• L’ambassadeur des USA en Tunisie « dégagé » par Donald Trump - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/l-ambassadeur-des-usa-en-tunisie-degage-par-donald-trump.html

    Selon le quotidien The Independent (voir lien ci-dessous), trois semaines avant son investiture officielle, Donald Trump avait donné l’ordre à tous les Ambassadeurs américains « sans exception » de quitter leurs chancelleries avant son arrivée à la Maison Blanche, le 20 janvier dernier. Habituellement, la tradition américaine exige de laisser aux diplomates au moins deux mois afin de leur permettre d’organiser leur départ. Mais pas cette fois-ci. Ainsi en a décidé le nouvel homme fort de Washington. Jusqu’à ce jour, aucun remplaçant n’a encore été nommé et cela risque de prendre quelque temps puisque c’est le Sénat qui entérinera officiellement les nominations présidentielles. 

    Toujours selon nos confrères du The Independent qui déplore cette décision, « C’est début janvier que le département d’État a envoyé aux ambassadeurs leur lettre de fin de mission. D’ordinaire, lors d’une passation de pouvoir, ces derniers sont autorisés à rester en poste quelque temps pour ne pas perturber leur vie de famille, ni la scolarité des enfants de ces représentants américains à l’étranger. Ce que chamboule complètement cette décision de Donald Trump ». 

    Deux jours après la date limite imposée par Donald Trump, une centaine d’ambassadeurs ont déjà bel et bien quitté leurs postes, selon le journal The Independent. Parmi eux, Daniel Rubinstein, qui a été nommé par Barack Hussein Obama Ambassadeur, le 8 juin 2015, en succédant à Jacob Walles. La nomination à Tunis de cet ancien Consul général à Jérusalem (2009-2012) intervenait trois semaines après la visite de Béji Caïd Essebsi à la Maison Blanche et la ratification de l’acte de protectorat par John Kerry et Mohsen Marzouk, le 20 mai 2015. Barack Hussein Obama, avait indiqué à l’époque sa volonté de « renforcer les liens entre son pays et la Tunisie », notamment en désignant ce pays « allié majeur non-membre de l’OTAN ». Autrement dit, protectorat américain et base avancée des intérêts atlantistes dans la région. 

    A l’inverse de plusieurs Ambassadeurs américains qui ont publiquement annoncé leur départ et exprimé des mots de remerciements à l’égard des pays hôtes, notamment Matthew barzun qui était en poste en Grande Bretagne, Daniel Rubinsttein, en homme du renseignement, a caché la mauvaise nouvelle et choisi de quitter la Tunisie en catimini et sans même rendre visite de courtoisie au Bey de Carthage, encore moins aux centaines de mercenaires Tunisiens qui étaient à ses ordres, des Frères musulmans aux camarades du prolétariat, en passant par les partis, les syndicats, les députés, les associations, les instituts de sondage, les médias, les ministères... 

    C’est une très mauvaise nouvelle pour tous les mercenaires locaux des Etats-Unis qui faisaient la queue devant le bureau du Proconsul américain (en lien notre article d’archive), à l’instar de leurs semblables en Irak à l’époque du Proconsul Paul Bremer. Avec le prochain Ambassadeur américain, ça sera fini les salamalek, la servitude et les rapports. Représentant d’un Etat souverainiste et isolationniste, il attendra des Tunisiens un peu de dignité et un semblant de patriotisme ! 

    Nebil Ben Yahmed 
     
    The Independent du 21 janvier 2017 : 
    http://www.independent.co.uk/news/world/americas/donald-trump-fires-us-ambassadors-no-

  • Une fin de règne sans gloire pour Barak Obama. Un Nobel qui a fait la guerre à la paix. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/une-fin-de-regne-sans-gloire-pour-barak-obama.un-nobel-qui-a-fait-

    « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

    Baruch Spinoza, philosophe (1632 – 1677)

     

    Ça y est, le président Obama s’en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l’engagement sans retenue de Obama pour l’élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d’autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu’est l’Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l’Empire qui les adoube et d’où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

    Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d’Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer- grands naïfs que nous sommes- le retour de l’american way of life, celle d’Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d’élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream… ».

