Info Régions - rts.ch

/regions

  • Après 20 ans sans salaire, des employées de diplomates à Genève se rebiffent Sébastien Faure/boi

    Elles sont une demi-douzaine pour un mouvement sans précédent dans la Genève internationale : des domestiques philippines se rebiffent contre les membres de la mission pakistanaise à l’ONU. Elles affirment qu’elles sont employées par les diplomates sans être payées, depuis vingt ans pour trois d’entre elles.
    Rosario est arrivée en 2002 à Genève, laissant trois enfants aux Philippines. Issue d’une famille très modeste, elle croit avoir trouvé une aubaine, confie-t-elle dimanche dans Mise au Point : un contrat à 1500 francs plus la nourriture, le logement, l’assurance et l’AVS au pays.

    Mais à son arrivée à Genève, raconte-t-elle, on lui explique l’arrangement : en fait, elle ne touchera rien du tout mais recevra seulement une carte de légitimation qui lui donnera un statut en Suisse. Pour ce qui est des revenus, ce sera à elle de trouver des petits boulots au noir dans des familles genevoises, après son travail pour les diplomates pakistanais.

    Pour Rosario, le système a duré jusqu’au début de cette année, soit près de 20 ans, et au service de six diplomates successifs.

    Une « exploitation crasse de la force de travail » dénoncée
    Mise au Point a contacté le dernier secrétaire de la mission chez qui travaillait Rosario, un homme qui prononce régulièrement des discours devant les autres diplomates au Palais de l’ONU. Il affirme qu’il payait bien Rosario mais ne pas avoir de relevés bancaires car il la payait en cash.

    Ces femmes sont allées se plaindre au syndicat SIT et certaines ont déposé des plaintes pénales contre les diplomates qui les ont employées.

    Mirella Falco, du SIT, explique que le régime des cartes de légitimation est spécifique au monde de la diplomatie : « Cette carte est reliée à l’employeur et si l’employeur met fin au contrat, il n’y a plus de permis de séjour et l’employé n’a plus aucune raison d’être en Suisse. » Elle voit dans le système qui aurait été mis en place au sein de la mission pakistanaise « de l’exploitation crasse de la force de travail et une atteinte à la dignité humaine ».

    La mission pakistanaise se défend
    Interpellée, la mission pakistanaise qui fait la demande de ces cartes de légitimation a répondu à la RTS que « les témoignages mentionnant du travail non payé à une échelle systémique sont à la fois malveillants et faux. Le bien-être de nos employés est parmi nos premières priorités ».

    C’est la Mission suisse auprès de l’ONU qui distribue ces cartes de légitimation et surveille le respect des contrats des employés. Elle dit les recevoir en personne une fois par année. Le chef de la mission, Jürg Lauber, confirme une plainte liée à la mission du Pakistan : « Il y a quelques personnes qui n’ont pas respecté les règles. On est en train de rectifier ça. On a pris contact avec la mission, il faut s’assurer que les droits des employés domestiques soient respectés. »

    La Mission suisse dit ne pas être informée de pratiques similaires dans d’autres missions étrangères à Genève. Mais Angela, qui aussi porté plainte pour travail non payé chez des diplomates pakistanais (interrogé, le dernier en poste nie ces accusations), estime que beaucoup de membres de la communauté philippine sont ainsi exploités.

    Elle dit avoir elle-même travaillé un an sans salaire pour la mission d’un autre pays qu’elle ne souhaite pas nommer. Ce qui a décidé Angela à se plaindre, c’est l’agressivité des diplomates pakistanais et le fait de se retrouver acculée avec le Covid. Tous ses employeurs au noir ont cessé de l’appeler depuis le début de la pandémie et elle a été obligée de s’endetter pour continuer à travailler gratuitement.

    La vidéo : https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/sebastien-faure-auteur-de-lenquete--femmes-de-menage-sans-salaire-?urn=urn:rts:v

    Source : https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12255999-apres-20-ans-sans-salaire-des-employees-de-diplomates-a-geneve-se-rebif

    #esclavage #esclavage_moderne #exploitation #Femmes #diplomatie #ambassades #Genève #Suisse #travail #racisme  #exploitation #femmes #capitalisme #Pakistan

  • Des élues genevois dénoncés pour violation des règles sanitaires

    Un policier a rédigé une note de service pour signaler le comportement inadéquat de plusieurs élus à Genève en marge de la prestation de serment de la nouvelle conseillère d’Etat Fabienne Fischer. Parmi eux, le procureur général Olivier Jornot et des conseillers d’Etat.

    La verrée pour l’intronisation de la conseillère d’Etat genevoise Fabienne Fischer a fait l’objet d’une note de service de la police, a appris la RTS. Un agent présent sur place a signalé à sa hiérarchie des comportements inadéquats de la part d’élus en lien avec le respect des normes sanitaires. La direction de la police genevoise est saisie.

    Les faits remontent à jeudi soir. Fabienne Fischer prête serment devant le Grand Conseil en présence des représentants des trois pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire. S’en suit une agape. Le Bureau du Grand Conseil genevois a autorisé la nouvelle édile à partager un verre avec sa famille et des invités pour célébrer son intronisation.

    Vers 18h00, une dizaine de convives se réunissent autour de la magistrate à la buvette du Parlement, située temporairement dans l’enceinte de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Ils sont rejoints, dans un autre endroit de la pièce, par plusieurs députés et conseillers d’Etat, ainsi que par le procureur général Olivier Jornot, présent pour l’occasion. Au total, une trentaine de femmes et d’hommes se retrouvent dans la salle au même moment.

    L’exemplarité en jeu
    Un policier, témoin de la scène, estime que les règles sanitaires, comme la distanciation sociale, le port du masque, voire le nombre de personnes présentes dans un même lieu fermé, ont été violées. Il rédige donc une note de service à sa hiérarchie. Il y dénonce des comportements inappropriés de la part des participants.

    L’affaire est sensible, car elle concerne des élus de haut vol. L’enjeu, c’est évidemment l’exemplarité. Comment des représentants de l’autorité, qui exigent de la population le respect des normes sanitaires, peuvent-ils s’y soustraire ? C’est ce qui a conduit l’agent de police à avertir ses supérieurs. L’enquête dira si ces infractions dénoncées sont avérées ou non.
    . . . . . .
    la suite : https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12176513-des-elus-genevois-denonces-pour-violation-des-regles-sanitaires.html

    #bourgeoisie #haute_bourgeoisie #priviléges #femmes #inégalités #femmes #domination #confinement #covid #passe_droit #OMM

  • A Fribourg, les transports publics s’inquiètent d’une réduction de vitesse à 30 km/h Nicolas Beer/iar

    La volonté des autorités de limiter la vitesse en ville de Fribourg à 30 km/h sur une grande partie du réseau routier inquiète les transports publics cantonaux. Ils estiment qu’il faudra acheter de nouveaux #bus et engager du personnel pour compenser un temps de trajet plus long.

    Certains chauffeurs de bus n’apprécient pas l’idée de réduire la vitesse à 30 km/h en ville de Fribourg. Pour eux, le calcul est simple : si la vitesse est réduite, le temps de parcours est allongé.

    Pour assurer leurs cadences, les #Transports_publics fribourgeois (TPF) estiment qu’ils devront investir entre un et deux millions de francs supplémentaires par année.

    Aussi pour fluidifier le trafic, selon les autorités
    Les autorités rétorquent que le 30 km/h est avant tout une mesure de lutte contre le bruit, la réduction de vitesse pouvant avoir des effets bénéfiques sur les #nuisances sonores liées au trafic routier.

    « Le grand paradoxe, c’est qu’en roulant à 30 km/h, on fluidifie le trafic. Cela nous permet aussi de gérer différemment certains carrefours, ce qui permet d’augmenter la vitesse moyenne du trafic en #ville, tout en faisant baisser le bruit », explique le conseiller communal de Fribourg,Pierre-Olivier Nobs mardi dans le 19h30.

    L’idée séduit d’autres cantons
    D’autres villes songent également à réduire la vitesse sur leur réseau, notamment la nuit , à l’instar de la capitale vaudoise. Les Transports lausannois (TL) sont prêts à s’en accommoder, à condition que des adaptations leur facilitent l’accès.

    « Il faut des endroits où les bus peuvent passer devant les voitures aux arrêts. A Lausanne, nous aurons aussi la priorité dans les giratoires. Cela permettra de regagner du temps. La situation pourrait être bénéfique à tous les usagers », estime Christophe Jemelin, membre de la direction des TL.

