/2017

  • Happy Men, ou la complainte des mâles blancs cravatés - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/06/02/happy-men-ou-la-complainte-des-males-blancs-cravates_1574012

    Les « cercles » Happy Men, en revanche, sont exclusivement masculins – comprenez non mixtes. Lors de ces réunions régulières, les collègues se retrouvent, souvent « autour d’un bon déjeuner », pour « parler librement » entre couilles, pardon, entre hommes. Des rendez-vous qui ne doivent pas vraiment ébranler leurs habitudes, les hommes trustant massivement les postes de cadres dirigeants et les entreprises partenaires du forum étant régulièrement épinglées pour leurs comités exécutifs ou de direction très testostéronés. Antoine de Gabrielli, fondateur du réseau, défend cet entre-soi : « On est plus en confiance entre hommes, ça libère la parole », assume-t-il sans ciller. Evidemment, cette non-mixité entre privilégiés ne provoque aucun remous, aucune polémique, aucun communiqué du Front national ou de la Licra, contrairement aux controversés ateliers du festival afroféministe Nyansapo, organisés, eux, entre personnes discriminées.

    https://twitter.com/LaMulatresse_/status/870190232997691393
    https://twitter.com/Melusine_2/status/870212644040572928
    #blancs #hommes #entre_soi #domination

  • Un réseau d’hommes pour avancer avec les femmes - Happy Men
    http://www.happymen.fr/reseau-hommes-pour-avancer-avec-les-femmes

    Un réseau d’hommes, uniquement d’hommes, pour plus d’égalité hommes-femmes et de mixité ? Quelle idée paradoxale !

    90% des postes de membres de CODIR ou de COMEX sont occupés par des hommes. 75% des cadres dirigeants sont des hommes, comme 60% des cadres : les hommes concentrent entre leurs mains l’essentiel des leviers de pouvoir. Ce sont ces leviers qui peuvent faire évoluer les cultures d’entreprises, les comportements et les pratiques managériales. Il est donc essentiel que les hommes, en particulier les hommes managers ou dirigeants, soient moteurs de l’égalité entre hommes et femmes.

    Pourquoi un réseau uniquement composé d’hommes ? Parce que qu’une prise de parole libre, entre soi, favorise - beaucoup - la prise de conscience. Et que cette prise de conscience est essentielle pour progresser vers plus d’égalité. Les critiques ou les oppositions doivent aussi pouvoir s’exprimer pour trouver une réponse ce qui n’est pas le cas dans les réseaux mixtes. L’idée de réseaux pour l’égalité mais non mixtes, les femmes l’avaient d’ailleurs eue bien avant les hommes : la plupart des grands groupes internationaux comptent aujourd’hui un réseau de femmes. On a parfois besoin de ne pas être dans un environnement mixte pour mieux progresser vers la mixité !

    Je découvre cette structure via un article de libé sous paywall dont je n’ai vu que le titre.
    Ce forum non-mixte masculin a été cloturé par Marlene Schiappa et c’est donc une forme de non-mixité validé par le gouvernement. Je suis plutot opposé à la non mixité entre dominants et ici ca me semble suspect. Je pense que c’est une manière de récupéré les budjets qui devraient etre à destination des femmes. Pour les entreprises sponsor ca fait du lessivage féministe pas cher.
    Comme par hasard cette non-mixité là ne terrifie pas SOS racisme ni la LICRA et Anne Hidalgo ne pense pas à faire interdire cet événement.
    #non-mixité

    • http://www.liberation.fr/france/2017/06/02/happy-men-ou-la-complainte-des-males-blancs-cravates_1574012

      "Jeudi 1er juin se tenait au ministère des Solidarités et de la Santé (ex-ministère des Affaires sociales), dans le VIIe arrondissement de Paris, le troisième forum des Happy Men, un réseau masculin « engagé pour l’égalité hommes-femmes ». L’événement, auquel Libération a assisté, a fait, à raison, tiquer certains utilisateurs de Twitter (plusieurs d’entre eux, dont l’auteure de ses lignes, s’étonnaient d’ailleurs d’avoir été bloqués de manière préventive par le compte de @HAPPY_MEN_Fr). Lancé en 2013, le mouvement au nom mi Oui-Oui mi Bisounours (trouvé par l’agence de pub BETC), qui avait fait l’objet il y a deux ans d’une double page dans Libération, revendique désormais environ 500 membres. Parmi eux, des managers et des cadres dirigeants, issus de douze grands groupes, du secteur de la banque, de l’énergie ou encore des télécoms : BNP Paribas, Orange, EDF, SNCF, Caisse des dépôts, Caisse d’épargne… Douze entreprises toutes dirigées par des hommes, à l’exception d’Engie, dont la patronne, Isabelle Kocher, est depuis l’année dernière la première (et seule) femme à la tête d’un groupe du CAC 40.

      Dans l’assemblée, des mâles encravatés (et quasi exclusivement blancs) mais aussi des femmes, le forum – qui s’est conclu par une intervention élogieuse de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes (et fondatrice de Maman travaille) –, étant ouvert également aux réseaux féminins. Les « cercles » Happy Men, en revanche, sont exclusivement masculins – comprenez non mixtes. Lors de ces réunions régulières, les collègues se retrouvent, souvent « autour d’un bon déjeuner », pour « parler librement » entre couilles, pardon, entre hommes. Des rendez-vous qui ne doivent pas vraiment ébranler leurs habitudes, les hommes trustant massivement les postes de cadres dirigeants et les entreprises partenaires du forum étant régulièrement épinglées pour leurs comités exécutifs ou de direction très testostéronés. Antoine de Gabrielli, fondateur du réseau, défend cet entre-soi : « On est plus en confiance entre hommes, ça libère la parole », assume-t-il sans ciller. Evidemment, cette non-mixité entre privilégiés ne provoque aucun remous, aucune polémique, aucun communiqué du Front national ou de la Licra, contrairement aux controversés ateliers du festival afroféministe Nyansapo, organisés, eux, entre personnes discriminées.