    Le capital de confiance et d’espoir des damnés de la Terre était immense, d’autant qu’à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d’esclavage. Ce fut d’autant plus beau que malgré les dénégations d’Obama affirmant qu’il est chrétien, beaucoup d’entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu’un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l’empathie avec l’Islam.

    Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

    Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l’administration qu’il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l’âge d’or de l’islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l’Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

    Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l’aspect économique et l’obamacare qui est en passe d’être détricoté avant même la fin du mandat d’Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

    Bref inventaire de l’héritage d’Obama ayant consensus en Occident

    Obama c’est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l’opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d’une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d’une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s’installer à la Maison-Blanche. « L’audace d’espérer. » « L’espoir face aux difficultés, l’espoir face à l’incertitude, avait-il martelé. L’audace d’espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l’espoir. » « L’Amérique que j’aime. » L’Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n’y a pas d’Amérique blanche, ou d’Amérique noire, d’Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d’Amérique. » (1).

    Les avis divergent sur l’héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l’Obamacare, 20 millions d’Américains qui n’avaient pas d’assurance-maladie ont pu s’en offrir une. Barack Obama n’a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l’abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d’environnement, M. Obama a soutenu l’accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d’hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l’importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

    Le lynchage d’El Gueddafi

    A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d’une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l’occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe – Je suis venu, j’ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

    La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

    Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama.Annonçant la mort de l’ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j’ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l’appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

    Politique étrangère : Syrie, Libye

    « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l’ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s’attribuer une partie du mérite quant à l’accord nucléaire avec l’Iran. Pourtant, le bilan d’Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l’unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l’intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu’il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd’hui de la Libye l’un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d’être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l’Amérique face aux « coûts énormes » de l’Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l’Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d’un grand intérêt pour l’Asie-Pacifique depuis l’invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c’est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c’est là que se trouve le concurrent – ou partenaire ? – principal : la Chine. » (3)

    Trois bombes par heure dans le monde en 2016

    Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d’armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l’Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (…) En 2008, alors qu’il menait campagne il avait assuré que lorsqu’il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

    Les Etats Unis champion des ventes d’arme

    S’agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organisme suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis , interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

    Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d’avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

    Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues , Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit :

    « Les États-Unis ont vendu plus d’armes que n’importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d’armement l’an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d’armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d’attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (…) » (5).

    On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit :

    « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l’Égypte, et l’Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l’administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d’armes en huit ans, soit plus du double de l’administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

    La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l’Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l’expulsion de 35 diplomates fin décembre et l’accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie.

    « L’impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ? » (7)

    La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

    S’agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l’ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d’existence n’ont jamais cessé d’interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n’avaient pas eux-mêmes pris l’habitude chronique d’intervenir dans les élections à l’étranger. Sur une période d’un peu plus d’un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d’outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

    Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l’administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d’Obama « suscite l’aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe – naturellement, parlant de l’homme, nous entendons l’équipe qui s’est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l’équipe d’Obama d’avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

    En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris , une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans.

    On sait comment cette histoire est en train de se dérouler , car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer – pas cher- selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice

    La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite

    L’Occident s’est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n’est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l’octroi de ce prix ? De plus s’agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s’attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n’engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l’american way of war »… de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

     

    1.http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

    2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

    3.http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

    4.http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

    5.http://www.grip.org/fr/node/1942

    6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasunien

    7.https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

    8.http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

    9. ttp ://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

     

     Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2017

  • Quand Christine Lagarde faisait appel… contre les mineurs grévistes - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/quand-christine-lagarde-faisait-appel-contre-les-mineurs-grevistes

    Le 19 décembre dernier, aux journaux télévisés de 19 h 30 de France 3 et de 20 h de France 2, nous avons appris que la Cour de justice de la République (CJR) avait déclaré Christine Lagarde, ancienne ministre de l’économie, coupable de « négligence » dans l’affaire de l’arbitrage « Bernard Tapie contre Crédit lyonnais », mais qu’elle avait été dispensée de peine. Avec, de surcroît, non inscription de la condamnation à son casier judiciaire !

