• Le nombre des travailleurs pauvres en Europe a doublé en dix ans
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/tpau-j13.shtml

    De plus en plus de personnes ayant un emploi en Europe sont acculées à la #pauvreté. C’est ce que montre une nouvelle étude de la Fondation Hans Böckler rendue publique jeudi dernier. L’étude, intitulée « Politique d’activation et travailleurs pauvres » (Aktivierungspolitik und Erwerbsarmut,) indique qu’une proportion croissante de la population européenne vit dans la pauvreté alors même qu’elle travaille.

    Les chercheurs de l’Institut de recherches économiques et sociales (WSI) de la Fondation Böckler ont étudié les effets des mesures relatives au marché du travail et à la politique sociale introduites entre 2004 et 2014 dans 18 pays de l’UE. Toutes ces mesures visaient à contraindre les chômeurs à occuper un #emploi à bas revenu.

    Selon cette étude, une moyenne d’environ dix pour cent de la main-d’œuvre âgée de 18 à 64 ans dans les pays étudiés étaient des « travailleurs pauvres ». Ce qui signifie qu’ils gagnent 60 pour cent de moins que le salaire médian de leur pays. La proportion de travailleurs pauvres est la plus élevée en Roumanie avec 18,6 pour cent, suivie de la Grèce, avec 13,4 pour cent et de l’Espagne, avec 13,2 pour cent. Et, selon un rapport de l’Observatoire des #inégalités : « La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million, principalement sous l’effet de la progression du chômage. Un changement majeur dans notre histoire sociale. »

  • Les #salaires et Wall Street
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/pers-j18.shtml

    Malgré les conflits géopolitiques, la stagnation économique et les crises gouvernementales pays après pays, les marchés boursiers aux États-Unis et dans le monde continuent leur spectaculaire montée. Vendredi, alors que de nouvelles révélations dans la saga Trump-Russie intensifiaient la #crise à laquelle l’administration américaine profondément impopulaire fait face, Wall Street a marqué une autre journée triomphale. Les indices Dow Jones et S & P 500 ont fini sur de nouveaux records et le Nasdaq a enregistré sa meilleure semaine de l’année. Depuis sa crise post-2008 en mars 2009, le Dow a augmenté de 340 pour cent.

    L’autre tendance économique persistante, en particulier aux États-Unis, est la stagnation et le déclin des salaires. Cela en dépit d’un supposé taux de chômage aux États-Unis de 4,4 pour cent, d’un niveau bas par rapport aux normes historiques et de ce que les médias qualifient d’une « solide » création d’emplois.

    Le rapport sur l’emploi des États-Unis pour juin, sorti la semaine dernière, a suscité, en dépit d’une croissance de la masse salariale supérieure à celle prévue, un malaise même dans certains milieux bourgeois, car les salaires n’ont augmenté que de 2,4 pour cent comparés à la même période de l’année précédente, bien en deçà du taux de 3 pour cent dans les mois précédant Le krach financier de 2008. Le New York Times a cité un haut dirigeant de Manpower North America, qui a déclaré : « Nous n’avons pas vu auparavant une chute du chômage avec les taux de participation bas et en même temps des salaires qui ne bougent pas. Cela vous dit que quelque chose ne va pas sur le marché du travail. »

    Selon le plus récent « Real Wage Index » (indice des salaires réels), publié plus tôt ce mois sur le site PayScale, cinq des 32 zones métropolitaines incluses dans l’indice ont enregistré des baisses de salaire au deuxième trimestre de cette année. Quatre des cinq étaient dans les régions du Midwest les plus touchées par des décennies de désindustrialisation : Detroit, Kansas City, Chicago et Minneapolis.

    En tenant compte de l’inflation, les salaires réels aux États-Unis ont, selon cet indice, reculé de 7,5 % depuis 2006. En termes réels, les salaires moyens aux États-Unis ont atteint leur pic il y a plus de 40 ans.

  • Après les manifestations à Hambourg : le parti allemand Die Linke appuie la campagne #sécuritaire
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/hbou-j15.shtml

    Toute critique du #capitalisme, de l’#austérité, du renforcement de l’armée et de l’intensification des préparatifs de guerre est criminalisée. L’objectif est la construction d’un État policier dirigé non pas contre quelques vandales, mais contre toute la classe ouvrière et toute forme d’#opposition sociale.

    Tous les partis ont désormais comme enjeu électoral le renforcement de l’appareil d’État à l’encontre des manifestations de gauche et de la résistance sociale. Le président du Parti libéral démocrate (FDP) Christian Lindner s’est exprimé en leur nom à tous lorsqu’il a exigé dans le journal Bild « plus de respect pour la police » en qualifiant la critique du capitalisme d’incendie intellectuel.

    #criminalisation

  • Macron s’exprime devant le parlement à Versailles
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/vers-j04.shtml

    Macron, quant à lui, a prononcé un discours sur sa volonté d’intensifier les guerres néocoloniales en Afrique, de transposer l’état d’urgence dans le droit commun, d’imposer des reculs sociaux par ordonnance et de restructurer fondamentalement l’État français. Les médias ont fait remarquer que l’adresse éclipserait le discours de politique général traditionnel que le Premier ministre Édouard Philippe doit prononcer à l’Assemblée nationale aujourd’hui.