      On est loin des initiatives d’hommes féministes existantes
      Que revendiquent exactement ces « hommes heureux » ? Davantage de femmes dans leur conseil d’administration, moins de discriminations à l’embauche, d’inégalités salariales, de temps partiel subi ? Pas vraiment. Le credo du mouvement est d’abord d’« harmoniser le temps consacré à la vie personnelle et à la vie professionnelle » (des salariés masculins, donc). « Et si le sujet, c’était aussi les hommes ? » interroge le manifeste à propos de l’égalité. Le texte prône candidement la « confiance », la « bienveillance » et le « partage », pour plus de « bonheur » (des hommes, toujours, si vous suivez). Si on ne peut pas accuser le réseau de masculinisme, idéologie ouvertement misogyne, on semble ici loin des initiatives déjà existantes qui cherchent à impliquer les hommes dans le combat féministe (on pense au collectif antiprostitution Zéromacho ou à la campagne HeForShe de l’ONU).

      Les Happy Men veulent par exemple pouvoir quitter plus tôt leur poste de travail pour aller chercher leur progéniture à l’école ou pour « dîner avec leur femme ». Qui cuisine et fait la vaisselle ? L’histoire ne le dit pas. Les problématiques de la « charge mentale » qui pèse sur les femmes ou du partage des tâches domestiques (auxquelles les femmes consacrent trois heures et demie par jour contre deux pour les hommes, selon l’Insee) sont seulement effleurées. A la place, les membres, pin’s jaune façon smiley (le logo du réseau) épinglé à la boutonnière, prennent le micro pour raconter leurs bonnes actions (mise en place du télétravail, respect du congé parental…). « J’essaye de ne pas couper la parole aux femmes en réunion », avance un des participants, tandis qu’un autre jure traquer les blagues sexistes (dont les hommes « souffrent », on l’apprend, aussi), avant d’être applaudi par l’assistance (à ce moment-là, on se dit qu’il manquerait juste une petite distribution de cookies).

      Pas besoin d’être Simone de Beauvoir pour bondir face à certaines des punchlines prononcées : « Le système qui discrimine les femmes ne rend pas les hommes heureux », « l’égalité des femmes fait la liberté des hommes », ou encore « la frustration des hommes à quelque chose à voir avec celle des femmes » (sic). Quand les Happy Men opposent au « plafond de verre » théorisé par des sociologues féministes dans les années 70 le concept osé de « plancher de verre », on s’étrangle carrément. Difficile de se prétendre engagé pour l’égalité et d’occulter à ce point les rapports de domination à l’œuvre dans la société. Les membres du réseau se disent aussi victimes des stéréotypes de genre (leur manifeste dénonce le cliché des « hommes forts, qui assurent, qui se battent, qui protègent ») sans remettre en question à aucun moment le modèle patriarcal… pourtant responsable de cette répartition genrée des rôles. Les chercheurs qui explorent depuis des années les préjugés autour du masculin et du féminin, de la virilité ou des masculinités le montrent bien (Libération s’en est fait l’écho dans ses pages, ici ou là). Les Happy Men, eux, font l’erreur d’aborder l’égalité femmes-hommes uniquement sous l’angle du développement personnel, alors même que cette question est hautement politique."

    • Waaa, sur cette idée de décrocher les hourras financiers de nouveaux #imposteurs, je propose
      – un réseau de nucléocrates pour l’énergie éolienne
      – un réseau de camionneurs pour la défense du vélo
      – un réseau de bus pour la défense du train (ah zut, déjà fait)
      – un réseau de pollueurs pour défendre le bio

      et tout ça sans inviter ni les acteurs de l’éolien, du vélo, du train ou du bio bien entendu

    • Comme dit une copine, pour que des dirigeants d’entrepisse se mettent à fomenter de telles choses, c’est qu’ils y trouvent leur intérêt.

    • Pour les articles de libération c’est pas compliqué de lire sans s’abonner, il suffit de désactiver le javascript sur leur site. moi j’utilise un plugin mais sinon par défaut sur Firefox faut passer par about:config

      On tape about:config dans la barre d’adresse de Firefox, puis faire Entrer.
      Sur la page de mise en garde qui s’affiche, cliquer sur « Je ferai attention, promis ! ».
      Dans le champ de recherche de la page qui ouvre, taper : javascript.enabled.
      Passer la valeur de l’option à false (en double-cliquant ou en faisant un clic droit sur la valeur, Inverser) pour désactiver JavaScript.
      Puis repasser la valeur à true (toujours en double-cliquant ou en faisant un clic droit sur la valeur, Inverser) pour activer JavaScript quand vous aurez fini de lire votre article

      Je crois que sous Chrome il y a une option dans les menus qui permet de désactiver. Je n’utilise que Firefox donc je ne sais pas.
      Forcément, rechargez la page après avoir désactiver javascript. Et après vous pourrez lire autant d’articles que vous voulez.