    A l’époque, en 2008, en ne faisant pas appel, Christine Lagarde avait de facto approuvé la décision du tribunal arbitral composé de Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel ; de Jean-Denis Bredin, avocat de grande expérience, écrivain, membre de l’Académie française ; et de Pierre Estoup, ancien premier président de la Cour d’appel de Versailles. Ce tribunal arbitral avait accordé 403 millions d’euros d’indemnités à Bernard Tapie.

    A cet égard, les journalistes auraient fort bien pu, sans avoir l’air d’y toucher, parler de l’affaire de l’indemnisation des 3 000 mineurs licenciés pour faits de grève en 1948. Comme le rapportait le site du Monde du 27 octobre 2014, en mars 2011 – soit 63 ans après les faits – la Cour d’appel de Versailles avait reconnu le caractère discriminatoire et abusif du licenciement de 17 mineurs et employés de la société publique Charbonnages de France qui gérait les sites, et elle avait annulé ces licenciements.

    La Cour de Versailles avait condamné les Charbonnages de France et l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs à leur verser 30 000 euros chacun (il y avait alors 17 familles de mineurs ou ayants droit, ce qui représentait 510 000 euros au total). Mais la décision avait été cassée en octobre 2012 par la Cour de cassation… saisie par la ministre de l’économie du moment, Christine Lagarde !

    Il faut rappeler aussi que plusieurs centaines de mineurs licenciés en 1948, outre la sanction professionnelle, furent poursuivis par la justice, encourant, dans certains cas, de la prison ferme. Et que c’est seulement en 1981 qu’une loi d’amnistie leur permit de retrouver des droits qui, à l’époque, leur avaient été ôtés : droit à l’allocation-chômage, droit à la retraite.

    Comparons donc :

    D’un côté, les mineurs : des licenciements, le chômage, la perte du logement, l’opprobre, des années – jusqu’en 1981 – sans droits, et, au bout de 63 ans, 30 000 euros, immédiatement contestés par Christine Lagarde, qui, en somme, les refuse.
    D’un autre côté, un arbitrage accepté par cette même Christine Lagarde qui accorde 403 millions à un seul individu. Et, pour sanction de la « négligence » constatée par la CJR, dispensée de peine et d’inscription de la condamnation sur son casier judiciaire. Mais qui, dans les médias, osera effectuer ce rapprochement ?
     Philippe Arnaud

     

    Illustration : Flickr

    La source originale de cet article est Mémoire des Luttes
    Copyright © Philippe Arnaud, Mémoire des Luttes, 2017
    http://www.mondialisation.ca

  • Un conseiller d’Obama admet : « Nous avons armé Al-Nosra et Al-Qaïda en Syrie » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/un-conseiller-d-obama-admet-nous-avons-arme-al-nosra-et-al-qaida-e
    http://www.algeriepatriotique.com/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/ben+rhodes.jpg?itok=8-F2jIez

    Les éléments tangibles prouvant que les Etats-Unis ont directement ou indirectement soutenu les groupes terroristes activant en Syrie s’amoncellent. Certains sont même fournis par d’anciens hauts responsables de l’Administration Obama qui vient de passer le relais à l’équipe de Donald Trump. Ben Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité nationale pour les communications stratégiques de Barack Obama, a fait des révélations cette semaine qui ont provoqué un séisme à Washington. Il a affirmé qu’il existe des vases communicants entre ce que certains appellent l’opposition syrienne modérée et les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda. Dans ses confidences reprises samedi par un site animé par des vétérans de l’armée américaine, Ben Rhodes a non seulement soutenu que les rebelles syriens avaient des contacts avec Al-Qaïda et le Front Al-Nosra, mais que « l’opposition » avait aussi maintes fois préconisé à Washington de travailler avec les terroristes. « Ce qui est étrange, c’est que j’ai rencontré l’opposition syrienne, et souvent ses responsables ont soutenu que nous devrions travailler avec Al-Nosra, qui est Al-Qaïda », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« Al-Nosra combat avec des armes américaines ».

    Rhodes semble dire que les Etats-Unis n’ont finalement pas travaillé avec Al-Nosra et Al-Qaïda. Mais en lâchant une telle déclaration, il admet tout de même que les rebelles syriens et Al-Nosra étaient les deux faces d’une même médaille et que leur seul but était de renverser Bachar Al-Assad. Même si l’on suppose que les Etats-Unis n’ont jamais travaillé avec Al-Nosra, le fait cependant que les rebelles syriens aient demandé à Washington de travailler avec Al-Nosra est un élément qui remet totalement en cause le discours tenu par les Occidentaux pour justifier la destruction de la Syrie.

    Il ressort aussi des déclarations post-Obama de Ben Rhodes que les invitations incessantes de Washington à distinguer entre ce qu’elle appelle l’opposition modérée et les mouvements terroristes se revendiquant d’Al-Qaïda ou de Daech étaient une fumisterie du moment qu’il n’y avait aucun moyen pour les Etats-Unis d’empêcher les rebelles syriens de fraterniser avec Al-Nosra, précisément parce que les deux entités avaient militairement juré de combattre Al-Assad par tous les moyens. Cela y compris en accusant Al-Assad d’utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. En fait, il a été largement rapporté que « les rebelles syriens avaient promis loyauté à Al-Qaïda ».

    Bien évidemment, tout cela, les Américains le savaient. Ils savaient également que les armes fournies aux soi-disant rebelles syriens allaient fatalement tomber entre les mains d’Al-Nosra et d’Al-Qaïda. D’ailleurs, les rebelles eux-mêmes ont clairement dit qu’ils ne combattraient pas Al-Nosra. C’est ce qui se produira. D’importants lots d’armes américaines ont fini entre les mains de nombreuses cellules terroristes.

    Malgré les mises en garde de certains cadres de son administration, Barack Obama n’a rien voulu savoir. Il a même dit préférer les terroristes à Bachar Al-Assad, adoptant ainsi la même position que les Israéliens vis-à-vis d’Al-Qaïda et de Daech. Cela explique pourquoi Tel-Aviv n’a pas lésiné aussi sur les moyens, y compris militaires, pour aider le Front Al-Nosra et mettre les bâtons dans les roues de l’armée syrienne.

    Khider Cherif

    http://www.algeriepatriotique.com

  • La Folie de fin de règne à Washington - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/la-folie-de-fin-de-regne-a-washington.html

    « Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires » - la journaliste Diana Johnstone fait le point sur les derniers jours des démocrates au pouvoir.

    En 2016, le Parti de guerre étatsunien était sûr de pouvoir poursuivre sa politique habituelle d’hégémonie mondiale avec l’élection à la Présidence de sa candidate, Hillary Clinton. Face à sa défaite inattendue, déchirante, inacceptable, le Parti de guerre dans son désarroi s’est mis à mimer sa propre caricature de « l’ennemi », la Russie – grande nation qu’Obama qualifie bizarrement de « petite ». Son dépit est sans limites.

    Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » Khadafi fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde. L’impertinence de Vladimir Poutine, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime.

    Mais dans un drôle de renversement, Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. On dirait un cas classique de projection psychologique, poursuivie au niveau institutionnel. Ce que Hillary rêvait de faire à Poutine, Poutine l’aurait fait à Hillary.

    " On n’a ni les preuves convaincantes de l’implication russe dans ce supposé espionnage, ni les preuves que c’est cela qui a causé la défaite de Mme Clinton "
    En conformité avec cette projection, l’essentiel de ce qui s’appelle « la gauche » aux Etats-Unis se comporte comme Hillary espérait voir se comporter les Russes, en allant dans les rues pour montrer leur « résistance au dictateur » - sauf que le dictateur est le président élu des Etats-Unis, Donald Trump.

    Cette prétendue gauche est trop absorbée à proclamer sa résistance héroïque à la prochaine dictature pour remarquer les mesures dictatoriales en train d’être mises en place par le régime sortant. A commencer par la stigmatisation des opinions contraires, accusées d’être propagande de l’ennemi.

    Les multiples efforts, souvent réussis, du gouvernement américain pour renverser les gouvernements d’autres pays sont notoires et bien documentés. Les moyens des Etats-Unis sont connus et visibles, contrairement aux moyens que Poutine aurait employés pour faire élire Trump. Ceux-ci seraient invisibles, flottant quelque part dans le cyberspace. Il s’agirait du piratage de communications électroniques, pratiqué à grande échelle par les agences du gouvernement américain, ainsi que révéla Edward Snowden. 

    On accuse le perfide Poutine d’avoir fait pirater les conversations internes du comité national du parti démocrate montrant que les dirigeants du parti avaient trompé l’opinion afin de faire perdre la nomination à Bernie Sanders, grand rival de Hillary Clinton. En tant que « secret d’état », ce bavardage politicien n’est pas exactement l’équivalent des plans du prochain super-missile du Pentagone. Et l’on n’a ni les preuves convaincantes de l’implication russe dans ce supposé espionnage, ni les preuves que c’est cela qui aurait causé la défaite de Mme Clinton. Mais le soupçon répété en continu par les grands médias et les autorités de l’Etat suffit pour motiver Obama à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie et à expulser une trentaine de diplomates et leurs familles.

    Pour divertir l’attention du contenu des emails incriminés, les organes de presse du régime, The Washington Post et The New York Times, ont diffusé avec zèle l’accusation selon laquelle la débâcle électorale fût causée par des « fausses nouvelles » répandues par Internet, le grand rival montant de la presse écrite, en déclin accéléré. Ainsi on annonça la chasse aux « fausses nouvelles », les sorcières de l’âge informatique.

    Dans ce but, le 23 décembre, le Président Obama a signé une loi de programmation qui inclut une provision stipulant la création d’un véritable ministère de la Vérité, appelé « Global Engagement Center » — nom légèrement totalitaire par ses connotations. Attribuant ainsi au Pentagone l’autorité de décider entre le « vrai » et le « faux », la loi précise que le but du nouveau Centre serait de « synchroniser les efforts gouvernementaux pour reconnaître, comprendre, exposer et agir contre les efforts de propagande et de désinformation, menés par des Etats étrangers ou des entités non-étatiques, visant à saper les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis. »

    L’origine de cette mesure se trouve dans l’affirmation largement diffusée sans preuve que Vladimir Poutine aurait réussi à détourner le fonctionnement de l’élection présidentielle américaine en employant des « fausses nouvelles » non-identifiées

    " On a toute raison de souhaiter que la folie de l’année 2016 cédera la place à un peu de bon sens en 2017 "
    Ayant bombardé, envahi et ruiné l’Irak dans le but d’éliminer des « armes de destruction massive » inexistantes, le Pentagone est particulièrement qualifié pour ce rôle de traquer les inexactitudes. La loi autorise des subventions destinées aux « médias locaux indépendants » qui « réfutent la désinformation et la manipulation étrangère ». Il s’agit là d’une invitation ouverte à qui veut se faire rémunérer en propageant la ligne officielle de créer un « media local indépendant » suffisamment orthodoxe pour mériter une subvention. Evidemment, avec cette pratique, le mot « indépendant » rejoindra le vocabulaire orwellien des contresens.

    C’est un drôle d’aveu d’impuissance que de considérer que la libre circulation de l’information, qui forcément comporte des erreurs et des mensonges, soit une menace pour la « sécurité nationale » du pays le plus armé de toute l’histoire.