    Cette décision de convoquer le parlement à Versailles n’était pas simplement un acte d’arrogance personnelle. C’était un aveu par Macron que ses initiatives auront des conséquences aussi importantes qu’un krach qui menaçait d’emporter le système financier mondial, ou la décision de Hollande de suspendre indéfiniment les droits démocratiques garantis par la constitution française.

    Ces attaques contre les droits sociaux et démocratiques provoquent une large opposition, en particulier parmi les travailleurs, un fait qui n’échappe pas à l’attention de la presse. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung a intitulé son article sur le discours de Macron : « Macron agit comme un roi ou un obsédé de contrôle : cela ne peut pas bien finir ».

  • L‘invitation de Trump au 14 juillet annonce une escalade du #militarisme
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/trma-j04.shtml

    Les déclarations des gouvernements américain et français avant d’annoncer l’invitation en milieu de semaine, montrent que ce « coup politique et médiatique », selon un commentateur, est avant tout le signal d‘une escalade de la guerre au Moyen-Orient, en particulier en Syrie et d’un engagement militaire accru de la France dans la région. Washington et Paris déclaraient en début de semaine qu‘une nouvelle « attaque chimique » déclencherait une réaction militaire commune de leur part.

    Le porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer a dit le 27 juin dans des remarques rappelant les « Armes de destruction massives » imputées à Saddam Hussein par l‘administration Bush avant son invasion de l‘Iraq, que si Assad « effectuait un autre assassinat de masse avec des armes chimiques, lui et son armée devraient payer un prix élevé ». L’Elysée annonçait le lendemain que les deux pays « travaillaient à une réponse commune en cas d’attaque chimique en Syrie ».

    « La position du président a été extrêmement claire sur ce point. Il s’agit de la démonstration que l’accord de 2013 sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien, passé sous l’égide de la Russie notamment, est une fois de plus violé délibérément, » a commenté le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans une interview au Monde du 30 juin.

  • Le coût humain du capitalisme : l’incendie de la Tour Grenfell et l’empoisonnement de Flint
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jul2017/capi-j01.shtml

    Grenfell Tower et Flint ne sont pas des catastrophes naturelles. Ce sont des crimes causés par l’Homme qui sont le résultat de décennies de déréglementation, d’austérité et d’autres mesures politiques libérales qui ont entraîné un transfert massif de richesses et une concentration oligarchique du pouvoir politique que l’on n’avait pas observée dans ces pays depuis « l’Âge du Toc » (La période de prospérité et de reconstruction qui suivit la fin de la Guerre de sécession. NDT).

    De tels événements deviennent monnaie courante dans le monde entier. Au Pakistan, dimanche dernier, plus de 150 villageois appauvris ont péri après qu’ils se sont précipités pour collecter du carburant qui s’écoulait d’un camion-citerne qui a explosé soudainement. À New York, de nombreux passagers de transports en commun ont échappé de justesse à des blessures mortelles après que leur métro a déraillé. Le système de signalisation obsolète remonte à 1904, dans une ville qui abrite le plus grand nombre de milliardaires au monde, bien qu’elle en ait perdue un l’année dernière lorsqu’il a déménagé à la Maison Blanche.

    Dans son livre de 1845, La situation de la classe ouvrière en Angleterre, Friedrich Engels a condamné la classe dirigeante britannique pour « meurtre social » en raison de l’approvisionnement en eau fétide, des logements étroits et des maladies qui affligeaient les quartiers ouvriers de Manchester et d’autres villes :

    « Mais lorsque la société met des centaines de prolétaires dans une situation telle qu’ils sont nécessairement exposés à une mort prématurée et anormale, à une mort aussi violente que la mort par l’épée ou par balle ; lorsqu’elle ôte à des milliers d’êtres les moyens d’existence indispensables, leur imposant d’autres conditions de vie, telles qu’il leur est impossible de subsister, lorsqu’elle les contraint par le bras puissant de la loi, à de­meu­rer dans cette situation jusqu’à ce que mort s’ensuive, ce qui en est la conséquence inévi­table ; lorsqu’elle sait, lorsqu’elle ne sait que trop, que ces milliers d’êtres seront victimes de ces conditions d’existence, et que cependant elle les laisse subsister, alors c’est bien un meur­tre, tout pareil à celui commis par un individu ».

    Sous le système capitaliste moderne du XXIᵉ siècle, tous les aspects de la vie, y compris l’eau, ont été « monétisés » et ont constitué le véhicule de la spéculation financière. C’est devenu une question de santé et de sécurité publique urgente d’exproprier les gains mal acquis de ces meurtriers sociaux et d’empêcher le gaspillage des ressources de la société dans leurs manoirs, leurs avions et leurs îles tropicales privés.

  • Augmentation rapide des décès par #overdose au Canada
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/adoc-j24.shtml

    Plus de la moitié des morts accidentelles enregistrées en Colombie-Britannique et en Alberta durant les 10 premiers mois de 2016 était reliée au #fentanyl. Le fentanyl est un médicament extrêmement létal : moins d’une demi-cuillère à thé peut tuer 10 personnes. On estime que le fentanyl est entre 50 et 100 fois plus puissant que la morphine. Le carfentanil et le W-18, deux produits synthétiques encore plus puissants, ont commencé à apparaître dans les rues.

