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  • Le journaliste rennais Nicolas Legendre reçoit le prix du livre Albert Londres pour « Silence dans les champs » - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/le-journaliste-rennais-nicolas-legendre-recoit-le-prix-du-livre-albert-lo

    « Je suis très content, car cela récompense un travail de longue haleine et un métier que j’aime beaucoup », déclare ce mardi Nicolas Legendre, au lendemain de son prix du livre Albert Londres. Le journaliste rennais a enquêté sept ans pour son livre « Silence dans les champs », sorti en avril 2023 aux éditions Arthaud, et qui s’intéresse aux rouages du système agro-industriel breton.

    Une enquête difficile parfois, reconnait Nicolas Legendre. « Cela a été difficile de rassembler les pièces du puzzle, parce que c’est un sujet compliqué. Cela fait partie de notre histoire bretonne, mais aussi de notre géographie. Ce sont des firmes, des entreprises, des coopératives, c’est un système bancaire, c’est l’État et les collectivités, c’est l’Europe. Et puis ce sont aussi des croyances et une idéologie. Donc cela devient difficile de rassembler toutes les pièces du puzzle et d’expliquer, c’est ça qui a été vraiment le plus difficile. »

    Après la sortie de son livre, Nicolas Legendre a subi une campagne de dénigrement émanant notamment d’une association bretonne. « Ce prix Albert Londres est une très bonne réponse » à ses détracteurs, explique le journaliste. « On est allé jusqu’à me qualifier de journaliste à scandale, que je voulais la fin de l’agriculture bretonne. Redisons-le, ce n’était pas du tout mon but. Et d’ailleurs, ces accusations n’ont pas résisté à l’épreuve des faits. Je pense que ceux qui ont lu le livre le savent. »

    • Nicolas Legendre, journaliste d’enquête membre de « Splann ! », a reçu le prix Albert-Londres du livre pour « Silence dans les champs » (éditions Arthaud), à Vichy, le 27 novembre 2023. 🤐
      https://www.youtube.com/watch?v=gpke0hLgdTM

      « J’ai reçu depuis la parution du livre des centaines de messages. Leur teneur contraste bien souvent avec les réactions officielles publiques d’élus ou de responsables du monde agricole et agroalimentaire, en Bretagne et ailleurs.

      Certains, surtout à gauche et parmi les écologistes, ont pris acte du contenu et parfois se sont appuyés dessus pour porter des revendications ou pour demander à ce que des changements soient engagés.

      D’autres ont gardé un silence. Un silence parfois assourdissant, qui pour moi fait écho au titre du livre.

      D’autres enfin ont attaqué mon travail. Je pense à une élue du conseil régional qui m’a qualifié dans une tribune dans la presse bretonne de "pompier pyromane".

      Je pense à un vice-président du conseil régional qui dans une tribune, encore dans la presse régionale, m’a comparé sans vraiment me nommer, à Fouquier-Tinville, qui était un accusateur public pendant la Terreur qui a envoyé 2.000 personnes à la guillotine.

      Il y a aussi ce #lobby_agroindustriel qui a produit une note de synthèse qui n’était pas censée être rendue publique, mais que j’ai pu me procurer et que j’ai rendue publique. Note de synthèse dans laquelle on me qualifie de "journaliste à scandale" et dans laquelle on dit que je veux "la fin de l’agriculture en Bretagne". Rien que ça.

      Je n’évoque pas ces épisodes pour régler des comptes ou pour susciter la compassion. Après tout, ce genre de turbulence fait partie du métier. Si je les évoque, c’est parce que selon moi elles sont parlantes. Elles disent des choses sur notre incapacité collective à regarder les choses en face.

      La vérité, c’est que si le productivisme agro-industriel et le modèle dominant en Bretagne comme en France, ont contribué très largement au dynamisme économique de la Bretagne et de la France, à leur balance commerciale, entre autres, ils entraînent en même temps la disparition des paysans et imposent à ceux qui restent un impératif de compétitivité qui les pousse parfois à bout.

      Ils leur imposent aussi des injonctions contradictoires qui peuvent être toxiques. D’un côté "produisez", de l’autre "respectez le milieu". Ce système nourrit une fuite en avant économique intenable, dans laquelle la technique, la machine et le capital ne sont plus des moyens mais des fins en soi.

      La vérité, c’est également que ce système a donné naissance à des modes de domination quasi-féodaux.

      La vérité, c’est que ce système contribue largement au chaos climatique, à l’effondrement de la biodiversité et à la banalisation des paysages.

      La vérité, c’est que tout cela est su de très longue date, des chercheurs, des élus, des politiques. La vérité c’est qu’il existe des alternatives mais qu’elles ont été et continuent d’être marginalisées, torpillées, parfois tolérées ou récupérées.

      Je voudrais donc dédier ce prix à tous ceux qui font autrement. Paysans, élus locaux, militants environnementalistes, associatifs, institutionnels. Les consommateurs aussi, transformateurs, commerçants, restaurateurs... Ceux qui montrent, parfois de longue date, qu’une autre agriculture est possible donc qu’une autre alimentation est possible. Contre vents et marées et à la seule force de leur volonté puisqu’ils ne sont bien souvent pas soutenus par les institutions. Ou peu soutenus.

      Je voudrais également dédier ce prix à mes confrères et consœurs journalistes qui ont travaillé sur ces sujets bien avant moi et qui dans certains cas ont payé cher leur opiniâtreté. »

      https://splann.org/faire-un%20don

  • “Fake news, réseaux sociaux : il faut réadapter l’éducation aux médias” - Cécile Dolbeau-Bandin - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-du-6-9-de-france-bleu-normandie-calvados-et-orne/fake-news-reseaux-sociaux-il-faut-readapter-l-education-aux-medias-cecile

    62 % des Français utilisent internet pour s’informer. Une toile où se mélangent publications de médias officiels et influenceurs en tous genres. Cécile Dolbeau-Bandin, spécialiste de l’actualité à l’Université de Caen, estime qu’il faut améliorer l’éducation aux médias pour apprendre à faire le tri.
    Les jeunes s’informent majoritairement sur les réseaux sociaux (photo d’illustration) Les jeunes s’informent majoritairement sur les réseaux sociaux (photo d’illustration)
    Les jeunes s’informent majoritairement sur les réseaux sociaux (photo d’illustration)

    Quels sont les médias qui vous inspirent confiance ? La question est posée chaque année depuis 1987 par le journal la Croix. La 37e édition de ce baromètre réalisée par Kantar Public est publiée ce mercredi 22 novembre.