    • @ninachani, j’interdis tous scripts avec l’extension firefox noscript https://noscript.net, tu peux autoriser les scripts que tu veux et tu vois aussi tous les sites d’administration français qui sont surveillés par google et autres sniffeurs … tiens dernièrement c’était le site des impots …

  • Thomas Thévenoud condamné a minima - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/29/thomas-thevenoud-condamne-a-minima_1573058

    L’éphémère ministre du Commerce extérieur, poursuivi pour omission déclarative, s’est vu infliger lundi après-midi une peine de trois mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.

    L’omission déclarative c’est très différend de la fraude fiscale. Et tres tres différent du vol.

    Un jeune homme de 22 ans a été condamné lundi à 3 mois de prison ferme pour avoir volé une bûche de chèvre dans un supermarché de Toulouse. Il a indiqué aux juges ne pas avoir mangé depuis 3 jours.

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/3-mois-prison-ferme-vol-fromage-homme-qui-avait-faim-to

  • Anne Hidalgo demande l’annulation d’un festival en partie réservé aux femmes noires
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/05/28/anne-hidalgo-demande-l-annulation-d-un-festival-en-partie-interdit-aux-blanc

    Anne Hidalgo a fait savoir, dimanche 28 mai sur Twitter, qu’elle demandait l’annulation d’un festival décrit par ses détracteurs comme « interdit aux Blancs » et allait « saisir le préfet de police en ce sens ». Condamnant « avec fermeté » cet événement, la maire de Paris n’a pas exclu d’attaquer en justice ses organisateurs « pour discrimination ».

    Le festival Nyansapo, prévu du 28 au 30 juillet, se présente sur son site Internet comme un « festival afroféministe militant » organisé en quatre espaces : un « non-mixte femmes noires [80 % du festival] », un « non-mixte personnes noires », un « non-mixte femmes racisées » et un dernier « ouvert à tous ». Le festival doit se dérouler à la Générale, un local situé dans le 11e arrondissement et qui appartient à la Ville de Paris.

    Wallerand de Saint-Just, président du groupe Front national (FN) au sein de la région Ile-de-France est contre ce festival. Très vite il a le soutiens d’organisation que je ne pensait pas si voisine du FN... enfin pas à ce point...

    La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) avait elle aussi pris position contre le festival, déplorant que « le combat antiraciste [soit] devenu l’alibi d’un repli identitaire ». Joint par LCI, le président de l’association Alain Jakubowicz a dénoncé un événement « terrifiant et déséspérant » où « des gens qui se sentent victimes de racisme ou de discrimination ne trouvent pas d’autre issue que l’entre-soi ».

    Que des femmes noires se réunissent entre elles pendant certains moment d’un festival, TERRIFIE la LICRA. On a droit à un bel inversion des responsabilités. Des personnes discriminées qui s’organisent entre elles c’est du repli identitaire. Le FN par contre c’est de gens ouverts avec qui on peu être d’accord à la LICRA. Les identitaires ce sont les afromilitantes...

    Apportant son soutien à la maire de Paris, SOS Racisme a jugé « sur le plan politique » ce festival comme une « faute – sinon une abomination – car il se complaît dans la séparation ethnique là où l’antiracisme est un mouvement dont l’objectif est post-racial ».

    SOS racisme aligné sur le FN on commence à être habitués. On parle carrément d’abomination....

    La Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) a quant à elle dénoncé sur Twitter « l’organisation d’un festival comportant des espaces “en non-mixité” fondés sur la race ». « La lutte contre le racisme est l’affaire de tous et ne saurait justifier tout repli identitaire. »

    Quel bande d’ordures, le repli identitaire c’est par l’organisation autonome des personnes concernées. Parler de « terreur » et « d’abomination » pour cet événement est complètement hallucinant. Que je sache une organisation pédocriminelle multirécidiviste comme l’église catholique commet l’abomination de ne pas autorisé de mixité et discrimine les femmes depuis toujours et cette bande abject de misogynes violeurs d’enfants bénéfice de l’occupation gratuite des locaux publiques et même de subventions publique via le concordat.

    Enfin les festivals de nazis eux ne risquent rien, pour eux pas besoin de marquer sur leurs flyers que les personnes racisées sont interdites, ce sont de véritables républicains. Alors Anne Hidalgo, SOS racisme, la Licra et l’autre Dilcrah peuvent félicité les nazis et leurs amis du FN, eux ne sont pas des identitaires dans le replis, ils sont des « post-racistes » pas comme ces abominables femmes noires terrifiantes !!!

    #renversionniste #inversion #racisme

    • En plein week-end de pentecôte (édit. : ascension, en fait), Anne Hidalgo réagit dans l’heure à la sollicitation du FN qui relaie le harcèlement subi par MWASI de la part des fafs. La communication compulsive, avec demande solennelle d’intervention du préfet de police, met son propre cabinet dans l’embarras.

      http://www.liberation.fr/france/2017/05/28/aux-origines-de-la-polemique-sur-le-festival-afrofeministe-nyansapo_15728

      Le problème, c’est qu’Anne Hidalgo a cru que l’intégralité du festival se déroulerait dans les locaux de la Générale. Or, les ateliers organisés en non-mixité se tiendront dans un lieu privé, explique le collectif Mwasi. La mairie de Paris ne devrait donc avoir aucun droit de regard dessus.

      La phase de damage control va commencer pour Hidalgo. En attendant elle aura pelleter du charbon dans la machine à harceler pilotée par les fafs. Ceux-ci vont se prévaloir de l’agitation médiatique pour possiblement perturber les lieux et les événements qu’ils prennent pour cible. Elle a jamais entendu parler des méthodes de Civitas, Riposte Laïque et autres nuisants, Hidalgo ?

    • SOS Racisme a jugé « sur le plan politique » ce festival comme une « faute – sinon une abomination – car il se complaît dans la séparation ethnique là où l’antiracisme est un mouvement dont l’objectif est post-racial ».

