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  • Les dynamiques de la qualité de vie dans les territoires - Documents de travail - H2018/02 | Insee
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3545995

    Au cours de la décennie écoulée, la qualité de vie, mesurée à travers une vingtaine d’#indicateurs couvrant plus d’une dizaine de dimensions (revenus, santé, emploi, logement, accès aux services, etc.) évolue différemment selon les #territoires. Pour la moitié des indicateurs, les dynamiques traduisent une tendance globale à la convergence des territoires, mais certaines #évolutions locales vont dans le sens d’une augmentation des #disparités_spatiales.

    Ainsi, dans 11 % des territoires, initialement en position défavorable, la #qualité_de_vie s’est encore dégradée depuis le début des années 2000. Ce constat trouve son origine dans l’aggravation des #difficultés_sociales. Les territoires concernés se situent souvent dans d’anciennes régions industrielles. À l’inverse, dans un nombre équivalent de territoires, en situation plutôt favorable, la qualité de vie s’est améliorée. Il s’agit fréquemment de territoires localisés à proximité de #métropoles dynamiques sur les plans démographique et économique.

  • Des poursuites d’études plus fréquentes et une insertion professionnelle toujours difficile pour les moins diplômés.
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3526066?sommaire=3526086

    En France, en 2015-2016, 46 % des jeunes âgés de 14 à 29 ans sont scolarisés, qu’ils soient élèves, étudiants ou apprentis. Depuis 2010, la part de bacheliers dans une génération a progressé, sous l’effet notamment de la réforme de la voie professionnelle en 2008. Les nombres d’inscrits et de diplômes délivrés dans l’enseignement supérieur se sont aussi tendanciellement accrus. Depuis 2008, les effectifs d’apprentis ont diminué dans l’enseignement secondaire, mais ont continué d’augmenter dans le supérieur ; l’apprentissage concerne aujourd’hui près de 5 % de l’ensemble des jeunes de 16 à 25 ans. En 2016, 9 % des jeunes de 18 à 24 ans sont considérés comme sortants précoces : ils possèdent au plus le brevet des collèges et ne suivent pas de formation.

    De un à quatre ans après la fin de leurs études, les jeunes sont en phase d’insertion sur le marché du travail. Leur taux de chômage atteint 19,8 % des actifs en 2016. Il décroît avec l’ancienneté pour ne concerner que 8,0 % de ceux ayant terminé leurs études depuis plus de dix ans. Ils sont aussi plus nombreux à appartenir au halo autour du chômage. Les jeunes femmes bénéficient d’une meilleure situation que les jeunes hommes sur ces deux indicateurs, avec un différentiel plus favorable par rapport à celles sorties de formation initiale depuis plus de dix ans. Les jeunes en emploi récemment sortis des études sont plus souvent en sous-emploi ou en emploi à durée limitée et, bien que plus diplômés, perçoivent des salaires moins élevés. Plus dépendants des aléas conjoncturels, ils ont subi plus fortement les effets de la crise économique de 2008-2009.

    La formation professionnelle continue peut être un moyen d’améliorer sa situation au regard de l’emploi. En 2016, deux personnes de 18 à 64 ans sorties de formation initiale sur cinq ont suivi dans l’année au moins une formation à but professionnel. Les formations concernent plus les personnes en début et en milieu de carrière et celles en emploi que les personnes au chômage. De plus en plus de diplômes sont délivrés dans le cadre de la formation continue.

  • 8 mars 2018
    en Espagne dans la rue des millions de femmes revendiquent leurs droits
    http://8mars.info/greve-generale-des-femmes-en-espagne

    pendant qu’en France, les manifestations pour les drots des femmes sont restreintes avec à Toulouse une interdiction préfectorale pour le parcours prévu et des contrôles d’identité effectués par les CRS

    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/pour-la-journee-des-droits-des-femmes-une-manifestation-dans-les-rues-de-toulou

    à la dépêche du midi le sexisme se lâche sans modération des forums

    https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/08/2755729-plus-1000-femmes-defilent-toulouse-droits-femmes.html

    et les manifestations racistes sont autorisées
    http://www.lavoixdunord.fr/332267/article/2018-03-10/le-tribunal-administratif-confirme-la-tenue-de-la-nuit-des-noirs-ce-sam

    le juge des référés du tribunal administratif de Lille a rejeté le recours présenté par le conseil représentatif des associations noires (CRAN) et l’alliance noire citoyenne (ANC), visant à faire interdire la Nuit des Noirs.

    #ça_va_pas_bien #femmes #revenez_dans_300_ans

    @tetue

  • Niveau de vie, inégalités et pauvreté : des données en accès libre pour toutes les communes.
    http://www.observationsociete.fr/territoires/niveaux-de-vie_terri/comparateurterritoires.html

    A quel niveau se situent les revenus et les inégalités au sein des communes ? Quel est le niveau du taux de pauvreté ? Le Compas 1, l’hebdomadaire la Gazette des communes et l’Observatoire des inégalités se sont associés pour lancer une application qui permet de dresser un état des lieux pour l’ensemble des communes de France métropolitaine :
    Une fois la commune choisie, l’application indique le niveau de vie mensuel des 10 % les plus pauvres, celui des 10 % les plus riches, le niveau de vie médian, l’indice de Gini et le taux de pauvreté. L’indice de Gini est un indice d’inégalité qui s’étend de 0 (égalité parfaite) à 1 (inégalité maximale). Ces données sont présentées pour la commune concernée, son département et la France entière.