    Le danger que pose le fentanyl est amplifié par son usage grandissant en combinaison avec d’autres drogues. Santé Canada a récemment déclaré qu’il avait été trouvé dans des échantillons de cocaïne, d’héroïne et de méthamphétamine.

    L’ampleur de la #crise est aussi illustrée par des reportages montrant que les travailleurs en santé de première ligne peinent psychologiquement à gérer la situation. Un nombre grandissant d’entre eux ont besoin d’aide pour gérer ce dont ils sont témoins.

    Les gouvernements provinciaux de la Colombie-Britannique et de l’Alberta ne font rien pour combattre les causes sous-jacentes de l’épidémie de décès reliées aux drogues. Le Nouveau Parti démocratique albertain (NPD), au pouvoir depuis 2015, s’est limité à créer quelques sites d’injection supervisés, aidant, dans les faits, ceux qui souffre d’une dépendance à, comme un toxicomane l’a décrit, jouer à la « roulette russe » avec leur vie. Ils sont également en train d’introduire un programme sous lequel plus de 400 trousses de naloxone seront distribuées à des toxicomanes pour qu’ils puissent l’injecter à des personnes en situation d’overdose.

    Le NPD a imposé des budgets d’austérité pour les services publics hautement nécessaires sur les deux dernières années, tout en continuant de garantir une taxe environnementale basse pour les grandes sociétés pétrolières de l’Alberta. Dans des conditions où des dizaines de milliers de personnes ont été licenciées en raison de l’effondrement dans les prix du pétrole au début 2014, le gouvernement a laissé les travailleurs se débrouiller eux-mêmes.

    @davduf

  • Le PS laminé, l’abstention record éclipse la victoire de Macron aux législatives
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/legi-j19.shtml

    L’élection signe la fin d’une époque de la politique française et européenne, avec l’#effondrement du Parti socialiste (PS). Ce parti social-démocrate qui a été hégémonique dans ce qui s’est fait passer pour la « gauche » en France depuis sa fondation en 1971, peu après la grève générale de Mai-juin 1968, est décimé. Il passe de 331 sièges obtenus aux législatives de 2012 à 46 sièges aujourd’hui.

    Lors d’une allocution télévisée immédiatement après l’annonce des résultats à 20h hier soir, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé sa démission. Le PS, qui devra peut-être vendre son quartier-général rue de Solférino à Paris, organisera une réunion d’urgence de son bureau mardi matin.

    La prétendue « l’extrême-gauche », qui inclut Lutte ouvrière et le NPA, qui avaient ensemble reçu 3 millions de voix aux présidentielles de 2002, n’a obtenu aucun siège.

    Le premier ministre de Macron, Edouard Philippe, a réagi aux résultats des législatives en signalant qu’il utiliserait sa majorité parlementaire pour imposer ses priorités : « Ce dimanche, vous avez donné une majorité franche au président de la République et au gouvernement. Elle aura une mission : agir pour la France. Par leur vote, les Français ont, dans leur grande majorité, préféré l’espoir à la colère, la confiance au repli. »

  • Les États-Unis dépassent la plupart des pays en termes d’#inégalité des #soins de #santé
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/sant-j16.shtml

    Reflétant la crise actuelle de l’accès à des soins médicaux, le mois dernier plus d’un millier de personnes ont bravé la pluie, les vents violents et la basse température afin de faire la file devant la Remote Area Medical Clinic dans le comté de Smyth, dans l’État de Virginie, dans le but de recevoir des soins gratuits. Des gens sont venus d’aussi loin que les États de New York, du New Jersey, du Connecticut et du New Hampshire pour y recevoir des soins médicaux et dentaires dont ils auraient dû se passer autrement.

    De l’autre côté, dans un nombre grandissant de villes à travers les États-Unis, on assiste à la croissance de pratiques médicales « sur mesure » qui pourvoient aux besoins des super-riches. Les personnes fortunées peuvent payer de 40.000$ à 80.000$ annuellement par famille pour profiter d’un accès immédiat à leur médecin, aux meilleurs spécialistes, aux meilleures suites dans les hôpitaux – que ce soit dans leur ville ou à travers le pays.

  • Les Russes arrivent ! Les Russes arrivent !
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/russ-j15.shtml
    Voilà, c’est exactement ça : je regardais Bill Maher hier et je ne comprenais pas cette obsession russophobe : cela fait des années que les pirates informatiques utilisent des bécanes basées dans l’ancien bloc de l’est (j’ai les stats de tentatives de hacking de mes sites), mais je pense que c’est dû à des faiblesses législatives : les gens louent des serveurs là-bas, parce que ce sont de bons endroits pour se planquer. Mais cela ne veut pas du tout dire que les gouvernements de ces pays sont impliqués… en tout cas par pire que Echelon, la NSA ou d’autres trucs de chez nous.
    Donc oui, je trouve absurde cette idée, reprise aussi en France par Macron et ses sbires, que les Russes en tant que nation nous font la cyberguerre. J’ai plutôt l’impression que les pirates en ligne n’ont pas vraiment de patrie. Ce qui est logique.
    Mais d’un autre côté, cela fait penser que tout ce petit monde (les politiques occidentaux) a l’air de se chercher avec beaucoup d’empressement un nouveau rôle de gros méchant mondial…

    Votre porte de garage électrique a-t-elle cessé de fonctionner ? Est-ce que votre chien se réveille au milieu de la nuit et commence à hurler ? Fait-il trop chaud, froid, venteux, sec ou humide ? Votre téléviseur (ou votre réfrigérateur, votre chaîne stéréo ou votre système d’alarme) s’est-il inexplicablement allumé ou éteint ?