      Alors celle-là il faut l’encadrer !! Abomination mdr !!! Ils n’ont rien trouvé de plus fort : il y avait aussi monstruosité, crime contre l’humanité ou génocide. Ils n’en sont pas loin… Allez les gars, continuez, vous y êtes presque !
      Ces gens sont nos véritables ennemis politiques : PS, Licra, Sos racisme. C’est toujours bien d’avoir des piqûres de rappel et là ça en est une sacrée !

      Post-racial

      oui oui on sait tout le monde il est pareil, tout le monde il est égaux et si on dit le contraire c’est qu’on est ségrégationniste loooooool

      Si vous voulez soutenir financièrement l’organisation :
      https://www.lepotcommun.fr/pot/55bdrc55

  • « La journée type d’un chômeur-winner merci pole_emploi Compiègne Margny », via @VictorBaton
    https://twitter.com/VictorBaton/status/867121476289343488

    Notez que pour être un bon chômeur-winner il vous faut un balcon.

    Et @pole_emploi si chercher un emploi est un ’taff’ à plein temps pourquoi la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés ?

    Au-delà de son aspect le + caricatural, ce visuel est une parfaite illustration de l’idéologie de « l’activation » des demandeurs d’emploi...

    #bob_emploi :
    http://m.jactiv.ouest-france.fr/actualites/economie/24-ans-paul-duan-lance-appli-pour-reduire-chomage-france-69822

    #chômeurs #dressage #précarité #policemploi

    https://seenthis.net/messages/574597
    https://seenthis.net/messages/547145

  • Six mois après sa création, une première action de groupe pour discriminations lancée - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/23/six-mois-apres-sa-creation-une-premiere-action-de-groupe-pour-discriminat

    Trente-quatre salariés d’une filiale de Safran affiliés à la CGT ont engagé une action de groupe pour discrimination syndicale. Nouveau en droit français, ce dispositif permet à des personnes lésées dans leur carrière de faire front commun contre leur employeur.

    Six mois après sa création, une première action de groupe pour discriminations lancée

    C’est une première en France : 34 salariés de Safran Aircraft Engines entament ce mardi une action de groupe contre leur employeur pour discrimination syndicale. Hommes ou femmes, ouvriers ou techniciens, ils ont pour point commun de militer à la CGT et de s’estimer pénalisés dans leur carrière. « Les élus syndicaux sont systématiquement en retard de deux voire trois coefficients » par rapport à des collègues de même ancienneté, avance Véronique Moreau, technicienne chez Safran depuis trente ans, déléguée syndicale CGT et porte-parole du collectif.

    Les écarts de salaire se chiffreraient aussi en centaines d’euros. Ainsi, cet ouvrier payé 17% de moins que ses homologues, soit 463 euros par mois, à un niveau de qualification pourtant équivalent. « Ce n’est pas le bagne, résume un autre délégué, mais on subit des pressions. A une collègue sans promotion depuis vingt ans, on a fait comprendre qu’elle n’avait qu’à pas être élue au comité d’entreprise. »

    Safran est loin d’être un cas isolé. Selon une étude réalisée en 2011 par le ministère du Travail, les délégués syndicaux gagnent en moyenne 10% de moins que leurs collègues sans mandat, à sexe, âge et diplôme similaires.
    « La discrimination, c’est une perte de chance »

    Les actions de groupe en matière de discrimination ont vu le jour en novembre, avec l’entrée en vigueur de la loi de modernisation de la justice. Les syndicats peuvent désormais y recourir lorsque plusieurs personnes s’estiment victimes d’une discrimination selon l’un des vingt motifs reconnus par la loi (sexe, âge, origines, appartenance syndicale, etc.) chez un même employeur. Certaines associations peuvent aussi constituer des dossiers en cas de soupçon de discriminations à l’embauche. De nombreux salariés hésitent aujourd’hui à réclamer justice, dissuadés par la longueur des procédures, la peur des représailles ou le coût des démarches. Autant d’obstacles dilués dans une démarche collective.

    Chez Safran Aircraft Engines, ex-Snecma, les affaires de discrimination syndicale sont une histoire ancienne. L’industriel a été condamné pour ce motif dès 2004, rappelle la CGT. Mais les discriminations perdurent. Les outils mis en place par le groupe pour évaluer les inégalités ne convainquent pas les syndicalistes. « L’entreprise a bien voulu comparer les salaires des syndiqués avec d’autres profils de niveau équivalent, mais ce n’est pas un indicateur pertinent », explique François Clerc. Cet ancien de la CGT Peugeot planche sur le sujet depuis plus de vingt ans. La méthode qui porte son nom et vise à mettre en lumière les discriminations en cours de carrière est reconnue par la jurisprudence. « Ce qui caractérise la discrimination, c’est le déficit de promotion, la perte de chance, poursuit-il. Il faut étudier les trajectoires d’un panel de salariés entrés au même moment. » Ce que Safran Aircraft Engines se refuse à faire.
    La négociation avant la dissuasion

    Dans un premier temps, la procédure va ouvrir une période de six mois de négociation. Si le groupe accepte de « repositionner » les syndicalistes au bon échelon et au bon salaire, l’action de groupe s’interrompra. « Ce qu’on attend de ce dispositif, c’est de forcer au dialogue », estime François Clerc. Mais si la phase amiable est aussi peu fructueuse que les pourparlers des dernières années, la CGT saisira le tribunal de grande instance pour lui demander de constater la discrimination et d’y mettre fin, si besoin par une astreinte financière. Le juge pourra aussi réparer les préjudices postérieurs à la mise en demeure de l’entreprise. Pour une réparation complète (sur l’ensemble de leur carrière), les salariés devront saisir individuellement les prud’hommes. Et seulement une fois que leur patron aura épuisé tous ses recours, ce qui peut prendre cinq à six ans.