    Il en ressort que les journaux télévisés de 13h et 20h sont considérés comme les plus fiables pour 67 % des personnes interrogées. Les journaux régionaux et la radio suivent avec 61 et 60 % d’opinions positives. Tout en bas de ce classement : les réseaux sociaux et les influenceurs avec respectivement 25 % et 14 % de confiance. Or ces réseaux sont souvent l’unique source d’information des jeunes, ce qui nécessite un peu de pédagogie pour leur apprendre à faire le tri entre le vrai du faux selon Cécile Dolbeau-Bandin, maîtresse de conférences en Science de l’information et de la communication à l’Université de Caen

    “Les jeunes s’informent surtout sur TikTok. Et là, effectivement, on ne sait pas qui est l’émetteur, on ne sait pas si ce sont des journalistes. Donc là ça peut poser problème, surtout actuellement dans le contexte, on voit quand même une prolifération de contenus haineux et de fake news. Et les fake news, c’est quand même un symptôme du délitement du débat public” observe la spécialiste de l’information et de son influence. Pour elle, il faut tirer un signal d’alarme : “Oui, il y a une éducation aux médias qui doit être mise en place ou renforcée. Et aussi une éducation, que j’appellerais aux humanités numériques, pour savoir partager et diffuser du contenu via les médias sociaux”. Réécoutez ci-dessus en haut à gauche, l’intégralité de l’interview de Cécile Dolbeau-Bandin.

    En ce jour de présentation du baromètre La Croix/Kantar Public, Radio France vous propose de mieux connaître ses méthodes de travail dans la collecte et la diffusion de l’information à travers une journée intitulée “portes ouvertes de l’information”.

    #Cécile_Dolbeau-Bandin #EMI

  • Des dizaines de policiers sont d’intervenus dans la Halte-Saint-Jean d’Emmaus pour réprimer violemment les « compagnons » sans papiers grévistes. Gazage général et des blessés. La police a confisqué (volé) la caisse de grève. Les grévistes ne savent pas comment mangeront leurs enfants ce soir. D’après @JeremieRochas
    https://twitter.com/JeremieRochas/status/1727582851607023782

    #sans_papiers #grève #grévistes #Emmaus #police

    • La police intervient chez Emmaüs à Saint-André-lez-Lille - France Bleu
      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-police-intervient-chez-emmaues-a-saint-andre-lez-lille-8431861

      La police intervient chez Emmaüs à Saint-André-lez-Lille
      Saint-André-lez-Lille
      De Antoine Barège , Lison Bourgeois

      Jeudi 23 novembre 2023 à 11:33
      Par France Bleu Nord

      La police est intervenue ce jeudi matin à la halte Saint-Jean, l’entrepôt d’Emmaüs à Saint-André-lez-Lille. Après 147 jours de grève de plusieurs compagnons, des convocations ont été remises.
      Une trentaine de policiers étaient présents pour l’intervention Une trentaine de policiers étaient présents pour l’intervention
      Une trentaine de policiers étaient présents pour l’intervention © Radio France - Lison Bourgeois

      Après 147 jours de grève d’une vingtaine de compagnons, tous en situation irrégulière, qui dénoncent depuis début juillet une « traite d’être humain » et du « travail dissimulé », une vingtaine de policiers sont intervenus ce jeudi matin à Saint-André-lez-Lille. Selon la préfecture du Nord, il ne s’agit pas d’expulsion mais d’une opération « visant à faire cesser les troubles à l’ordre public et l’entrave à la circulation ». Une « opération maîtrisée », les policiers ont remis une dizaine de convocation au commissariat.
      « Intimidation »

      Les compagnons grévistes sont convoqués lundi au commissariat, ils vont être entendus un à un. Le 8 novembre, le tribunal de Lille a demandé la libération et l’arrêt du blocage de la Halte Saint Jean à Saint-André-lez-Lille dans une ordonnance. La CGT qui soutient les compagnons grévistes dénonce « une responsabilité » du préfet du Nord et une « action d’intimidation ». Selon la porte-parole des grévistes Alixe Kombila, deux membres de la communauté ont été envoyés à l’hôpital.
      Un calvaire pour les habitants aux alentours

      Les habitants de la rue du Général Leclerc décrivent un véritable calvaire. Pauline explique qu’elle a du mal à faire dormir son petit garçon avec le bruit. « On se réveille, on a les tambours. On ouvre nos fenêtres, on a les tambours. C’est du matin au soir ! », regrette-t-elle. Pourtant les voisins l’assurent : ils soutiennent le combat des grévistes. Mais ils souhaitent que le bruit cesse.

  • Collectif Urgence Palestine
    https://urgence-palestine.com


    Grande manifestation à Paris
    Départ République
    Samedi 11 nov. à 15h

    Urgence Gaza !
    Urgence Palestine !

    Le Collectif Urgence Palestine rassemble des citoyen-ne-s, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l’auto-détermination du peuple palestinien. Solidaires, nous menons une lutte commune contre l’oppression coloniale et les guerres impérialistes. Mobilisés dans l’urgence, nous organisons, autour des Palestinien-ne-s en tant que premiers et premières concerné-e-s, la lutte pour la constitution d’un front large, populaire, démocratique, défendant les exigences et les mots d’ordre suivants :

    Pour un cessez-le-feu immédiat et la fin du blocus.
    Halte au massacre, Halte au siège.
    Halte à la complicité du gouvernement français avec les crimes israéliens.
    Non à la répression de la solidarité avec la lutte du peuple palestinien.
    Ensemble, résistons à l’occupatioGrande manifestation à Paris

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    Samedi 11 novembre à Toulouse, manifestation de soutien à la Palestine ! | Palestine Vaincra
    https://palestinevaincra.com/2023/11/dimanche-12-novembre-a-toulouse-manifestation-de-soutien-a-la-pale

    Samedi 11 novembre dès 10H30 au départ du métro Jean Jaurès à Toulouse, de nombreux syndicats, partis politiques et associations appellent à manifester en soutien au peuple palestinien et pour exiger l’arrêt de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza qui a déjà fait plus de 10 000 morts et des dizaines de milliers de blessés.
    Rendez-vous pour le cortège du Comité de soutien à la Palestine (un cadre large que le Collectif Palestine Vaincra soutient) à l’angle du boulevard de Strasbourg et les allées Jean Jaurès. Ramenez vos pancartes et vos drapeaux ! Plus que jamais, soyons nombreuses et nombreux pour affirmer notre solidarité avec la résistance du peuple palestinien, dénoncer les bombardements incessants d’Israël et la complicité de la France dans ces crimes !