    Genève envisage une option encore plus originale. Un projet en consultation prévoit deux #vitesses différentes sur la même route : 30 km/h pour les voitures et 50 km/h pour les #transports publics, si les bus ont leur propre voie.

    Source : https://www.rts.ch/info/regions/fribourg/12153397-a-fribourg-les-transports-publics-sinquietent-dune-reduction-de-vitesse

  • Plus d’une centaine de livreurs licenciés du jour au lendemain à Genève Delphine Gianora et Céline Brichet/aes
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12149924-plus-dune-centaine-de-livreurs-licencies-du-jour-au-lendemain-a-geneve.

    Suite à un litige entre deux sociétés, plus d’une centaine de livreurs viennent d’être licenciés à Genève, un épisode qui démontre la vulnérabilité de ce type d’emplois en ces temps de pandémie.

    Pour répondre à la demande qui explose depuis le début de la pandémie, plusieurs centaines de livreurs ont été engagés en masse, avec des contrats souvent temporaires.

    Mais il y a trois semaines, une centaine d’entre eux ont été licenciés du jour au lendemain, victimes d’un litige entre les sociétés qui les emploient. Ils étaient en effet engagés par le sous-traitant AlloService pour le compte de la plateforme Smood.

    Interrogé au 19h30, l’un d’entre eux témoigne des conditions précaires rencontrées dans cet emploi : « Il y a beaucoup de questions sans réponses, au niveau des heures travaillées, du paiement des pourboires. On a essayé de faire des retours, mais sans avoir reçu de réponse ».

    Litige lié à l’introduction du salaire minimum.
    AlloService adapte alors ses contrats, mais aucun accord n’est trouvé avec Smood. Le sous-traitant paie donc la différence. Estimant ses pertes à plus de 120’000 francs, il rompt alors le contrat qui le lie à Smood. Une procédure de licenciement collectif est lancée.

    Smood dément toutefois l’existence de tout litige. L’entreprise a répondu par écrit à la RTS : « AlloService est un prestataire de transport qui semble connaître des difficultés. Des discussions sont en cours et Smood est dans l’attente d’un retour de ce prestataire. S’agissant des pourboires, ceux-ci sont intégralement reversés aux livreurs et une clarification est en cours ».

    Les syndicats inquiets
    Ce cas de licenciement collectif est symptomatique des problèmes de la branche. Les syndicats s’inquiètent de cette précarisation du monde du travail.

    « Notre crainte, c’est qu’en sortant de la pandémie, on ait tout une catégorie d’emplois précaires qui se soient créés au détriment d’emplois protégés par des CCT. Si c’est ça le bilan de la pandémie, il y a des catastrophes sociales qui se préparent pour l’avenir », regrette ainsi le responsable communication de l’Union syndicale suisse Benoît Gaillard.

    Dans le cas de ce licenciement collectif, les syndicats SIT et UNIA ont prévu d’ouvrir une consultation du personnel pour tenter de préserver les emplois.

    En octobre dernier, Genève adopte une nouvelle législation qui oblige tout employeur à verser un salaire minimum de 23,14 francs de l’heure.

    #deliveroo #travail #salaire #salaire_minimum #sous-traitance #licenciements #prestataire #uber #gigeconomy #ubereats #foodtech #amazon #précarité #conditions #livreurs #ubérisation #conditions_de_travail #exploitation #alloService #smood

    • Sans-papiers : une carte d’identité communale à La Chaux-de-Fonds !

      En séance du Conseil général de La Chaux-de-Fonds, la motion du POP « Pour le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne » a été adoptée. Le Conseil communal mettra donc à l’étude l’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population chauxoise y compris les sans-papiers. Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zürich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la Collectivité. Ainsi, une carte communale chauxoise pourrait se combiner avec d’autres cartes telles que la carte de bibliothèque, celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale.
      Outil d’#intégration universel
      La motion vise à établir une carte qui accompagne l’ensemble de la population chauxoise dans ses démarches au quotidien. La carte communale justifierait de son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore les démarches ayant trait au logement. Les villes aux Etats-Unis qui ont mis en place des politiques similaires d’intégration fortes vis à vis des sans-papiers ont fait l’objet d’études statistiques démontrant des impacts très positifs sur la baisse de la criminalité, la santé publique ou encore les finances communales. L’étude menée consécutivement à la motion devra définir et encadrer l’usage de la carte afin qu’elle devienne un document accepté de la manière la plus large possible pour un accès aux droits fondamentaux. Nous en appelons aux organismes publics et privés afin qu’ils reconnaissent ce document.
      Appel à soutiens
      Le POP espère également qu’à l’instar de ce qu’il s’est passé à Zürich, que de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées ...) ou recevant du public (cafés, restaurants ...) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte. Nous espérons que loin de devenir un stigmate réservé à aider la population sans-papiers, la Carte communale sera largement utilisée par la population chauxoise et deviendra un outil de fierté et de valorisation de notre identité urbaine.

      https://www.youtube.com/watch?v=KUtneIDCQfk

    • Communiqué de presse : « Sans-papiers : carte d’identité communale à l’étude » à La Chaux-de-Fonds

      En séance du Conseil général de La Chaux-de-Fonds, la motion du POP « Pour le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne » a été adoptée. Le Conseil communal mettra donc à l’étude l’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population chauxoise y compris les sans-papiers. Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zürich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la Collectivité. Ainsi, une carte communale chauxoise pourrait se combiner avec d’autres cartes telles que la carte de bibliothèque, celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale.

      Outil d’intégration universel

      La motion vise à établir une carte qui accompagne l’ensemble de la population chauxoise dans ses démarches au quotidien. La carte communale justifierait de son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore les démarches ayant trait au logement. Les villes aux Etats-Unis qui ont mis en place des politiques similaires d’intégration fortes vis à vis des sans-papiers ont fait l’objet d’études statistiques démontrant des impacts très positifs sur la baisse de la criminalité, la santé publique ou encore les finances communales. L’étude menée consécutivement à la motion devra définir et encadrer l’usage de la carte afin qu’elle devienne un document accepté de la manière la plus large possible pour un accès aux droits fondamentaux. Nous en appelons aux organismes publics et privés afin qu’ils reconnaissent ce document.

      Appel à soutiens

      Le POP espère également qu’à l’instar de ce qu’il s’est passé à Zürich, que de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées, …) ou recevant du public (cafés, restaurants, …) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte. Nous espérons que loin de devenir un stigmate réservé à aider la population sans-papiers, la Carte communale sera largement utilisée par la population chauxoise et deviendra un outil de fierté et de valorisation de notre identité urbaine.

      Contacts

      Julien Gressot, membre du Conseil général et défenseur de la motion, 079 608 94 86.

      Nicanor Haon, co-rédacteur de la motion, 078 421 93 03.

      https://cdf.pop-ne.ch/communique-de-presse-sans-papiers-carte-didentite-communale-a-letude-a-la

    • La Chaux-de-Fonds étudie une carte d’identité pour les sans-papiers

      Le Conseil général de La Chaux-de-Fonds (NE) a approuvé jeudi soir une motion du POP demandant le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne. Elle serait aussi accessible aux sans-papiers.

      L’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population de la commune sera ainsi mise à l’étude par l’exécutif, qui a un an pour rendre son rapport.

      « Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zurich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la collectivité », a indiqué le POP vendredi matin.
      Combinée avec d’autres cartes

      Une carte communale pourrait se combiner avec d’autres telles que la carte de bibliothèque ou celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale. Elle permettrait de justifier son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore pour les démarches ayant trait au logement.

      Le POP espère que, comme à Zurich, de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées) ou recevant du public (cafés, restaurants) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte. La ville des montagnes neuchâteloises pourrait faire office de pionnière en Suisse romande.
      Eviter la stigmatisation

      « L’idée, c’est que si elle est distribuée largement, ce ne sera pas un stigmate pour la population de sans-papiers. En effet, si une carte n’est distribuée qu’aux sans-papiers, la sortir équivaudrait à dévoiler son statut migratoire et donc à se voir stigmatisé », a expliqué Julien Gressot, conseiller général POP.