    Une procédure à double détente que François Clerc juge « d’une complexité sans nom ». Et moins ambitieuse qu’il ne l’aurait souhaité. Avant que l’action de groupe n’entre dans la loi, plusieurs pistes étaient à l’étude. Le député PS Razzy Hammadi avait planché, avec François Clerc notamment, sur une première proposition de loi plus proche des « class actions » anglo-saxonnes. Le modèle retenu est largement inspiré des travaux de Laurence Pécaut-Rivolier, auteur en 2013 d’un rapport sur le sujet. Cette magistrate à la Cour de cassation privilégiait la négociation à la menace d’une réparation potentiellement exorbitante, comme elle existe par exemple aux Etats-Unis. Au risque de rendre le dispositif beaucoup moins dissuasif.
    Alexia Eychenne

    #travail #salariat #syndicalisme

  • Femmes transgenres : les voies pour trouver sa voix - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/18/femmes-transgenres-les-voies-pour-trouver-sa-voix_1570072

    Trop souvent réduite à une somme de modifications vestimentaires et corporelles, la transition chez les femmes #transgenres passe aussi par l’identité vocale : une étape-clé dans la féminisation.

    #voix

  • Cyril Hanouna est un danger public | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/145842/cyril-hanouna-danger-public

    On parle ici de #persécution. Pas de canular, pas de blague potache, ni même de harcèlement. Une persécution est « un type d’oppression consistant à appliquer à une personne ou un groupe de personnes des mesures ou des traitements injustes, violents ou cruels pour des raisons d’ordre idéologique, politique, religieux ou encore racial ».

    Rire d’un homme parce qu’il est homosexuel, le rabaisser, l’humilier, le jeter en pâture aux rires d’un public, et être tout content de soi, c’est l’exacte définition de la persécution. Sans compter que, comme le rappelent de nombreux internautes sur Twitter, cette méthode, consistant à se faire passer soi-même pour gay, est exactement « la technique des casseurs d’homosexuels ».

    Quant au contexte : l’émission est diffusée le lendemain de la journée mondiale de lutte contre l’#homophobie et la transphobie, alors que les actes homophobes sont repartis à la hausse, et alors qu’en Tchétchénie, les homosexuels sont traqués, torturés par les autorités avec la complicité de la population. J’entends déjà ceux qui vont dire que, quand même, « c’est pas pareil ». Bah si. Bien sûr qu’Hanouna n’est pas un génocidaire, mais il passe son temps à mettre plein de pièces dans la machine à homophobie, et légitime dans l’esprit de certains, que rire des homosexuels et de les rabaisser est tout à fait normal. La #violence physique à l’égard d’un groupe commence toujours comme ça : on moque, on parodie, on humilie, on essentialise, on rit... et la malveillance, puis la violence physique finit toujours par débouler.

  • L’Oise prive de RSA « les ivrognes » indésirables dans les rues
    http://www.leparisien.fr/societe/oise-un-maire-prive-de-rsa-les-ivrognes-indesirables-dans-les-rues-12-05-

    [le maire de Pont-Sainte-Maxence, Arnaud Dumontier] a ainsi signalé un premier individu — dont l’identité n’a pas été communiquée — au département, chargé de verser le RSA. L’intéressé vient de voir son allocation suspendue, pendant trois mois, de 80 %. Légalement, ce n’est pas l’alcoolisation qui est en cause, mais « le non-respect des obligations en matière d’insertion », comme le fait de chercher du travail. « S’alcooliser n’est pas une clause de sanction, appuie-t-on au conseil départemental de l’Oise. L’obligation d’insertion en est une. Elle est d’ailleurs stipulée par le contrat que le bénéficiaire du RSA signe. »
     
    Le département reçoit chaque mois « de nombreux signalements et des #dénonciations anonymes », à la suite desquels il mène des enquêtes. « Les décisions sont prises de manière collégiale, lors de commissions disciplinaires, rappelle Edouard Courtial, président (LR) du conseil départemental de l’Oise. Nous veillons simplement à la bonne utilisation de l’argent du contribuable. Et à cas lourd, réponse lourde. »

    #RSA #idéologiedutravail #discipline_hors_les_murs #centre-ville #chasse_aux_pauvres

  • « Si Marine Le Pen fait 35 %, ce sera un miracle » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/05/si-marine-le-pen-fait-35-ce-sera-un-miracle_1567657

    « Si on obtient 40 %, ce serait déjà une énorme victoire », a commenté Marion Maréchal-Le Pen le lendemain. En privé, certains sont plus pessimistes encore : « Si elle fait 35 %, ce sera un miracle. » Un tel score représenterait certes un record pour le Front national dans une élection présidentielle ; il n’en serait pas moins profondément décevant pour celle qui a régulièrement jugé ses idées « majoritaires » dans le pays.