    Si l’on écoutait sans esprit critique les médias de la grande entreprise et prenait pour argent comptant les déclarations d’une grande partie du Washington officiel, en particulier celles du Parti démocrate, on pourrait facilement conclure que les Russes en sont coupables.

  • Augmentation record des #décès par #overdose aux États-Unis
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/ovrd-j14.shtml

    Les principales drogues responsables des décès dans les dernières années, pour plus de la moitié d’entre eux, sont les opiacés. Plus d’Américains sont décédés d’overdose d’opiacé dans les deux dernières années que dans l’entièreté de la guerre du Vietnam. Les opiacés incluent des #drogues illégales comme l’héroïne et des drogues qui sont souvent légalement prescrites pour la douleur, tels que l’hydrocodone et l’oxycodone (connus respectivement sous le nom de marque Vicodin et OxyContin).

    Le fentanyl, un antidouleur synthétique, est l’opioïde le plus meurtrier et le médicament que plusieurs pointent du doigt pour la hausse du bilan de décès. Depuis 2014, le fentanyl et son cousin, le carfentanil, ont proliféré considérablement. Ces drogues sont extrêmement létales. Moins d’une demi-cuillère à thé de fentanyl pur est assez pour tuer 10 personnes. Le carfentanil, lequel est utilisé comme un tranquillisant à éléphant est 5000 fois plus fort que l’héroïne. Pour un humain, une quantité de carfentanil égale à quelques grains de sel peut être une dose mortelle.

    Les opiacés, comme plusieurs autres drogues hautement addictives, s’étendent souvent à travers des villes et des régions entières. En Ohio, les overdoses fatales ont plus que quadruplé dans la dernière décennie, selon les données analysées par le Times. À Dayton en Ohio, le nombre de décès par overdose rapportés dans les 33 premiers jours de cette année est déjà supérieur à la moitié du total annuel des deux dernières années. Le bureau du coroner pour le comté, n’ayant plus de place pour les corps, a été forcé d’utiliser à trois reprises des camions réfrigérés pour entreposer des corps jusqu’à une semaine.

  • Une victoire d’En Marche annoncée aux #législatives françaises
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/jui2017/legi-j06.shtml

    La victoire annoncée de LREM ne correspond pas à une approbation populaire du programme d’Emmanuel Macron, malgré la propagande tonitruante qui lui font les médias. La vague macroniste, avouait France Info, « ne semble pourtant pas correspondre aux souhaits des électeurs, puisque la moitié d’entre eux, seulement, jugent préférable que le chef de l’Etat dispose d’une majorité. Seuls 37 pour cent lui souhaitent une majorité absolue. »

    Cette défiance politique des masses envers Macron est entièrement correcte. Selon ce qui a filtré des intentions de l’Elysée, Macron destine cette Assemblée, dominée par un parti fondé l’année dernière et constitué en grande partie de novices en politique, à servir de chambre d’enregistrement pour une transformation profondément réactionnaire du régime social et politique.

    Parmi ses premières actions seront de voter une loi d’habilitation permettant à Macron de modifier par ordonnances le Code du Travail et la loi Travail de Hollande. Le but serait de casser les indemnités de licenciement, de permettre aux patrons de négocier des conventions collectives qui ne correspondent pas aux accords de branche et au Code du Travail, et plus largement de casser les protections sociales obtenues par les travailleurs au courant du 20e siècle.

    L’austérité serait particulièrement intense, car afin de mener à bien sa collaboration avec Berlin et de transformer l’Union européenne en un rival militaire des Etats-Unis, Macron veut rétablir le service militaire et augmenter massivement l’effort de défense.

    L’Assemblée voterait également une loi qui transposerait dans le droit commun les provisions de l’état d’urgence, donnant à l’exécutif et aux forces de l’ordre des pouvoirs répressifs exceptionnels. De larges sections de la classe politique s’attendent à une opposition explosive des travailleurs aux attaques sociales de Macron, et la cible de cette mesure sera avant tout la classe ouvrière.

  • Le gouvernement du Québec décrète une loi « spéciale » qui criminalise la #grève dans la construction
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mai2017/lois-m31.shtml
    Et bientôt, le rétablissement de la peine de mort pour les syndicalistes ?

    Le gouvernement libéral du Québec a demandé une séance de l’Assemblée législative lundi afin de criminaliser la grève de six jours parmi les 175 000 travailleurs de la construction.