    C’est étrange aussi d’introduire une telle loi à la veille de la prise du pouvoir par le candidat accusé d’avoir été élu précisément grâce aux « fausses informations » d’origine russe que la loi est censée combattre. C’est donc une loi adoptée par le Président sortant contre son successeur, surtout si celui-ci travaille pour améliorer les relations avec la Russie. Mais le nouveau Président, une fois au pouvoir, qu’en fera-t-il ?

    Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ?

    On a toute raison de souhaiter que la folie de l’année 2016 cède la place à un peu de bon sens en 2017.

    https://francais.rt.com

  • L’héritage du « démocrate » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/l-heritage-du-democrate.html

    Ainsi se terminent les deux mandats de Barack Obama : aucun des objectifs stratégiques de l’Empire états-unien n’a été atteint, mais le président termine en prenant diverses mesures contraignantes et répressives. 
    Qu’adviendra-t-il lorsque qu’un anti-impérialiste lui succédera à la Maison-Blanche ?

    A la veille de la passation de pouvoirs à la Maison-Blanche, 2017 s’ouvre avec le massacre terroriste en Turquie, deux semaines après l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara, perpétré le jour précédant la rencontre à Moscou entre la Russie, l’Iran et la Turquie pour un accord politique sur la Syrie ; rencontre dont étaient exclus les États-Unis. Engagés, dans les derniers jours de l’administration Obama, à créer la plus grande tension possible avec la Russie, accusée même d’avoir subverti, avec ses « malins » hackers et agents secrets, l’issue des élections présidentielles qu’aurait dû gagner Hilary Clinton. Cela aurait assuré la poursuite de la stratégie néo-con, dont la Clinton a été l’artisan pendant l’administration Obama.

    Celle-ci se termine à l’enseigne de l’échec des principaux objectifs stratégiques : la Russie, envoyée dans les cordes par la nouvelle Guerre froide déclenchée par le putsch en Ukraine et par les sanctions consécutives, a pris Washington par surprise en intervenant militairement en soutien de Damas. Ce qui a empêché que l’État syrien fut démantelé comme celui libyen et a permis aux forces gouvernementales de libérer de vastes zones contrôlées pendant des années par al-Nosra (al-Qaïda), Daesh, et d’autres mouvements terroristes fonctionnels à la stratégie USA/Otan. Approvisionnés en armes, payés avec des milliards de dollars par l’Arabie saoudite et autres monarchies, à travers un réseau international de la CIA (documenté par le New York Times en mars 2013) qui les faisait arriver en Syrie à travers la Turquie, avant-poste Otan dans la région.

    Mais maintenant, devant l’évident échec de l’opération, qui a coûté des centaines de milliers de morts, Ankara s’en sort en ouvrant une négociation avec l’intention d’en tirer le plus grand avantage possible. À cet effet, il ravaude les rapports avec Moscou, qui étaient arrivés au point de rupture, et prend ses distances avec Washington.

    Un affront pour le président Obama. Celui-ci, cependant, avant de passer le bâton de commandement au nouvel élu, Donald Trump, tire ses dernières cartouches.

    Cachée dans les plis de l’autorisation de la dépense militaire 2017, signée par le président, se trouve la loi pour « contrecarrer la désinformation et propagande étrangères », attribuées en particulier à Russie et Chine, laquelle confère d’ultérieurs pouvoirs à la tentaculaire communauté de renseignement, formée de 17 agences fédérales. Grâce aussi à une allocation de 19 milliards de dollars pour la « cyber-sécurité », elles peuvent faire taire n’importe quelle source de « fausses nouvelles », sur jugement incontestable d’un « Centre » ad hoc, assisté par des analystes, journalistes et autres « experts » recrutés à l’étranger. Ainsi devient réalité l’orwellien « Ministère de la Vérité » qui, pré-annonce le président du parlement européen Martin Shultz, devrait être aussi institué par l’UE.

    Sortent aussi potentialisées par l’administration Obama les forces spéciales, qui ont étendu leurs opérations secrètes de 75 pays en 2010 à 135 en 2015.