      La droite, minoritaire au législatif chaux-de-fonnier, n’a pas réussi à contrer la motion POP hier. Pour elle, cet outil d’intégration s’apparente à des papiers d’identité illégaux. « Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux sans-papier en leur donnant un petit carton ou une petite carte qui leur ferait sembler être des citoyens suisses », argumente Blaise Courvoisier, conseiller général PLR.

      https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/11988682-la-chaux-de-fonds-etudie-une-carte-d-identite-pour-les-sans-papiers.htm

      –—

      Les propos de Blaise Courvoisier (UDC), à partir de la minute 1’38 :

      « Nous ne voulons pas donner de faux espoirs à aux sans-papiers en leur donnant un petit carton ou une petite carte qui leur ferait sembler de devenir des citoyens suisses. La deuxième chose c’est que nous ne voulons pas non plus avoir par ce biais un #appel_d'air et que des sans-papiers qui sont dans d’autres régions de Suisse viennent tous à La Chaux-de-Fonds »

    • La Chaux-de-Fonds : carte d’identité pour sans-papiers à l’étude

      La #motion du POP sera étudiée par l’exécutif. Son but : intégrer les sans-papiers via la création d’une carte citoyenne

      Le Conseil général de La Chaux-de-Fonds a approuvé jeudi soir une motion du POP demandant le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne.

      L’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population de la commune, y compris les sans-papiers, sera mise à l’étude.

      « Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zurich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la collectivité », a indiqué le POP vendredi matin.

      Une carte communale pourrait se combiner avec d’autres telles que la carte de bibliothèque ou celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale. Elle permettrait de justifier son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore pour les démarches ayant trait au logement.

      Le POP espère que, comme à Zurich, de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées) ou recevant du public (cafés, restaurants) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte.

      https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Region/20210219-La-Chaux-de-Fonds-carte-d-identite-pour-sans-papiers-a-l-etude.html

    • Les sans-papiers auront leur carte d’identité à La Chaux-de-Fonds

      Les sans-papiers de La Chaux-de-Fonds pourraient bien recevoir une carte de citoyenneté communale. Jeudi soir, le législatif de la métropole horlogère a accepté une motion du Parti ouvrier populaire (POP) en ce sens.

      Comme partout en Suisse, les quelque 75 à 200 sans-papiers de La Chaux-de-Fonds craignent souvent de s’exposer à un renvoi au moment de décliner leur identité. Pour facilité leur accès aux soins, aux services communaux, mais aussi au logement ou à un compte bancaire, le Parti ouvrier populaire (POP) demandait, comme l’avait annoncé Le Temps mercredi, la création d’une « carte citoyenne » pour tous les habitants de la métropole horlogère. Soutenue par toute la gauche et les vert’libéraux, sa motion a été acceptée jeudi soir par le Conseil général (législatif) : 25 oui, 11 non et 4 abstentions.

      « C’est un premier pas pour améliorer un peu le sort des sans-papiers, qui vivent des situations impossibles », commente Julien Gressot, chef du groupe POP. Favorable à l’initiative, le Conseil communal (exécutif), à majorité de gauche comme le législatif, a une année pour présenter une étude de faisabilité. « Seul bémol, il faudra voir comment intégrer des banques et des gérances dans la démarche », nuance Théo Bregnard (POP), édile chargé de l’intégration.
      « Trop cher »

      Outre l’Union démocratique du centre (UDC), une majorité du Parti libéral-radical (PLR) s’est opposée à la proposition. « Ce louable projet nous semble trop cher en temps et en argent, sachant qu’il est destiné à quelque 100 habitants sur 40 000 », résume Alain Vaucher, chef de file PLR.

      Si ledit projet aboutit, ce serait une première en Suisse romande, voire en Suisse. En Suisse alémanique, l’exécutif de la ville de Zurich souhaite introduire une « Züri City Card » dans le même but d’ici quatre ans. Le législatif, à majorité de gauche, doit encore se prononcer.

      https://www.letemps.ch/suisse/sanspapiers-auront-carte-didentite-chauxdefonds

  • Patients cobayes dans une clinique psychiatrique argovienne jusqu’en 1990
    https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/11848097-patients-cobayes-dans-une-clinique-psychiatrique-argovienne-jusquen-199

    Comme ailleurs en Suisse, la clinique psychiatrique de Königsfelden, à Windisch (AG), a testé des médicaments encore non autorisés sur des centaines de patients entre 1950 et 1990, regrettent mercredi les autorités.

    Les autorités ne s’étaient pas émues de cette situation, déplore le Conseil d’Etat argovien. En Argovie, le scandale concerne principalement 31 préparations médicamenteuses non homologuées au moment des faits, révèle une enquête menée par l’Institut d’histoire de la médecine de l’Université de Berne sur mandat du gouvernement argovien. Les résultats de leurs recherches ont été présentés mercredi aux médias.

    Les historiens ont examiné 830 dossiers de patients datés de 1950 à 1990 dont 50 issus d’une station d’observation d’enfants à Rüfenach (AG). Les personnes qui se sont fait administrer des médicaments dans le cadre des essais incriminés ont souvent présenté des effets secondaires.

    Traitements parfois interrompus
    « Lorsque ces derniers étaient importants, les traitements à l’essai étaient généralement interrompus. Aucun décès lié directement aux tests médicamenteux n’est connu », écrivent les historiens dans leur rapport.

    Avant les années 1980, aucun document écrit ne prouve que les patients ont été largement informés au sujet des tests de médicaments pratiqués sur eux ni qu’on leur aurait laissé le choix de donner leur accord ou de refuser un tel traitement.

    Contrôles insuffisants
    Comme ailleurs en Suisse, les essais effectués en Argovie se sont d’abord déroulés sans véritable base légale. Ils n’ont été régulés qu’à partir des années 1970. On ne peut toutefois pas en conclure qu’ils n’ont posé aucun problème, écrit l’auteur de l’étude Urs Germann.

    Les essais de médicaments réalisés à la clinique de Königsfelden étaient connus des spécialistes, de l’administration et du monde politique. Le rapport d’enquête le démontre. Les instances cantonales n’ont toutefois joué leur rôle de contrôle que « de manière très légère et superficielle ». Elles ont accordé la plus grande autonomie à la direction de la clinique et ont fait confiance à sa compétence.

    ats/jpr

    #santé #Suisse #cobaye #cobayes #cobayes_humains #médicaments #médecine #pharma #industrie_pharmaceutique #médicament

  • #Zurich veut offrir des papiers à ses clandestins, mais sans les régulariser

    La Ville de Zurich veut distribuer à sa population une « #carte_d'habitant » qui pourra être présentée à la police en guise de #pièce_d'identité. Compromis à une #régularisation en bonne et due forme, elle permettra un meilleur accès des sans-papiers aux #services_publics.

    S’inscrire dans une bibliothèque, se rendre à l’hôpital, ou encore dans une administration : des situations de la vie de tous les jours que les personnes sans papiers tendent à éviter, de peur qu’on leur demande leur carte d’identité.

    Pour éliminer ces difficultés liées à leur statut, l’exécutif de la Ville de Zurich vient d’accepter l’idée de la « City Card ». Ce concept de #carte_d'identité_urbaine est une revendication de longue date du monde associatif zurichois.

    Aux yeux de Cristina (prénom d’emprunt ), ressortissante d’un pays d’Amérique du Sud vivant à Zurich sans statut légal, ce projet est une bonne nouvelle. Dans la vie de tous les jours, « la #peur est très présente », a-t-elle confié au 19h30 de la RTS lundi. « On ne sait jamais comment les gens vont réagir. Quand on voit la police, on a peur, parce qu’on ne sait pas si on va être contrôlé. La peur est tout le temps là ».
    « Une bien plus grande #insécurité ici qu’en Suisse romande »

    Environ 10’000 personnes sans papiers vivraient aujourd’hui à Zurich les difficultés de cette vie de clandestin au quotidien. C’est pour les aider et aussi leur donner une visibilité qu’une association de la ville a eu l’idée de proposer la #City_Card.

    La militante associative Bea Schwager rêvait de voir sa ville mener une politique de régularisation des sans-papiers à l’instar de Genève et son opération Papyrus. Face au refus du canton, elle a vu dans cette carte, inspirée d’un projet new-yorkais, une solution de #compromis dans un contexte alémanique où, explique-t-elle, la question reste très délicate : « Vis-à-vis des sans-papiers, le canton de Zurich a une politique très restrictive. Ils ressentent une bien plus grande insécurité ici qu’en Suisse romande. Ils ont davantage peur dans l’#espace_public. Tout est beaucoup plus difficile pour eux », constate-t-elle.

    « Quasiment une façon de contourner l’Etat de droit »

    Les modalités de la future City Card zurichoise doivent encore être débattues au Parlement de la ville. La minorité de droite, elle, ne soutiendra pas un projet qu’elle considère comme problématique à plus d’un titre.