    Le projet de loi « spéciale » antigrève du gouvernement, qui a officiellement été adopté mardi par le Parlement, menace les travailleurs de sanctions sévères s’ils ne se présentent pas au travail aujourd’hui, à l’heure de commencement habituel de leur quart de #travail.

    La loi 142 rend aussi illégal tout ralentissement de travail ou « toute diminution ou altération » des « activités normales » des travailleurs. Sous la menace de sanction légale, les responsables syndicaux doivent dire publiquement à leurs membres d’obéir à la loi et le prouver par écrit au ministère du Travail dans un affidavit.

    Avant même que les travailleurs de la construction n’abandonnent leur poste de travail la semaine dernière, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a montré clairement que son gouvernement criminaliserait la grève. Lundi, la ministre du Travail, Dominique Vien et le président du Conseil du Trésor, Pierre Moreau, ont déploré l’« impact majeur » de la grève sur l’économie. « Pensez-vous vraiment, a demandé Moreau, que le Québec peut se permettre de perdre 45 millions $ par jour ? La réponse est clairement non. »

    #criminalisation #démocratie

    • Je ne sais pas s’il est connu qu’au #Canada (ça parait délirant en France), il n’y a pas vraiment de « #droit_de_grève ».

      La « grève » n’est autorisée qu’à un moment très précis : la période de négociation de la convention collective, qui est aussi celle de l’élection des #syndicats. Une fois le syndicat élu et la convention signée, en général pour 5 ans, toute grève est interdite et lourdement punie.

      Donc quelques semaines tous les 5 ans, parfois quelques mois, quand la signature de la convention tarde.

      C’est très peu ? Mais c’est encore trop pour l’Etat qui s’autorise « de temps en temps » (mais en pratique de plus en plus souvent quand il s’agit de domaines « stratégiques ») à voter ce qu’il appelle des « lois spéciales » qui « à titre exceptionnel » (mais en fait pas si spécial que ça) interdit le droit de grève, même pendant le rare moment où il aurait du être autorisé...

      #Québec

    • #Loi_spéciale

      Une loi inconstitutionnelle ?
      Claude Gauvreau, Actualités UQAM, le 13 Juin 2017
      https://www.actualites.uqam.ca/2017/loi-speciale-construction-inconstitutionnelle-ou-pas

      Laurence Léa Fontaine s’interroge sur la pertinence de la loi spéciale. « Mettre fin à un conflit après seulement cinq jours de grève, cela signifie que le droit de grève, un droit constitutionnel, est réduit à peu de choses », dit-elle.

      Le fait d’imposer l’arbitrage de différends, comme le prévoit la loi spéciale, laisse peu de place à la négociation collective, poursuit Laurence Léa Fontaine. « En outre, cela ouvre la porte à un possible conflit d’intérêts. L’État, qui est la fois le législateur et l’un des plus importants donneurs d’ouvrage dans le secteur de la construction, pourra décréter les conditions de travail. » Selon l’article 23 de la loi spéciale, la ministre du Travail aura le pouvoir d’imposer les thèmes de l’arbitrage si la période de médiation aboutit à une impasse. « Une façon d’agir très critiquable d’un point de vue constitutionnel », note la juriste.

      Au Canada, le droit de grève est un droit constitutionnel depuis 2015, tient à rappeler Laurence Léa Fontaine. « Cette année-là, un jugement de la Cour suprême du Canada a invalidé une loi de la Saskatchewan sur les services essentiels visant à restreindre l’exercice du droit de grève des employés du secteur public. Cela signifie que le droit de grève est désormais protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. » Depuis 1987, la Charte protégeait uniquement la liberté d’association, mais pas les moyens d’exercer cette liberté. En 2007, la Cour suprême a étendu la protection constitutionnelle à la négociation collective, tout en précisant que cela ne touchait pas le droit de grève.

      « Si la Cour a décidé il y a deux ans de protéger constitutionnellement l’exercice du droit de grève, c’est parce que celui-ci a été réduit comme une peau de chagrin au cours des dernières décennies, en particulier dans le secteur des services publics, affirme la professeure. L’article 1 de la Charte canadienne souligne que les restrictions apportées à un droit protégé par la Constitution doivent être justifiées dans une société libre et démocratique. Si ce n’est pas le cas, on a l’obligation d’abroger ou de modifier une loi qui restreint un droit constitutionnel. »

      Loin d’être des interventions ponctuelles et conjoncturelles ayant une portée limitée, les lois spéciales au Québec forment un ensemble cohérent de mesures dont les effets ont été structurants sur la gestion des conflits de travail. Depuis la fin des années 1960, une quarantaine de lois spéciales ont été adoptées par les différents gouvernements, ce qui relève, disent certains, d’une logique d’exceptionnalisme permanent. « Les lois spéciales sont devenues de véritables épées de Damoclès, souligne Laurence Léa Fontaine. Elles sont perçues comme des mécanismes normaux de gestion des conflits dans les relations de travail et dans la société en général, comme si elles faisaient maintenant partie de nos mœurs. »

  • Les transporteurs de matières dangereuses font #grève en France
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mai2017/grev-m29.shtml

    Alors qu‘il existe une colère profonde dans la classe ouvrière en France et en Europe, les syndicats feront tout pour bloquer une opposition au gouvernment Macron, déjà impopulaire, avant les élections législatives. Leur but est de stabiliser ce gouvernment, qui poursuit et intensifie la politique de Hollande et avec lequel ils s‘apprêtent à négocier le renforcement des attaques déjà contenues dans la loi Travail.