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    Le collectif Paix Palestine appelle à deux nouveaux rassemblements à Saint-Brieuc, les 9 et 11 novembre

    https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/le-collectif-paix-palestine-appelle-a-deux-nouveaux-rassemblements-a-sa
    https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/654a67bd86e275534b10669a/web_golden_xxl/654a67bd86e275534b10669a.1

    [...] manifestation le samedi 11 novembre.

    Deux nouveaux rassemblements pour réclamer un « cessez-le-feu immédiat à Gaza » sont organisés cette semaine à Saint-Brieuc par le collectif Paix Palestine. Le premier, un rassemblement citoyen, aura lieu ce jeudi 9 novembre à 18 h, place Du-Guesclin. « Nous invitons la population à rejoindre ce rassemblement avec toutes sortes de sources lumineuses, comme des flambeaux, des bougies, des lampes de poche », indique le collectif dans un communiqué. « Nous lançons également cette invitation à tous les élus des communes environnantes, aux élus de Saint-Brieuc et plus particulièrement à notre maire ».

    Samedi 11 novembre, une nouvelle manifestation est prévue à 11 h, au départ de la place Du-Guesclin et jusqu’à la préfecture.

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    Deux rassemblements, samedi 11 novembre, à Rennes
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/guerre-israel-hamas-deux-rassemblements-samedi-11-novembre-a-rennes-824
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzExNWRlN2Y4YjIxNTQ4ZTU5NTc2NThkOTYxZjRlMTJmODA?width=1260&he

    Le syndicat Force Ouvrière (FO) organise, à 14 h 30, place de la République, à Rennes, un rassemblement symbolique « pour la paix immédiate partout dans le monde ». Au-delà du conflit entre Israël et le Hamas, il se préoccupe aussi de la situation en Ukraine.

    [...]

    À 15 h, un autre rassemblement aura lieu également place de la République, pour demander « un cessez-le-feu immédiat à Gaza ». Il aura lieu à l’appel de plusieurs organisations, syndicats et partis politiques (Association France Palestine Solidarité, Union juive française pour la paix, Mouvement pour la Paix, Ligue des Droits de l’Homme, Ensemble, France insoumise, Gauche écosocialiste, Nouveau parti anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti ouvrier indépendant, Révolution permanente, FSU, Solidaires 35, CGT 35).

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    À Lyon, une manifestation de soutien à la Palestine annoncée ce vendredi
    https://www.rue89lyon.fr/2023/11/07/manifestation-soutien-palestine-annoncee-vendredi

    Ce vendredi 10 novembre, une manifestation de soutien à la Palestine est prévue à Lyon. Elle aura lieu à 18h place des Terreaux.

    Une nouvelle manifestation de soutien à la Palestine aura lieu vendredi 10 novembre, de 18h à 20h, Place des Terreaux (Lyon 1er), à l’appel du collectif 69 de soutien au peuple palestinien. Ce rassemblement intervient une semaine après le rassemblement du samedi 4 novembre, ayant réuni plus de 5 000 personnes à Lyon.

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    Nouvel appel à manifester ce samedi au Mans, pour un « cessez-le-feu à - Le Mans.maville.com
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/guerre-israel-hamas-nouvel-appel-a-manifester-ce-samedi-au-mans-pour-un

    Samedi 11 novembre 2023, le collectif Justice et Paix 72 appelle à nouveau à manifester au Mans (Sarthe) pour un « cessez-le-feu à Gaza ».
    À l’appel du collectif « Justice et Paix 72 » qui regroupe vingt associations, collectifs et partis politiques (Association France Palestine solidarité, Amis de la RASD, CGT, Collages féministes, Mouvement de la Paix, Soulèvements de la Terre, UNEF etc), une nouvelle manifestation est organisée ce samedi 11 novembre 2023.
    Comme lors des trois précédents rendez-vous, les organisateurs donnent rendez-vous à 14 h, place de la République. Un « cessez-le-feu à Gaza » est réclamé par les manifestants, qui demandent au gouvernement français « d’œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza » ou encore « pour la libération de tous les otages civils ».

    À compléter.

    Le préfet interdit la manifestation « pour une paix entre Palestiniens et Israëliens » à Nice - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/nice-le-prefet-interdit-la-manifestation-pour-une-paix-entre-palestiniens

    La préfecture des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh décide d’interdire la manifestation en soutien à la Palestine organisé par le collectif « Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » ce samedi 11 novembre, à Nice.

  • Vendangeurs mal nourris, mal logés : une affaire d’esclavagisme moderne découverte en Champagne
    https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/vendangeurs-mal-nourris-mal-loges-une-affaire-d-esclavagisme-moderne-deco

    Vendangeurs mal nourris, mal logés : une affaire d’esclavagisme moderne découverte en Champagne
    Sophie Constanzer
    Mardi 19 septembre 2023 à 18:17
    Par France Bleu Champagne-Ardenne , France Bleu
    Le préfet de la Marne a pris un arrêté le 15 septembre pour fermer un hébergement collectif de vendangeurs dans la Marne, où étaient logés dans des conditions insalubres des travailleurs sans papiers, sans contrats de travail et également mal nourris. C’est suite à un contrôle de l’inspection du travail que le préfet de la Marne a pris un arrêté le 15 septembre pour fermer un hébergement à Nesle-le-Repons qui ne respectait pas la règlementation en matière d’hébergement collectif. À l’intérieur, des dizaines de travailleurs sans papiers, employés par un prestataire de service pour faire les vendanges en Champagne, mal logés et mal nourris. La CGT de la Marne en dénombre au total 52, d’origine sénégalaise, malienne ou encore mauritanienne.
    L’intérieur d’une dépendance qui aurait été utilisée pour loger des vendangeurs. L’intérieur d’une dépendance qui aurait été utilisée pour loger des vendangeurs. « Ils étaient dans un dortoir qui ressemble plutôt à l’intérieur d’un hangar, avec des tapis de piscine, pas de couvertures, pas de toiture au-dessus de la tête, de la laine de verre », détaille Sabine Dumesnil, secrétaire départementale de la CGT dans la Marne, qui a rencontré les vendangeurs. Dans son arrêté portant fermeture d’hébergement collectif de travailleurs saisonniers, la préfecture note « la présence d’au moins 60 couchages, de literies de fortunes, d’absence de nettoyage et de désinfection, d’état répugnant des toilettes, des sanitaires et des lieux communs (...) et de l’existence d’un risque électrique par contact direct avec des pièces nues sous tension ». Pour seule nourriture, ils n’avaient qu’un sac de riz et du raisin, selon des propos récoltés par des membres de la CGT qui ont rencontré les travailleurs, depuis relogés par la préfecture de la Marne dans un hôtel et dans les locaux d’une association. Le contrôle de l’inspection du travail a également permis de mettre à jour l’absence de contrats de travail. Et si le prestataire de service agricole qui les a logés, une société nommée ANAVIM basée à Paris, est connu, on ne connaît pas à ce jour le donneur d’ordre, la maison de Champagne pour laquelle ils travaillaient. Eux ne le savent pas. « La dérive, elle est à plusieurs niveaux, l’État qui autorise n’importe qui à être prestataire, et il y a la complicité des donneurs d’ordres, parce qu’on pense que ce ne sont pas des petites maisons de Champagne qui sont derrière ça », dénonce Sabine Dumesnil.
    Le parquet de Châlons-en-Champagne confirme à ce stade l’ouverture d’une enquête pour traite d’êtres humains. En 2020, le procès de plusieurs prestataires de services pour une affaire d’esclavagisme moderne avait fait grand bruit.