    Les données ainsi obtenues permettent une première approche de la question des niveaux de vie qui présente les informations générales essentielles. Cette application a d’abord vocation à permettre à l’ensemble des acteurs de la vie communale, des techniciens en passant par les élus, mais aussi tous les citoyens de disposer d’un instrument de mesure pratique et simple.

    La méthode :

    L’application a été réalisée par le Compas à partir des données de l’Insee sur les revenus de l’année 2014, pour la France métropolitaine et pour une unité de consommation (l’équivalent d’une personne seule), après impôts directs et prestations sociales. Pour les communes de petite taille, certaines informations ne sont pas disponibles. Les données présentées sont le premier décile (niveau supérieur des 10 % les plus pauvres), le revenu médian (la moitié touche plus, la moitié touche moins), le dernier décile (niveau inférieur des 10 % les plus riches), l’indice de Gini et le taux de pauvreté mesuré au seuil à 60 % du niveau de vie médian.

  • Cyril Dion : coli-briseur de l’écologie radicale
    http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/954-cyril-dion-coli-briseur-de-l-ecologie-radicale

    En matière d’écologie, certain.es affichent sans honte leur médiocrité. Par exemple, Cyril Dion, réalisateur avec Mélanie Laurent du film Demain, mais aussi fondateur du mouvement Les Colibris et de la revue Kaizen. Profitant de sa campagne promotionnelle qui passait près de chez nous en octobre dernier, on a voulu débattre avec lui des fameux « Colibris » et de sa vision de l’écologie. Le Colibri étant peu à l’écoute des oiseaux de mauvais augures, on se contente donc de nos colonnes pour s’expliquer.

    #En_vedette #Politicaille

    • D’accord pour lier impact environnemental et revenus.
      « Jean-Baptiste Comby, sociologue, rappelle dans son ouvrage4 que la pression qu’exerce un foyer sur l’environnement dépend de ses revenus et non pas de son niveau de conscience écologique. Bah oui, tous les éco-gestes mis bout à bout ne compenseront jamais la semaine de vacances passée sous les tropiques »

      Mais si on peut dire que les choix individuel ne suffise pas et qu’il faut des politiques nationales et des choix de politiques industrielles et sectorielles pour orienter les incitations et le choix individuel il ne faut pas oublier que l’ensemble de ces activités ont pour objectif de satisfaire la demande de l’ensemble de la population (toujours proportionnellement à la consommation, évidemment) :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. »

    • En quoi peut-on affirmer de manière claire que les 97% restant des déchets ou les 90% restant de la consommation d’eau (et ça vaut pour les autres, l’énergie etc), sont issus d’activités ayant pour but de satisfaire la demande de la population ?

      La population ne demandent pas à bétonner le territoire, la population ne demande pas à changer de smartphone ou de voiture tous les 6 mois, la population ne demande pas à avoir des emballages plastiques autour de tous les produits, la population n’a jamais demandé à avoir des objets allumés électriquement en permanence et connectés en permanence à internet, etc, etc. La plupart des « demandes » sont issues directement du besoin permanent du capitalisme de vendre plus, d’étendre des marchés, de transformer 1€ en 2€ (que ce soit pour des grosses industries ou des petites industries peu importe).

    • On croit rêver lorsqu’on l’entend parler de l’aliénation aux écrans, sujet qu’il doit bien connaître, vu le nombre de profils qu’il possède sur #Instagram, #Facebook, #Twitter et consorts. S’il utilise ces réseaux sociaux ce n’est pas uniquement pour diffuser la bonne parole, il en profite aussi pour faire sa communication sur ses différentes publications chez Actes Sud dans la collection « Domaine du possible »... qu’il dirige, et dont l’ancienne directrice, Françoise Nyssen, est l’actuelle ministre de la culture.

      Cyril Dion un colibri qui à l’art de diffusé la bonne parole à celleux qui sont connecté ou qui ont de quoi se payer une place de cinoche.

      Vous avez sans doute vu (ou refusé de voir...) son film, ce chef d’œuvre dont la presse, la radio et la téloche se sont unanimement fait l’écho. Soutenu par le ministère de l’environnement, diffusé en ouverture de la COP 21, Demain a été couronné du César du meilleur documentaire en 2016 – rien que ça.

      Rien que pour ça je fais demi-tour !