    Vendredi, les ultimes sondages accordaient à Marine Le Pen légèrement moins de 40 % des voix, en baisse de quelques points sur les derniers jours. Chez les observateurs comme au sein du parti, ce chiffre rond semble marquer la limite entre un revers acceptable et une trop lourde défaite.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • L’ombre de l’ultradroite dans l’affaire des noyés de la Deûle - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/04/l-ombre-de-l-ultradroite-dans-l-affaire-des-noyes-de-la-deule_1567285

    L’affaire avait été classée sans suite. Un suicide, pensaient alors les enquêteurs. Hervé Rybarczyk, guitariste des Ashtones, groupe lillois de punk-rock, avait été retrouvé mort dans le canal de la Deûle, en novembre 2011. En fait, il a sans doute été passé à tabac par un groupe de skinheads. La semaine dernière, trois membres de l’extrême droite radicale ont été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, en réunion, avec préméditation ou guet-apens et avec arme », une information révélée ce mercredi par la Voix du Nord. Ces arrestations se sont tenues après le démantèlement d’une bande de l’ultradroite en Picardie, jugée en mars dernier à Amiens pour une série d’agressions. « C’est l’un d’eux qui a dû parler, soit par trouille, soit par bêtise », estime un proche du musicien.

    Il n’a pas été surpris de ces mises en examen. « Je savais qu’il ne s’était pas suicidé, explique-t-il. Par des fuites, j’avais appris qu’il avait le visage amoché quand on l’a retrouvé. Ce ne pouvait être qu’une agression. » Il ne comprend toujours pas pourquoi l’enquête a été stoppée nette. La PJ n’a même jamais été saisie. Certes, le groupe avait déjà été éprouvé par une mort violente, quelques mois auparavant : leur autre guitariste avait été tué par une balle perdue de chasseur, alors qu’il conduisait le van sur l’autoroute de Dijon, au retour d’une date à Marseille. Les policiers ne sont pas allés chercher plus loin.

    Pourtant, le contexte de l’époque était tendu, à Lille. La Deûle était devenue le croque-mitaine des fêtards : quatre hommes y avaient perdu la vie, entre octobre 2010 et septembre 2011, après une nuit arrosée. John Ani, 33 ans, opérateur technique chez SFR, Thomas Ducroo, 26 ans, concessionnaire d’un magasin de motos, Jean-Meriadec Le Tarnec, 22 ans, étudiant en droit à la faculté, Lloyd Andrieu, 19 ans, étudiant en communication. La rumeur avait enflé, imaginé un serial killer, le « pousseur de la Deûle », à tendance homophobe. En effet, John Ani ne cachait pas son homosexualité, Thomas Ducroo sortait ce soir-là d’un bar gay-friendly, et l’Esplanade, où les noyades ont eu lieu, est connue comme un lieu de drague masculin. Le procureur de l’époque, Frédéric Fèvre, avait ouvert une information judiciaire, mais les enquêteurs n’avaient rien trouvé : les corps étaient indemnes de coups, aucun objet n’avait été volé. Les affaires avaient été classées sans suite, et les décès considérés comme accidentels. Certains avaient été retrouvés la braguette ouverte, ce qui accréditait la thèse d’une envie pressante et d’une glissade sur les berges.

    Gilles Durand, journaliste, qui a consacré un livre aux zones d’ombre des noyés de la Deûle, raconte une étrange anecdote : un homme l’a contacté à l’automne 2015 pour lui affirmer qu’Hervé Rybarczyk n’était pas tombé tout seul dans la Deûle. « Il affirmait que c’était dans le cadre d’un règlement de comptes entre l’extrême gauche et l’extrême droite, par le même groupe qui avait attaqué le Resto Soleil [une pizzeria et salle de concerts lilloise appréciée des antifascistes, ndlr]. Ce soir-là, ils avaient décidé d’aller plus loin. » Et c’était prémédité, selon ce témoin anonyme : ils auraient enlevé la puce de leur téléphone portable pour ne pas être repérés. Une thèse qu’à l’époque, le journaliste n’arrive pas à recouper.
    « Nouveaux éléments suspects »

    Le décès d’Hervé Rybarczyk n’a jamais été considéré par les policiers comme faisant partie du dossier des noyés de la Deûle. Il était plus âgé, 42 ans, et son corps a été repêché dans une autre partie du canal, à Loos, dans la banlieue de Lille. Loin de l’Esplanade, où les autres noyades ont eu lieu. Cela avait d’ailleurs toujours été une interrogation pour ses amis : pourquoi avait-il été si loin, en pleine nuit ? Le musicien avait disparu après un concert donné à la Chimère, un café distant de la Deûle. Ce n’est qu’en 2015, lors de la réouverture de l’enquête sur les noyés de la Deûle, « à cause de nouveaux éléments suspects », dit le parquet, que son dossier y a été rattaché. Pourquoi ? Aucune réponse des services du procureur. « Il n’y a peut-être pas un lien avec tous les morts, mais avec certains, c’est probable », lâche l’ami d’Hervé. L’une des personnes mises en examen a été impliquée en 2013 dans le saccage du bar homosexuel le Vice-Versa, à Lille. Ce qui relance les spéculations sur un éventuel motif d’agression. Mais le parquet reste ferme sur le sujet : les mises en examen ne concernent que la mort d’Hervé Rybarczyk. Lui, et lui seul.

    Je ne comprend pas que Libé utilise le mot « ultra-droite ». C’est un élément de langage qui crée une différence artificielle avec l’extrême droite. Les citations dans l’article parlent bien d’"un règlement de comptes entre l’extrême gauche et l’extrême droite" et pas d’ultras. Ultra droite ca implique l’idée que l’extrême droite et l’ultra droite se distinguent par quelque chose et vu le contexte ca serait l’usage de la violence. L’extrême droite ne serait pas violente et radicale puisque c’est l’apanage de l’ultra-droite. C’est ce que me dit le mot « ultra-droite » et comme je sais que Libé demande d’autre part qu’on fasse obstacle au FN en votant massivement pour Macron, c’est bien cyniques de leur part de banalisé l’extrême droite en la faisant passer pour non-violente.