    « Cela revient à légitimer le #travail_au_noir et l’#exploitation des sans-papiers. Ce qui nous dérange aussi, bien sûr, c’est que cela va rendre les contrôles de police plus difficiles. C’est quasiment une façon de contourner l’Etat de droit », estime ainsi la conseillère communale PLR Mélissa Dufournet.

    Malgré ces oppositions, la gauche, majoritaire à Zurich, a bon espoir de voir la City Card se concrétiser. D’autres villes, comme Berne, Fribourg en encore Lucerne, s’y intéressent également.

    https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/11789518-zurich-veut-offrir-des-papiers-a-ses-clandestins-mais-sans-les-regulari
    #sans-papiers #citoyenneté_locale #Suisse #visibilité #visibilisation

    –—

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/801885

    ping @isskein @karine4

    • City Card: Welcome news for undocumented migrants in Zürich

      Getting married, receiving a registered letter or reporting a violent crime: in Switzerland’s biggest city, these are all activities that are impossible for thousands of migrants without legal status. But a new ID card for the undocumented is set to change that.

      It works in New York, so why not Zürich? That was one of the arguments in the hard-fought campaign to introduce a city identity card in Switzerland’s largest city. The campaign succeeded, but only just: the ’Züri City Card’ was approved by a tiny margin at a referendum last month.

      Its supporters say the Züri City Card will benefit everyone in the city, but it is especially good news for undocumented migrants because for the first time, it means people living in Zürich without legal status – the so-called ’Sans Papiers’ – will at least have some form of identification which does not put them at risk of deportation, as well as enabling them to do such a simple thing as receiving a registered letter.

      Who are Switzerland’s sans papiers?

      Of 100,000-300,000 Sans Papiers estimated to be living in Switzerland, around 10,000 are in Zürich. Mostly women, they can be undocumented for different reasons. Some have never received a residence permit, such as those who arrived on a tourist visa and then overstayed after it expired. These are known as ’primary’ Sans Papiers, as are people who arrive without a visa, such as migrants who cross the border by irregular routes from Italy or France without registering as asylum seekers in Switzerland.

      A person whose application to join family in Switzerland was rejected but who joined them nevertheless is also in the primary Sans Papiers category. This mainly applies to children whose parents have right of residence but do not fulfil the criteria for family reunion, such as sufficient salary or living space. It also includes older family members such as grandparents who are brought to Switzerland despite failing to qualify for reunion.

      “Secondary” Sans Papiers include those who have lost the right to live in Switzerland, such as migrants whose ’B’ or ’C’ (residency or settlement) permit was withdrawn by the cantonal migration authorities because they began receiving social benefits; former apprentices (who lose their residency right after completing their training); and rejected asylum seekers who cannot be deported.

      We travel on the same trams, swim in the same river, ... you eat from plates we have washed, sit on toilets we have cleaned, .. and still we are invisible to you, because we are the Undocumented!

      Statement by Sans Papiers in support of the Züri City Card
      Living without papers

      Without legal status, the Sans Papiers in Switzerland live in a constant state of fear, says Bea Schwager, who heads the Sans Papiers Anlaufstelle (contact point) Zürich (SPAZ).

      A person who witnesses a violent assault – or is a victim of violence – is unlikely to report it to the police if they fear they will be removed from Switzerland as a result. Undocumented migrants cannot receive registered post in their name, because that requires them to show a valid passport.

      Sans Papiers cannot even come forward if they witness an accident: again, they have to show ID. Getting married is as good as impossible too – for that you need a form signed by a landlord confirming your place of residence.

      Going to the doctor without fear of being ’found out’, enrolling a child in kindergarten, or getting an apprenticeship will all be possible for everyone in Zürich, regardless of their immigration status, provided there are no blocks to the City Card’s introduction.

      It won’t be plain sailing to get the card into circulation, as there have been fierce arguments from the ’no’ side. Some opponents argue that the card should entail benefits for all Zürich residents, not just undocumented migrants. Others said there is already a way that undocumented migrants can legalize their status in Switzerland by applying for a ’hardship permit’.

      In reality, however, few people go down this route. As Schwager told the independent online news magazine Republik, SPAZ often advises its clients against applying for hardship because, even if they would qualify, too much is usually at stake for Sans Papiers: “They have to disclose everything in the process: contacts, addresses, employers.. If their application is rejected, they face expulsion.”

      ’Without them, Switzerland would be a different country’

      Many Sans Papiers in Switzerland left their countries to escape conflict or poverty – skilled migration routes were not open to them, and they reside illegally in Switzerland as a result. But while they have no right of residency, without them, the country’s economy would be in a state of collapse, the website of SPAZ claims.

      Sans Papiers are the ones who do much of the construction work, harvesting, nannying and cleaning in Switzerland, often for little money. Marianne Pletscher, a Swiss film-maker and creator of a new book of portraits of undocumented migrants employed as cleaners throughout Switzerland, says it would be a different country without the many migrants who keep it clean.

      In the book titled ’Who cleans Switzerland?’, Pletscher avoids presenting the ten subjects as ’victims’, but she also says conditions can be extremely harsh for irregular migrants. “I did want to show how difficult this kind of life is in Switzerland,” Pletscher told the German public radio station Deutschlandfunk. “Because Switzerland’s immigration policy is at least as restrictive as Germany’s.”

      Would the Zürich City Card change the legal status of the migrants featured in Pletscher’s book? No, concedes Peter Nideröst, a member of the City Card Association. But the Zürich lawyer told Republik, it would at least recognize undocumented migrants as a factual entity, and a part of the city’s population.

      http://www.infomigrants.net/en/post/41370/city-card-welcome-news-for-undocumented-migrants-in-zurich

  • L’hôpital de #Schwyz sature après un #concert de #yodel superpropagateur

    Un concert de yodel, 600 spectateurs, absence de masque et quelques personnes contaminées : il n’en fallait pas plus pour faire du canton de Schwyz la région la plus touchée de Suisse. L’hôpital cantonal est proche de saturer et tire la sonnette d’alarme.

    Les faits se sont passés fin septembre lors d’une comédie musicale version yodel. Au total, 600 personnes ont assisté aux différentes représentations durant lesquelles les distances sociales ont été respectées, mais où le masque n’était pas obligatoire .

    « Ce qu’il s’est passé avec ce groupe de yodel, on n’y peut rien. Nous avons appris neuf jours après les représentations que plusieurs personnes de la troupe étaient contaminées. A partir de là, on n’a pas pu maîtriser la chaîne de contamination », explique l’organisateur, Beat Hegner.

    Résultat : 1100 personnes sont aujourd’hui infectées par le Covid-19 dans le canton de Schwyz. La région est même devenue la plus touchée de Suisse avec une incidence de 408 cas pour 100’000 habitants.
    L’hôpital proche de la saturation

    La direction de l’hôpital cantonal tire pour sa part la sonnette d’alarme. L’établissement se remplit chaque jour davantage et la saturation guette.

    « La proportion de tests positifs est extrêmement élevée. On est passé de 30% à 50%. Une personne sur deux est testée positive », s’inquiète la directrice Franziska Föllmi.

    Mercredi matin, les autorités cantonales ont fait part de 94 nouveaux cas positifs, soit plus du double de la veille. Jeudi, 119 cas supplémentaires étaient dénombrés.

    Face à cette explosion de cas, l’hôpital de Schwyz a donc décidé de s’adresser directement à la population dans une vidéo diffusée sur son site internet. « Il est temps que vous, la population, réagissiez. Portez des masques, ne faites plus la fête », demande Franziska Föllmi.

    https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/11680346-lhopital-de-schwyz-sature-apres-un-concert-de-yodel-superpropagateur.ht

    #cluster #Suisse #comédie_musicale #covid-19 #coronavirus #contamination

    spéciale dédicace pour @simplicissimus

    • https://www.latribunedelart.com/cathedrale-de-nantes-de-flandrin-a-une-armoire-electrique

      Il pourrait aussi s’agir d’un problème électrique. Il est troublant en effet de constater que la toile de Flandrin était placée au-dessus d’une armoire électrique qui a complètement brûlé et que le feu ne s’est pas étendu ailleurs à cet endroit (ill. 5 et 6). Le grand orgue était électrifié depuis les années 1970 et le procureur de la République a parlé d’un autre orgue, de chœur, qui a lui aussi brûlé.

      Trois points électriques donc. Comment penser qu’un incendiaire se serait attaqué à l’armoire électrique ? Le plus probable - et cette hypothèse est très crédible, pour un de nos interlocuteurs pompier, spécialisé dans ce type d’incendie - est que l’armoire ait pris feu, et que cet incendie se soit propagé via le réseau électrique aux deux orgues.