    • @rastapopoulos
      En fait le bétonnage c’est souvent pour acceuilllir des quartiers résidentiels, des autoroutes... que bcp de gens empruntent (après on peut parler politique industrielle et ferroviaire par ex. je suis d’accord on peut faire mieux, mais sera probablement pas un changement de paradigme). les emballages plastiques, le gâchi alimentaire (réductible facilement à faible coût), les bâtiments allumés la nuit sont une exception et ne représentent pas une part énorme de la conso (la plupart des villes de faible densité ont des système d’éclairages public demandé par les habitant, idem pour décorations de noël, le maire le fait pour se faire réélir, mais in fine c’est à mon avis une demande, certes indirect, de la population).

      & je pense que les usagers de seen this sont les premiers à être connecté à internet en continu... ;-]

      grosses et petite industries n’alimentent (globalement) que des consommateurs... Donc l’approche individuelle de réduction de l’empreinte écologique peut avoir à mon avis un impact massif.

      @odillon, en effet et même si ce n’est pas pour lutter contre l’insécurité alimentaire (!) ce n’est pas non plus (encore) dans le cas de l’europe pour faire de biofuels et alimenter des yachts

    • @rastapopoulos « la population ne demande pas à changer de smartphone » idem on peut limiter l’osolescence programmée, mais je doute que bcp de gens sur le forum soit sur linux, sur un ordi de 2002 (ce qui peut probablement se faire techniquement), avec un processeur de l’époque et une disquette, et les nokia 3310 se font rares aussi. c’est bien qu’il y a une demande non ? Après faire du bien de consommation durable robuste, et du bien périssable sans emballage changerait déjà bcp de choses on est d’accord, mais probablement pas tout !

    • le bouquin d’Aude est à 4€ moitié moins cher qu’une place de ciné

      #Aude_Vidal
      Égologie
      Écologie, individualisme et course au bonheur
      Dessins de Nardo
      ISBN 979-10-91772-19-8
      Octobre 2017
      10x14cm, 120 pages, 4 euros

      Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du #colibri, « chacun fait sa part ».
      Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ?

      https://seenthis.net/messages/642012#message642507
      https://seenthis.net/messages/660144

    • À propos de l’interview de Gorz dans le précédent lien, il dit bien pareil : non ce n’est pas une demande de la population.

      C’est par lui, par la critique du modèle de consommation opulent que je suis devenu écologiste avant la lettre. Mon point de départ a été un article paru dans un hebdomadaire américain vers 1954. Il expliquait que la valorisation des capacités de production américaines exigeait que la consommation croisse de 50% au moins dans les huit années à venir, mais que les gens étaient bien incapables de définir de quoi seraient faits leur 50% de consommation supplémentaire. Il appartenait aux experts en publicité et en marketing de susciter des besoins, des désirs, des fantasmes nouveaux chez les consommateurs, de charger les marchandises même les plus triviales de symboles qui en augmenteraient la demande. Le capitalisme avait besoin que les gens aient de plus grands besoins. Bien mieux : il devait pouvoir façonner et développer ces besoins de la façon la plus rentable pour lui, en incorporant un maximum de superflu dans le nécessaire, en accélérant l’obsolescence des produits, en réduisant leur durabilité, en obligeant les plus petits besoins à se satisfaire par la plus grande consommation possible, en éliminant les consommations et services collectifs (trams et trains par exemple) pour leur substituer des consommations individuelles. Il faut que la consommation soit individualisée et privée pour pouvoir être soumise aux intérêts du capital.

    • on a aujourd’hui plus de recul, on connait ces mécanismes, et pourtant la plupart des gens (je dirais 80%) continue largement à consommer exactement de la même manière (sans contrainte dans la plupart des cas de biens industriels dont la consommation n’est pas toujours nécessaire).

      Les publicitaires créent des symboles mais il nous reviens de conserver un esprit critique et de partager notre opinion. La vigilance et les actions individuelles justifiées par une réflexion personnelle semble de mise, qu’elles soient au sein d’actions collectives ou en dehors, selon l’avis de chacun. J’entends les discours critiques, utile à la construction d’alternatives, mais il me semble qu’ils faille qu’il soient un minimum constructifs pour pouvoir servir à progresser. Reste que les résultats d’initiatives personnelles ou collectives (que montre le film demain, parfois avec bcp de naïveté et souvent un manque de vision globale), sont à mon avis la meilleure façon de convaincre de la voie à emprunter pour réduire notre empreinte écologique.

    • @ant1 semblent de mise ? constructif ? réduire notre empreinte ?
      Nan, sérieux ?
      Mieux vaudrait passer du temps à démontrer d’où vient l’usage de ce vocabulaire, déconstruire la pensée, reprendre là où se sent le discours tout fait des marchands, le refuser, éviter les écueils qui nous sont donnés en patûre quand le mot écologie rime avec savon sous les bras.
      Nan, franchement, évacuer le politique à ce point pour se persuader de la suite de mots que tu emploies, je salue le DRH du ministère du marketing.

