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  • DAFT PUNK :: : Critiques et perspectives de la musique populaire | Gonzai
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    Vidéo : http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-musique/pid5065-live-du-grand-journal.html?vid=849208

    Dit plus clairement : jadis réputé comme d’incontrôlables merdeux capables de sortir des clips pornos sur Internet, capables aussi de s’affranchir du système en organisant eux-mêmes leurs tournées, capables aussi de refuser les mirobolantes offres de l’industrie, La Femme se retrouve aujourd’hui propulsé sur le devant de scène, là devant Nabila, ô temps suspends ton envol, pour un concert au Grand Journal, tous maquillés comme des enfants prêts à divertir les grands sans même avoir conscience que le piège vient de se refermer sur eux. Too much, too soon.
    Personne n’a jusque là tressé de parallèle avec feu la scène des Baby Rockers, mais paradoxalement les plus vieux se souviendront tout de même que, mêmes causes, mêmes effets, l’industrie finit toujours par étouffer ceux qui croient pouvoir biaiser le système de l’intérieur. En s’affichant ainsi sur un média de masse, la clique des vingtenaires ignore certainement qu’elle vient de griller une première vie.

    #industrie #musique #La_Femme #LGJ ~#Michel_Denisot #Daphné_Burki #Nabila

  • FRÉDÉRIC TADDEI :: : Portrait du journaliste en apôtre (Deuxième partie) | Gonzai
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    C’est très important pour un Etat de se donner à voir, en particulier à la télévision. Quand vous êtes au pouvoir, il faut que vous montriez que vous êtes le pouvoir. Comment montre-t-on que l’on est le pouvoir ? On ne peut pas faire baisser le chômage, on ne peut pas relever des industries qui vont mourir, etc. Donc il faut se donner à voir. Comment le fait-on ? Aujourd’hui on protège les gens contre eux-mêmes. En fait, ce n’est pas le mot. On les protège contre les périls. Voila : il y a des périls, nous allons vous protéger. Il y a le cancer, alors on vous protège. Il y a la grippe A, on vous protège. La crise économique, on vous protège. Il y a le terrorisme, on vous protège… Quand on vous interdit de fumer dans les lieux publics c’est une manière de dire »on vous protège contre le péril ». Je n’y vois pas un souci d’hygiéniser la société. Finalement, nos hommes politiques n’ont pas spécialement l’obsession de nous faire arrêter de fumer. Ils n’en ont rien à foutre, ils veulent juste envoyer le signal qu’ils nous protègent. Alors si maintenant vous fumez, même à la limite si vous allez prendre de la cocaïne dans les chiottes de l’Elysée, personne ne vous en veut mortellement. Je ne l’ai pas fait donc je n’en sais rien mais je ne pense pas qu’on vous en voudrait mortellement d’atteindre à votre santé. On ne vous ferait pas des discours moraux. L’important c’est qu’on sache, qu’on vous envoie le signal qu’on vous protège. Mais qu’est-ce qu’il pourrait faire d’autre que vous protéger ?

    #Frédéric_Taddéi #Etat #protection #terrorisme #télévision #crise_économique

  • LES MUSIQUES D’ATTENTE ::: Don’t leave me hanging on the telephone | Gonzai
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    Aaah, la Lettre à Elise ou Les Quatres Saisons de Vivaldi...

    Le classique « bip » en outre, contrairement au You’re Simply The Best du standard de ma salle de sport, ne coûte rien. Alors que faire composer un morceau ou utiliser la moindre œuvre existante, à titre privé ou professionnel, engendre des coûts que les entreprises payent pour vous faire patienter en musique, de genre classique dans 40% des cas. Ce chiffre provient d’une étude de 2004 de Musicotel, agence dont le slogan promet modestement : « votre attente téléphonique personnalisée à partir de 49€ HT ! ». Or, tous âges confondus, l’attente est une obligation pénible, source de stress, même avec un fond de Mozart. Une récente enquête anglaise montre même que pour 64% des patients, la musique n’empêche pas les appelants de se sentir pris pour des cons.

    #téléphone #musique #attente

  • LE REGARD MODERNE :: : Une librairie sans fard | Gonzai
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    Quand j’ai commencé à faire le libraire il était évident – ouais ça devait être dans les années 60, que le quartier latin était vraiment LE quartier culturel, le cerveau de Paris tandis que les Halles étaient le coeur de la capitale et son circuit intestinal. Aujourd’hui cela a basculé, disons que c’est bien. Seulement ici les places sont tellement chères que l’on ne peut quasiment plus voir que des grandes enseignes à la mode. Les libraires indépendants ont affaire à des groupes de distribution où il n’y a aucune volonté de choisir, aucune conscience des livres à proposer ; on assiste à une sorte de laisser aller dans le travail.
    Quant j’ai commencé, j’étais aux Yeux fertiles, à 50 mètres de là. La librairie a depuis été rachetée, j’ai continué à y vendre des livres mais il n’y a avait plus le même esprit . Et puis j’ai fait une rencontre merveilleuse avec un des derniers mécènes, Jean-Pierre Faur. Ce fut un partage pendant près de dix ans, avec une sorte d’affection portée sur ma personne, et le fait qu’il ait pu m’offrir une librairie m’enrichit encore le coeur. Il avait dans l’idée d’avoir une librairie, mais sans vouloir faire le libraire. C’est ainsi que je me suis retrouvé ici, au regard moderne rue Gît-le coeur ; la rue où meurt l’amour, la rue où tous les écrivains de la Beat génération comme Ginsberg avaient atterri.

    Et pour ceux qui n’ont jamais vu l’endroit, des images.

  • Le tampographe sardon : Bon à tirer -à vue (Gonzai)
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    Tout mettre à plat, regarder mes boulots le plus objectivement possible, trier, jeter, refaire des choses, voir mes tics, c’était pas agréable du tout, ça donnait envie de partir en vacances tout de suite. J’ai fini par y arriver, à tout ranger mais pas trop, à tout corriger mais pas trop non plus, à trouver la bonne distance, c’était très difficile à faire, ça m’a pris des mois et des mois pour arriver à sortir des pages qui se tenaient. Mon blog est un empilement chronologique, mon livre est un journal de création abondamment illustré, pour utiliser des mots un peu prétentieux. Ça raconte sur un mode humoristique quatre années de boulot et de crises diverses, c’est une démarche autobiographique. (...) Source : Gonzai