    #homophobie #ACAB #extrême-droite #ultra #ultra-droite #langage #homophobie #banalisation

  • Coupures d’eau pour impayés : Veolia pousse le bouchon - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/03/coupures-d-eau-pour-impayes-veolia-pousse-le-bouchon_1567097

    Le groupe de gestion de l’eau a été condamné pour avoir coupé l’eau ou réduit le débit à deux particuliers, dont l’un handicapé, en retard de paiement. Une pratique pourtant contestée, à laquelle le groupe assure ne plus se livrer.
    Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Veolia, le numéro 1 français de l’assainissement et de la distribution de l’eau, est de nouveau aux prises avec la justice. Cette fois, ce sont les tribunaux de grande instance de Nanterre et Toulon qui l’ont condamné à payer deux amendes de 19 000 et 3 000 euros pour avoir coupé l’eau dans deux logements. Les associations France Libertés et Coordination eau Ile-de-France, qui se sont constituées parties civiles lors des procès, ont alerté les pouvoirs publics et les élus « afin que Veolia cesse de violer la loi ».

    Le premier client, âgé de 41 ans et lourdement handicapé, devait au distributeur la somme de 200 euros. En situation de précarité, il n’a pas pu régulariser cette dette et a été contraint de vivre sans eau pendant deux ans… Une pratique qu’Emmanuel Poilane, le directeur de France Libertés, juge « inadmissible », d’autant que « la victime avait demandé à Veolia la possibilité de payer sa facture en cinq mensualités, ce qui lui avait été refusé ». Sollicité par l’AFP, Veolia évoque une erreur « regrettable » mais « possible » pour un groupe qui « gère 7,4 millions d’abonnés en France » et assure avoir « passé des consignes internes claires » pour ne plus pratiquer de coupures dans les résidences principales.
    Témoignages

    Dans le second cas, les faits se sont déroulés en février, alors même que Veolia assurait quelques semaines plus tôt, lors d’un forum intitulé « Quand l’eau révèle le monde », « ne plus pratiquer de coupures », rappelle le directeur de France Libertés. La personne concernée, dont les factures impayées ont été régularisées par la suite, avait vu le débit de son approvisionnement en eau fortement diminué pendant quinze jours.

    Or la loi Brottes (du nom de François Brottes, ex-député PS de l’Isère), entrée en vigueur en 2013, stipule que toutes les coupures d’eau pour motif d’impayés dans les résidences principales, réduction de débit comprises, sont considérées comme illégales. En 2015, le Conseil constitutionnel, saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par l’autre géant de l’eau, la Saur, après avoir elle-même été attaquée en justice, avait déjà confirmé la validité de l’interdiction des coupures d’eau dans les résidences principales. Par la suite, la société Veolia a elle aussi déposé une QPC, l’interdiction de toute réduction du débit portant selon elle « une atteinte excessive à la liberté contractuelle et à la liberté d’entreprendre ». Mais cette QPC avait été rejetée en appel.

    La justice a interdit les coupures, pourtant cette pratique persiste. D’après un rapport de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau, les multinationales ont pratiqué 100 000 coupures en 2014 dans le pays. Emmanuel Poilane recense quant à lui seize actions en justice de son association contre des gestionnaires d’eau ayant pratiqué des coupures. « Nous avons toujours obtenu un jugement en notre faveur, avec indemnisations de préjudice pour les victimes », souligne le responsable associatif.

    Et encore, ce n’est que la face émergée de l’iceberg. A côté des affaires coûteuses qu’elle porte devant les tribunaux, l’association continue de recevoir les témoignages de nombreux clients privés d’eau. Elle assure alors une médiation auprès des sociétés concernées et « l’eau revient dans les jours qui viennent », précise le directeur de France Libertés, pour qui « nul n’est censé ignorer la loi, pas même les entreprises multinationales ».
    « Business »

    Quel est l’intérêt pour ces sociétés de pratiquer des coupures illégales ? D’après Henri Smets, le directeur de l’Association pour le développement de l’économie et du droit de l’environnement (Adede), c’est avant tout un moyen de faire pression sur les clients qui payent avec du retard. « Ce qui fonctionne, car la plupart des gens connaissent mal leurs droits », en matière d’accès à l’eau.

    Emmanuel Poilane y voit, lui, une manière de perpétuer un « business de la coupure » très rentable : « Une amende de 3 000 euros, ça ne représente rien, par rapport aux frais de coupures imputés aux clients », explique le directeur de France Libertés, poursuivi depuis janvier par Veolia pour diffamation après avoir accusé le groupe de « pratiques illégales » dans la presse. L’association souhaite négocier avec la société des échelonnements de paiement pour les personnes en difficulté qui ont des factures en retard. Mais à ce jour, « Veolia n’a jamais accepté de discuter avec nous », déplore le directeur de France Libertés, dont le procès aura lieu en 2018.

  • Jean-François Jalkh, remplaçant de Marine Le Pen, accusé de négationnisme - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/04/26/jean-francois-jalkh-remplacant-de-marine-le-pen-accuse-de-negationnisme_1

    Jean-François Jalkh n’a pas donné suite aux sollicitations de Libération. Il a cependant démenti, auprès d’un journaliste de la Croix,avoir tenu ces propos. Contactée par Libération, Magali Boumaza confirme, elle, ses écrits : « J’ai rencontré monsieur Jalkkh en avril 2000 au siège du Front national. Les propos en question représentent trois minutes d’un entretien qui a duré trois heures ». La chercheuse, aujourd’hui en poste à Istanbul, assure disposer en France d’un enregistrement de l’entretien.