      C’est justement toute la critique sur laquelle ce texte porte : ce n’est pas tant les avis personnels mis bout à bout, ni l’entrepreunariat volontaire et moralisateur fait de bonnes intentions juxtaposées qui vont changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. Il y a un mot interdit à se réapproprier, un peu comme le terme féministe : #écologie_politique, tiens, une deuxième fois puisque ça ne mange pas de pain et que les hirondelles ne font pas le printemps
      #écologie_politique

    • À titre d’exemple, la fondation créée par N. Hulot est liée dès son origine au chimiste Rhône-Poulenc puis sera rejointe par EDF, Véolia, l’Oréal, TF1... on est loin des ONG écolos.

      fait tout à fait écho à la récupération féministe d’ici

      https://seenthis.net/messages/660314

      Programme EVE

      LES 7 POINTS FORTS DU PROGRAMME EVE

      1. L’interentreprise

      Un programme international, conçu par Danone et en partenariat avec L’Oréal, Orange, le groupe Caisse des Dépôts, SNCF, Crédit Agricole et KPMG.

      L’inter-entreprise favorise le lâcher prise et contribue à rendre les échanges plus essentiels.

    • Entièrement d’accord (même si les termes utilisé me semblent pas hyper choquants, j’ai essayé d’être consensuel, c’est pas ma force), mais j’essaie de pas rentrer trop ds le lard qd je suis pas direct et en face à face : pour le dire plus franchement, je suis le premier à critiquer l’individualisme et la petitesse de l’argument que tout est tiré par la demande et les consommateurs, qui ont souvent un choix limité et qu votent tous les 5 ans pour le moins pire.

      MAIS

    • je pense qu’on arrivera nulle part si on sort pas des grand discours et que l’on essaie pas de comparer et de quantifier. Or, on est tous, plus ou moins décisionnaires de nos choix de vie, et de consommation (et cela représente une bonne partie de la production agricole, industrielle, ... certes la politique d’EDF et de la SNCF va jouer aussi un rôle sur les choix d’investissement sur le long terme, mais ce n’est pas plus de, disons 20%)... & qd on compare les niveaux (en monnaie, PIB ou en impact environnemental, empreinte ou je ne sais comment vous voulez l’appeler),

      [je suis d’accord avec Camus, nommons les choses proprement, mais ca passe à mon avis après les choix principaux (ca reste à discuter) et ce n’est surtout pas mon domaine... en plus du fait que je ne passe pas forcement une heure sur la rédaction de chaque commentaire, même si je respecte bcp celui qui le fera]

      la consommation finale (donc des ménages), qui consomme elle même bcp de consommations intermédiaires pour leur production, représente une très large part de nos impacts environnementaux... il est donc complètement hypocrite de toujours remettre la faute sur une entité, souvent mal définie, que j’appellerai ici (sans me méprendre sur mes déboires terminologiques et sémantiques potentiels ;-]) le système, est encore plus démagogique que toute l’hypocrisie et les pb déontologiques et éthiques pointés dans les discours et actes de l’ennemi... C’est tout !

    • pour revenir à l’argument principal, on peut simplifier et penser le système simplement (disons avec un modèle économique à la Keynes) Y = C+I+G [+ (X-M)], donc la production est répartie entre consommation, investissement et dépenses publiques (+ importations - importations), donc on peut le tourner dans tous les sens, on ne produit (globalement) que pour consommer... (même si sans changer les choix d’investissments des 10% les plus riches, difficile de changer la direction prise, la production est quasiment entièrement dédié à la consommation)

      en reprenant le tableau de l’insee en 2015
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/2856119

      Le PIB et les opérations sur biens et services

      En milliards d’euros

      Produit intérieur brut (PIB) 2 228,9
      Importations 695,6
      Total des emplois finals 2 924,4
      Consommation effective des ménages 1 576,5 dont : dépense de consommation
      – des ménages 1 186,1
      – individualisable des administrations 343,6
      Consommation collective des administrations publiques 183,1
      Formation brute de capital fixe (investissement), dont : 489,4
      – entreprises non financières 276,7
      – ménages 111,6
      – administrations publiques 76,1
      Variations de stocks 23,3
      Exportations 652,2

      Donc 1 576,5 / 2 228,9 (70%) de la production est à destination des ménages... il semble donc bizarre de dire :

      « Un quart seulement du total de l’énergie produite est utilisée par les particuliers (résidence, voiture, etc.). Pour l’eau, seulement 10 % est utilisée par les usagers domestiques et les municipalités. Le reste est consommé par les industries, les entreprises, le BTP, l’agro-industrie... Quant aux déchets, seuls 3 % proviennent des ménages. » alors que le reste est dédié à 70% à leur (notre) consommation

    • @touti Donc peut-être que si on consommait un peu plus frugalement chaque jour où on se réapproprie un mot, notre astre pourrait tenir 100 ans de plus... ca permettrait de se réapproprier plein de mot à l’avenir (et pleins d’autres choses).

