/france-pour-le-retour-des-lettres-de-ca

    • Pour la députée Isabelle Attard, le fait est cependant entendu : à compter du moment où l’Élysée reconnaît que les assignations à résidence sont « une facilité utilisée par le gouvernement pour priver de leurs droits des citoyens hors de tout circuit juridique », il faut appeler un chat un chat.
      Et une assignation à résidence, une lettre de cachet. Et de conclure : « Les assignations à résidence sont une version à peine révisée des lettres de cachet des rois de France, qui permettent l’enfermement d’opposants politiques sans autre forme de procès. »

      Devra-t-on reprendre la Bastille dans quelques mois, sans passer par la rue de Lappe ?

      Les atteintes à l’état de droit sont sans nombre. A chaque opportunité, ils sautent tous dessus. A un point juste incroyable. La Vème République était déjà surnommée « Le coup d’état permanent ». Avec les aménagements des lois des 20 dernières années plus maintenant l’état d’urgence permanent... ce n’est plus une expression, c’est juste la réalité : nous vivons un coup d’état permanent.

      En Syrie, une des demandes de la population était la fin de l’état d’urgence qui durait depuis des dizaines d’années. Le pouvoir Syrien avait d’ailleurs tenté de faire le nécessaire... mais face à de nouveaux troubles, le pouvoir avait été contraint de le rétablir (un jour les livres d’histoire raconteront peut-être tout cela dans le détail... qui sait...).

      Chez nous, ils ne se posent même pas la question de mettre fin à l’état d’urgence. Ils font juste beaucoup d’efforts pour le perpétuer.

    • Le coup de la mise sous tutelle de la cour de cassation par décret arrive à point nommé pour régler leur sort à toutes et tous celleux qui oserons reclamer justiçe suite aux violence policières sous état d’urgence.