Les enfants des quartiers prioritaires paient un lourd tribut, selon un rapport de l’Unicef - Localtis.info

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  • Les enfants des quartiers prioritaires paient un lourd tribut, selon un rapport de l’Unicef - Localtis.info - Caisse des Dépôts
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    Égalité des chances = mon cul !

    La vie y est nettement plus préjudiciable en termes de #privation pour ces enfants. Que signifie alors pour ces jeunes de grandir dans un quartier de mauvaise réputation, socialement disqualifié, où se concentrent des ménages fortement touchés par le #chômage, les #précarités en tout genre, pose comme question l’Unicef.
    Cela signifie, répond l’étude, une privation à l’accès aux savoirs : 54,4% des enfants et adolescents de ces quartiers sont en situation de privation (livre, ordinateur, internet), contre 37% de ceux qui habitent en centre-ville. Des inégalités qui sont en partie, rappelle l’étude, responsables des inégalités face à l’école : 57,9% des enfants et adolescents vivant en quartier prioritaire ont peur de ne pas réussir à l’école, 43,5% pour ceux qui vivent en centre-ville. La privation matérielle concerne 22% des enfants des quartiers, 12,6% des enfants de centre-ville. Elle touche davantage les enfants vivant dans une famille monoparentale. Habiter les quartiers engendre également une privation préjudiciable à la #santé (nutrition et critère d’accès aux soins chez le dentiste) pour 16,6% chez les enfants et adolescents de centre-ville et à 28,3% pour ceux qui vivent en quartier prioritaire. La privation d’activités (sorties scolaires, avec les parents, concert, spectacle, sport) est un critère qui distingue également les enfants des quartiers de centre-ville et ceux des quartiers prioritaires. S’ils sont 25,3% dans les quartiers de centre-ville à être privés de sorties ou de sport... ils sont 40,8% à en manquer dans les quartiers. L’Unicef préconise une incitation financière des pouvoirs publics pour faciliter l’inscription des enfants de condition modeste à des activités.