      Après les responsabilités sont à la hauteur des revenus (on est d’accord je pense là dessus et mon discours n’est pas une injonction à la population, plus une relativisation d’un discours un peu déresponsabilisant), tout est plus facile qd on a le temps, l’argent et l’information pour y accéder...

      pour ce qui est du détail : « changer par exemple le fait que l’armée est le premier pollueur. Non plus qu’en nous disant de mettre un glaçon dans son congélateur pour reconstruire la banquise. »

      Ce raisonnement est fallacieux je pense. L’aviation civile et le chauffage des bâtiments représente une très large partie du bilan carbone français (avec les industries cimentières etc. qui je le rappelle servent à construire des pavillons dans lesquels la population a fait le choix de vivre...).
      Les glaçons, non, nos émissions, oui ; le secteur militaire emet bcp de gaz à effets de serre, mais NOUS sommes parmi les plus riches de la planète et nous en consommons BCP plus que la plupart de ses habitants, donc nos émissions de gaz à effet de serre sont majeures (65e rang mondial en 2009 et ce avec 72% de nucléaire dans le mix énergétique).

      deux chiffres :

      – « En 2015, le niveau total de l’empreinte (678 Mt de CO2e) est supérieur de 11,4 % à celui de 1995 (425 Mt CO2e). Les émissions liées aux importations ont augmenté de 87 % sur cette même période. »
      www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/.../chiffres-cles-d...

      or ce n’est ni l’armée, ni la démographie qui sont responsables mais simplement l’augmentation de la consommation et de sa structure.

      – « Globalement le ministère de la Défense émet dans l’atmosphère un peu plus de cinq millions de tonnes de CO2. Le principal contributeur est le fret (63%). Les exercices d’entraînement avec la logistique associée (prise en compte dans le poste fret) sont de très loin le poste principal d’émissions, la consommation de kérosène et de gazole marine représentant à eux seuls plus de la moitié des émissions totales du ministère.
      Si on ne considère que les émissions soumises à l’obligation réglementaire, le ministère de la Défense émet moins de 700 000 tonnes de CO2. »
      https://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga-en-action/developpement-durable/bilan-carbone/la-defense-publie-son-premier-bilan-carbone

      même si on considère ce chiffre comme une limite basse de la fourchette d’estimation (on peut multiplier par deux, ou meme par 10 pour prendre en compte toutes les consommations indirectes et les triches comptables)

      Donc 1 à 20 millions de tonnes sur 678 Millions de tonnes de CO2e émises par la france en 2015... on n’arrive même pas au 1/3 du niveau de l’augmentation de 11% (soit plus de 70 millions de tonnes) en 20 ans (entre 1995 et 2005) qui correspond à la croissance et à l’intensité énergétique par unité de production.

      on peut le tourner dans tous les sens, nous sommes presque tous responsable (avec nos ancêtres) des pb environnementaux... je ne soutien pas les colibri ni Mr dion, mais ne nous mentons pas pour autant.

  • Un ménage francilien sur quatre concerné par une forme de pauvreté
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3202483

    PDF . https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3202483/if_ina_73.pdf

    En Île-de-France, la pauvreté monétaire touche 15,6 % de la population, soit 1,8 million de personnes au niveau de vie inférieur à 1 000 € par mois. Par ailleurs, la pauvreté administrative mesurée à travers le revenu de solidarité active (RSA) concerne 5,3 % de la population francilienne. La pauvreté peut également être appréhendée par les conditions de vie. Ainsi, 15,9 % des ménages franciliens déclarent des privations matérielles. Au global, un quart des ménages franciliens est touché par au moins une forme de pauvreté, et près de 2 % cumulent les trois formes. Les familles monoparentales, les personnes seules, en particulier les hommes, et les locataires font partie des ménages les plus concernés par la pauvreté. Depuis la fin des années 2000, la pauvreté a fortement augmenté dans la région.

  • La projection cinématographique : une croissance tirée par les multiplexes - Insee Première - 1677

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3279871

    Le secteur de la projection cinématographique a bénéficié d’une croissance dynamique au cours des années 2005–2015 (+ 44 % en valeur). De ce fait, le nombre de fauteuils s’est accru de 8 %, malgré une légère baisse du nombre de cinémas. Cette vitalité provient des multiplexes, alors que les salles uniques perdent du terrain. La part du secteur non marchand (salles municipales ou associatives) est restée stable, autour de 13 % des entrées.

    Globalement, le secteur réalise 1,5 milliard de chiffre d’affaires en 2015, trois groupes français drainant près de la moitié de l’activité. Son taux d’investissement est supérieur à celui de l’ensemble des services marchands (37 % contre 23 % en 2015), en raison notamment du passage au numérique. Sa rentabilité est élevée.

    #cinéma #industrie_cinématographique #france #statistiques

  • 123 000 groupes implantés en France en 2015, dont seuls 220 ont 5 000 salariés ou plus - Insee Première - 1679

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3285206

    Fin 2015, 442 000 sociétés présentes sur le territoire français sont organisées sous forme de groupes de sociétés ou contrôlées par des collectivités publiques. Les 123 000 groupes ainsi constitués emploient 10,5 millions de salariés en équivalent temps plein sur le territoire français, soit la moitié de l’ensemble des salariés des secteurs privé et public.

    Parmi ces groupes, la moitié est constituée, sur le sol français, de petites structures comptant moins de dix salariés. La grande majorité de ces groupes (huit sur dix) sont franco-français, mais les groupes multinationaux sont en moyenne de plus grande taille : plus de 60 % des salariés des groupes sont employés dans des firmes multinationales françaises (47 %) ou étrangères (16 %).