    Leurs premières discussions avec Macron et ses ministres la semaine dernière ont clairement montré leur volonté de collaborer avec lui et qu‘ils acceptaient le principe de l‘imposition par ordonnances d‘une « loi Travail II » renforcée, et le maintien d‘un état d‘urgence qui suspend les droits fondamentaux des travailleurs et permettra de réprimer brutalement les mouvements de grève et les manifestations.

    Ils essaieront tout au plus de se servir des grèves qu‘ils ne peuvent empêcher pour avoir quelque chose « à négocier » et ne pas avoir tout à fait l‘air d‘être des instruments de l‘aristocatie financière, dont Macron est le représentant. En même temps, ils tenteront de répandre l‘illusion fatale qu‘on peut « faire pression sur Macron », qui servira à démoraliser les travailleurs en lutte et à les pousser dans une impasse dangereuse.

    L‘an dernier déjà, la CGT avait tout fait, sous couvert du mot d‘ordre d‘une « généralisation des grève », pour bloquer une grève générale qui risquait de se développer contre la loi El-Khomri et le gouvernement Hollande. Alors que le dirigeant de la CGT, Philippe Martinez menait des discussions secrètes avec le premier ministre Valls, sa centrale s‘efforça surtout de garder le contrôle politique de la situation pour permettre au gouvernment Hollande de rester en place et de faire passer sa loi Travail en force, grâce à l‘article 49-3.

  • Après l’attentat à Manchester, Macron prolonge l’état d’urgence
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mai2017/macr-m25.shtml

    Le nouveau gouvernement cherchait depuis son investiture le 17 mai un moyen de prolonger l’état d’urgence. Une telle mesure avait déjà été discutée durant la campagne présidentielle, notamment après l‘attaque qui tua un policier sur les Champs Élysées, trois jours avant le premier tour : « Nous sommes en état d’urgence et il ne sera pas levé avant longtemps », avait alors dit François Fillon, ce que l’actuel président n’avait pas contredit. Fillon devait dès le 23 avril appeler à voter Macron.

    « Cette prorogation sera limitée au temps nécessaire à l’examen d’un projet de #loi qui inscrira dans le droit commun les dernières mesures de renforcement de l’arsenal existant », a déclaré Philippe mercredi. En clair, on remplacera l’état d’urgence et sa suspension de droits démocratiques fondamentaux par des mesures permanentes de même ordre, mais inscrites dans la #constitution ou le #droit commun, pour s’en servir au quotidien et en permanence.

    Le gouvernement a aussi annoncé la création d‘une « task force » directement rattachée à la présidence, que Macron avait présenté régulièrement dans la campagne électorale comme une de ses mesures phares de « #sécurité ». C’est une sorte d’Etat major permanent au sein de l‘exécutif, dont les pouvoirs n‘ont pas été spécifiés, composé entre autre de quelques dizaines de membres du renseignement, de la police et de l‘armée et dont une des tâches avouées sera de « coordonner les services de sécurité et de renseignement ».

    L‘utilisation de l’état d‘urgence depuis un an et demi a largement montré qu‘il a été principalement utilisé contre la #résistance sociale aux attaques du gouvernement Hollande, en particulier sa loi Travail. Il donnait aux forces de l’ordre des pouvoirs énormes dont on s’est servi pour réprimer brutalement la résistance des travailleurs et des jeunes et imposer la loi. Le gouvernement Macron est voué à imposer de profondes mesures « structurelles » de #contre-révolution sociale. Il s‘attend à une large et forte résistance des travailleurs.

    Macron a annoncé mardi une des principales mesures de son gouvernement, le renforcement de la Loi Travail, devant être imposé par #ordonnances dans les prochaines semaines. Ces mesures donneront encore plus de pouvoirs aux patrons, dispersant la classe ouvrière en l‘isolant entreprise par entreprise, et rendant caduques des conquêtes sociales et démocratiques acquises pendant des décennies de lutte, y compris celle contre le fascisme durant l‘Occupation et le régime de Vichy. Les syndicats recevraient de larges compétences pour mettre en œuvre ces transformations.

    #état_d'urgence

  • #Cybersécurité : la rançon et la rente, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, 15 mai 2017)
    https://blog.mondediplo.net/2017-05-15-La-rancon-et-la-rente #st

    La récente contamination des systèmes de certains hôpitaux, opérateurs télécoms et autres entreprises du monde entier par un ver informatique ne doit pas être balayée d’un revers de la main comme l’énième arnaque de quelques cybercriminels. Les assaillants ont utilisé des failles découvertes par les agences de sécurité américaines pour assurer leur propres missions de cyberguerre. Dès lors, il n’est plus possible d’ignorer cette réalité dérangeante : la nature de plus en plus féodale du monde de la cybersécurité — que l’on peut résumer par cette alternative : être rançonné ou disparaître —, est une conséquence de l’épuisement des idéaux du capitalisme démocratique sous l’effet de la surveillance permanente.