    #Covid-19#migrant#migration#france#travailleurmigrant#esclavagemoderne#agriculture#agriculture#champagne#sanspapier#economie#droit

  • Rare. Le siège du département du Nord saccagé par un bénéficiaire du RSA
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-accueil-du-siege-du-departement-du-nord-saccage-par-un-beneficiaire-du-

    L’accueil du siège du département du Nord à Lille a été saccagé par un homme ce mercredi matin qui venait de se faire retirer son droit au RSA. Trois agents du département sont choqués.


    L’accueil du département du Nord rue Gustave-Delory à Lille

    Pour le président du Conseil Départemental du Nord Christian Poiret, il s’agit "d’actes inacceptables". Ce mercredi matin, un homme de 33 ans s’est présenté à l’accueil du siège situé rue Gustave-Delory à Lille pour "obtenir des informations sur sa situation liée à l’obtention du revenu de solidarité active (RSA)". Mécontent de ne pas avoir de réponse, il a saccagé "durant plusieurs minutes" le hall. Des tables, des chaises, des vitres, des présentoirs ont été cassés, l’individu très énervé a été interpellé par les agents de sécurité et remis à la police.

    L’homme venait de se faire retirer son allocation

    Selon nos informations, l’individu s’était présenté dans une maison du département à Lille auparavant car il venait d’apprendre qu’il ne touchait plus le RSA. Et pour cause, il ne répondait plus à aucun courrier, aucun appel, aucune convocation depuis 10 mois. En colère, il s’est ensuite rendu au siège pour tout casser.

    Le département porte plainte

    Le montant des dégâts sera estimé dans les prochains jours précise le département du Nord, 3 agentes choquées ont été prises en charge. Le Conseil Départemental annonce déposer plainte ce mercredi soir. L’homme est en garde à vue.

    "Nous ne sommes pas un distributeur automatique de billets"

    Le président divers droite du département du Nord a réagi sur France Bleu Nord. Christian Poiret se dit "en colère". "Nous sommes attentifs aux allocataires du RSA qui cherchent un travail mais après x relances on se doit d’arrêter de verser le RSA, on ne peut pas être, dans le département du Nord, un distributeur automatique de billets. Je le dis, les allocataires ont des droits et des devoirs". Il y a 90.600 allocataires du RSA dans le département du Nord


    Des vitres et des présentoirs ont été cassés © Radio France - Département du Nord

    #RSA #sanction #coupure_de_revenu #Département_du_Nord

  • Fêtes de Bayonne : le Covid-19 flambe chez les festayres
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/fetes-de-bayonne-le-covid-flambe-chez-les-festayres-8355301

    Le protocole sanitaire en cas de test positif a d’ailleurs changé depuis le 1er février : il n’est plus nécessaire de s’isoler dès que l’on est positif. C’est maintenant le médecin traitant qui doit délivrer un arrêt de travail pour les cas les plus graves, mais il n’est plus automatique. « C’est vraiment un test à titre informatif, mais je pense qu’il faut quand même prévenir ses proches et son employeur lorsqu’on est positif », explique Rémi, adjoint à la pharmacie du Petit Bayonne.

    Du côté espagnol, la tendance se confirme aussi. Les pharmacies sont passées de 300 tests vendus par jours à plus de 1.000 après les fêtes locales, d’après le quotidien El diario Vasco

  • EXCLU - L’ADN canin désormais utilisé à Béziers pour lutter contre les crottes de chien
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/exclu-l-adn-canin-desormais-utilise-a-beziers-pour-lutter-contre-les-crot

    Les propriétaires de chiens vont devoir désormais montrer patte blanche pour se promener dans l’hypercentre de Béziers (Hérault). Chaque animal devra avoir un passeport génétique sous peine d’amende. Aucun recours n’a été déposé par l’État contre l’arrêté municipal.

    C’est peut être que le gouvernement veut renouveler l’expérience du passeport sanitaire avec un justificatif d’identification génétique pour toute la population. Vu que bientôt tout le monde va chier dans son froc.

  • « Deux claques et au lit » : les recommandations du préfet de l’Hérault aux parents des émeutiers
    https://www.bfmtv.com/police-justice/deux-claques-et-au-lit-le-prefet-de-l-herault-donne-sa-vision-de-l-autorite-p

    Interrogé ce lundi matin sur France Bleu, le préfet de l’Hérault a pour sa part livré sa méthode. « Je sais qu’en 2019, le Parlement a interdit la fessée mais très franchement, de vous à moi, vous attrapez votre gamin qui descend dans la rue pour brûler des véhicules de police, pour caillasser des pompiers ou piller des magasins, la méthode c’est quoi ? »,

    « C’est deux claques et au lit. C’est ce que faisaient nos grands-parents », a prévenu Hugues Moutouh.

    Toujours notre vedette locale, le même qui avait innové en interdisant le transport de dispositifs sonores destinés à faire cuire des aliments. Ce type est vraiment bien parti pour finir ministre…

  • #Gorafi La cocaïne non-utilisée du Festival de Cannes sera reversée à des associations

    C’est un geste anti-gaspi qui a de quoi redonner le sourire. C’est sous l’impulsion de Thierry Frémeaux (directeur du Festival de Cannes) et de plusieurs personnalités du cinéma, qu’il a été décidé que toute la cocaïne non-utilisée pendant l’évènement sera reversée à des associations dès la semaine prochaine. Une belle preuve de générosité qu’il faut saluer dans ces temps difficiles.