      Bras droit du transept de la cathédrale de Nantes où se trouvait le tableau de Flandrin et où on voit l’armoire électrique complètement détruite. Photo : Diocèse de Nantes sur Facebook


      Bras droit du transept de la cathédrale de Nantes où se trouvait le tableau de Flandrin et où on voit l’armoire électrique complètement détruite et à droite le tombeau de François II et Marguerite de Foix. Photo : Diocèse de Nantes sur Facebook
      . . . . . . . . .
      S’il n’est pas possible, à l’heure actuelle, de privilégier un acte criminel. L’enquête devra déterminer les causes, et il est certain qu’elle sera bien plus rapide qu’à Notre-Dame où le lieu de départ de l’incendie a totalement disparu, ce qui n’est pas du tout le cas ici. Déterminer si l’armoire a brûlé pour une cause extérieure, ou en raison d’un court-circuit (ou d’une surtension électrique du réseau) devrait être assez simple pour les experts.
      . . . . . . . . .

      #électricité #incendie #Nantes #Sinistre

    • #Suisse Le pylône électrique saboté à Gland a été découpé au chalumeau
      https://www.rts.ch/info/regions/vaud/11474736-le-pylone-electrique-sabote-a-gland-a-ete-decoupe-au-chalumeau.html

      Les quatre pieds du pylône électrique détruit le 26 juin dernier à Gland (VD) ont été découpés au chalumeau, montre l’enquête de l’émission Mise au Point. La piste des écoterroristes est privilégiée par les experts.

      Là où se trouvait le pylône électrique de la ligne à 220’000 volts, il ne reste plus que les quatre socles en béton. La structure métallique a été découpée au chalumeau par des xxxxxxxx, à une dizaine de centimètres de sa base.

      Selon des sources proches du dossier, un découpage supplémentaire a été effectué à un mètre de haut sur deux des quatre armatures. Cette technique a été utilisée pour faire basculer le pylône à l’opposé de l’autoroute adjacente.

      Ni explosif ni départ de feu
      Dans un premier temps, la police avait privilégié la piste d’une attaque à la bombe, un crime de compétence fédérale. Mais aucun explosif, ni départ de feu, n’ont été découverts sur place. Mardi dernier, le Ministère public de la Confédération a confirmé par écrit cette information à la RTS, sans répondre aux autres questions posées.

      L’enquête de police se poursuit pour déterminer les motivations et l’identité des auteurs du sabotage. Selon le journal 24 heures, un manifeste pro-environnement aurait été découvert sur place. Il ne comporterait ni signature, ni revendication. La police ne confirme pas cette information.

      Mouvement important contre la 5G dans la région
      Le syndic de Gland, Gérald Cretegny, assure que la commune ne faisait pas l’objet de menace ou de revendication particulière. Mais il y a toutefois un mouvement d’opposition important à la 5G dans la région. Or, sur la ligne électrique sabotée, de nombreux pylônes ont un double emploi : en plus de la ligne électrique, ils supportent des antennes relais de téléphonie.

      Une pétition anti 5G partie de Gland a récolté des milliers de signatures en 2019. Et une initiative au niveau national est en préparation pour stopper le développement de la 5G.

      #5G #Haute_tension

    • Bon. L’homme de 39 ans originaire du Rwanda et accessoirement concierge bénévole à la cathédrale de Nantes a été remis en liberté hier dimanche soir après une journée et demi de garde-à-vue.

      Quelques citations relevées dans la presse :

      Dimanche en début d’après-midi, son avocat Me Quentin Chabert avait déclaré devant les marches du commissariat de Nantes qu’en l’état de la procédure, « il n’y a aucun élément qui rattache directement mon client à l’incendie dans la cathédrale ».

      https://www.lci.fr/police/en-direct-incendie-de-la-cathedrale-de-nantes-le-benevole-de-39-ans-remis-en-lib

      Arrivé du Rwanda il y a quelques années, l’homme est suivi et hébergé par le Diocèse, comme d’autres personnes. Il cherchait à faire renouveler son visa et « était en discussion avec la Préfecture sur ce point », précise le procureur. « Je ne crois pas une seconde qu’il aurait pu incendier la cathédrale. C’est un lieu qu’il adore, indique Jean-Charles Nowak, clerc de la cathédrale. C’est un homme de devoir, très gentil, souriant mais plutôt taiseux. Je sais qu’il a beaucoup de problèmes de santé et qu’il a beaucoup souffert au Rwanda. Il a rendu service au Père Champenois qui n’avait personne pour servir la messe le samedi soir. Il était donc également régulièrement servant de messe ». Le recteur de la cathédrale Hubert Champenois a de son côté déclaré qu’il avait « totalement confiance » en ce bénévole : « C’est tombé sur lui car c’est lui qui a fermé la cathédrale », a-t-il affirmé.

      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/incendie-de-la-cathedrale-de-nantes-qui-est-le-servant-de-messe-rwandais-pl

      C’est tombé sur lui car il était aussi... comment dire ? Un peu « noir » ?
      Mais saluons quand même au passage le geste de Gégé « Fornicator » Darmanin qui rend hommage au courage des sapeurs-pompiers.

      #GAV #exploitation #église_catholique #racisme #discrimination #justice_de_classe

  • Vaud ajoute le GPS à son dispositif de surveillance des fraudeurs du social - rts.ch - Vaud
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/11053295-vaud-ajoute-le-gps-a-son-dispositif-de-surveillance-des-fraudeurs-du-so

    Les bénéficiaires de l’aide sociale soupçonnés de fraude au revenu d’insertion pourront dès cette année être traqués par GPS, révèle mercredi 24 Heures. L’autorisation d’un juge sera systématiquement nécessaire. En plus des filatures pédestres et des contrôles aléatoires, les enquêteurs vaudois pourront placer un petit émetteur GPS sur les véhicules des fraudeurs soupçonnés. L’outil doit permettre, pour certains doutes solides, de déterminer si la personne effectue un travail non déclaré. Le canton de Vaud est le (...)

    #GPS #géolocalisation #pauvreté

    ##pauvreté
    https://www.rts.ch/2020/01/29/20/31/11053432.image

  • Polémique sur des listes noires de mauvais payeurs incluant des enfants Tristan Hertig, Noémie Guignard - 29 Octobre 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/10821859-polemique-sur-des-listes-noires-de-mauvais-payeurs-incluant-des-enfants

    Les listes noires de mauvais payeurs de primes d’assurances maladie tenues par certains cantons sont controversées. Cet automne, c’est le canton de Thurgovie qui est montré du doigt à Berne car il est le seul à inclure les mineurs dans sa liste.
    Depuis maintenant plus de 10 ans, Thurgovie fait figure d’exception dans le paysage politique suisse, parce qu’il inclut les enfants dans sa liste noire de mauvais payeurs d’assurances maladie. Par conséquent, certains traitements peuvent être refusés, à l’exception des cas d’urgences médicales.

    Au cabinet Schlossberg, il n’y a encore jamais eu de refus, mais les situations sont parfois délicates : « Evidemment, pour les urgences, on ne se pose aucune question. Pour certains médicaments, on doit discuter avec les parents. Pour les vaccins par exemple, ils doivent régler la facture sur place ou alors on leur fait une ordonnance pour la pharmacie. Mais les grands examens ne peuvent être entrepris si les parents ne peuvent pas payer et si les caisses maladie refusent la prise en charge », explique Carsten Peters, pédiatre et fondateur du cabinet.

    A l’encontre des droits de l’enfant, selon la Confédération
    A Berne, la conseillère nationale socialiste thurgovienne Edith Graf-Litscher fait partie de ceux qui dénoncent ce système : « Les enfants sont sanctionnés pour quelque chose dont ils ne sont pas responsables. C’est pour cela qu’il est central d’interdire ces listes noires car les enfants ne doivent pas payer pour la négligence de leurs parents. »

    A sa demande, la Confédération a estimé que cette pratique enfreignait la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU. Mais le gouvernement thurgovien réfute en rappelant que l’accès aux soins d’urgence, au sens large du terme, est garanti. Le canton rappelle aussi qu’outre les réductions de primes, il a aussi pris des mesures d’accompagnement pour chaque cas jugé problématique.

    Pour Rebecca Ruiz (PS/VD), interrogée dans le 19h30, cette situation est tout simplement « intolérable ». La cheffe du Département vaudois de la santé et de l’action sociale juge qu’au coeur de la Lamal, existe le principe de « solidarité » et que l’accès aux soins est « garanti par notre Constitution ».