    En France, les groupes rassemblent des sociétés qui sont principalement tournées vers l’industrie et le commerce. Ils regroupent souvent des sociétés exerçant des activités de natures différentes. Les groupes français se distinguent par la présence sur le territoire de sociétés gérant les activités auxiliaires du groupe. Ce n’est le cas que pour moins d’un quart des firmes multinationales sous contrôle étranger.

    #france #entreprises

  • Le revenu salarial s’établit à 20 540 euros en moyenne en 2015 - Insee Focus - 101
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3204195

    En 2015, le revenu salarial annuel, somme de tous les salaires nets perçus par un même individu dans l’année, est de 20 540 euros en moyenne. En euros constants, il dépasse de 0,6 % son niveau de 2014, après avoir renoué avec la croissance l’année précédente.
    Le revenu salarial des cadres est en moyenne près de trois fois plus élevé que celui des ouvriers ou des employés. Les montants sont particulièrement dispersés pour les moins de 25 ans, les ouvriers et les employés : ces catégories de salariés connaissent plus souvent que les autres des périodes d’inactivité ou de chômage au cours de l’année.

    #france #salaires #revenus

  • Les firmes multinationales françaises en 2015 : 5,5 millions de salariés employés hors de France - Insee Focus - 104
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3286544

    Les firmes multinationales françaises : 37 000 filiales à l’étranger

    En 2015, les firmes multinationales françaises (hors secteur bancaire et services non marchands) contrôlent 37 000 filiales à l’étranger dans plus de 190 pays. La moitié de ces firmes est implantée dans au moins trois pays. Les filiales à l’étranger emploient 5,5 millions de salariés, ce qui représente 58 % des effectifs des firmes dont elles font partie en 2015. Elles réalisent 1 211 milliards d’euros de chiffre d’affaires consolidé, soit 54 % du chiffre d’affaires consolidé total des firmes multinationales françaises. Ces firmes ont effectué 63,2 milliards d’investissements corporels dans leurs filiales à l’étranger. Le coût salarial par tête y est en moyenne de 38 000 euros par an.

    #france #multinationales #statistiques

  • L’emploi des seniors  s’améliore au prix d’une plus forte précarité
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/11/30/l-emploi-des-seniors-s-ameliore-au-prix-d-une-plus-forte-precarite_5222609_8

    Henia n’avait pas vraiment l’impression de faire partie de la catégorie seniors. Après tout, à 46 ans, pensait-elle, elle avait encore presque deux bonnes décennies de travail avant la retraite. Mais c’était sans compter les employeurs d’un secteur particulièrement sensible à ces problématiques. Car, à la suite d’une reconversion professionnelle, Henia est devenue aide-soignante, un métier très physique. Après sa formation, la quadragénaire a enchaîné durant presque un an les périodes de chômage et d’intérim avant de trouver un contrat à durée déterminée.
    « A chaque entretien, on me posait des questions insidieuses sur de possibles douleurs par-ci, par-là, raconte-t-elle. Ils voulaient vérifier que je n’étais pas abîmée et, moi, j’avais l’impression d’être une vieille casserole. » L’aide-soignante raconte aussi le cas de collègues plus âgés, contraints de mentir sur leur état physique dans l’espoir de rempiler à la fin d’un CDD. Leur peur : ne jamais réussir à retrouver un emploi. Car la croyance est tenace. Une fois passé un certain âge, les employeurs ne veulent plus de vous.
    Ce ressenti est nuancé par les statistiques [qui ne portent pas, elles, exclusivement sur des emplois physiquement exigeants, merci Le Monde].Selon l’Insee, l’emploi des seniors âgés de 50 à 64 ans a connu une croissance de près de 30 % ces dix dernières années, pour atteindre 58,7 % en 2014. Un « enjeu essentiel » pour le Conseil d’orientation des retraites qui organisait, jeudi 30 novembre à Paris, un colloque sur le sujet.

    « Situations très compliquées »

    La clé de ce changement de paradigme tient en grande partie aux différentes réformes des retraites successivement mises en place depuis les années 1990. Celle de 2010, menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, a par exemple reculé l’âge de départ à 62 ans, entraînant de fait un allongement de la durée du travail en entreprise. Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT, rappelle qu’une évolution des mentalités est aussi intervenue, notamment dans le monde syndical. « Dans les années 1980-1990, on insistait sur le droit à partir en préretraite, note-t-elle. Aujourd’hui, on insiste sur celui à rester dans l’emploi. »

    Une autre explication réside dans la fin de la dispense de recherche d’emploi pour les chômeurs de plus de 57 ans, en 2012. L’extinction progressive des systèmes de préretraite, utilisés de façon massive dans certains secteurs à la faveur de l’augmentation progressive du taux de chômage, y a aussi contribué.