    Capucine Devers a été choisie pour gérer l’opération. Selon elle, même si le stock est limité, c’est une belle occasion à saisir : « Le stock de cocaïne est estimé à environ 900 kilos. Soit deux ou trois soirs au festival – ou seulement 6 heures s’il y a Pio Marmaï et Benoît Magimel dans la même pièce. Mais pour des gens qui n’ont pas l’habitude, il peut tenir longtemps, et cela leur donnera du baume au cœur… Mais attention à la tachycardie ! (rires) »

    Les bénéficiaires
    Concernant les bénéficiaires de l’opération, ils ne sont pas choisis au hasard. La direction a privilégié des associations locales d’aides au SDF, ou une association luttant contre la solitude des personnes âgées. Raoul, SDF de 64 ans, a été choisi pour tester le produit en avant-première. Il raconte ses impressions : « J’ai mélangé coke, alcool et médicaments, et je suis resté debout 72 heures à faire les cent pas et à parler tout seul. Je me suis battu deux fois et j’ai fait 24 heures de garde à vue. Je regrette rien et si c’était à refaire, j’en reprendrais encore plus ! D’ailleurs il vous en reste ? »

    Contrôlée par nos soins, la poudre est une 0.8 (pure à 80%) ce qui est un score très correct pour un produit importé et souvent trop coupé. Un beau cadeau donc, qui change des traditionnels paquets de pâtes et autres jambons sous vide, et qui apportera un peu de joie aux nécessiteux.

    #drogues #cocaïne #mafia #Cannes #showbizz #santé #addiction #société #trafic #criminalité #cocaine #opioides #france #culture

    Source : https://www.legorafi.fr/2023/06/13/la-cocaine-non-utilisee-du-festival-de-cannes-sera-reversee-a-des-associati

    • #figaro Rouen : le record mondial de la plus longue chenille humaine a été battu

      En marge de l’Armada, à Rouen, plus de 3900 personnes ont dansé sur l’air d’« accroche tes mains à ma taille, c’est la chenille qui redémarre », rapporte BFM Normandie. Certifié par un huissier de justice, le nombre de participants permet de battre le record breton. En juin 2022, une chenille composée de 1336 personnes avait égayé Saint-Brieuc.

      L’évènement, organisé par des journalistes de 76Actu et France Bleu Normandie, était préparé depuis un an. Il a lieu à 18h sur l’esplanade Sant-Gervais, lieu où se tiennent les concerts de l’Armada.


      Un plan bien ficelé avait été monté, auquel ont notamment participé le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, ainsi que Vincent Piguet, qui a fondé la Chenille school academy. « Ça chenille très très bien », a-t-il affirmé à nos confrères de BFM Normandie.

      #bêtise #Rouen #France #EnMarche
      h-actu/rouen-le-record-mondial-de-la-plus-longue-chenille-humaine-a-ete-battu-20230613

      Rouen chenille humaine

  • Visite d’Emmanuel Macron en Ardèche : deux routes fermées à la circulation
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-les-palestiniens-et-la-question-palestinienne
    https://www.francebleu.fr/infos/politique/visite-d-emmanuel-macron-en-ardeche-deux-routes-fermees-a-la-circulation-

    Le déplacement d’Emmanuel Macron en Ardèche va perturber la circulation autour des sites où il est attendu ce mardi 13 juin, à Champagne, Saint-Désirat et Ardoix. Deux routes seront fermées plusieurs heures à toute circulation que ce soit pour les voitures, les cars et même les piétons. Seuls les véhicules de secours seront autorisés. La départementale 86 sera fermée de Serrières à Andance de 10h45 à 15h et la départementale 221 sera fermée de Sarras à Saint-Romain-d’Ay de 14h30 à 17h15. Des déviations seront mises en place.
    Des drones pour les forces de l’ordre

    La préfecture de l’Ardèche a autorisé l’usage de drones par les forces de l’ordre pour sécuriser la visite. Quant aux enfants qui rentrent habituellement manger à la maison dans le périmètre concerné, la préfecture demande aux parents de se rapprocher des écoles qui « pourront proposer un élargissement du temps méridien afin que les enfants soient pris en charge le temps de la fermeture des axes routiers ».

  • Tour de France : retour d’un protocole anti-Covid durant la course
    https://www.francebleu.fr/sports/cyclisme/tour-de-france-retour-d-un-protocole-anti-covid-durant-la-course-3712898

    Même si pour beaucoup le #Covid-19 ne semble déjà être plus qu’un lointain souvenir, les organisateurs ne veulent pas vivre la même mésaventure que le Tour d’Italie, le mois dernier, […]

  • France sending unaccompanied minors back to Italy, MSF

    France is pushing back even unaccompanied minor migrants at the Italian border at Ventimiglia, the head of the Doctors Without Borders (MSF) mobile clinic assisting migrants in transit between the two countries told ANSA in an interview. This kind of pushback is a violation of regulations in place, Sergio Di Dato noted.

    In recent days, even unaccompanied minors are among the foreigners pushed back to the Italian border town of Ventimiglia by French gendarme, ANSA was told in an interview last week with Sergio Di Dato, the head of the Doctors Without Borders (MSF) mobile clinic assisting migrants in transit between Italy and France.

    French authorities, Di Dato said, “are no longer able to absorb unaccompanied minors into their reception system and so have started to send them back to Italy, something they should not do according to the regulations in place. ... They are obliged to take care of them.”
    Pushbacks may rise after 150 more police sent to borders

    “On average,” MSF’s Di Dato , “there are 20-25 pushbacks of people from France to Italy every day. There is concern that this number may rise after 150 additional border police were sent to the borders.”

    The activities of the mobile clinic were started in the second half of February and, Di Dato said, “unlike in the past, when in the winter months there was a slowdown in pushbacks at the Menton border by the French police, this year a steady stream has been seen.”

    Di Dato underscored that there had been a “reduction at the same time as protests against pension reform, which probably led to a drop in the number of police deployed for border control.However, afterwards the number returned to about 20-25 [pushbacks] per day.”

    The MSF mobile clinic provides assistance to those pushed back from Menton with a “refusal of entry” document and transferred to containers while waiting to be handed over to the Italian police.

    The vulnerable face risks and deprivation

    “Some have told us that they were left without water for several hours. It also happened that young girls are left in containers alone with several men. These are situations that can be difficult,” Di Dato said, adding that the situation is complicated “also in Ventimiglia, where some of the migrants pushed back — women, children and the vulnerable — are taken care of by associations focusing on these things, while others end up under the Roia Bridge in camps without washing facilities and amid rats.”

    The crackdown by French authorities has now raised concern among humanitarian aid workers in the Italian-French border area.