    #WannaCry

    http://zinc.mondediplo.net/messages/65373 via Le Monde diplomatique

    • Dans cet article, Evgeny Morozov démontre bien que ces virus sont encore l’un des signes de la décrépitude de nos institutions, l’échec d’une tentative de régulation démocratique de nos sociétés, et la lente et inexorable dérive vers le far-west de grand papa, voire la jungle d’arrière grand papa, où le meilleur gagnera, et tant pis pour les autres...

      Au delà de ce scenario dystopique, je vois un autre « intérêt » possible à ce virus : internet, bien qu’inventé par l’armée américaine, est devenu depuis une vingtaine d’années un outil indispensable pour un grand nombre de personnes. Il est utile même aux franges les plus contestataires du système, mais il est aussi utile à tout un chacun, par la quantité de services qu’il offre... gratuitement.

      On observe depuis plusieurs années plusieurs tentatives pour modifier cet état de fait : d’une part un contrôle de plus en plus strict de ce qu’on peut y faire ou non, et d’autre part de nombreux essais pour nous faire payer des services, ou de nous proposer des services payants censés être meilleurs que les gratuits, avec un succès plutôt modéré...

      Les virus aident ces initiatives à plusieurs titres : on s’habitue à payer pour avoir un service qui fonctionne bien, et on s’habitue même à l’idée que peut-être bientôt on sifflera la fin de la recréation, et qu’on coupera entièrement internet, devenu trop dangereux... Ce sera bien sûr pour le remplacer par un autre système qu’on appellera autrement et qui, lui, sera « sécurisé » et très cher...

      Réaliste ? Pessimiste ?

      https://seenthis.net/messages/597905
      https://seenthis.net/messages/597948
      https://seenthis.net/messages/597997
      https://seenthis.net/messages/598099

      #Ransomware #Wannacry #virus #informatique #internet

    • Relevé ceci au cours de mes lectures :

      http://www.inaglobal.fr/numerique/article/l-internet-libre-et-gratuit-c-est-bien-fini-9725

      Depuis une dizaine d’années nous observons la montée en puissance des technologies numériques en réseau qui peuplent notre quotidien : sociabilité ordinaire, travail, divertissement, éducation ; l’ensemble de nos activités impliquant une action communicationnelle – c’est à dire la quasi-totalité de notre vie sociale – est peu à peu colonisé par des dispositifs numériques. Appareils, réseaux, services en ligne deviennent les adjuvants utiles mais aussi envahissants de notre vie personnelle et professionnelle ainsi que de notre expression publique. Or, ce processus a lieu dans une économie globalisée et dérégulée qui favorise la concentration extrême de ressources[+]. On est donc loin de l’idéal tant encensé par le passé d’un média par essence démocratique, participatif et décentralisé, un idéal présent notamment dans les discours autour de l’émergence supposée d’un « Web 2.0 »[+]. Au contraire : au cours des dernières années, l’internet est devenu un champ de compétition acharnée entre groupes sociaux, institutions politiques et entreprises multinationales pour la distribution du pouvoir sur les canaux de communication numériques. Par conséquent, la forme actuelle de l’internet ne doit rien à ces caractéristiques techniques supposément intrinsèques mais résulte des relations complexes entre acteurs dont les intérêts économiques et politiques sont à la fois puissants et antagoniques.

      Ce qui confirme les craintes formulées par @sinehebdo

  • #WannaCry #Ransomware decrypts Taiwanese netizen’s computer due to his low income | Taiwan News
    http://www.taiwannews.com.tw/en/news/3161826


    On dirait que les pirates ont décidé de ne faire payer que les riches !

    The ransomware wrote him back and tell the netizen that they have switched Thundercrypt to decryption mode and will start to unlock his computer automatically soon. It also admitted that their Taiwanese campaign was a failure because they “Largely overestimated” the average income of the nation.

  • L’élite dirigeante britannique célèbre la baisse de l’espérance de #vie comme une aubaine pour les déficits des fonds de pension
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mai2017/besp-m15.shtml

    L’article du FT intitulé « Le changement dans l’espérance de vie promet une baisse du déficit de retraites de 310 milliards de livres » a noté que les changements récents dans les taux de #mortalité présentaient une réduction de près de quatre mois de l’espérance de vie projetée dès 65 ans d’un homme et celle d’une femme âgée de 65 ans de près de six mois, par rapport aux estimations réalisées en 2015. Fait significatif, le FT a qualifié cette forte réduction de l’espérance de vie des personnes âgées d’un « ralentissement de l’amélioration de l’espérance de vie ».

    Selon de nouvelles estimations de PwC, les consultants financiers mondiaux, cette forte réduction de l’espérance de vie aurait un impact positif sur la santé financière des 5800 entreprises britanniques qui parrainent des régimes de #retraite « à prestations déterminées » , réduisant ainsi de 310 milliards de livres le total du déficit de financement de 530 milliards de livres. PwC a estimé que le passif total pour tous les régimes de retraite professionnelle, qui couvrent environ la moitié de la population active, est d’environ 2000 milliards de livres.

