Le syndrome d’#épuisement professionnel chez les #enseignants : les sept plaies d’un système à rénover
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Cette population a tout d’abord subi une lente mais manifeste érosion de son image sociale qui était bonne il y a une cinquantaine d’années. Dans son œuvre « La gloire de mon père » parue en 1957, l’écrivain Marcel Pagnol avec sa faconde provençale illustre à merveille le rayonnement des enseignants au début du XX eme siècle. Sans que l’on puisse parler encore d’un véritable désamour des français vis-à-vis des enseignants, on peut noter l’émergence d’une #déconsidération propice aux risques psychosociaux et à l’épuisement professionnel.
Cette déconsidération s’exprime de diverses manières en particulier par l’expression d’une reconnaissance en berne que l’on retrouve au gré de #stéréotypes : « L’argent des contribuables est gaspillé dans un système couteux et inefficace » « L’Education Nationale ? Un mammouth que l’on ne parvient pas à dégraisser » « Les enseignants travaillent peu la semaine et ils sont toujours en vacances » « Ils sont bien payés par rapport aux autres professions ». A ne pas y prendre garde on pourrait laisser entendre que l’enseignement est un repaire de planqués, de feignants et de nantis. La réalité est tout autre, bien loin de ces #clichés qu’il s’agit de combattre.