    Une étude de l’Insee parue en janvier 2017
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2546882
    montrait, en revanche, que la réforme de 2010 avait également eu pour effet d’augmenter le risque de se retrouver au chômage à 60 ans, ce dernier passant de 4 à 11 %. « On n’est plus sur le modèle du senior qui avait des droits au chômage très longs avec un tunnel d’indemnisation plus ou moins confortable, rappelle Annie Jolivet, économiste au Centre d’études de l’emploi et du travail du Conservatoire national des arts et métiers et coauteur du Travail avant la retraite (Editions Liaisons, 2014). Aujourd’hui, certaines personnes sont dans des situations très compliquées. »

    Cette évolution cache en effet des cas de figure contrastés. « Les choses se sont légèrement améliorées pour les seniors mais il reste beaucoup de précarité, indique Bruno Ducoudré, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques. D’abord par l’augmentation des contrats à temps partiel et ensuite par la faiblesse des taux de retour à l’emploi. Le nombre des inscrits à Pôle emploi qui ont plus de 50 ans a crû continuellement depuis 2010. »

    Pression

    Une étude de la Dares publiée en août 2017
    http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2017-050.pdf
    montre ainsi que les 55-64 ans à temps partiel ont une durée habituelle hebdomadaire de travail plus courte que les 30-54 ans – 22,1 heures en moyenne. En cause : des raisons personnelles et des problèmes de santé. Loin de se cantonner à un type de travailleurs, cette précarité peut toucher tous les milieux sociaux. « Il faut sortir de l’image du cadre qui s’en sort et de l’ouvrier pas, confirme Mme Jolivet. Ce sont surtout des questions liées aux dynamismes des territoires, aux secteurs d’activité et aux critères de recrutement qui jouent. »

    D’autant que certaines mesures introduites par les ordonnances réformant le code du travail, comme les ruptures conventionnelles collectives, risquent d’accroître la pression sur les seniors. « Pour les employeurs, ça reste des gens qui coûtent cher et les entreprises continuent à avoir une gestion effective par l’âge », souligne Mme Descacq.

    #travail #chômage #retraite #droit_au_chômage #précarisation

  • France, portrait social - France, portrait social | #Insee
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2492313

    France, portrait social s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaître la #société française. Cet ouvrage transversal de la collection « Insee Références » propose d’abord un éclairage sur les jeunes en France. Trois dossiers analysent de manière approfondie différents aspects de la société française. Une quarantaine de fiches synthétiques, présentant les données essentielles et des comparaisons européennes, complètent ce panorama social.

  • Les ménages médians : fortement hétérogènes en matière de patrimoine en dépit d’un niveau de vie comparable, Jérôme Accardo, Marie Reynaud, Laurence Rioux −France, portrait social | Insee
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3197261?sommaire=3197289

    En 2014, le niveau de vie moyen des ménages médians (dont le niveau de vie est compris entre 90 % et 110 % du niveau de vie médian) correspond à 87 % du niveau moyen de l’ensemble de la population. Il est 2,3 fois plus élevé que celui des ménages pauvres, mais atteint seulement 38 % de celui des ménages aisés.
    De 1996 à 2014, le niveau de vie moyen des ménages médians progresse de 17 % en euros constants. Cette évolution est moins favorable que celle observée pour les ménages aisés (+ 25 %) mais comparable à celle observée pour les ménages pauvres, modestes et plutôt aisés. Depuis la crise commencée en 2008-2009, le niveau de vie moyen de ménages médians est resté à peu près stable en euros constants.
    Les ménages médians se caractérisent par une part importante des revenus d’activité dans leur revenu disponible (72 %), ce qui les rapproche des catégories de ménages au niveau de vie supérieur, mais aussi par une très faible part de revenus du patrimoine (4 %), ce qui les rapproche des catégories modestes et pauvres. Cette composition explique en partie l’impact très limité de la crise sur le niveau de vie de ces ménages.
    Début 2015, les ménages médians détiennent en moyenne un patrimoine brut de 190 000 euros. Leur patrimoine brut moyen est 1,6 fois plus élevé que celui des ménages pauvres ou modestes, mais ne représente que 23 % de celui des ménages aisés. Cependant, ce niveau moyen de patrimoine recouvre une forte hétérogénéité au sein des ménages médians, en dépit de leur homogénéité sous l’angle des niveaux de vie.

    #revenu_médian #statistiques #classes_moyennes (mythe des)

    • Moi qui ne suis pas matheux avoue que j’ai du mal avec ce genre de phrase qui mélange les pourcentages et les multiplications :
      « Il est 2,3 fois plus élevé que celui des ménages pauvres, mais atteint seulement 38 % de celui des ménages aisés. »
      "Leur patrimoine brut moyen est 1,6 fois plus élevé que celui des ménages pauvres ou modestes, mais ne représente que 23 % de celui des ménages aisés"
      C’est pour le plaisir d’être hermétique, ou quoi ?
      Pourquoi ne pas tout exprimer avec la même échelle ?

    • En effet, ça déborde de chiffres ; même pour un matheux, ça finit par ne plus rien dire du tout, sauf à se concentrer monstrueusement.

      Ce qui saute aux yeux sur ce graphique et qui est dit, mais noyé dans la masse, c’est que le niveau de vie des « aisés » à crû nettement plus que celui de tous les autres de 1996 à 2010. Depuis 2010, l’écart se réduit.

