L’harmonie architecturale islamo-chrétienne du centre-ville rétablie - Fady NOUN

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  • L’harmonie architecturale islamo-chrétienne du centre-ville rétablie - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
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    Un vrai festival de bêtise sectaire ce papier de L’Orient-Le Jour, qui a au moins le mérite d’offrir une échappée sur ce qui préoccupe certains esprits (saints) de la région.

    La disproportion de la mosquée par rapport à son environnement urbain imprima, une fois l’édifice achevé, un cachet islamique artificiel à tout l’espace du centre-ville, en contradiction avec la tradition de coexistence des édifices religieux qui l’ornaient auparavant, dans une harmonie jamais rompue. Ainsi le voisinage d’un minaret de la mosquée al-Omari ou de la mosquée Assaf avec le clocher de la cathédrale Saint-Louis se donnait depuis toujours en exemple photographique du vivre-ensemble islamo-chrétien au Liban.
    Avec sa croix lumineuse, qui culmine à environ 71 mètres, le campanile a aujourd’hui corrigé l’anomalie d’une mosquée mammouth près de laquelle tous les autres édifices religieux paraissaient comme des nains. Désormais, la tour rejoint en hauteur les quatre minarets de la mosquée Mohammad el-Amine qui s’élancent dans le ciel à environ 70 mètres de hauteur, soit à celle d’un immeuble de douze étages, du nombre des apôtres du Christ.

    Admirable #cliché_arabe utilisant la topographie locale de telle sorte qu’il établisse une « harmonie » (comprendre une apparente égalité)entre les bâtiments concernés. L’impensé de l’orient-Le Jour, et sans doute des Haririens de la grosse mosquée du centre-ville, c’est bien entendu l’ignoble verrue capitaliste qui impose sa bouse, en dehors de tout plan d’urbanisme, aussi haut que les clochers et les minarets. Là, personne ne s’inquiète de l’absence d’harmonie !

    #beyrouth #liban