    “If the unaccompanied minors are sent back systematically and in an arbitrary manner, there is the issue of how to protect these individuals - who are the weakest - in an effective manner, especially since [migrant] facilities in Italy are full,” Di Dato said.

    https://www.infomigrants.net/en/post/48774/france-sending-unaccompanied-minors-back-to-italy-msf
    #refoulements #push-backs #mineurs #MNA #France #Italie #frontières #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #France #asile #Italie #Vintimille #Alpes_Maritimes #refus_d'entrée

    –—

    Sur l’annonce du renforcement des contrôles frontaliers dans les Alpes Maritimes :

    Immigration : 150 policiers et gendarmes supplémentaires dès la semaine prochaine à la frontière de #Menton

    https://seenthis.net/messages/1002209#message1002211

    • Migrants : des associations dénoncent les « traitements inadmissibles » des mineurs dans les Alpes-Maritimes

      Une dizaine d’associations co-signent un communiqué ce samedi pour dénoncer « les refoulements, enfermement, et l’absence de prise en charge » des mineurs non-accompagnés à Menton et Nice. Selon elles, la situation se dégrade dans les Alpes-Maritimes.

      Alors que le président du Département des Alpes-Maritimes écrit au gouvernement pour demander des mesures « face à une situation migratoire explosive » à la frontière franco-italienne, les associations dénoncent une dégradation de la situation. Plus de quinze associations co-signent un communiqué ce samedi, pour pointer du doigt les « enfermements, refoulements illégaux et absences de prises en charge » des mineurs non-accompagnés, en particulier à Nice et Menton.

      Selon les signataires, dont Roya citoyenne, et le Secours catholique, de « nombreux·ses jeunes subissent des traitements inadmissibles ». Ces associations demandent « la prise en charge effective de tous les Mineur·es Non Accompagné·es, l’arrêt immédiat des refoulements en Italie sans évaluation préalable et réglementaire par l’ASE, et l’arrêt des enfermements abusifs au poste frontière (...) le respect intégral de la convention internationale des droits de l’enfant dans le département des Alpes-Maritimes ».
      À Menton, « 68 mineurs enfermés » dans les locaux de la PAF

      Selon le communique de presse interassociatif, à Menton "de nombreux·ses jeunes se déclarant mineur·es sont refoulé·es en Italie de façon totalement illégale alors qu’ils et elles doivent être admis·es systématiquement et sans délai sur le territoire français. C’est à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), service du Département 06, de procéder ensuite à leur évaluation de minorité, et non aux forces de l’ordre. Or ces jeunes sont refoulé·es par la police sans évaluation préalable par l’ASE. De nombreux témoignages font état de fausses dates de naissance enregistrées par les policiers pour justifier ces refoulements. De plus, des mineur·es sont refoulé·es avec une obligation de quitter le territoire français et une interdiction de retour sur le territoire français sans être informé·es de leurs droits, ce qui rend toute contestation très difficile et constitue une atteinte grave à leurs droits.

      « Comme en avril dernier, des mineur·es sont enfermé·es dans les locaux de la police aux frontières (PAF) dans l’attente que le Département 06 vienne les chercher, poursuit le communiqué. 68 mineur·es étaient enfermé·s ce lundi 21 août, dans des locaux totalement inadaptés et dans des conditions sanitaires déplorables : en pleine canicule, entassé·es, dormant à même le sol avec uniquement un lavabo et un WC. Ils et elles étaient jusqu’à 78 le 23 août ! Plusieur·es mineur·es ont été privé·es de liberté durant 3 à 5 jours ce qui constitue une violation manifeste de la convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire. »

      « Actuellement de nombreux·ses jeunes seraient encore détenu·es en toute illégalité dans les locaux de la PAF, sans avoir accès ni à un·e avocat·e, ni à un·e traducteur·ice. D’autres sont évacué·es et livré·es à eux·elles-mêmes, sans aucune prise en charge », conclut le communiqué.
      À Nice, les associations pointent du doigt le « traitement des mineurs non accompagnés par les forces de l’ordre »

      À Nice, les associations parlent de mineurs "contraint·es de se rendre au Commissariat Auvare pour demander la protection de l’ASE. Les temps d’attente pour certain·es jeunes au service du « Quart » d’Auvare se sont prolongés jusqu’à 25h sans manger, avant qu’un·e éducateur·ice ne vienne les chercher. Désormais, le commissariat ne laisse même plus entrer les mineur·es : sous prétexte d’être saturé et de ne pouvoir ouvrir de nouveaux locaux, les jeunes sont priés d’attendre dans le jardin public voisin, et de revenir le soir ou le lendemain. Le 23 août, une dizaine d’entre eux·elles attendaient leur prise en charge, certain·es dormant dehors depuis plusieurs jours. Beaucoup partent sans pouvoir faire valoir leur droit à la protection de l’enfance."

      "À Nice, c’est désormais la police qui empêche les mineurs non accompagnés d’être placé·es : en ne les laissant pas entrer, les signalements de « mineur·es en danger » ne sont pas envoyés au procureur et à l’ASE qui ne sont même pas informés de leurs situations. Le traitement des MNA par les forces de l’ordre dans les Alpes-Maritimes est inadmissible. La police manque à ses obligations légales envers ces personnes vulnérables, tout comme le Département 06 qui ne vient pas les chercher dans les locaux de la police dans des délais suffisamment rapides pour une mise à l’abri. Les délaissements de mineur·es et la non-assistance à personne en danger sont manifestes."

      https://www.francebleu.fr/infos/societe/immigration-des-associations-denoncent-des-traitement-inadmissibles-de-mi

  • Viré pour avoir alerté sur une pollution à l’arsenic en Cerdagne
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/vire-pour-avoir-alerte-sur-une-pollution-a-l-arsenic-en-cerdagne-1924931

    Le rapport cible même deux potentielles sources de cette pollution : les anciennes mines de Porté-Puymorens ou un site en Andorre. En comparant avec des données publiques, il comprend que cela correspond à une qualité médiocre du milieu aquatique. Thierry Deschamps se pose alors plusieurs questions : d’où vient précisément cette pollution ? Pourquoi augmente-t-elle ? Est-ce que cela peut être néfaste pour la santé des usagers ? Peut-on y mettre fin pour préserver l’environnement ?

    En effet, dans cette zone de montagne, les sports d’eaux vives sont très vantés. Il y a de nombreux pêcheurs et en contre-bas également des agriculteurs qui utilisent l’eau pour irriguer leurs cultures et abreuver leur bétail. Mais le prochain rapport d’analyse n’est prévu qu’en 2025, ce qui lui semble un peu long pour laisser couler cette pollution dans la rivière. Il propose donc à sa hiérarchie de solliciter la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) pour poursuivre les analyses et répondre à ses interrogations. Mais c’est là que ses ennuis commencent.

    • Fin 2022, une réunion de restitution des résultats sur la problématique à l’arsenic dans la haute vallée de l’Ariège est organisée à la mairie de Porta. Le but est de prévenir les autorités andorranes mais aussi EDF, des responsables d’agences de l’eau et du conseil départemental. Les analyses se veulent rassurantes pour ceux qui irriguent leurs cultures. Deux stations de suivi des polluants dans l’eau sont aussi mises en place afin de poursuivre le contrôle de façon plus robuste. “Comme quoi il avait raison de s’inquiéter. S’il n’y avait pas de risque, deux agences de l’eau n’auraient pas créé ces stations de suivi”, estime le responsable d’un laboratoire d’hydrobiologie. Thierry Deschamps est aujourd’hui rassuré de voir qu’il n’y a pas de risque pour les usagers mais il a perdu son poste.
      [...]
      Une juriste l’a accompagné dans sa procédure devant le tribunal administratif de Montpellier afin de faire annuler la décision [de la ComCom, président : Georges Armengol] de ne pas renouveler son contrat. Dans le dossier, la défense de la communauté de commune écrit que son alerte n’était pas désintéressée ni de bonne foi. Certains y voient une opposition politique. L’ex-fonctionnaire s’est présenté aux élections cantonales en 2021 sous l’étiquette EELV après avoir perdu son emploi.

      Dans sa décision du 6 juillet 2021, le tribunal reconnaît une nouvelle fois son statut de lanceur d’alerte mais n’accède pas à sa demande de revenir sur le non-renouvellement de son contrat. De toute façon, il paraît difficile de retourner travailler dans cette collectivité. Thierry Deschamps a tout de même fait appel et attend maintenant une date d’audience de la cour administrative d’appel de Toulouse. Il ne digère pas d’avoir été sanctionné pour avoir fait son travail.

  • Retraites : pas un seul mobilier urbain n’a échappé à la violence des casseurs à Rennes
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pas-un-seul-mobilier-urbain-n-a-echappe-a-la-violence-des-casseurs-a-renn

    Clear Channel, qui possède la concession de ce mobilier urbain dans la Métropole rennaise jusqu’en 2025, estime le coût à plus de 80.000 euros pour le seul mois de mars. Le préjudice doit encore être affiné, car il y aura « sans doute des appareils électriques à changer à l’intérieur », explique Johann Thibaudat, le responsable Bretagne. Il faut compter « 200-300 euros la vitre », pas loin de « 15.000 euros le mobilier ». Sans oublier le manque à gagner publicitaire.

    Lassées d’intervenir sur du mobilier qui est de nouveau dégradé la semaine suivante, les équipes, désabusées, et la direction de Clear Channel, ont décidé provisoirement d’arrêter les réparations. Après avoir « fait les mises en sécurité sur les mobiliers dégradés pour éviter que des personnes se blessent ».

    #Rennes

  • Réforme des retraites : grève reconduite à la raffinerie TotalEnergies Gonfreville-l’Orcher
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/reforme-des-retraites-greve-reconduite-a-la-raffinerie-totalenergies-gonf

    Réforme des retraites : grève reconduite à la raffinerie TotalEnergies Gonfreville-l’Orcher
    De Lila Lefebvre

    Vendredi 7 avril 2023 à 15:34
    Par France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure)

    La grève est reconduite jusqu’à mardi à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), annonce la CGT du site. Les expéditions et les transferts de carburants restent à l’arrêt, tout comme la production.
    Salariés regagnant la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher vendredi 7 avril.


    Salariés regagnant la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher vendredi 7 avril. © Radio France - Lila Lefebvre

    En grève depuis le 7 mars dernier, les salariés de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher près du Havre ont reconduit leur grève quatre journées supplémentaires, ce vendredi en début d’après-midi, lors d’une assemblée générale. C’est la dernière raffinerie en France à maintenir le mouvement contre la réforme des retraites. Les expéditions et les transferts sont toujours à l’arrêt, tout comme la production.

    "Il n’y a aucun dirigeant confédéral qui est venu sur des piquets de grève"
    Alexis Antonioli, secrétaire CGT à la Raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher, dénonce la stratégie adoptée par l’intersyndicale au niveau national depuis le début du mouvement. Selon lui les journées de grèves à répétition « en pensant que si on met le plus de logos possible ça va marcher », n’ont pas fait reculer le gouvernement. Car l’élu syndical constate : « on en est à onze jours de manifestation et on fait la démonstration que cette union des logos ne sert à rien, seule la grève reconductible fonctionne ».

    « Il n’y a aucun dirigeant confédéral qui est venu sur des piquets de grève, regrette également Alexis Antonioli. On a eu une direction confédérale qui a plus été avec la CFDT que sur les piquets de grève. »

    Carburant : la justice suspend les réquisitions à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher
    Jeudi, les salariés ont obtenu une victoire en justice avec la suspension par le Tribunal administratif de Rouen de l’arrêté de réquisitions de salariés pris mardi 4 avril par la Préfecture de la Seine-Maritime. La Justice a estimé qu’il s’agissait d’ « une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève. » L’État est également condamné à verser 2.000 euros d’amende. « L’interruption des expéditions a immédiatement repris », indiquait jeudi Alexis Antonioli, la production est elle à l’arrêt depuis le 21 mars.

    Levée de la grève dans la plupart des raffineries et dépôts
    Ce vendredi, les grévistes de la bioraffinerie marseillaise de La Mède, détenue par TotalEnergies, de la raffinerie de Donges (TotalEnergies) et des terminaux pétroliers du grand Port maritime de Marseille détenus par Fluxel ont levés leur mouvement. Jeudi, la grève a été levée à la raffinerie Esso ExxonMobil de Port-Jérôme-sur-Seine, où les unités reprennent progressivement depuis mardi et l’arrêt du mouvement à la CIM, le dépôt pétrolier du port du Havre, où la grève a été levée lundi.

    Lila Lefebvre
    France Bleu

    #grève_par_procuration #grève_générale

  • Réforme des retraites 2023 : en milieu rural, Emmanuel Macron concentre toutes les colères
    https://www.la-croix.com/Economie/Reforme-retraites-2023-milieu-rural-Emmanuel-Macron-concentre-toutes-coler

    À Guéret, dans la Creuse, et Moulins, dans l’Allier, les manifestations contre la réforme des retraites rassemblent des milliers de personnes depuis plusieurs semaines. Des mobilisations massives pour ces préfectures rurales, où les cortèges agrègent de nombreux mécontentements.