    Et d’ajouter : « S’il y a bien une catégorie de la population qui n’est pas responsable du fait qu’on ne paie pas ses primes, ce sont les enfants. On imagine bien que les parents qui ne paient pas les primes de leurs enfants ne le font pas de gaieté de coeur. S’ils n’y arrivent pas, c’est en raison du coût très élevé de ces primes ».

    Quid des dettes reportées à l’âge adulte ?
    Jakob Stark, conseiller d’Etat UDC en Thurgovie, estime le chemin à parcourir encore long : « Nous devons être créatifs. C’est pour cela que les communes conseillent ces personnes pour s’assurer que les parents paient les primes de leurs enfants (...) c’est leur responsabilité. Selon la loi actuelle, toutes les dettes contractées par les parents pour leurs enfants seront reportées ensuite sur ces mêmes enfants et ce, dès leur majorité. Ce n’est pas tolérable ! »

    Actuellement, plus de 500 enfants sont concernés par cette liste noire.

    #assurances_maladie #assurances #assureurs #Sécurité_Sociale Suisse #dettes #Thurgovie #listes_noires #enfants #solidarité #économie a #vomir #filles #garçons

    • Cent millions de francs de primes maladie ont servi au marketing
      https://www.rts.ch/info/suisse/10826052-cent-millions-de-francs-de-primes-maladie-ont-servi-au-marketing.html

      La LAMal interdit aux assureurs de faire des bénéfices. Pourtant, les caisses maladie ont dépensé près de 102 millions de francs issus de nos primes d’assurance obligatoire pour financer la publicité et le courtage.
      Sur ces 102 millions, 58 millions ont été dépensés en publicité, et 44 millions en commissions pour les courtiers. Ces chiffres sont extraits des comptes d’exploitation de chaque caisse publiés depuis deux ans par l’Office fédéral de la santé publique pour des raisons de transparence voulue par la loi sur la surveillance de l’assurance maladie (LSAMal).

      La LSAMal dit pourtant que les assureurs doivent contenir les coûts des intermédiaires, à savoir les courtiers, et les dépenses publicitaires, mais elle ne fixe pas de limite. Le Parlement a en effet préféré laisser la liberté aux caisses de s’autoréguler.

      20 francs par assuré
      Les premiers chiffres publiés montrent une augmentation des dépenses marketing pour la seule assurance de base. En 2016, les caisses ont dépensé 74,4 millions de francs, un chiffre en hausse de 36% deux ans plus tard.

      Avec 22,7 millions de francs de primes maladie utilisés en publicité et en démarchage en 2018, le Groupe Helsana (Helsana et Progrès) est le plus dépensier. Cela correspond à une vingtaine de francs par assuré consacrés au marketing. En comparaison, la CSS dépense environ 3 francs par assuré.

      #marketing #publicité #gaspillage #santé

  • A #Fribourg, un service en ligne fait le lien entre entreprises et réfugiés

    Le canton de Fribourg lance une plateforme en ligne pour mettre en relation les entreprises et les personnes réfugiées sur le marché de l’emploi. Ce service, une première en Suisse, doit permettre de lutter contre la pénurie de main-d’oeuvre et favoriser l’intégration.

    Baptisée FRintegration.ch, cette plateforme a été pensée par et pour les entreprises. Celles-ci ont bénéficié de l’expérience et des bases informatiques de l’Union patronale du canton de Fribourg.

    Sur ce nouveau site internet, les professionnels de l’intégration publient les profils des personnes aptes au travail et répondent aux demandes des entreprises. Si un CV, anonyme, séduit ou colle à une demande, un dossier complet et un entretien suivront.

    « La mise en place de cette plateforme répondait à un besoin, d’une part, des entreprises de pouvoir lutter contre la pénurie de main-d’oeuvre et, d’autre part, des personnes réfugiées ou admises à titre provisoire de pouvoir s’intégrer sur le marché du travail. C’est vraiment une solution win-win », indique Anne-Claude Demierre, conseillère d’Etat en charge de la santé et des affaires sociales, dans le 12h30.
    Coup de pouce du canton

    La plateforme s’adresse à des réfugiés ou à des requérants titulaires d’un permis F ou B, soit des personnes au bénéfice d’un permis de réfugié ou admises à titres provisoire. Actuellement, le canton de Fribourg accueille un peu plus de 822 jeunes femmes et hommes issus de la filière de l’asile. Ils sont âgés de 16 à 25 ans.

    Pour renforcer ce dispositif de soutien à l’intégration, les autorités octroient aux entreprises des subsides à l’embauche jusqu’à hauteur de 6000 francs, en compensation du travail de formation. Par ailleurs, Fribourg se dit prêt à mettre sa nouvelle plateforme à disposition des autres cantons.

    https://www.rts.ch/info/regions/fribourg/10711881-a-fribourg-un-service-en-ligne-fait-le-lien-entre-entreprises-et-refugi
    #plateforme #travail #asile #migrations #Suisse #intégration_professionnelle

    Site web de la plateforme :


    https://www.frintegration.ch

    Et un nouveau #mot :
    #working_refugees
    #terminologie #vocabulaire
    ping @sinehebdo

  • Près d’un millier de gilets jaunes à la Place des Nations à Genève ats/sjaq - 31 Aout 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/10675014-pres-d-un-millier-de-gilets-jaunes-a-la-place-des-nations-a-geneve.html

    Près d’un millier de « gilets jaunes », selon la police, sont revenus à Genève samedi pour dénoncer les violences policières et défendre le droit de manifester en France. Ils se sont rendus à la place des Nations, où ils s’étaient déjà rassemblés en février.

    En début d’après-midi, ils ont tenté de constituer une chaîne humaine depuis la place des Nations en direction de Ferney-Voltaire, en France, avant de se rassembler devant le Palais des Nations. Cet événement s’inscrit dans « l’acte 42 » du mouvement national de protestation. Des sympathisants venus de toute la France se sont retrouvés à Genève.

    « Nous avons effectué une tournée en France en août afin d’inciter les gens à venir à Genève pour dénoncer les violences policières », a indiqué Chloé Frammery, coorganisatrice genevoise de cette action. Et de préciser que les personnes mutilées lors de manifestations de gilets jaunes « sont traumatisées par la violence d’Etat et ont désormais peur d’être dans l’espace public ».

    Armes de guerre
    Cette action en Suisse est la deuxième du genre après celle de février. Un dossier sur les violences commises par la police depuis le 17 novembre a été remis dans le courant de la semaine à la nouvelle directrice générale de l’ONU à Genève. Une autre copie est destinée au Haut Commissariat aux droits de l’homme.

    Les gilets jaunes dénoncent l’utilisation d’armes de guerre, en particulier le LBD40 fabriqué à Thoune (BE), qui ont mutilé de nombreux manifestants.

    Le dossier fait aussi état de blessures dues au recours par les forces de l’ordre de matraques ainsi que de grenades lacrymogènes et d’encerclement, en violation avec le droit français et international, a relevé Chloé Frammery.

    Les manifestants ont progressivement rejoint la place des Nations en scandant « Merci la Suisse » et en remerciant au passage les policiers pour leur retenue.

    « Stop bavures », « Macron démission » ou encore « Rien n’est bon dans le Macron » étaient écrits sur les gilets. Deux femmes venues d’Annecy étaient déguisées en sans-culottes, « symboles du peuple qui se soulève pour ses droits », a expliqué l’une d’elles.

    En février, 600 à 1500 gilets jaunes français s’étaient réunis au même endroit pour demander l’envoi d’observateurs de l’ONU face à la répression de leur mouvement.

    En mai, la façade du consulat de France à Genève avait été maculée de peinture jaune par le GILET, le Groupe intergalactique de luttes émancipatrices transfrontalières, en « solidarité » avec les victimes de violences policières.

    #Gilets_Jaunes #GiletsJaunes #LBD40 #manifestation #Suisse #violence #violences_policiéres #Suisse

  • Quelque 60’000 internés administratifs en Suisse jusqu’en 1981 Stéphanie Jaquet et l’ats - 19 Mai 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10443579-quelque-60-000-internes-administratifs-en-suisse-jusqu-en-1981.html

    C’est l’estimation d’une commission indépendante d’experts, qui publie lundi les cinq premiers livres issus de quatre ans de recherche. Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag s’en font l’écho.

    https://www.youtube.com/watch?v=0I8KJDE2b-E

    Des innocents privés de liberté au seul motif que ces personnes étaient pauvres, alcooliques, mères illégitimes, rebelles, mendiantes, homosexuelles, réfugiées ou jugées trop fainéantes. Ce chiffre de 60’000 victimes pour le XXe siècle est une estimation prudente.

