Le tribunal spécial sur le Liban : Une justice sous influence | René Naba

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  • Le tribunal spécial sur le Liban : Une justice sous influence (René Naba)
    http://www.renenaba.com/le-tribunal-special-sur-le-liban-une-justice-sous-influence

    Du jamais vu dans les annales diplomatiques internationales : des démissions en cascade impliquant jusques y le président de l’institution, deux procureurs et un greffier, un fonctionnement émaillé de nombreuses irrégularités, un des enquêteurs soudoyé, des arrestations arbitraires sur la base de dépositions de faux témoins, des enquêteurs agents de la CIA. Le fonctionnement du Tribunal spécial sur le Liban chargé de juger les responsables de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, tourne à la farce au point d’apparaître comme une institution sous influence instrumentalisée à des fins politiques, sinistrant durablement la notion de Justice internationale. (...) Source : René Naba

  • René Naba récapitule les nombreux éléments contre le #TSL :
    Le tribunal spécial sur le Liban : Une justice sous influence. Je vous suggère vivement de lire ce document :
    http://www.renenaba.com/le-tribunal-special-sur-le-liban-une-justice-sous-influence

    Du jamais vu dans les annales diplomatiques internationales : des démissions en cascade impliquant jusques y le président de l’institution, deux procureurs et un greffier, un fonctionnement émaillé de nombreuses irrégularités, un des enquêteurs soudoyé, des arrestations arbitraires sur la base de dépositions de faux témoins, des enquêteurs agents de la CIA.

    Le fonctionnement du Tribunal spécial sur le Liban chargé de juger les responsables de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, tourne à la farce au point d’apparaître comme une institution sous influence instrumentalisée à des fins politiques, sinistrant durablement la notion de Justice internationale.

    Le TSL a rendu public son acte d’accusation le 30 juin 2011, le jour même où le nouveau gouvernement libanais présidé par Najib Mikati se réunissait pour approuver sa déclaration de politique générale, en prélude au vote de confiance au parlement Libanais.

    La singularité de ce tribunal d’exception, qui le frappe de suspicion, est qu’il est particulièrement soutenu par un pays, les Etats-Unis, qui n’a pas souscrit au traité de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale, et, qu’il est, de surcroît, financé à parité par un pays, le Liban, pour une enquête menée à charge, exclusivement à charge contre une formation majeure de la coalition gouvernementale, au mépris des règles élémentaires du débat contradictoire ; un principe fondamental d’une bonne administration de la justice, au risque d’imploser le pays bailleur de fonds.