    Interrogé mercredi matin sur RMC-BFM TV, le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, a lui aussi contesté ces accusations : « [Jean-François Jalkh] a démenti évidemment les propos qu’on lui prête, il le conteste, il a déposé une plainte parce que cette affaire est montée de toutes pièces. » David Rachline a également démenti que Jean-François Jalkh ait été présent, en 1991, à une messe en mémoire du maréchal Pétain célébrée en l’église Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris. Une présence dont fait pourtant état un article du Monde publié à l’époque.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Tampon, notre ennemi intime - Le monde en face - France 5
    http://www.france5.fr/emissions/le-monde-en-face/tampon-notre-ennemi-intime_566421
    http://www.france5.fr/emissions/sites/default/files/styles/ftv_site_logo_fb/public/images/article/2017/04/16/tamponnotreennemiintime.jpg?itok=Pg9PWMSm
    Petite présentation du documentaire sur les dangers des #tampons. Je ne sais pas encore s’ils en parlent dans le film mais je trouve incroyable qu’ils n’évoquent pas dans l’article de présentation le fait qu’il existe une alternative naturelle et sûre au tampon, qui est la coupe menstruelle. On a l’impression qu’il faut risquer sa vie ou être obligée de se taper des serviettes hygiéniques. En tout cas, enfin on parle de ce problème sur un media de masse. Le lien possible avec l’endométriose est glaçant vu les dégâts occasionnés par cette maladie.

    #santé #règles #femmes #SCT #endométriose

  • FN : Marine Le Pen, un « congé » à peu de frais - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/04/24/fn-marine-le-pen-un-conge-a-peu-de-frais_1565133

    C’est de la même logique marketing que relève le « congé » pris par la présidente du Front national. Depuis plusieurs mois, le parti a vu sa vie interne réduite au strict minimum, celle-ci étant littéralement absorbée par l’équipe de campagne de Marine Le Pen. Terminés, par exemple, les bureaux politiques réunissant les principaux cadres du parti : c’est désormais un « comité stratégique » de 34 membres qui se réunit, assurant à peu près les mêmes fonctions, mais rattaché à la campagne et non au mouvement. Quant aux investitures pour les législatives, qui dépendent habituellement d’une commission ad hoc, une note interne publiée par Libération nous apprenait récemment qu’elles ont été tranchées par Marine Le Pen seule, sur « habilitation de la commission ». Enfin, quelques-uns des principaux cadres dirigeants du Front national font partie de l’équipe de campagne, tels le vice-président Florian Philippot ou le secrétaire national aux fédérations Jean-Lin Lacapelle : de quoi rendre illusoire la séparation entre cette équipe et le parti.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Comment les cadres FN ont masqué leur déception - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/04/24/comment-les-cadres-fn-ont-masque-leur-deception_1564860

    Deuxième étape : rectifier. Après une nuit de brainstorming, les Rachline, Bay et consorts investissent les plateaux des matinales avec plus de billes. Tellement de billes que le vice-président du FN, Florian Philippot - que Collard n’aime pas trop d’ailleurs - ouvre les hostilités sur RMC/BFM en reconnaissant sur-le-champ que Marine Le Pen « était annoncée depuis longtemps au second tour ».

    Habile, le stratège frontiste souligne ensuite que les pronostics ont souvent été déjoués ces derniers mois (éliminations successives de Sarkozy, Juppé et Valls lors des primaires) pour montrer que Marine Le Pen est parvenue à tenir son rang « contre vents et marées ». Le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, lui emboîte le pas dans la posture victimaire : « Franchement avec ce qu’on a vécu dans la campagne de premier tour, avec le déferlement et cette coalisation (sic), cette, heu… cet ensemble cohérent, médiatique, qui a lutté contre nous de manière tout à fait violente, le résultat est exceptionnel, spectaculaire et Marine l’a dit hier : historique. » Face à cette « coalisation », l’exploit d’atteindre le second tour « prouve que les Français ont fait un choix mûrement réfléchi, un vrai vote d’adhésion », conclut Philippot.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Franck de Lapersonne, le pitre est à venir - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/04/17/franck-de-lapersonne-le-pitre-est-a-venir_1563306

    Aux césars, il dit avoir voté pour le docu-tract de son adversaire Ruffin, Merci patron !, et lu ses livres. « Du bla-bla, une musique sur la pauvreté, jamais suivi d’action. Ça me… » Il mime un vomissement. L’ex-mélenchoniste parle de « la gauche de gouvernement » comme de « la pire des inventions ». Les socialistes sont des « mafieux » qui vivent « dans les pots de caviar ». « Je fais partie des Français qui se sont fait avoir, reprend-il. Sinon j’aurais pas pris ces options. » Extrêmes ? « Non, un peu fortes, disons… »

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • (20+) Marine Le Pen : petites salles et grands espoirs - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/04/11/marine-le-pen-petites-salles-et-grands-espoirs_1562128

    Meeting « de poche » ? Le surnom est charmant, mais le format est redoutable. La salle ne coûte pas grand-chose au parti. Mais vite remplie par un public debout, et pour parti composé d’indécis, elle offre à l’oratrice un rapport immédiat avec son l’assistance loin de la froideur spacieuse des Zéniths. Plus qu’à son habitude, Marine Le Pen multiplie les imitations et les effets rhétoriques, qui ravissent les présents. Cette approche « de proximité » qui n’empêche pas la présence de nombreux médias, qui donneront à la causerie un écho presque égal à celui d’un grand meeting.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN