Celui qui doit être encore plus emmerdé que Netanyahu et Stéphane Séjourné, aujoud’hui, c’est Karim Khan, le procureur général de la Cour pénale internationale…
▻https://seenthis.net/messages/1029544
Celui qui doit être encore plus emmerdé que Netanyahu et Stéphane Séjourné, aujoud’hui, c’est Karim Khan, le procureur général de la Cour pénale internationale…
▻https://seenthis.net/messages/1029544
J’ai l’impression que les commentaires négatifs sur la décision de la cour de justice perdent de vue à quel point, depuis des années, toute forme de processus légal international était systématiquement bloqué.
Le rapport Falk-Tilley purement et simplement enterré :
►https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/03/17/sous-la-pression-l-onu-enterre-le-rapport-accusant-israel-d-apartheid_509654
les États-Unis conditionnant toute aide à l’Autorité palestinienne à l’abandon absolu de toute forme de poursuite juridique contre Israël, la (précédente) procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, inscrite dans la base de donnée des personnes soumises à sanctions des États-Unis et l’annonce que toute personne qui lui prêterait assistance serait à son tour sanctionnée :
▻https://www.voaafrique.com/a/washington-sanctionne-la-procureure-de-la-cour-pénale-internationale/5567792.html
Aujourd’hui, non seulement la Cour de justice internationale accepte d’ordonner des mesures à l’encontre d’Israël, mais aussi annonce qu’il y aura un jugement au fond sur la conduite génocidaire d’Israël.
Ça me semble un moment historique de ce point de vue.
c’est assez clair que c’est historique, à plusieurs points de vue ; y compris celui qui dirait que, selon toute probabilité, ça signera l’arrêt de mort de la CIJ et peut-être de l’ONU, si en effet Israël, avec le soutien de ses potes, s’assied sur les injonctions de la cour et continue comme si de rien n’était.
Quelles sont les mesures coercitives à disposition de la CIJ pour faire appliquer sa décision ? Envoyer sine die des casques bleus ou blancs de force dans Gaza pour assurer l’aide humanitaire requise ?
@olaf : je suppose que la prochaine étape, ça va être une réunion du Conseil de Sécurité (Guterres, pour rappel, avait déjà invoqué l’article 99 de la Charte pour convoquer une réunion et si ce n’est lui, quelqu’un d’autre le fera) pour voter à ce sujet. À minima pour, de manière symbolique, soutenir l’ordonnance de la cour internationale ; ou bien pour tenter d’imposer un cessez-le-feu qui mettrait en branle le point de l’ordonannce de cesser de tuer les Palestiniens.
Et dans ce cas, le tournant historique sera soit que Biden confirme son extrémisme pro-israélien et pose un véto américain à une telle résolution, enterrant l’existence même d’une justice internationale (même imparfaite ou orientée). Ou bien il accepte une résolution, et là ce serait totalement historique (puisque ça veut dire qu’il y aura bien un jugement pour génocide – sans présager de son issue – contre Israël).
Dans les deux cas on entre dans le domaine de l’inédit.
Israël : le Parlement vote la loi sur les recommandations de la police dans les affaires « sensibles »
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/28/israel-le-parlement-vote-la-loi-sur-les-recommandations-de-la-police-dans-le
Soutenu par la coalition au gouvernement, le texte interdit à la police d’informer le procureur général de l’existence de motifs d’inculpation, dans le cadre d’enquêtes portant sur des personnalités publiques.
Le Liban dévoile un recensement inédit des réfugiés palestiniens
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/26/le-liban-devoile-un-recensement-inedit-des-refugies-palestiniens_5234521_321
Au Liban, les données démographiques sont un tabou, et la présence des réfugiés palestiniens reste un sujet très sensible. Dans ce contexte, le recensement de cette communauté – mené durant l’été – fait figure d’événement rare. Ses résultats ont été officialisés jeudi 21 décembre : un peu plus de 174 000 Palestiniens vivent dans douze camps de réfugiés – des constructions en dur, pauvres, serrées dans de petites enclaves – et les zones attenantes. Ces chiffres sont bien plus faibles que les estimations qui circulaient jusqu’alors. Les plus fiables plaçaient le curseur autour de 260 000.
Cet état des lieux mériterait d’être complété par un recensement de toute la population au pays du Cèdre – aucun n’a eu lieu depuis 1932. Mais il met à mal le discours de ceux, parmi les politiciens libanais, qui continuaient d’agiter ces dernières années le spectre d’une « menace » palestinienne en évoquant des proportions bien plus élevées. Ouvrira-t-il la voie à une amélioration des conditions de vie des déplacés palestiniens, dont la première génération a trouvé refuge au Liban après avoir été chassée de ses terres lors du conflit de 1948 ?
Dans quelques jours, la joueuse d’échecs Anna Muzychuk va perdre ses deux titres de championne du monde (rapide et blitz) parce qu’elle refuse de se conformer aux « exigences » du royaume d’Arabie Saoudite à l’égard des femmes.
King Salman Rapid & Blitz 2017 – Historic Agreement
▻https://www.fide.com/component/content/article/1-fide-news/10507-king-salman-rapid-a-blitz-2017-historic-agreement.html
FIDE is pleased to announce that we have reached an agreement with the Organisers that the dress code for the event will be dark blue or black formal suits, with white shirts, either open necked or with a tie, for men and dark blue or black formal trouser suits, with high necked white blouses for women. There will be no need to wear a hijab or abaya during the games, this will be a first for any sporting event in Saudi Arabia.
En Arabie saoudite, le premier tournoi « roi Salmane » risque l’échec et mat
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/26/en-arabie-saoudite-le-premier-tournoi-roi-salmane-risque-l-echec-et-mat_5234
La première compétition mondiale d’échecs organisée par l’Arabie saoudite risque de tourner court. Organisé du 26 au 30 décembre à Riyad, le tournoi « roi Salmane » de parties rapides et de Blitz est boycotté par de nombreux joueurs, notamment pour protester contre « l’impossibilité pour certains d’entre eux issus de pays rivaux de tout simplement participer à l’événement ».
La Fédération des échecs israélienne a ainsi réclamé mardi 26 décembre des compensations financières à la Fédération internationale après que plusieurs de ses joueurs ont été privés de visa par l’Arabie saoudite — un « préjudice professionnel et financier », selon la Fédération israélienne. Les règles de la Fédération internationale (FIDE) précisent qu’un pays ne peut pas priver des joueurs, quelle que soit leur nationalité, de participer à une telle compétition.
Lundi, la Fédération internationale avait annoncé avoir réussi à « obtenir des visas pour les joueurs du Qatar et d’Iran », mais avoir échoué pour les compétiteurs de l’Etat hébreu. Sept joueurs israéliens ont ainsi été privés de tournoi.
Puis, en fin d’article, le cas d’Anna Muzychuk.
Mais la Fédération israélienne n’est pas la seule à être en colère contre Riyad. La double championne du monde en titre, l’Ukrainienne Anna Muzychuk, a elle aussi annoncé son retrait de la compétition. Elle a publié samedi un texte sur son compte Facebook expliquant pourquoi elle ne se rendrait pas à Riyad pour défendre ses titres :
« J’ai décidé de ne pas aller en Arabie saoudite. De ne pas jouer en fonction des règles de quelqu’un d’autre, de ne pas porter une “abaya”, de ne pas devoir sortir accompagnée et de ne pas me sentir comme une créature inférieure. »
La double championne du monde, âgée de 27 ans, se dit « prête à se battre pour ses principes » en « annulant l’événement », bien que celui-ci représente « une rentrée potentielle d’argent plus importante qu’une douzaine de tournois cumulés ».
2 569 Elo quand même, à son âge, c’est juste impressionnant. Et quelle justesse de propos, quel courage. Et oui l’année prochaine elle reprendra sa couronne.
D’autres ont perdu des tournois pour ne pas jouer contre des israelien.ne.s, boycott oblige. Des choix difficiles mais integres...
The Israeli military took first his legs, then his life - Opinion - Israel News | Haaretz.com
▻https://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.829384
Abu Thuraya posed no danger to anyone: How much of a danger could a double amputee in a wheelchair, imprisoned behind a fence, constitute? How much evil and insensitivity does it take in order to shoot a handicapped person in a wheelchair? Abu Thuraya was not the first, nor will he be the last, Palestinian with disabilities to be killed by soldiers of the Israel Defense Forces — the most moral soldiers in the world, or not.
The Israeli military first took his legs, then his life
On Friday, a sharpshooter shot and killed Ibrahim Abu Thuraya, a Gazan double amputee, as he protested from his wheelchair near the Israeli border
By Gideon Levy | Dec. 17, 2017 | 4:36 PM
The Israeli army sharpshooter couldn’t target the lower part of his victim’s body — Ibrahim Abu Thuraya didn’t have one. The 29-year-old, who worked washing cars and who lived in Gaza City’s Shati refugee camp, lost both legs from the hips down in an Israeli airstrike during Operation Cast Lead in 2008. He used a wheelchair to get around. On Friday the army finished the job: A sharpshooter aimed at his head and shot him dead.
The images are horrific: Abu Thuraya in his wheelchair, pushed by friends, calling for protests against the U.S. declaration recognizing Jerusalem as Israel’s capital; Abu Thuraya on the ground, crawling toward the fence behind which the Gaza Strip is imprisoned; Abu Thuraya waving a Palestinian flag; Abu Thuraya holding up both arms in the victory sign; Abu Thuraya carried by his friends, bleeding to death; Abu Thuraya’s corpse laid out on a stretcher: The End.
The army sharpshooter couldn’t aim at the lower part of his victim’s body on Friday so he shot him in the head and killed him.
It can be assumed that the soldier realized that he was shooting at a person in a wheelchair, unless he was shooting indiscriminately into the crowd of protesters.
Abu Thuraya posed no danger to anyone: How much of a danger could a double amputee in a wheelchair, imprisoned behind a fence, constitute? How much evil and insensitivity does it take in order to shoot a handicapped person in a wheelchair? Abu Thuraya was not the first, nor will he be the last, Palestinian with disabilities to be killed by soldiers of the Israel Defense Forces — the most moral soldiers in the world, or not.
The killing of the young disabled man passed almost without mention in Israel. He was one of three demonstrators killed Friday, just another humdrum day. One can easily imagine what would happen if Palestinians had killed an Israeli who used a wheelchair. What a furor would have erupted, with endless ink spilled on their cruelty and barbarism. How many arrests would have resulted, how much blood would have flowed in retaliation. But when soldiers behave barbarically, Israel is silent and shows no interest. No shock, no shame, no pity. An apology or expression of regret or remorse is the stuff of fantasy. The idea of holding those responsible for this criminal killing accountable is also delusional. Abu Thuraya was a dead man once he dared take part in his people’s protest and his killing is of no interest to anyone, since he was a Palestinian.
The Gaza Strip has been closed to Israeli journalists for 11 years, so one can only imagine the life of the car-washer from Shati before his death — how he recovered from his injuries in the absence of decent rehabilitation services in the besieged Strip, with no chance of obtaining prosthetic legs; how he rumbled along in an old wheelchair, not an electric one, in the sandy alleys of his camp; how he continued washing cars despite his disability, since there are no other choices in Shati, including for people with disabilities; and how he continued struggling with his friends, despite his disability.
No Israeli could imagine life in that cage, the biggest in the world, the one called the Gaza Strip. It is part of a never-ending mass experiment on human beings.
One should see the desperate young people who approached the fence in Friday’s demonstration, armed with stones that couldn’t reach anywhere, throwing them through the cracks in the bars behind which they are trapped.
These young people have no hope in their lives, even when they have two legs to walk on. Abu Thuraya had even less hope.
There is something pathetic yet dignified in the photo of him raising the Palestinian flag, given his dual confinement — in his wheelchair and in his besieged country.
The story of Abu Thuraya is an accurate reflection of the circumstances of his people. Shortly after he was photographed, his tormented life came to an end. When people cry out every week: “Netanyahu to Maasiyahu [prison]” someone should finally also start talking about The Hague.
A Gaza, un militant handicapé tué par l’armée israélienne devient le symbole des protestations
La mort de ce Palestinien a donné un visage aux protestations déclenchées par la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
LE MONDE | 18.12.2017 à 06h38 • Mis à jour le 18.12.2017 à 09h15 | Par Piotr Smolar (bande de Gaza, envoyé spécial)
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/18/a-gaza-un-militant-handicape-tue-par-l-armee-israelienne-devient-le-symbole-
Terrorisme israélien : le meurtre pour seule et unique politique
16 décembre 2017 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine
▻http://chroniquepalestine.com/meurtre-seule-unique-politique
Ma’an News – Ils ont été des milliers à suivre les funérailles d’un Palestinien handicapé assassiné à Gaza par les forces israéliennes d’occupation.
Des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza sous blocus ont suivi samedi les funérailles du Palestinien Ibrahim Abu Thurayya, âgé 29 ans, qui a été assassiné par les forces israéliennes d’occupation vendredi lors d’affrontements le long de la clôture de séparation d’avec Israël [Palestine de 1948].
Abu Thurayya était un militant palestinien renommé, connu pour avoir constamment protesté contre l’occupation israélienne, bien qu’il ait perdu ses deux jambes lors d’une attaque aérienne israélienne en 2008. Après être resté gravement handicapé suite à l’attaque israélienne en 2008, Abu Thurayya a travaillé à laver des voitures à Gaza pour contribuer à faire vivre les 11 membres de sa famille.(...)
L’aide militaire fournie aux rebelles syriens a indirectement contribué à armer l’EI
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/14/l-aide-militaire-fournie-aux-rebelles-syriens-a-indirectement-contribue-a-ar
Trois ans d’enquête de terrain entre Kobané, en Syrie, et Bagdad, en Irak, 40 000 pièces récupérées sur les lignes de front et soigneusement analysées, des dizaines de contrats d’achat et d’exportation passés au crible : le rapport sur les armes de l’organisation Etat islamique (EI), publié jeudi 14 décembre par l’ONG Conflict Armament Research (CAR), est l’étude la plus complète produite à ce jour sur ce sujet aussi explosif que complexe.
Il fait la lumière sur les filières d’approvisionnement souvent tortueuses mises en place par l’organisation djihadiste, via la Turquie en particulier, pour constituer et entretenir son arsenal. Il démontre qu’au-delà des saisies réalisées dans les stocks des armées syrienne et irakienne, l’EI est parvenu à récupérer beaucoup d’armes fournies aux groupes rebelles syriens par leurs parrains étrangers, notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Il révèle enfin que ces livraisons ont été effectuées quasi systématiquement en violation des accords conclus avec les pays où ces armes ont été produites – principalement des Etats d’Europe de l’Est – qui incluaient une clause de non-réexportation.
Le rapport de 200 pages, abondamment illustré
▻http://www.conflictarm.com/publications
« #Indirectement » mon œil.
#MSM #damage_control
Il y a deux ans, c’était #fake_news et #complotisme, ces informations, sorties par des faux médias pas sérieux. Et heureusement pour nous, les vrais médias ont enquêté. Et les enquêtes ça prend du temps. C’est pour ça que c’est pas sorti avant. Hein.
L’ONG en question n’est pas inconnue sur Seenthis :
▻https://seenthis.net/recherche?recherche=Conflict+Armament+Research
Elle diffuse des informations sur les traffics d’armes qui alimentent notamment ISIS depuis au moins 2014.
Comme le souligne @kassem, toutes les reprises de ce rapport indiquent, avec une précision quasi-maniaque : « indirectement ». Hum…
Mais, si l’on reprend un précédent rapport de la même organisation de septembre 2016 : les armes partent d’Europe de l’Est à un second pays d’Europe de l’Est, puis à l’Arabie séoudite, qui l’expédie à la Turquie, qui les remet à l’opposition syrienne, et les armes arrivent à l’État Islamique à Fallujah, en moins de deux mois. Et de préciser : c’est presque direct ; si vouliez mettre des choses sur un bateau et les expédier, rien que ça ça prendrait un mois.
Donc, précisons bien : « indirectement ». Mais comme le précise l’organisation qui a écrit ce rapport, il faut comprendre « indirectement » dans le sens de « presque direct »…
►https://seenthis.net/messages/524137
His company is currently challenging the governments of Bulgaria and Serbia, among others, over the sale of weapons to Saudi Arabia. Despite signing an agreement saying it would not sell the weapons to any other countries, Saudi Arabia appears to send them “straight to Turkey”, from where they get into Islamic State’s hands “very, very rapidly” via illicit means.
“We have a supply chain which goes from an Eastern European manufacturer, to a second Eastern European country, to Saudi Arabia, to Turkey, to a Syrian opposition group and then to Islamic State in Falluja in Iraq, in less than two months,” he says. “That’s almost direct. If you want to put something on a boat and float it, it’s going to take a month.”
« Le Louvre Abu Dhabi est un rouage majeur du resserrement autoritaire des Emirats arabes unis »
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/09/le-louvre-abu-dhabi-est-un-rouage-majeur-du-resserrement-autoritaire-des-emi
Autrement dit, ce que le Louvre Abu Dhabi donne à voir, c’est l’accaparement des leviers de pouvoir par la famille régnante.
C’est un rouage majeur du resserrement autoritaire des Emirats arabes unis. Quand en avril 2013, Aurélie Filippetti, alors ministre de la culture, visite à Abou Dhabi l’exposition de préfiguration du musée, elle est guidée par l’un des frères de Mohamed Ben Zayed, le cheikh Hazza, qui est l’homme de la répression politique, en charge des services de renseignements. Le procès de 94 émiratis, accusé de complot contre l’Etat, du fait de leur simple appartenance au mouvement Islah [la branche émirienne des Frères musulmans] était alors en cours depuis plus d’un mois.
Le Louvre Abu Dhabi donne à voir la déconnection entre libéralisme culturel et libéralisme politique, qui se joue dans toute l’Asie, de l’Ukraine à la Chine. Il accompagne la bascule des EAU d’une monarchie à l’anglaise, collégiale, vers une monarchie absolue. Que ce passage s’opère avec le nom du Louvre, symbole de la Révolution française et de la République, a quelque chose d’ironique.
Arabie saoudite : dix princes et des dizaines d’ex-ministres arrêtés | JDM
▻http://www.journaldemontreal.com/2017/11/04/arabie-saoudite--dix-princes-et-des-dizaines-dex-ministres-arrete
Les titres du Monde et du Figaro ne laissent aucun doute sur leur parti-pris.
Corruption : dix princes et des dizaines d’ex-ministres interpellés en #Arabie_Saoudite
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/05/corruption-dix-princes-et-des-dizaines-d-ex-ministres-interpelles-en-arabie-
Coup de filet anticorruption en Arabie saoudite
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/11/04/97001-20171104FILWWW00170-coup-de-filet-anticorruption-en-arabie-saoudite.p
Dont al-Walid ben Talal:
▻https://www.nytimes.com/2017/11/04/world/middleeast/saudi-arabia-waleed-bin-talal.html
Saudi Arabia announced the arrest on Saturday night of the prominent billionaire investor Prince Alwaleed bin Talal, plus at least 10 other princes, four ministers and tens of former ministers.
The announcement of the arrests was made over Al Arabiya, the Saudi-owned satellite network whose broadcasts are officially approved. Prince Alwaleed’s arrest is sure to send shock waves both through the Kingdom and the world’s major financial centers.
Allez je risque le #catastrophe_arabe même si la chute probable de la KSA ne me fera pas pleurer à chaudes larmes.
Ces arrestations interviennent quelques heures après la création, par décret royal, de cette commission, dirigée par le prince héritier et homme fort du royaume, Mohammed Ben Salman, âgé de 32 ans. L’agence de presse officielle saoudienne SPA a indiqué que le but de la commission était de « préserver l’argent public, punir les personnes corrompues et ceux qui profitent de leur position ». Le conseil des religieux a rapidement réagi sur son compte Twitter en affirmant que la lutte contre la corruption était « aussi importante que le combat contre le terrorisme ».
(c’est moi qui graisse)
Primum non nocere aux intérêts économiques…
Comment Le Monde et les MSM, et les gouvernements occidentaux,… peuvent-ils croire une seconde à cette fable ? Au vu de l’appropriation des ressources du pays par la famille royale des ressources du pays, le mot corruption a-t-il encore un sens ? Y a-t-il un seul de ses membres qui pourrait échapper à une quelconque commission réunie dans de telles conditions ?
Saudi princes among dozens detained in anti-corruption purge - BBC News
▻http://www.bbc.com/news/world-middle-east-41874117
#Madawi_Al-Rasheed, who is a visiting professor at the London School of Economics’ Middle East Centre, told the BBC the purge gave Prince Mohammed control over the country’s security forces.
“It’s very difficult to see it as an anti-corruption move,” [s]he said.
“This is really a purge that consolidates Mohammed bin Salman’s power base. He wants to remove the last remaining cousin who controls a paramilitary force that is very modern and also capable of challenging his rule. There are no more princes who can do that with a military or security base.”
Pour rappel,
Saudi prince Mohammed bin Salman buys £452m yacht during austerity | The Independent
▻http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/saudi-prince-mohammed-bin-salman-yacht-france-new-york-times-a7365261
What Happened in Saudi Arabia Last Night — And How Washington #Corruption Enabled It
▻https://theintercept.com/2017/11/05/what-happened-in-saudi-arabia-last-night-and-how-washington-corruption
The move marks a moment of reckoning for Washington’s foreign policy establishment, which struck a bargain of sorts with the Crown Prince Mohammed bin Salman, known as MBS, and Yousef Al Otaiba, the United Arab Emirates ambassador to the U.S. who has been MBS’s leading advocate in Washington. The unspoken arrangement was clear: The UAE and Saudi Arabia would pump millions into Washington’s political ecosystem while mouthing a belief in “reform,” and Washington would pretend to believe that they meant it. MBS has won praise for some policies, like an openness to reconsidering Saudi Arabia’s ban on women drivers.
[...]
Whatever legitimate debate there was about MBS ended Saturday — his drive to consolidate power is now too obvious to ignore. And that puts denizens of Washington’s #think_tank world in a difficult spot, as they have come to rely heavily on the Saudi and UAE end of the bargain. As The Intercept reported earlier, one think tank alone, the Middle East Institute, got a massive $20 million commitment from the UAE.
And make no mistake, MBS is a project of the UAE — an odd turn of events given the relative sizes of the two countries. “Our relationship with them is based on strategic depth, shared interests, and most importantly the hope that we could influence them. Not the other way around,” Otaiba has said privately. For the past two years, Otaiba has introduced MBS around Washington and offered assurances of his commitment to modernizing and reforming Saudi Arabia, according to people who’ve spoken with him, confirmed by emails leaked by the group Global Leaks. When confronted with damning headlines, Otaiba tends to acknowledge the reform project is a work in progress, but insists that it is progress nonetheless, and in MBS resides the best chance of the region.
#Etats-Unis #E.A.U.
Il ne prend pas des risques là #Mohamed_ben_Salman ? Les gens auxquels il s’attaque ont quand même un certain pouvoir pour pouvoir se défendre, non ?
En tous cas pour France 24 en ce moment même, MBS c’est, je cite, « le choc de la modernité ».
Key Saudi source, Mujtahidd, alleges Saudi King-to-be delivered $1bn to Trump Organization during Trump visit – The Mideastwire Blog
▻https://mideastwire.wordpress.com/2017/11/06/key-saudi-source-mujtahidd-alleges-saudi-king-to-be-delivered
When Trump was in Riyadh during the second half of May 2017, a private yacht reached the Jeddah Port. Its identity was concealed and it was closely guarded. The regular port authorities were not allowed to deal with the yacht, and only a small group of people reached it while carrying boxes or suitcases containing a billion dollars in cash. Once they dropped the load and came back, the yacht that only stayed in Jeddah for a few hours disappeared to a destination that remained concealed, just like its identity and the location it came from. It was later leaked to us from Mohammad Bin Salman’s close circle that the billion dollars were from Mohammad Bin Salman personally, and that the yacht was indirectly affiliated with Trump’s Organization.”
Le premier ministre libanais, Saad Hariri, annonce sa démission
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/04/le-premier-ministre-libanais-saad-hariri-annonce-sa-demission_5210238_3218.h
Le premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé sa démission, samedi 4 novembre, à la surprise générale. Il a accusé le Hezbollah chiite et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban et a affirmé avoir peur d’être assassiné.
« J’annonce ma démission du poste de premier ministre », a ainsi déclaré M. Hariri, qui se trouve actuellement en Arabie saoudite, dans un discours retransmis par la chaîne satellitaire Al-Arabiya. Selon les informations du Monde, un des conseillers de M. Hariri lui avait déjà suggéré de démissionner il y a quelques semaines, mais l’idée avait alors été écartée.
« L’Iran a une mainmise sur le destin des pays de la région (…). Le Hezbollah est le bras de l’Iran non seulement au Liban mais également dans les autres pays arabes », a dénoncé le premier ministre démissionnaire. Et « ces dernières décennies, le Hezbollah a imposé une situation de fait accompli par la force de ses armes », a-t-il ajouté.
Bien entendu, le Monde-avec-AFP (ainsi que l’ensemble des médias francophones) qualifie la démission de Hariri de « totalement inattendue »… Si ces gens faisaient un tout petit peu leurs devoirs, ils sauraient que le renversement du gouvernement et la mise en accusation du Hezbollah ont été très clairement annoncés lundi par les Séoudiens :
▻https://seenthis.net/messages/641376
que Hariri s’était déjà rendu en Arabie séoudite ce même lundi, et y et retourné hier :
▻https://www.lorientlejour.com/article/1081985/hariri-se-rend-a-nouveau-en-arabie-saoudite.html
Le chef du gouvernement libanais se rend à Riyad pour une visite de travail. Lors de son dernier déplacement, il avait été reçu par le prince héritier saoudien, Mohammad Ben Salmane. M. Hariri avait affirmé être totalement en phase avec Riyad pour ce qui a trait à la stabilité du Liban.
Hum… les employés de Saudi Oger vont-ils (comme promis encore en septembre) être enfin payés ? (Oui, parce que si ça t’a échappé : Hariri n’a plus de sous et est proprement tenu en laisse.)
▻http://www.france24.com/fr/20170914-liban-france-groupe-btp-saudi-oger-saad-hariri-va-payer-arrieres-
L’aspect évidemment ridicule de l’événement, c’est que Saad se rend deux fois en Arabie séoudite en quelques jours, applique ce qui a été annoncé par un ministre séoudien en début de semaine, rencontre le nouveau Séoud-en-chef ben Salmane et dans la foulée annonce sa démission depuis l’Arabie séoudite, tout ça paraît-il pour dénoncer la « mainmise » de l’Iran sur le Liban.
Malgré cet aspect ridicule, on peut être particulièrement inquiet. Que l’Arabie séoudite décide de porter (à nouveau) son affrontement régional sur la scène libanaise ne présage d’absolument rien de bon pour le pays (tu as vu l’état des pays où l’Arabie a prétendu « contrer » l’influence iranienne ?).
▻http://www.raialyoum.com/?p=772730
Commentaire des Iraniens : "La démission de Hariri a été arrangée par Trump et Muhammad ben Salmane, en fionction d’une décision manifeste des Saoudiens de s’en prendre au Hezbollah."
طهران : استقالة الحريري جاءت بترتيب من ترامب ومحمد بن سلمان وبقرار سعودي واضح لمواجهة “حزب الله”
November 2, 2017
Targeting Lebanon Again
Edito d’ABA. Cela date du 2 novembre mais, comme c’est en anglais, je suppose que cela a dû être publié un peu avant.
▻http://www.raialyoum.com/?p=771836
We do not know what instructions Hariri was given when he met Saudi strongman Crown Prince Muhammad bin-Salman. But it would not come as a surprise to learn that he was told either to withdraw from the government or sack its Hezbollah ministers in order to create another government crisis in Lebanon. Hariri would have no option but to comply. That would mean the collapse of the hard-won political accommodation that enabled him to return to office and Gen. Michel Aoun to be elected president.
Angry Arab: Hariri resignation in Beirut
▻http://angryarab.blogspot.fr/2017/11/hariri-assassination-in-beirut.html
It is funny: people of the Saudi and Israeli lobbies on social media are jubilant about Saad Hariri’s resignation (from Riyadh, no less and through Saudi regime media) and treating the matter as if it was a purely Lebanese matter. The resignation was days in the making. Saudi minister (for Gulf affairs but he also seems to be in charge of Lebanese affairs as well) has been threatening the Lebanese people and government for many days and warning of an impending action. In fact, he threatened hours before Hariri resignation that Saudi Arabia will “cut off” the hands of Iran—which was the same expression used by Hariri in the speech which was prepared for him. Hariri was sitting with Hizbullah ministers and defending the political arrangement in which all parties were represented against critics in his quarters. He also met with a senior Iranian delegation HOURS before his resignation (above) (the delegated was headed by Ali Akbar Welayeti, who said after the meeting that it was “constructive”). Just after the meeting, Hariri was summoned to Riyadh and he took a selfti with Minister Sabhan (the latter posted it on Twitter (above) and said it was after a long meeting), and then the speech of resignation was aired on Saudi media. Its text was counter to all the speeches that Hariri has been giving for many months. The best part is that Saudi regime media announced that there was an assassination attempt on Hariri’s life just before he departed for Saudi Arabia. The pro-Saudi branch of the Lebanese security services promptly told Lebanese media that they never heard of any of that and that they were not sources for this fable.
Au sujet de la prétendue tentative d’assassinat contre Hariri, le démenti des FSI (généralement pro-séoudienne et proches du camp Hariri) :
▻http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/83957/Les-FSI-mentent-les-rumeurs-sur-la-tentative-39-assassinat-jou-contre-Sa
La direction générale des FSI a démenti, ce samedi dans un communiqué, les informations qui circulent dans les médias, réseaux sociaux et sites électroniques, selon lesquelles son service de renseignements aurait déjoué une tentative d’assassinat contre le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri.
« La direction des FSI précise que ces informations sont erronées, qu’elle n’a fourni aucun détail et qu’elle ne dispose d’aucune donnée à cet égard », précise le communiqué.
Benjamin Netanyahu @netanyahu
15:27 - 4 nov. 2017
▻https://twitter.com/netanyahu/status/926878529240911872
My remarks on the resignation of Lebanese PM Hariri
Saad Hariri Quits as Lebanon Prime Minister, Blaming Iran - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2017/11/04/world/middleeast/saad-hariri-lebanon-iran.html
On en est là, il faut lire un article du NYT pour se rendre compte combien les articles des MSM français et les reportages de France 24 sur le sujet sont lamentables.
The surprise announcement — which shocked even his own staff — was an ominous sign of the escalating regional rivalry between Saudi Arabia and Iran, analysts said, indicating the growing dominance of Iran and Hezbollah as well as the Saudis’ increasingly assertive response.
Lebanese and regional analysts, whether supporters or opponents of Hezbollah, said it appeared that Mr. Hariri had been pressured to resign by his patrons, the Saudis , as they and the United States ratchet up efforts to counter Iranian influence. The resignation came after weeks of sharp American and Saudi condemnations of Iran, including from President Trump, and new American sanctions against Hezbollah.
By pushing out Mr. Hariri, analysts said, Saudi Arabia could deny Hezbollah a credible Sunni governing partner — an attempt to isolate it and deny it the fig leaf of a national unity government.
“They concluded that Hariri was serving as more of a cover for Iranian and Hezbollah influence than as a counterweight to them,” said Rob Malley, a former special Middle East adviser to President Barack Obama and the vice president of the International Crisis Group.
Yet the resignation also shows how few options Iran’s opponents have. Without Mr. Hariri in power, the United States and Saudi Arabia lose their main partner in the Lebanese government.
Across the political spectrum, analysts and officials said the resignation ushered in new dangers. If the next government is more pro-Hezbollah, they said, that could lead to devastating sanctions. It could even increase the chances of a new war with Israel, which would see added justification for its argument that there is little distinction between Hezbollah and the Lebanese state.
Mr. Hariri even raised the specter of internal violence. [si jamais des attentats contre le camp du 14 mars reprennent on aura été averti] He compared the atmosphere in Lebanon now to the days before the 2005 assassination of his father, former Prime Minister Rafik Hariri, saying he believed his own life was in danger. “I sensed what’s being woven in secret to target my life,” he said.
Mr. Hariri’s father was killed when his motorcade was bombed on Beirut’s seafront. Several Hezbollah members are being tried in absentia in a special United Nations-backed tribunal in The Hague, although the militant group has denied involvement in the assassination.
[...]
Mr. Hariri headed a 30-member national unity cabinet that was crafted to protect the country from any spillover from the multisided war in neighboring Syria, where Iran backed the government and Saudi Arabia backed the insurgents.
That mission has largely been successful , even though Hezbollah has sided with the Syrian government, Lebanese Sunni militants have joined insurgents there, and well over one million refugees flooded this small Mediterranean country.
In Lebanon’s political system, power is divided between a prime minister, who must be Sunni; a president, who must be Maronite Christian; and a speaker of Parliament, who must be Shiite.
The exercise of real power in the country is a more complicated affair of alliances, rivalries and division of spoils between the leaders of sectarian groups, including former warlords from Lebanon’s civil war.
Hezbollah, which rose to prominence fighting the Israeli occupation of south Lebanon, is the strongest because of its powerful militia, which can act independently of the state and in recent years has served as an expeditionary force across Syria.
In recent years Lebanon’s rival blocs have essentially agreed to confine their fight to Syria. But tensions between Saudi Arabia and Iran have only increased.
In addition to Hezbollah’s decisive role in helping President Bashar al-Assad of Syria hold on to power, Iran has supported several militias in Iraq that have managed to defeat Islamic State forces in that country and remain a fighting force.
Iranian leaders say their interference is needed to stop terrorism, and to create a security zone for their country. The country’s influence started to rise after the withdrawal of American troops from Iraq in 2011, leaving behind an incomplete army and a pro-Iranian government.
Iran’s filling of the vacuum created by the departure of the United States military has been an extremely worrying development for Saudi Arabia and some other Arab states, who have seen their efforts to fight proxy wars with Iran largely fail.
And now that the Syrian war seems to be entering a new phase, with Mr. Assad still ruling a devastated country, there are fears that tensions that had been pushed to the back burner — inside Lebanon, between Hezbollah and Israel, and elsewhere — could re-emerge.
The United States has stepped up sanctions on Hezbollah in recent weeks after President Trump criticized Iran and the landmark nuclear deal it reached under Mr. Obama.
“It signals a new phase of escalation,” said Ali Rizk, a pro-Hezbollah Lebanese analyst, adding that the imminent defeat of Islamic State by the United States would put new pressure on what it sees as Shiite extremists. “Lebanon is in for a hard time,” Mr. Rizk said.
The resignation brought sharp words from Israel and Iran. Bahram Ghasemi, a spokesman for Iran’s foreign ministry, said Mr. Hariri’s speech was driven by a Saudi, American and Israeli effort aimed at “creating tension in Lebanon and the region.”
And in Israel, Prime Minister Benjamin Netanyahu called the resignation “a wake-up call for the international community to take action against the Iranian aggression.”
The pressure now is on the Lebanese president, Mr. Aoun, who will hold consultations with Parliament about appointing a caretaker government, said Imad Salamey, an analyst at the American University of Beirut.
“If he indeed is going to bring in a pro-Hezbollah government, then he has to face the consequences,” such as new sanctions, Mr. Salamey said. “It will be a massive U.S. and Saudi response. The economy will collapse for sure.”
In his speech, Mr. Hariri said he wanted to unite Lebanon and free it from outside influence. He pronounced himself “full of optimism and hope that Lebanon will be stronger, free, independent, with no authority over it except that of its own great people.”
But in the streets of Tariq al-Jdeedeh, a mostly Sunni neighborhood of Beirut that is part of Mr. Hariri’s political base, anger and confusion contrasted with the posters of Mr. Hariri that festooned the buildings.
“Hariri didn’t do this for Lebanon, he did this for Saudi against Iran,” said Nabil Idriss, who was tending his son’s fabric shop. “Now with this move, the picture is more transparent than ever. Saad Hariri was never in control.”
Comment le PKK a piégé les services secrets turcs
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/10/26/comment-le-pkk-a-piege-les-services-secrets-turcs_5206183_3218.html
L’organisation kurde a organisé cet été un guet-apens au Kurdistan irakien pour arrêter le chef adjoint des opérations du MIT et son responsable de la lutte contre le PKK. Elle les détient toujours.
L’affaire passe pour l’un des coups les plus durs portés par la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à l’Etat turc, dans le conflit qui les oppose depuis 1984. Durant l’été, le PKK est parvenu à enlever au Kurdistan irakien deux responsables de haut niveau de l’Organisation nationale du renseignement (MIT), les services secrets turcs.
« Durant l’été, le PKK a réussi l’un des plus beaux coups de son histoire », résume un responsable des renseignements kurdes irakiens. L’opération, qui aurait été menée sans que les autorités locales kurdes en aient été avisées, s’est traduite d’après lui par l’enlèvement, au Kurdistan irakien, du chef adjoint des opérations du MIT et du responsable de la lutte contre le PKK au sein des renseignements turcs, alors qu’ils étaient venus superviser la capture d’un leader de l’organisation kurde.
Depuis les années 1990, le PKK a établi des bases dans des zones de montagnes reculées du Kurdistan d’Irak, aux frontières de la Turquie et de l’Iran, qui échappent au contrôle des autorités kurdes. Régulièrement visées par des frappes aériennes turques, ces installations, rendues imprenables par un relief très accidenté, abritent des camps d’entraînement, des sites militaires et le quartier général de l’organisation.
« Le piège s’est refermé sur eux »
C’est là que se trouve le sommet d’un QG dont les ramifications vont du nord de l’Irak aux grandes villes de Turquie en passant par le nord de la Syrie, soit partout où le PKK et ses alliés contrôlent des territoires, et disposent de cellules clandestines ou de cadres politiques et militaires. Les principaux responsables du PKK y sont basés depuis l’arrestation, par Ankara, de son chef historique, Abdullah Öcalan, en 1999.
« Depuis que le conflit kurde a repris, en 2015, entre le PKK et la Turquie, le gouvernement turc veut obtenir une victoire comparable à la capture d’Öcalan en arrêtant ou en assassinant un chef du PKK au Kurdistan irakien, explique le responsable des renseignements kurdes. Ils croyaient être sur le point d’y parvenir en août, mais ils étaient infiltrés par un agent double et le piège s’est refermé sur eux. » D’après le récit de cette source, corroboré par un agent d’influence kurde irakien proche du PKK, l’organisation kurde avait placé un de ses membres au cœur des services de renseignement turcs.
« Depuis plusieurs années, un membre proche du commandement du PKK, qui s’était rendu aux Turcs, fournissait au MIT des informations exactes et de grande valeur sur le PKK, qu’il prétendait avoir collectées grâce à ses réseaux à l’intérieur de l’organisation. Il le faisait en réalité sur ordres des chefs du PKK », raconte la source du renseignement kurde. « Cet agent a acquis la confiance du MIT. Les renseignements qu’il a donnés à ses interlocuteurs ont coûté cher au PKK, mais ses chefs étaient prêts à faire ces sacrifices pour en tirer parti plus tard », explique le proche de l’organisation kurde.
L’occasion s’est présentée cette année. L’agent du PKK, qui a facilité de multiples succès des renseignements turcs, propose à ses commanditaires du MIT un plan leur permettant de capturer le chef en exercice de l’organisation, Cemil Bayik, 64 ans, un des fondateurs du PKK et le tenant de son aile la plus dure. « Bayik a de graves problèmes de dos. Par l’intermédiaire de son agent, le PKK a fait croire au MIT qu’il allait devoir recevoir des soins dans la région de Souleimaniyé début août et qu’il se déplacerait par discrétion avec une escorte très limitée. » Un plan visant à intercepter la cible est alors mis sur pied avec l’aide de l’agent double.
Monnaie d’échange
Une équipe des services de renseignement turcs se rend alors au Kurdistan irakien, et s’installe dans une villégiature prisée des environs du lac Dokan, dont la fraîcheur attire de nombreux vacanciers au cœur du caniculaire été irakien. L’itinéraire que doit emprunter le chef du PKK, fourni au MIT par l’agent double, passe à proximité. « Tout était prévu dans les moindres détails. Un hélicoptère a été stationné dans les environs pour évacuer Bayik. Les Turcs étaient si sûrs d’eux que le chef adjoint des opérations du MIT et le responsable du dossier du PKK avaient fait le déplacement, pour pouvoir ensuite s’attribuer le succès de l’opération. (…) L’agent était présent avec eux », explique la source du renseignement kurde. Le véhicule de Cemil Bayik n’arrivera cependant jamais. Le commandement du PKK, en coordination avec sa taupe, a déployé une unité de combattants qui prend par surprise le groupe d’agents turcs. Les deux responsables du MIT sont pris au piège et emmenés avec leurs hommes vers les bases de montagne du PKK. Après avoir servi le MIT, l’agent infiltré est de retour auprès de ceux qui étaient restés ses vrais commanditaires.
Le 24 août, au lendemain d’une visite au Kurdistan irakien du ministre turc des affaires étrangères, Bahoz Galali, représentant à Ankara de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), le parti kurde irakien qui contrôle la zone de Dokan, a été expulsé par le gouvernement turc. « Les Turcs veulent que nous fassions l’intermédiaire pour obtenir la libération des deux agents. Nous sommes en contact avec le PKK, mais ils ne veulent rien savoir, indique la source des renseignements kurdes. Ces prisonniers sont un trésor pour eux. » De fait, l’organisation kurde dispose à présent de sources inestimables et d’une monnaie d’échange tout aussi précieuse face à son ennemi turc.
Au #Koweït, la passion archéologique d’un petit royaume sans histoire
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/10/19/au-koweit-la-passion-archeologique-d-un-petit-royaume-sans-histoire_5202991_
On ne se rend plus à #Faïlaka qu’en bateau privé. Les touristes ont déserté cette petite île – une langue de terre de 14 kilomètres de long sur 5 kilomètres de large – située au large du Koweït depuis que le port s’est ensablé, en 2016. Le visiteur n’y croise plus que des travailleurs immigrés chargés de l’entretien et une poignée de militaires. Ce sont désormais les archéologues qui représentent le gros des troupes, car les autorités de l’émirat, persuadées que le pays a tout à gagner à fouiller ainsi son passé, de l’âge du bronze à l’époque moderne, financent plusieurs missions chaque année.
D’après Hasan Ashkanani, anthropologue et archéologue à l’université de Koweït, Faïlaka occupe une place particulière dans l’histoire nationale et « dans celle du Golfe de façon générale ». Alimentée en eau douce et située sur les voies commerciales vers la Chine ou l’Inde, l’île était déjà habitée en 2500 av. J.-C. On y trouve différents types d’occupations sédentaires, donc « lisibles » archéologiquement. Les Grecs, par exemple, y ont construit, entre 280 et 260 avant notre ère, la forteresse d’Ikaros, aux grands murs de pierre et de brique crue, que la Mission archéologique franco-koweïtienne de Faïlaka (MAFKF) fouille depuis 2011. A l’inverse, sur le continent, les occupations sont plutôt bédouines. Situées dans le désert, elles laissent moins de traces exploitables.
Les premières fouilles archéologiques effectuées au Koweït remontent à 1958, à Faïlaka justement, par une équipe danoise.
« Rakka occupe une place considérable dans l’histoire arabe »
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/10/06/rakka-occupe-une-place-considerable-dans-l-histoire-arabe_5197136_3218.html
Pourquoi l’EI a-t-il choisi Rakka comme « capitale » en Syrie ?
Les raisons sont nombreuses. La première est tactique, due à sa taille réduite et la présence d’une seule garnison militaire syrienne. La deuxième est symbolique, la ville ayant été la capitale du califat abbasside d’Haroun Al-Rachid. Rakka occupe une place considérable dans l’histoire arabe, c’est la première ville pour laquelle le terme de capitale (asima) a été utilisé selon l’historien Al-Tabari.
Son image littéraire lui confère un caractère métahistorique. Elle est d’ailleurs décrite dans la littérature classique arabe comme l’une des quatre plus belles villes du monde avec Damas, Samarcande et Ray, près de Téhéran.
Enfin, on peut également penser à une explication religieuse. L’EI a pu vouloir contrer l’infiltration iranienne en Syrie en se réappropriant une ville dans laquelle a été construit un vaste mausolée chiite sur les tombeaux de compagnons du prophète Mahomet morts dans la bataille de Siffin en 657 (qui opposa les partisans de Muawiya et ceux d’Ali, c’est-à-dire les futurs sunnites et chiites). Inauguré en 2005, ce mausolée accueillait des pèlerins iraniens jusqu’à la guerre. L’EI l’a dynamité dès son entrée dans la ville en 2013.
La #Turquie lance une opération militaire à Idlib en #Syrie
▻https://fr.news.yahoo.com/la-turquie-lance-une-op%C3%A9ration-militaire-%C3%A0-idlib-122109918.
La Turquie a conclu le 15 septembre avec l’Iran et la Russie un accord sur le déploiement d’observateurs aux franges de la province d’Idlib, qui est contrôlée par une alliance rebelle conduite par l’ex-front Al #Nosra, anciennement affilié à #Al_Qaïda.
La province d’Idlib a été définie par les trois pays comme une zone de « désescalade » où doit être mis en place un cessez-le-feu. Mais l’alliance islamiste, baptisée Tahrir al Cham, refuse cette trêve même si Ankara est parvenue à persuader deux des groupes de l’alliance à faire défection.
« Nous ne permettrons jamais l’existence d’un sanctuaire terroriste le long de nos frontières avec la Syrie », a déclaré samedi Recep Tayyip Erdogan. « Nous continuerons à prendre d’autres initiatives après l’opération d’Idlib. »
MoA - Syria - Erdogan Is Afraid Of Entering Idleb
▻http://www.moonofalabama.org/2017/10/syria-erdogan-afraid-of-entering-idleb.html#more
Turkey had for nearly six years supplied and pampered al-Qaeda in Syria. The group has many relations and personal within Turkey. The Astana agreement now obligates Turkey to fight HTS. Erdogan sits in a trap he set up himself. Should it come to a conflict between HTS and Turkish forces in Syria, the fight would soon cause casualties in Ankara and Istanbul.
IRIN | Turkey intervenes in Syria: What you need to know
▻https://www.irinnews.org/analysis/2017/10/09/turkey-intervenes-syria-what-you-need-know
Turkish army expands deployment in Syria’s northwest : rebels
▻https://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-syria-idlib/turkish-army-expands-deployment-in-syrias-northwest-rebels-idUSKBN1CK05H
Sans le clash "prévu par « Moon of Alabam » car l’incursion se fait avec le consentement de #al_qaida, qui apparemment reste sous la protection des Turcs,
The Turkish incursion into the province dominated by the jihadist group Tahrir al Sham, whose backbone is ex-Nusra Front, Syria’s former al Qaeda offshoot, has run smoothly.
Rebel sources familiar with the deployment said the operation was preceded by weeks of coordination between Tahrir al Sham with Turkish intelligence officers to ensure no clashes happened.
Free Syrian Army rebel groups said the goal of the campaign was to push deeper into the province, with the expansion of supply lines and observation posts. The jihadists would be retreating further south in a phased withdrawal.
Syrie : l’opération turque à Idlib met les djihadistes sur la défensive
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/10/28/syrie-l-operation-turque-a-idlib-met-les-djihadistes-sur-la-defensive_520723
Après s’être résignés à escorter les militaires à l’intérieur de leur fief, et les avoir laissés ériger des postes d’observation, les miliciens extrémistes ont consenti à leur céder plusieurs de leurs bases. D’après Basel Al-Junaïdi, un analyste proche de l’opposition syrienne, l’armée turque aurait déjà pris possession d’au moins deux sites, occupés jusque-là par HTS, dont l’aérodrome militaire de Taftanaz, à l’est d’Idlib. Deux autres bases des djihadistes devraient être investies dans les prochains jours par les forces d’Ankara.
Donald Trump prêt à un revirement majeur sur le nucléaire iranien
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/10/07/donald-trump-pret-a-un-revirement-majeur-sur-le-nucleaire-iranien_5197619_32
L’accord sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015 devrait connaître sa première grande épreuve au cours des prochains jours. Sans avoir jamais été démentie jusqu’à présent, la presse américaine assure en effet que le président des Etats-Unis pourrait refuser de certifier au Congrès que Téhéran applique bien cet accord, comme il est tenu de le faire tous les quatre-vingt-dix jours, ce qui ouvrirait alors une période de grande incertitude.
Donald Trump a toujours assuré que l’accord négocié par son prédécesseur démocrate, Barack Obama, avec les membres permanents du Conseil de sécurité des Etats-Unis et l’Allemagne, était le « pire » jamais conclu par Washington. Le Parti républicain, qui partageait cet avis, avait imposé à M. Obama cette procédure de certification, appliquée deux fois par M. Trump depuis son élection. Elle stipule qu’en cas d’avis négatif, le Congrès dispose d’une période de soixante jours pour se prononcer : soit en maintenant la levée des sanctions entraînée par l’accord, soit au contraire, en les réimposant.
Selon les sources internes à l’administration citées par la presse américaine, M. Trump prendrait ses distances avec l’accord, sans pour autant recommander au Congrès de renouveler immédiatement des sanctions qui le feraient alors voler en éclats, à l’initiative des Etats-Unis.
[…]
Lorsque Donald Trump assure, comme il l’a encore fait jeudi, que les Iraniens « n’ont pas respecté » son esprit, il fait référence à une unique phrase de ce texte très technique qui court sur 110 pages. Cette phrase, qui figure dans son introduction, indique que les signataires « anticipent que la mise en œuvre intégrale » de cet accord « contribuera positivement à la paix et à la sécurité régionale et internationale ».
Une enquête internationale de l’ONU sur les crimes au Yémen
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/09/29/une-enquete-internationale-de-l-onu-sur-les-crimes-au-yemen_5193801_3218.htm
Le conseil des droits de l’homme des Nations Unies a décidé, vendredi 29 septembre, d’envoyer des experts internationaux enquêter sur les allégations de crimes de guerre au Yémen. Une résolution en ce sens présentée par les pays arabes et soutenue par les pays occidentaux a été adoptée par consensus, à l’issue d’intenses négociations dans les couloirs de l’ONU.