    Travail forcé, stérilisation, prison, violences sexuelles
    Certaines ont été enfermées dans des établissements pénitentiaires, d’autres contraintes au travail forcé, au mariage et parfois à la stérilisation. Presque toutes les femmes internées ont subi des violences sexuelles.

    Selon le rapport, 648 institutions ont participé à ces internements : il a fallu établir une topographie des établissements https://www.uek-administrative-versorgungen.ch/interactivereport/fr répartis dans le pays. Le phénomène était de grande « ampleur », note Markus Notter, le président de la Commission indépendante d’experts « internements administratifs » (CIE) : « La manière dont l’Etat a traité ces personnes va au-delà de ce qu’on pensait jusqu’à présent », explique-t-il au Matin Dimanche. « On doit se demander comment cela a été possible et pourquoi il n’y a pas eu davantage de résistance », ajoute-t-il.

    Les cinq premiers volumes scientifiques seront publiés dès lundi ; trois autres paraîtront en juillet et la CIE livrera ses recommandations en septembre. Une exposition itinérante nommée « Exclus & Enfermés », accompagnée d’un site internet comportant nombre d’archives, permet de se plonger de manière approfondie dans les contenus de la Commission indépendante.

    Le passé sombre de la Suisse
    L’internement administratif https://www.notrehistoire.ch/medias/65360 ne constitue qu’une partie du passé sombre de la Suisse. Des enfants ont aussi été placés dans des foyers ou ont dû travailler dans des fermes jusqu’en 1981.

     #darwinisme_social #domination #internement_administratf #différence #hospices_de_pauvres #maisons_de_travail

    • L’étude de squelettes jette la lumière sur les victimes de placements forcés Alain Arnaud/gma - 15 Mai 2019 - RTS
      https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/10431990-l-etude-de-squelettes-jette-la-lumiere-sur-les-victimes-de-placements-f

      Les victimes de placements forcés dans le canton des Grisons souffraient de maltraitance, selon l’étude de nombreux squelettes par des chercheurs. Plus de 100 tombes ont ainsi été excavées du centre de correction cantonal Realta à Cazis.


      Toilette pour des enfants de l’« Institut de sauvetage pour la jeunesse abandonnée et négligée » du château de Kasteln (AG) en 1941. Image : Keystone

      Les chercheurs ont profité de la construction d’un nouveau bâtiment pénitentiaire pour excaver les 103 tombes. Des centaines de pensionnaires internés depuis le milieu du XIXe siècle y sont enterrés. S’ils s’y trouvaient, c’est parce qu’ils passaient pour débauchés, réfractaires au travail, fous ou simplement s’écartant de la norme.

      Les nouvelles analyses révèlent que certains y étaient aussi pour raisons de santé, notamment pour la syphilis congénitale ou des maladies génétiques. Elles indiquent surtout que les conditions de vie y étaient rudes, et que l’état physique des internés s’y détériorait rapidement.

      Côtes cassées
      Beaucoup de pensionnaires ont contracté la tuberculose. Le nombre "extrêmement élevé" de côtes cassées révèle par ailleurs les mauvais traitements qui y étaient légion.

      Les Grisons comptent plusieurs milliers de victimes de placements forcés, un monument en leur mémoire leur rend hommage depuis peu sur les hauts de Coire. En Suisse, les estimations font état de 50’000 à 60’000 victimes des mesures de coercition à des fins d’assistance. La pratique n’a cessé qu’au début des années 1980.
      #violence_institutionnelle

  • Un don koweïtien à l’Uni de Genève suscite des questions politiques

    L’ancien Premier ministre du Koweït a offert un million de francs à l’#Université_de_Genève en 2016. Ce don intrigue aujourd’hui plusieurs élus et la Cour des comptes aurait décidé d’enquêter, selon les informations de la RTS.

    L’ancien Premier ministre du Koweït a offert un million de francs à l’Université de Genève en 2016. Ce don intrigue aujourd’hui plusieurs élus et la Cour des comptes aurait décidé d’enquêter, selon les informations de la RTS.

    Deux députés au moins ont demandé à la Cour des comptes de se pencher sur la manière dont l’Université de Genève a peut-être un peu vite accepté ce million de francs venu du Koweït. Une enquête - plus large, sur l’apport de fonds privés - serait donc ouverte. « Nous ne faisons pas de commentaire à ce stade », a cependant fait savoir le président de la Cour François Paychère à la RTS.
    Bataille judiciaire au sein de la famille régnante

    Si ce don refait surface maintenant, c’est parce que des informations circulent depuis plusieurs mois à Genève dans le contexte d’une bataille judiciaire qui déchire les Al-Sabah, famille régnante du Koweït.

    On trouve d’un côté le Cheikh Nasser, généreux donateur qui a été Premier ministre jusqu’en 2011. Il a quitté le pouvoir sous des accusations de corruption jamais établies à ce jour et reste malgré tout bien placé pour succéder à l’émir du Koweït.

    Face à lui : son cousin, le Cheikh Ahmad, membre influent du Comité international olympique (CIO). Il est accusé d’avoir voulu salir la réputation du Cheikh Nasser.
    Un don dans un contexte particulier

    Et une partie de cette bataille se joue devant la justice genevoise. Le Cheikh Nasser a obtenu la mise en accusation pour faux dans les titres de son cousin et de quatre complices. Un procès doit bientôt avoir lieu et certains prévenus estiment que le million de francs offert par le Cheikh Nasser est intervenu dans ce contexte. « Ce geste était totalement désintéressé de sa part », rétorque l’un de ses avocats genevois Jean-Pierre Jacquemoud.
    Un don sans conditions

    Le recteur de l’Université de Genève, de son côté, assure n’avoir rien à cacher et dit avoir pris toutes les précautions nécessaires au moment d’accepter, à fin 2016, ce don spontané et sans conditions. Et du reste, l’université a reçu l’aval du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), explique Yves Flückiger.

    Le recteur a même décerné une médaille au généreux donateur. « C’est à l’occasion du 50e anniversaire des relations entre la Suisse et le Koweït que la médaille a été remise à son Altesse », explique-t-il vendredi dans La Matinale. « Et la présence du DFAE était aussi une manière de signifier que les autorités fédérales - du point de vue de cette donation - avaient aussi donné leur blanc-seing. »
    "Pas le sentiment de m’être fait instrumentaliser"

    Tous les feux étaient donc au vert et Yves Flückiger n’estime pas, rétroactivement, avoir pu être instrumentalisé. « A l’époque, j’imagine, au moment où on est entrés en négociations, le DFAE était sans doute au courant de ce qui se passait au sein de la famille royale (...) Et le DFAE ne nous a pas dit ’attention, ici on est dans un terrain difficile, problématique, donc n’allez pas plus loin’. Donc je n’ai vraiment pas le sentiment, très honnêtement, de m’être fait instrumentaliser. »

    L’Université estime avoir fait tout juste, mais les élus qui ont saisi la Cour des comptes semblent être d’un avis contraire. Personne ne veut s’exprimer ouvertement pour l’instant, mais le risque élevé de corruption qui prévaut au Koweït est l’argument qui revient pour estimer qu’une institution publique ne devait pas accepter de dons d’un tel pays. Les mêmes critiques ont été entendues en Grande-Bretagne lorsque le même Cheikh a offert plus de trois millions de francs à l’Université de Durham.

    Le recteur genevois, lui, refuse l’idée de « blacklister » par principe des pays. Mais il se dit ouvert à augmenter encore les procédures internes de vérifications.



    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/10325275-un-don-koweitien-a-l-uni-de-geneve-suscite-des-questions-politiques.htm
    #Kuwaït #université #Genève #Suisse #don

  • Quand des écoles servaient de camps pour trier les réfugiés

    La Ville a inauguré hier une #plaque commémorative à l’école des Cropettes. En 1943, l’armée y décidait du sort des réfugiés.


    https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Quand-des-ecoles-servaient-de-camps-pour-trier-les-refugies/story/24277782
    #tri #catégorisation #Suisse #Genève #Cropettes #réfugiés #histoires #WWII #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #camps #Juifs #camps_de_réfugiés #mémoire #armée

    –-> un article de 2016, mis ici pour archivage

  • #Suisse : L’annulation des examens en question pour la grève des femmes du 14 juin Pauline Rappaz/oang - 18 Février 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/10221132-l-annulation-des-examens-en-question-pour-la-greve-des-femmes-du-14-jui

    Les femmes sont appelées à une grève le 14 juin, pour lutter contre les discriminations sexistes. La question d’une annulation des épreuves ce jour-là se pose, en pleine période d’examens.
    Il s’agirait de permettre aux étudiants et enseignants qui le souhaitent de pouvoir participer à la mobilisation, mais les cantons romands sont divisés sur la question.

