Je ne suis pas assez naïf pour croire que la sale besogne n’est pas faite de toute manière, en revanche je m’interroge sur la possibilité que cette collaboration involontaire rende la sale besogne plus efficace en venant parfois combler des vides de données dans le travail des services de police. Je crois qu’il y a temps pour tout, il y a celui des bons sentiments, il y a dix huit mois ce temps était encore possible quand le gouvernement a, soit vacillé, soit fait semblant de vaciller, et puis il y a celui de la méfiance absolue. Nous sommes de plain-pied dans ce temps-là.