En Israël, les ventes d’armes au régime birman sont considérées comme un secret d’Etat
LE MONDE | 29.09.2017 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/09/29/en-israel-les-ventes-d-armes-au-regime-birman-sont-considerees-comme-un-secr
Un secret à verrous multiples. Voilà comment pourrait se résumer l’union sacrée entre la justice et le gouvernement israélien, pour tirer un rideau d’acier sur les ventes d’armes de l’Etat hébreu à la Birmanie. Mercredi 27 septembre, la Haute Cour de justice a rendu une décision concernant ces exportations, contestées par une plainte de l’avocat Eitay Mack et d’un collectif citoyen. Mais la décision a été couverte par un « gag order », soit une interdiction de révélation, faisant de ces ventes d’armes un secret d’Etat assumé. Le gouvernement, pour sa part, a même souhaité que l’ensemble de la procédure judiciaire soit scellé et censuré, y compris les propos tenus lors de l’audience publique, le 25 septembre. Une décision hors norme.
La presse étasunienne de référence respecte scrupuleusement le “gag order”
Remi Brulin on Twitter: "This is confirmed by a Lexis-Nexis search w/ words “Israel AND Burma OR Burmese.” NONE of the major US papers have reported on arms sales 3/"
▻https://mobile.twitter.com/RBrulin/status/914508438788608001
Le fils du premier ministre israélien suscite un nouveau scandale après un dessin antisémite
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/09/09/le-fils-du-premier-ministre-israelien-suscite-un-nouveau-scandale-apres-un-d
Le sulfureux Yaïr Nétanyahou a publié vendredi sur Facebook un dessin représentant le philanthrope juif américain George Soros tenant la Terre au bout d’une canne à pêche.
Syrie : Israël mène des raids aériens sur une infrastructure militaire - Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 07/09/2017
▻http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/syrie-israel-mene-des-raids-aeriens-sur-une-infrastructure-militaire_194121
Cette opération a été menée ce jeudi matin, dans une région où le régime est accusé de développer des armes chimiques. Deux personnes ont été tuées.
L’armée israélienne a mené ce jeudi des raids aériens dans l’ouest de la Syrie, région où le régime est accusé de développer du gaz sarin.
« Des avions de guerre israéliens ont tiré à 02h42 des missiles depuis l’espace aérien libanais, ciblant une de nos positions militaires à proximité de Mesyaf, et ont provoqué des dégâts matériels et la mort de deux membres du site », a affirmé l’armée syrienne dans un communiqué.
Mesyaf est une localité située à environ 60 km à l’est de la ville côtière de Tartous, où l’allié russe du régime de Bachar al-Assad compte une base navale. L’armée syrienne dispose pour sa part d’un site militaire au nord de Mesyaf qui comprend un camp d’entraînement et une branche du Centre de recherches et d’études scientifiques de Syrie (SSRC).
L’aviation israélienne frappe un site stratégique syrien
Des installations du Centre d’études et de recherches scientifiques sont identifiées de longue date comme lieu de production d’armes chimiques.
LE MONDE | 07.09.2017 à 11h25 • Mis à jour le 07.09.2017 à 11h52 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) et Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/09/07/l-aviation-israelienne-frappe-un-site-strategique-syrien_5182258_3218.html
L’aviation israélienne a frappé, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre, un site militaire syrien stratégique, près de la ville de Masyaf, dans la province de Hama (ouest). Cette information, relayée jeudi matin par les journaux israéliens, a été confirmée par Damas. Le site est l’une des installations du Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS), identifié de longue date comme responsable de la production d’armes chimiques, mais aussi de missiles sophistiqués et de roquettes. On ignore la nature des installations visées. Selon l’armée syrienne, deux soldats auraient été tués.
« Si ces frappes étaient confirmées, elles représenteraient un changement, explique au Monde Yaakov Amidror, ancien chef du Conseil de sécurité national. Cette fois, la cible ne serait plus des convois du Hezbollah libanais, mais un site appartenant au régime syrien, attaqué sûrement car il fabrique des armements pour le Hezbollah. Israël n’agit pas en Syrie en fonction de qui contrôle le pays. Mais on ne permettra pas au Hezbollah d’améliorer ses capacités d’action contre nous. » De son côté, l’ancien chef du renseignement militaire Amos Yadlin s’est réjoui sur Twitter : « Si c’est une attaque israélienne, elle marque enfin une prise de position morale au sujet du massacre en Syrie. »
Dans un entretien publié le 25 août dans le quotidien Haaretz, le chef sortant des forces aériennes, le major général Amir Eshel, confirmait ouvertement l’implication militaire israélienne croissante en Syrie, visant le Hezbollah et ses convois : « Depuis 2012, je parle de nombreuses, de dizaines d’opérations. Disons qu’on approche un nombre à trois chiffres, dans le nord et dans d’autres secteurs. »
prise de position morale...
Ils n’ont décidément honte de rien.
Yaakov Amidror, ancien chef du Conseil de sécurité national.
National ? Israel.
#Yémen : l’#Arabie_saoudite pointée du doigt à l’ONU
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/08/19/yemen-l-arabie-saoudite-pointee-du-doigt-a-l-onu_5174173_3218.html
La coalition militaire dirigée par Riyad est accusée d’entraver l’aide humanitaire et de #crime de guerre contre les #enfants.
Yémen : 349 enfants tués dans des frappes de la coalition arabe en 2016
▻http://www.europe1.fr/international/yemen-349-enfants-tues-dans-des-frappes-de-la-coalition-arabe-en-2016-341365
Près de 350 enfants ont été tués l’an dernier au cours de frappes aériennes de la coalition arabe au Yémen, menée par l’Arabie saoudite, soit une hausse de 51% par rapport à 2015, indique un projet de rapport de l’ONU consulté jeudi par Reuters.
Tunisie : le président lance le débat sur l’égalité homme-femme pour l’héritage - L’Orient-Le Jour
▻https://www.lorientlejour.com/article/1067092/tunisie-le-president-lance-le-debat-sur-legalite-homme-femme-pour-lhe
Le président a annoncé avoir formé une commission chargée d’étudier « la question des libertés individuelles » et de « l’égalité dans tous les domaines », qui doit lui remettre un rapport à une date qui n’a pas été spécifiée.
« J’ai confiance dans l’intelligence des Tunisiens et dans les hommes de loi. Nous allons trouver la formulation qui ne choquera pas les sentiments d’un certain nombre de citoyens et de citoyennes et qui fera en sorte qu’il n’y ait pas d’injustice » à l’égard des femmes, a-t-il affirmé.
M. Caïd Essebsi a aussi annoncé avoir demandé au gouvernement de retirer une circulaire datant de 1973 et empêchant le mariage des Tunisiennes musulmanes avec des non-musulmans.
Des organisations de la société civile ont ces derniers mois lancé une campagne sur cette question, et une plainte a été déposée auprès du Tribunal administratif pour annuler la circulaire.
La question de l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage reste une question très sensible en Tunisie.
L’an dernier, un député devenu aujourd’hui ministre, Mehdi Ben Gharbia, avait présenté une proposition de loi visant à faciliter l’égalité en matière d’héritage.
Le mufti de la République, la plus haute autorité religieuse musulmane du pays, s’y était aussitôt opposé.
Beaucoup pluls important que cette autre nouvelle, positive il est vrai mais nettement moins fondamentale : « Au Liban, les violeurs ne pourront plus échapper à une condamnation en épousant leur victime
Comme la Jordanie début août, le Parlement du pays du Cèdre a abrogé une loi votée dans les années 1940 qui offrait une protection juridique aux délinquants sexuels. » (▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/08/16/au-liban-les-violeurs-ne-pourront-plus-echapper-a-une-condamnation-en-epousa)