    Les cantons de Vaud et du Jura appellent ainsi les écoles à renoncer aux examens du 14 juin, pour que les étudiants et les gymnasiens puissent faire grève et soutenir les femmes.

    Aucune exception possible en Valais
    A Genève, la cheffe du Département de l’instruction publique, Anne Emery-Torracinta, indique à la RTS que « l’organisation de la fin de l’année n’est pas encore finalisée, mais il a été demandé aux établissements de ne pas prévoir d’examens le 14 juin, quitte à prolonger la session d’un jour ou en prévoir deux la même journée ». A Fribourg, le Conseil d’Etat doit répondre d’ici à fin avril à une question posée le 10 février par deux députés.

    Dans le canton du Valais, les examens seront maintenus « sans exception possible », a précisé le chef de l’Education Christophe Darbellay à la RTS.

    A Neuchâtel, en revanche, la conseillère d’Etat Monika-Maire Hefti en a fait une affaire personnelle. Elle a décidé « de permettre à toutes les filles et tous les garçons qui sont aux études et à leurs enseignants de pouvoir participer à cette grève qui marque une avancée, comme nous l’avons déjà fait en matière d’égalité, mais aussi tout le chemin qu’il y a encore à parcourir. »

    Les hautes écoles aussi divisées
    A l’échelon des écoles, l’Université de Genève a dû répondre à une demande des syndicats et des associations d’étudiants. Mais le recteur Yves Flückiger l’a rejetée.

    « Malheureusement cette date est un peu particulière, c’est vraiment les dates d’examens, et modifier une date dans cette période-là était extrêmement lourd », explique-t-il, faisant remarquer que cela entraînerait des conséquences importantes notamment pour les étudiants étrangers qui rentrent dans leur pays. « C’était difficile de faire supporter ces conséquences à l’ensemble de la communauté. »

    Le discours est diamétralement opposé à la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale. « C’est urgent et nécessaire de s’engager pour que toute la diversité soit représentée dans la société », souligne sa rectrice Luciana Vaccaro. « Il n’y a pas seulement une question de droit naturel, comme le droit des femmes, mais aussi une question de répercussions sociétales dans le domaine de la connaissance. »

    La rectrice veut donc faire en sorte que les examens soient annulés le 14 juin. Une discussion est prévue au sein du comité directeur de la HES-SO pour permettre aux étudiants de participer activement à la grève des femmes.

    #discriminations #sexisme #femmes #enseignement #examens #14Juin #grève

  • Le canton de Genève renonce à sa plate-forme de vote électronique Alexandra Richard/lan - 28 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/10028542-le-canton-de-geneve-renonce-a-sa-plate-forme-de-vote-electronique.html

    Le canton de Genève renonce à sa plate-forme de vote électronique, a appris mercredi la RTS. Le Conseil d’Etat ne va plus investir dans son système qui demandait à être révisé.
    Ce sont donc des raisons financières qui seraient à l’origine de la décision et pas un problème de sécurité du vote électronique.


    Rien à voir a priori avec le test de piratage réalisé il y a un mois. Des hackers, engagés pour vérifier la sécurité du vote électronique, étaient parvenus à manipuler le système genevois : ils avaient réussi à rediriger l’électeur potentiel vers un autre site.

    Cette faille aurait pu être réparée. Mais Genève ne veut plus investir dans son projet. Il aurait dû dépenser plus de deux millions pour réviser son système et améliorer la sécurité.

    Encore en place en 2019
    La plate-forme genevoise sera encore exploitée en 2019, pour les élections fédérales en particulier. Et dès l’année suivante, Genève devrait trouver une alternative pour permettre à ses citoyens de voter électroniquement, surtout ceux qui ne peuvent pas se déplacer facilement, comme les Suisses de l’étranger ou les personnes handicapées.

    A la dernière statistique, en septembre 2017, ils étaient près de 60% à avoir choisi la voie électronique pour voter à Genève.

    Système de la Poste
    L’alternative sera probablement le système de la Poste, seul autre modèle utilisé actuellement en Suisse. Ce modèle sera lui aussi testé par l’équipe de pirates informatiques au début de l’année prochaine.

    La Poste aura alors le monopole sur le vote électronique. La Suisse dépendrait d’un seul système, comme l’a expliqué Laurent Wehrli, conseiller national PLR et membre du comité de l’Organisation des Suisses de l’étranger, dans La Matinale de mercredi.

    Le dépouillement en question
    Mais pour Jean-Christophe Schwaab, ancien conseiller national socialiste vaudois, cette solution va « modifier le débat sur le vote électronique : on va moins parler de sécurité et de fiabilité, mais on va à présent parler de privatisation du dépouillement des scrutins ».

    Confier le dépouillement des scrutins à une entreprise privée, « cela revient à confier les clés de la démocratie à une entreprise privée. Le dépouillement d’un scrutin est l’essence même de la démocratie, il ne doit pas être confié à une entreprise privée. », a-t-il relevé dans la Matinale.

    #vote_électronique #démocratie #élections #vote #machines_à_voter #politique #anti-démocratique #capitalisme #suisse #élection

  • Le CHUV s’engage contre le sexisme visant les étudiantes en médecine ptur - 26 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/10023603-le-chuv-s-engage-contre-le-sexisme-visant-les-etudiantes-en-medecine.ht

    Une enquête menée par un collectif d’étudiantes en médecine montre qu’elles sont nombreuses à subir diverses formes de harcèlement sexuel. Le CHUV lance lundi une campagne d’affichage contre le sexisme et une ligne d’écoute.

    Se faire appeler « Chouchou » par son chef, s’entendre dire qu’"il faut deux femmes pour faire le travail d’un homme" ou recevoir des propositions chargées de sous-entendus graveleux...

    C’est encore en 2018 le lot de nombreuses jeunes femmes médecins dans les hôpitaux romands, notamment au CHUV, dénonce le collectif d’étudiantes en médecine Clash (Collectif de lutte contre les attitudes sexistes en milieu hospitalier) dans un communiqué diffusé lundi.

    Soixantaine de témoignages
    Le groupe d’étudiantes a adressé 800 questionnaires aux étudiants en médecine et aux médecins en formation.
    Il a reçu près de 200 réponses, dont une soixantaine de témoignages forts de personnes vivant des situations assimilables à du harcèlement sexuel.

    La palette des comportements décrits va de la main sur l’épaule tout au long de la journée à des propos très crus tels que « si vous n’êtes pas déjà enceinte, je peux y remédier ».

    Le collectif Clash a interpellé la direction du centre hospitalier vaudois avec ses conclusions. Le directeur général du CHUV Pierre-François Leyvrat a déclaré à la RTS avoir été « sidéré » à la découverte des résultats : « je ne pensais pas que des (...) futures collègues puissent être aussi maltraitées dans les services », a-t-il déploré.

    Souvent des supérieurs hiérarchiques
    « Il apparaît que les comportements incriminés sont essentiellement le fait d’hommes envers des femmes, et que ces hommes ont souvent une fonction d’encadrement ou d’accompagnement », a pour sa part relevé le Directeur des ressources humaines du CHUV Antonio Racciatti dans le 12h30 de la Première.

    En raison de leur statut de personnes en formation, les personnes qui en font l’objet manquent souvent de ressources pour faire face. « Il y a encore dans la profession une tendance à dénigrer les femmes et il faut changer cela », a affirmé Antonio Racciatti.

    Stratégies d’évitement
    D’autant que cette situation peut réorienter voire détruire des carrières, estime la direction du CHUV. L’ambiance sexiste régnant dans certains services conduirait des étudiantes en médecine à éviter certaines spécialités.

    Face à ces conclusions, le centre hospitalier vaudois a décidé de lancer une campagne de sensibilisation contre le sexisme et le harcèlement sexuel.

    Des affiches relatant certains propos inappropriés récoltés par les étudiantes vont être placardées dans tous les services. Une nouvelle antenne d’écoute téléphonique est également mise en service dès lundi afin de libérer la parole des étudiants. Toute une série de sanctions, allant de l’avertissement au licenciement, sont prévues en cas d’abus.

    #sexisme #harcèlement #CHUV #Suisse #médecine #mandarins #femmes