La mobilité dans la #Corne_de_l'Afrique : entre urgence humanitaire et contrainte sécuritaire
Comment fonctionne la mobilité dans une zone de crises et de guerres presque permanentes depuis les années 1960 ? La #Somalie, l’#Éthiopie, l’#Érythrée, le #Soudan et #Djibouti sont à la fois des pays d’accueil et de départ de demandeurs d’asile et de migrants. La complexité des #itinéraires_migratoires et des conditions politiques de l’asile est extrême. En détaillant les stratégies et les perceptions des acteurs de la migration et de l’asile, on constate que le droit à la mobilité se négocie entre urgence humanitaire et contraintes sécuritaires. Migrants et réfugiés aspirent à la libre circulation comme ressource contre la #violence ou l’extrême #pauvreté et sont poussés à l’exil avec ou sans la #protection du #droit_international humanitaire. Les États de la région et ceux qui interviennent dans la zone (les États-Unis essentiellement) veulent contrôler la #mobilité, maintenir les régimes sociaux et politiques en place, sécuriser la #mer_Rouge et les territoires d’où partent, où arrivent et par où transitent les migrants et les réfugiés. Les organisations intergouvernementales (OIG) et les ONG humanitaires négocient entre ces deux logiques la gestion de la mobilité dans le respect des normes internationales et de la sécurité humaine.
▻http://spire.sciencespo.fr/hdl:/2441/330ul8igcq9rv8fl7gvsktuefk
#mobilité #migrations #asile #réfugiés #parcours_migratoires
Dans l’article il y a notamment cette carte de l’itinéraire d’une personne :
▻http://spire.sciencespo.fr/hdl:/2441/330ul8igcq9rv8fl7gvsktuefk/resources/migrations-securite-thiollet-2009.pdf
#cartographie #visualisation
cc @reka