    Dans ses actes conclusifs l’administration Obama a rappelé le 15 décembre son soutien à Kiev, dont elle arme et entraîne les forces, bataillons néo-nazis compris, pour combattre les Russes d’Ukraine.

    Et le 20 décembre, en fonction anti-russe, le Pentagone a décidé la fourniture à la Pologne de missiles de croisière à longue portée, avec capacités pénétrantes anti-bunker, armables aussi de têtes nucléaires.

    Du démocrate Barack Obama, Prix Nobel de la paix, reste à la postérité l’ultime message sur l’État de l’Union : « L’Amérique est la plus forte nation sur la Terre. Nous dépensons pour le militaire plus que ne dépensent ensemble les huit nations suivantes. Nos troupes constituent la meilleure force combattante dans l’histoire du monde ».

    Manlio Dinucci
    Traduction 
    Marie-Ange Patrizio

    Source 
    Il Manifesto (Italie)

  • Choc] Mohamed Sifaoui compare le voile à une « serpillière » avec laquelle il « essuie ses chaussures » - - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/choc-mohamed-sifaoui-compare-le-voile-a-une-serpilliere-avec-laque

    Mohamed Sifaoui, le pseudo-journaliste à la solde du lobby sioniste n’hésite pas à porter une kippa en signe de « solidarité » avec un enseignant juif faussement agressé à Marseille, mais crache son venin lorsqu’il s’agit de la communauté musulmane.

    Proche de caroline Fourest et du réseau BHL, il est connu pour ses propos haineux à l’égard de l’Islam et des musulmans, une attitude qui lui vaut d’être régulièrement convié sur les plateaux de télévision.
    En 2015, après une visite dans le camp d’Auschwitz, il déclare :
    « dans ces pays [arabes], on ne se recueille pas sur des juifs, même tués par la folie nazie, il y a de cela 70 ans. Quand le juif, “cet être si détestable” n’inspire pas le mépris, il suscite la haine, en tout cas jamais la compassion ». »
    Il s’agit d’une véritable ode à Israël et à sa sempiternelle victimisation que celui a juré allégeance au CRIF s’est donné pour mission - 

    Mais au-delà de sanctifier la magnificence de la communauté juive de France et de Navarre, Sifaoui n’oublie pas de tweeter sa rage. Des commentaires ignobles qui ont tous pour point commune de critiquer et d’incriminer les musulmans.
    Soutien inconditionnel de l’ancien premier ministre Manuel Valls, Mohamed Sifaoui n’hésite pas à lui apporter une aide précieuse dans l’affaire du « voile » dont Valls a fait son cheval de bataille dans sa campagne à la présidentielle. Suite au débat le 5 janvier dernier opposant Manuel Valls à une femme voilée de l’association Lallab dans L’émission Politique sur France 2, Sifaoui s’est une nouvelle fois permis de comparer le voile à une « serpillère » avec laquelle il « essuie ses chaussures pieds avec ».
    En janvier 2016 il s’illustre dans un autre tweet où il interpelle une musulmane : « On vous a appris à mettre une serpillère sur la tête, mais on a oublié de vous éduquer et de vous apprendre à parler ».

    Toujours en janvier, il efface deux tweets insultants contre les musulmans et commente son geste : « J’ai supprimé deux tweet qui ont visiblement choqué des musulmans sans humour. Je ne veux pas accentuer le mal-être de ces populations fragiles ».
    Mais derrière le costard cravate se cache la vraie racaille de quartier, chassez le naturel, il revient au galop :
    Tweet du 04 décembre 2014 : « Frédéric Lopez m’a contacté pour être la prochaine star de “voyage en terre inconnue”. Il m’emmène à Barbès découvrir le peuple des wesh wesh ».