    En d’autres termes, les sociétés du FTSE 100 qui doivent entreprendre cette année leur processus d’évaluation triennal pour leurs régimes de retraite, y compris GlaxoSmithKline, BT Group, Lloyds Banking Group, Tesco et BAE Systems, peuvent réviser leurs obligations de retraite à la baisse et économiser de l’argent.

    Martin McKee, professeur de santé publique européenne à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, et le coauteur de plusieurs articles récents sur l’augmentation des taux de mortalité chez les personnes âgées, a déclaré : « les réductions de la protection sociale et la difficulté d’accéder aux soins de santé pour les personnes âgées » étaient l’explication la plus probable pour la baisse de l’espérance de vie.

    Mais il a ajouté : « L’autre possibilité que nous devons examiner c’est qu’il s’agissait de personnes qui se trouvaient au milieu de leur âge de travail, en particulier dans le nord de l’Angleterre, au début des années 1980, quand il y a eu une #désindustrialisation à grande échelle, quand leur #santé aurait été désavantagée par la perte d’emploi et les dislocations qui ont eu lieu à ce moment-là. »

  • La grève générale est déclarée en Guyane française
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/guya-m27.shtml

    La #grève est l’expression d’une profonde #colère sociale qui se développe parmi les travailleurs et les classes laborieuses après cinq années d’#austérité sous le gouvernement PS de François Hollande. Dans ce département, qui compte plus de 200.000 habitants, le taux de #chômage était de 22 pour cent, soit 18,000 personnes, en 2015 ; les jeunes de 15-24 ans (46 pour cent des chômeurs) sont les plus touchés.

    Interrogé par France Info, le sénateur de Guyane Antoine Karam a évoqué « une #insécurité plus importante que dans les grandes métropoles au niveau hexagonal ». Selon lui, « près de 30 pour cent de la population n’a pas accès à l’eau potable ni à l’énergie électrique, alors que l’on a une base spatiale ».

    Il a également signalé « des meurtres, des braquages ».en Guyane : « On tue quelqu’un pour 20 euros, pour un bijou ou un portable ».

    Les Guyanais soulignent leur vaste déception vis-à-vis des promesses de Hollande : il a promis de mettre en place un Pacte pour l’Avenir de la Guyane, qui n’a pas toujours été signé.

  • Le budget de Trump financera des #guerres plus vastes en réduisant les dépenses sociales
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/budg-m21.shtml

    Ce budget fait la promotion de la mort et détruit la vie. Il verse des milliards dans la machine à tuer du Pentagone, au sacrifice de programmes qui offrent la nourriture, le logement, le chauffage, la santé et d’autres services vitaux pour la population des États-Unis.

    La coupure la plus importante est une réduction de 5,8 milliards $ dans le budget pour les Instituts nationaux de la santé, qui financent un nombre important de recherches biomédicales de dizaines de milliers de scientifiques de la santé. La plus grande coupure en pourcentage, 31 pour cent, est celle qui touche l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA), où 3200 emplois et 50 programmes seraient éliminés, incluant toutes les opérations de nettoyage dans les Grands Lacs, Chesapeake Bay, Puget Sound et la baie de San Francisco. La moitié du budget de l’EPA pour la recherche et le développement est éliminé.

    Le directeur du budget Mick Mulvaney a déclaré avec arrogance, « On ne peut pas assécher le marais et y laisser tout le monde. Alors, j’imagine que le premier candidat qui vient à l’esprit est l’Agence de la protection de l’environnement », ajoutant que « Le président veut une plus petite EPA. Il pense qu’ils abusent, et c’est ce que le budget reflète. »

    Ce sont les pauvres des milieux urbains et ruraux qui subiront la majorité des conséquences des coupes de budget. Trump propose d’abolir le Low-Income Home Energy Assistance Program (Programme de subventions pour l’énergie des foyers à faible revenu), qui offre des allocations de 3 milliards $ par an pour chauffer les maisons en hiver ; le programme du Community Development Block Grant, qui dépense 3 milliards $ dans le développement communautaire, le logement social et l’aide aux sans-abri ; la Commission régionale des Appalaches, qui encourage le développement et l’infrastructure communautaires dans cette région ; et la Delta Regional Authority, qui fait la même chose dans la région à majorité noire du delta de l’État du Mississippi.

    Bien que Trump ait obtenu un avantage écrasant dans le vote populaire de nombreuses régions rurales appauvries, son budget élimine une grande partie des dépenses fédérales dans ces régions. Il éliminerait le service de train longue distance Amtrak et l’Essential Air Service, qui finance les vols vers de petits aéroports ruraux, et couperait 500 millions $ dans le financement du département de l’Agriculture pour la conservation, le traitement des déchets et les aqueducs de l’Amérique rurale.

    D’autres coupes importantes incluent les 2,5 milliards $ éliminés du budget du département du Travail pour les programmes de formation pour les personnes âgées et les jeunes défavorisés, alors que le financement serait augmenté pour le programme Reemployment and Eligibility Assessment, qui vérifie les demandes de chômage et l’admissibilité des demandeurs, harcelant les travailleurs sans emploi et empochant un profit pour le ministère.

    #guerre_aux_pauvres #guerre_perpétuelle