  • Retraites : dégâts importants sur le pont de Saint-Nazaire, les manifestants ont quitté les lieux
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/pont-de-saint-nazaire-les-manifestants-ont-quitte-les-lieux-5445811

    Une centaine d’opposants à la réforme des retraites ont bloqué le pont de Saint-Nazaire ce mercredi. Ils ont quitté les lieux vers 14h30. Mais la colère reste visible. Un portique routier en partie incendié doit être évacué avant la rouverture du pont à la circulation.

    L’hélicoptère de la gendarmerie a survolé la zone, quelques forces de l’ordre visibles au loin, mais pas de charge, pas d’affrontements ce mercredi matin sur le pont de Saint-Nazaire où une centaine de manifestants avaient érigé des barricades. Les grévistes ont quitté les lieux vers 14h30. Il faut à présent nettoyer et sécuriser la zone avant de pouvoir rouvrir le pont à la circulation. Les pompiers sont intervenus pour éteindre les feux et il s’agit à présent d’évacuer un portique de signalisation [et des radars], en partie incendié, et qui menace de s’écrouler.

    #ouvriers #blocage #sabotage

    "Que Macron vienne décharger les containers avec moi, il tient une semaine !", un docker en colère à France Bleu.

  • Une image spatiale rare capturée par un photographe en Dordogne
    https://www.francebleu.fr/infos/insolite/un-photographe-capture-en-dordogne-une-image-spatiale-rare-7202326

    Julien Looten est passionné de photographie. Il a capturé le samedi 21 janvier 2023 au soir un « airglow », se rapprochant d’un feu d’artifice à travers les atmosphères ou d’aurores boréales de multiples couleurs. L’image, exceptionnelle, a été prise au-dessus du château de Losse en Dordogne.

  • Une ville oubliée et le plus vieux texte en langue basque découverts en Navarre
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/une-ville-oubliee-et-le-plus-vieux-texte-en-langue-basque-trouve-dans-des

    Une importante découverte révélée ce lundi en Navarre, près de Pampelune. Des chercheurs ont identifié une main en bronze datant du Ier siècle avant J.C. avec quatre lignes écrites en "proto-basque". Les chercheurs ont aussi mis à jour un véritable village probablement rasé suite à une invasion.


    La main en bronze avec le texte en caractères ibériques. - Aranzadi Zientzia Elkartea

    Une main en bronze, et quatre lignes écrites en "vascon" ou en "proto-basque" sur la paume de cette main. C’est la découverte majeure qu’a réalisé la société savante Aranzadi en 2021 mais qu’elle n’a rendue publique que ce lundi 14 novembre 2022. Le texte écrit dans cette "langue vasconne" serait le plus ancien découvert à ce jour, et le premier mot écrit "sorioneku" ne laisse aucun doute quant à sa parenté avec la langue basque actuelle, tout comme les autres mots de cette phrase. La preuve que le proto-basque était utilisé près de Pampelune dès le 1er siècle avant Jésus-Christ, mais aussi que les populations savaient l’écrire et le lire.

    Les recherches sur cette colline nommée Irulegi, à une dizaine de kilomètres à l’est de Pampelune, ont commencé en 2007 sur les ruines d’un château du Moyen-Âge. Une deuxième campagne entamée en 2018 a déjà mis à jour, en 2020, les restes d’un enfant, deux maisons et une rue qui datent de l’âge de fer, soit il y a 2100 ans. Les chercheurs estiment que la ville a été complètement rasée au cours de la "guerre sertorienne" (de -80 à -72), une attaque qui a permis de "congeler" sous terre les instruments témoins de cette époque durant 2.000 ans.


    Photo aérienne du mont Irulegi en Navarre - Aranzadi Zientzia Elkartea

    "On a trouvé des mots sous la terre !"

    Le 18 juin 2021, la "main d’Irulegi" a été trouvée par une chercheuse de la société Aranzadi, mais son importance n’a pas été révélée avant le 18 janvier 2022 quand cette pièce a été classée parmi d’autres et que quelques lettres ont été découvertes. Juantxo Aguirre Mauleon, responsable des recherches explique encore sous le coup de l’émotion : "Nous avons trouvé cette main et nous l’avons envoyée avec des monnaies et d’autres pièces métalliques en juillet 2021. Et cette année, le 18 janvier, on a reçu un coup de fil : « Hey ! On a nettoyé cette main ! Et on a trouvé des mots sous la terre ! Y’a des trucs écrits ! Et là, les alarmes ont commencé à clignoter »". Des expertises archéologiques, géologiques, chimique, épigraphique et philologiques ont été effectuées. Elles ont révélé une main droite, plate, en bronze, d’un poids de 36 grammes, assez bien conservée sauf les trois doigts centraux.

    Selon deux chercheurs, interrogés par le quotidien basque Berria, sur la paume de la main sont gravés des caractères à partir desquels ils en ont déduit que la langue employée est une langue vasconne. Les chercheurs connaissaient déjà les alphabets ibères et celtibères employés en Ibérie, inspirés de contacts avec les Grecs et les Phéniciens. Le premier mot "sorioneku" (en basque actuel zoriona = chance, porte-bonheur) montre une parenté évidente avec la langue basque, même si, à ce stade, les chercheurs n’ont pas compris les quatre autres mots. Mais il leur semble évident qu’il s’agit d’un objet "apotropaïque", destiné à attirer la chance et chasser le mauvais sort.

    Juantxo Aguirre Mauleon indique ainsi que : "Toutes les langues sont transformées au bout de 2000 ans. Le français ou l’espagnol, ça n’est pas la même chose que le latin. On comprend ce premier mot très aisément en basque, mais pas les autres. Mais rendez-vous compte, qu’on peut comprendre très facilement certains mots latins aujourd’hui, sans comprendre le latin".


    Photo de l’objet au moment avant son extraction du sol - Aranzadi Zientzia Elkartea

    Encore dix ans de fouilles

    Les recherches n’ont pas été effectuées au hasard. Les scientifiques se sont d’abord attaqués à un château du Moyen-Âge, qui a hébergé Catherine de Navarre, morte à Mont-de-Marsan et arrière-grand-mère d’Henri IV. Une radiographie du terrain a ensuite révélé les soubassements de deux maisons et d’une rue, datant de l’âge de fer, et montrant des traces de bois brûlés, de céramiques cassées, d’armes en bronze, et faisant naitre l’hypothèse d’une ville incendiée et rasée par des conquérants. La société Aranzadi estime en avoir encore pour dix ans de fouilles sur ce chantier.