    « @xternisien ce pôv’ con, tête à claque, à la gerbe. J’espère que mes blagounettes ne vont lui faire des hémorroïdes ».
    « -LDJ : Mohamed Sifaou est sans doute le journaliste musulman le plus courageux de France » – 3 juin 2013

    Quand le vernis craque, il laisse apparaître la bête ignoble qui se cache dessous. - 

    http://www.alnas.fr

  • Un amendement va être adopté pour sanctionner le refus de serrer la main - - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/un-amendement-va-etre-adopte-pour-sanctionner-le-refus-de-serrer-l

    Les lois élaborées en dernière minute et destinées exclusivement à la communauté musulmane se sont multipliées depuis les attentats de janvier 2015.
    Chaque jour nous apporte son lot de mesures et de lois limitant nos droits d’un côté et augmentant nos obligations de l’autre.

    Donc après nous avoir abreuvé de mesures en tout genre afin de restreindre nos libertés et que nous ayons accepté tout cela sans broncher, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
    Nous avons eu vent de l’exclusion de deux étudiants de confession musulmane pour avoir refusé de serrer la main d’une professeure d’un lycée français. Aujourd’hui la Belgique décide de franchir le pas en se préparant à adopter le 16 janvier prochain un amendement qui prévoit l’ajout d’un article visant à réprimander le « manque de respect envers les agents communaux » ou toute attitude agressive à l’égard des « personnes habilitées à faire respecter les lois et les règlements » dans l’exercice de leurs fonctions.

    Ce sursaut de politesse exacerbée fait suite au refus de l’échevin Alain Courtois de marier des couples qui ont refusé de lui serrer la main, il s’agit surtout de la future mariée qui n’a pas voulu se plier à cette exigence par tradition ou conviction religieuse.
    Mais dorénavant une modification dans le règlement général de police est venue combler cette “lacune” qui manquait à la longue liste de nos obligations.
    Ce ne sont pas moins de huit mariages que l’échevin de l’Etat-civil a annulé au seul motif que la future mariée n’a pas souhaité lui serrer la main.
    Malgré l’illégalité de cet acte, Alain Courtois est soutenu par le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Yvan Mayeur qui refuse de « galvauder nos valeurs ».

    Selon le journal belge Sudpresse cette disposition serait déjà appliquée dans certaines communes de la capitale belge, mais dès le 16 janvier prochain elle servira d’argument juridique contre une éventuelle plainte.
    Agissant jusqu’ici illégalement, l’échevin de l’Etat-civil et les agents communaux de Bruxelles-ville et d’Ixelles pourront désormais user et abuser de la mesure et invoquer un manque de respect.

  • Bachar Al Assad, tel que vous ne l’avez jamais vu ! Et c’est Arte qui le présente. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/bachar-al-assad-tel-que-vous-ne-l-avez-jamais-vu-et-c-est-arte-qui

    Cette vidéo est intéressante à plus d’un titre. Elle permet de découvrir, pour ceux qui ne le connaissaient pas, le vrai visage de Bachar Al Assad et la véritable réalité politique syrienne, au temps où Arte pouvait encore se permettre de parler de manière presque objective de la Syrie. Bachar Al Assad y apparaît comme un chef d’état comme beaucoup aimeraient en avoir, un homme cherchant à concilier tradition et modernité sans être prisonnier de l’une ou de l’autre, et surtout déterminé à défendre les intérêts de son pays, comme le montreront les événements que nous connaissons aujourd’hui.

    Un autre aspect apparaît dans cette vidéo, nous montrant que, quelle que soit l’objectivité dont veut faire preuve Arte, la chaîne reste égale à elle-même. Il y a des limites indépassables dont le fondement se trouve dans des années de propagande pour la diabolisation de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas, et dans l’acceptation totale du discours d’Israël pour tout ce qui relève du Moyen-Orient. Ces limites deviennent des lignes rouges quand les journalistes parlent d’ouverture, c’est-à-dire, à leurs yeux, l’acceptation sans condition des règles occidentales, montrant ainsi leur incapacité intellectuelle à concevoir le monde autrement qu’à travers une vision unique, la leur.

    Mais malgré tout, cette vidéo que Chantal Dupille a réussi à ressortir de l’ombre a une place de choix dans le rétablissement de la vérité sur la Syrie et sur le président Bachar Al Assad. Merci Chantal.