Aussi beaux que la photo du petit Omran ! Si beaux que la lettre a été publiée in extensosur le site de la Maison Blanche accompagnée d’une vidéo du petit Alex [33]. L’écriture hésitante du jeune américain, puérile et appliquée, a fait craquer la blogosphère, autant que la photo du « petit garçon sur le siège orange ».

    Alex écrit à Obama (21 septembre 2016)
    Mais c’est en s’intéressant à la personne qui a photographié le jeune syrien blessé que l’histoire devient croustillante. Le photographe est un certain Mahmoud Raslan qui travaille avec l’AMC (Aleppo Media Center). Selon certains observateurs de la scène syrienne, l’AMC est financé par le gouvernement des États-Unis, mais aussi par celui de la France et de la Grande-Bretagne [34].
    Le plus dramatique, c’est que Mahmoud Raslan ne cache pas sa sympathie pour des djihadistes barbares, en particulier ceux du groupe d’Al Zinki [35].
    Ce groupe de rebelles qui a été accusé par Amnesty International d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires [36].
    Ces mêmes rebelles qui ont égorgé, quelques semaines plus tôt, un enfant de douze ans et qui ont poussé l’horreur jusqu’à se filmer en train de commettre leur abominable forfait [37], crime horrible qui n’a pas connu le même battage médiatique que celui du petit Omran sauvé par les « White Helmets ».
     

    Omran Daqneesh : les dessous de l’histoire
    Ces mêmes rebelles que les États-Unis financent, arment et dont ils payent les salaires par l’intermédiaire du MOM (Centre d’opérations commun) [38, 39].
    Y a-t-il eu des lettres écrites au président Obama pour dénoncer le comportement bestial de ces rebelles ? Des missives pour pleurer le jeune garçon décapité ? La réponse est, bien sûr, négative.
    La Maison Blanche a largement médiatisé la lettre du petit Alex. Obama l’a lue dans son discours devant les dirigeants du monde entier lors du sommet sur les réfugiés qui s’est tenu à l’ONU, le 20 septembre dernier. Il a ensuite posté le message suivant sur sa page Facebook :
    « Ce sont les paroles d’un garçon de 6 ans : un jeune enfant qui n’a pas appris à être cynique, suspicieux, ou à avoir peur des autres en raison de là d’où ils viennent, de quoi ils ont l’air ou de comment ils prient. […] Imaginez à quoi le monde ressemblerait si nous étions tous comme Alex » [40].
     

    Obama parle d’Alex à l’ONU (20 septembre 2016)
    Ce fut « un très joli coup de com’ » selon certains [39]. C’est le moins qu’on puisse dire car s’il est vrai que la vérité sort de la bouche des enfants, elle sort rarement de celle des adultes.
    Surtout de celle d’un adulte qui est à la tête du pays le plus puissant du monde et qui a le pouvoir de mettre fin au malheur des « Omran » ou au drame des « Aylan » [42].
    Mais au lieu de cela, il continue à financer, soutenir et provoquer les malheurs et les drames.
    Le petit Alex devrait savoir que pendant les deux mandats du président Obama, des centaines d’« Aylan » et des milliers d’« Omran » palestiniens ont été victimes des bombes israéliennes sans que cela puisse soulever la moindre indignation de l’administration américaine.
    Que des centaines d’« Aylan » et d’ « Omran » yéménites souffrent tous les jours le martyre sous des bombes fournies par les États-Unis à l’Arabie Saoudite, son fidèle allié, pays belliciste et moyenâgeux [43]. Avec des milliers de morts, dont le tiers est des enfants, « l’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis » [44]. Malgré tout cela, l’administration Obama n’a jamais cessé d’aider l’industrie de la mort saoudienne :
    « L’administration Obama a réalisé plus de 110 milliards $ de transactions d’armes avec la monarchie saoudienne. L’armée américaine continue de ravitailler les avions de la coalition et de fournir des renseignements et les responsables américains et britanniques ont physiquement rencontré les Saoudiens qui bombardent [le Yémen] » [45].
    Dans un éditorial du New York Times intitulé « Les États-Unis sont complices dans le carnage au Yémen », on peut lire :
    « Les experts [américains] disent que la coalition [dirigée par l’Arabie Saoudite] serait clouée au sol sans le soutien de Washington » [46].

    Scène du Yémen actuel
    On devrait aussi présenter à Alex l’illustre Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine qui avait déclaré que la mort des 500 000 enfants irakiens à cause de l’embargo américain était un prix « qui en valait la peine » [47].

    Madeleine Albright et les 500 000 enfants irakiens (12 mai 1996)
    Et pourquoi ne pas lui mentionner aussi, en passant, que le président à qui il a écrit sa belle lettre a récompensé Mme Albright en lui décernant, en 2012, la « Médaille présidentielle de la Liberté » [48], la plus haute distinction civile des États-Unis ?
     
    On ne peut qu’être d’accord avec le Washington Post sur le point suivant :
    « En tant que président, les plus grands moments d’Obama ont souvent été des allocutions » [49]
    Du discours du Caire (juin 2009) à celui de l’ONU (septembre 2016), la présidence d’Obama n’a été qu’un vulgaire déplacement d’air qui cache des drones tueurs, des guerres froides, des printemps véreux et des barbus sanguinaires.
    C’est probablement pour cette raison que l’ancien directeur de l’Institut Nobel norvégien a déclaré que :
    « Barack Obama s’est montré indigne de son prix depuis qu’il l’a reçu » [50].
    Il est évident que l’échec cuisant de sa protégée, Hillary Clinton, aux récentes élections présidentielles américaines est un flagrant désaveu de sa politique belliqueuse et destructive qu’il a soigneusement cultivée huit années durant.
    Mais en mêlant l’innocence des petits Omran et Alex à sa gestion calamiteuse des affaires du monde, le seul prix Nobel qui devrait être officiellement décerné à Obama après ses deux mandats est celui, bien mérité, de l’hypocrisie professionnelle.
    Par Ahmed Bensaada | 18 Novembre 2016

  • La France finance la Fondation Clinton !! Et c’est vous qui payez - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/la-france-finance-la-fondation-clinton-et-c-est-vous-qui-payez.htm

    Haaaa… Trump caca boudin crotte, gros populiste dégueulasse, méchant tout plein, immonde xénophobe, raciste et homophobe.

    Clinton bien… Parfaite Clinton, gentille da-dame tout plein, bien-pensante, sage, polie, la perfection.

    Voilà donc la propagande à laquelle vous avez été soumis en long, en large et en travers pendant ces longs mois de campagne électorale du côté de nos « zamis » les Américains.

    Et puis le drame, l’élection du méchant Trump prend « l’establishment » à revers et rebrousse-poil, et progressivement les langues vont se délier. Attendez-vous à apprendre à quel point les époux Clinton étaient des gens exquis, charmants et adorables… surtout avec le pognon des autres.

    Les liens sont plus que troubles entre la France et la Fondation Clinton, notre pays ayant participé à l’enrichissement de cette fondation qui est au centre d’un des plus gros scandales de corruption de l’histoire récente des États-Unis !

    L’administration Trump fera pression sur les États étrangers pour enquêter sur la Fondation Clinton

    Dans cet article du New York Post, vous apprendrez que de très nombreux pays ont financé la Fondation Clinton dans le cadre, disons-le ou en tout cas soupçonnons-le, d’une immense opération de quasi-racket institutionnalisé entre cette fondation et des pays « souverains » et soumis aux États-Unis ainsi qu’à leur effroyable pouvoir.

    Voilà ce qui est dit dans cet article, sans que je sache encore avec certitude, au moment où j’écris ces lignes, si c’est la Cour des comptes qui se penche sur le dossier ou d’autres services de l’État.

    « Quelques jours après l’élection et la défaite de Hillary Clinton, les contrôleurs français ont commencé à suivre la piste de dizaines de millions d’argent public qui a fini dans les coffres de la Fondation Clinton, selon un document examiné par The Post. »

    Puis le Post de faire la liste des pays « amis » de la Fondation…

    « La Fondation Clinton, dirigée par Donna Shalala, a reçu des millions de douzaines de gouvernements étrangers, y compris l’Arabie saoudite, le Koweït, les Pays-Bas, le Canada, la Suède et l’Irlande… »

    Mais ce n’est pas tout, le Nouvel Observateur a lui aussi commencé à se pencher sur les liens de nos politiques avec les époux Clinton.

    Comment les Français ont financé sans le savoir la Fondation Clinton

    C’est un article du 12 octobre dernier et passé relativement inaperçu. Pensez donc, Hillary gentille machin toussa et Trump grosse brute. Pourtant, vous aurez de quoi vous gratter la tête dans les prochains mois.

    « Quel drôle de pacte unit un retraité de la politique française, l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, candidat à la direction de l’OMS, au charismatique 42e président des États-Unis et à sa femme, Hillary ? »

    Voilà une question qu’elle est excellente et pertinente mes amis ! Et voici le début de la réponse :

    « Avez-vous pris l’avion ces dix dernières années, ne serait-ce qu’une fois ? Oui ? Eh bien, sans le savoir, vous avez financé la très controversée Fondation Clinton. Grâce à vous, la France a même longtemps été la principale donatrice de cette institution caritative, objet d’incessantes attaques de la droite américaine.

    Mais rassurez-vous : en donnant votre obole – par un mécanisme que l’on va vous expliquer – à cette ONG admirable mais peu transparente, vous avez fait œuvre triplement charitable.

    Vous avez contribué à sauver des centaines de milliers d’enfants en Afrique.

    Au formidable rebond de Bill Clinton sur la scène internationale.

    Et à l’improbable résurrection d’un homme politique français un peu falot qui avait disparu du paysage en 2007 : l’ancien maire de Lourdes, le cardiologue Philippe Douste-Blazy, alias « Douste Blabla », qui pourrait miraculeusement devenir, en juin prochain, le directeur général de la prestigieuse Organisation mondiale de la Santé (OMS). »

    Sauf que notre Douste Blabla, comme le surnomme le Nouvel Obs, ne deviendra pas le nouveau directeur général de l’OMS car Clinton n’a pas été élue !

    Il sera donc très intéressant de voir qui va hériter de ce poste aussi prestigieux surtout que le nouveau Président français aura été élu.

    La Fondation Clinton est accusée d’être une immense entreprise de corruption depuis des années.

    Si nous laissons de côté la propagande à laquelle nous avons été soumis encore une fois pendant des mois, il apparaît que les doutes sur la probité de la fondation Clinton sont pour le moins très importants.

    La nouvelle administration Trump semble vouloir persévérer sur le chemin du nettoyage de Washington, ce qui est assez logique, alors que le camps Clinton, au lieu de reconnaître et d’accepter sa défaite, a décidé d’accorder son soutien aux groupes qui conduisent désormais une bataille judiciaire pour le recomptage des voix dans les trois États clefs.

    Si le camps Clinton tente le tout pour le tout en contestant l’élection de Trump, alors si Trump s’empare réellement du pouvoir, sa réponse sera sans doute saignante à l’égard de la Fondation Clinton.

    Comme prévu, nous sommes bien engagés dans un combat terrible, un combat de titans aux États-Unis, dans lequel notre pays sera tôt ou tard entraîné en raison d’une part de notre proximité avec ce grand pays évidemment, mais d’autre part en raison des liens étroits de notre classe politique, tous bords confondus, avec cet « establishment » et la Fondation Clinton. Comme le disait Trump, « l’heure des comptes a sonné ».

    Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

    Charles SANNAT                                             http://www.insolentiae.com

    https://planetes360.fr