      Pour les autres, les « non aisés », le niveau de vie a augmenté (moins vite, donc) mais uniquement jusqu’en 2008 et depuis il stagne. En détaillant ces « autres », on voit que pour les « pauvres » (là, on a le droit au mot) l’évolution a été un peu moins régulière : un peu plus forte au début (jusqu’en 2002), stagnation et baisse jusqu’en 2005, une petite pointe de croissance jusqu’en 2008 et retour avec l’ensemble des autres.

  • CARTE. Quel est le niveau de vie près de votre station de de RER ?

    http://www.francetvinfo.fr/choix/carte-quel-est-le-niveau-de-vie-de-votre-voisin-de-rer_2460056.html

    Pas archi facile à lire mais intéressant. Il faudrait reprendre le fichier et essayer d’autres trucs.

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3126432#consulter

    Quel est le niveau de vie près de votre station de de RER ?
    Sur l’ensemble des communes d’Ile-de-France traversées par le RER et le Transilien, Grigny, dans l’Essonne, est celle dont le niveau de vie médian des ménages est le plus bas. Le 7e arrondissement de Paris abrite les stations les plus riches.
    avatar

    Nicolas Enault
    France Télévisions

    publié le 15/11/2017 | 07:01

    A Saint-Nom-la-Bretèche, le niveau de vie est trois fois supérieur à celui de La Courneuve. Comme chaque année, l’Insee publie son « Fichier localisé social et fiscal » (FiLoSoFi) qui mesure le niveau de vie médian des ménages dans chaque commune. La dernière édition en date repose sur les données recensées en 2014. Pour mieux observer la répartition des différents niveaux de vie dans la région parisienne, nous avons reproduit le plan des lignes de RER et du Transilien et nous y nous avons distingué les quelque 500 gares en fonction des données de l’Insee.

    Sur l’ensemble des villes analysées, celle où le niveau de vie est le plus haut (41 501,3 euros) est le septième arrondissement de Paris, qui abrite les stations de RER du Musée d’Orsay, du Pont de l’Alma et des Invalides. A l’inverse, la commune où le niveau de vie est le plus faible est Grigny dans l’Essonne, avec 13 095 euros. Ce niveau de vie correspond aux revenus annuels disponibles dans un ménage divisé par le nombre de membres de la famille du ménage. Quant à la médiane, elle est déterminée de façon à ce que la moitié de la population se trouve en dessous et l’autre moitié au-dessus.

    • le fichier source de l’INSEE reprend toutes les communes de France et contient plus de détails, il y a de la matière à faire mieux que cette carte
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/3126432

      Liste des variables
      Code géographique ;
      Libellé géographique ;
      Nombre de ménages fiscaux ;
      Nombre de personnes dans les ménages fiscaux ;
      Médiane du niveau de vie (€) ;
      Part des ménages fiscaux imposés (%) ;
      Taux de pauvreté-Ensemble (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a moins de 30 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 30 à 39 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 40 à 49 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 50 à 59 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a de 60 à 74 ans (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages dont le référent fiscal a 75 ans ou plus (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages propriétaires de leur logement (%) ;
      Taux de pauvreté des ménages locataires de leur logement (%) ;
      Part des revenus d’activité (%) ;
      dont part des salaires, traitements ou chômage (%) ;
      dont part des revenus d’activités non salariées (%) ;
      Part des pensions, retraites et rentes (%) ;
      Part des revenus du patrimoine et des autres revenus (%) ;
      Part de l’ensemble des prestations sociales (%) ;
      dont part des prestations familiales (%) ;
      dont part des minima sociaux (%) ;
      dont part des prestations logement (%) ;
      Part des impôts (%) ;
      Rapport interdécile 9e décile/1er decile ;
      1er décile du niveau de vie (€) ;
      9e décile du niveau de vie (€).

  • Cartographie - Méthodologie−L’accès aux soins à l’épreuve des grands espaces guyanais | Insee

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3181900?sommaire=3181903

    #L’accès_aux_soins à l’épreuve des grands espaces guyanais
    Xavier Baert, Rémi Charrier, Nicolas Kempf

    Le développement social et économique de la #Guyane passe par un accès à la santé de qualité. Le territoire guyanais, vaste et faiblement peuplé, complique la mise en place d’une offre de soin efficace pour l’ensemble de la population. Le système de #santé repose sur deux piliers. En premier lieu, les hôpitaux et cliniques assurent le traitement des urgences ainsi qu’un certain nombre de soins complexes. L’autre composante du système de santé est la médecine de ville qui regroupe l’ensemble des professions libérales de santé, des infirmiers aux médecins spécialistes. L’accès aux soins hospitaliers en Guyane a déjà été traité dans une précédente étude. L’objectif de ce dossier est de mesurer l’accessibilité à la médecine de ville.

    #accessibilité

  • Population en 2014 | Insee

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3137409

    La base infracommunale « Population » fournit des données sur les caractéristiques de la population selon le sexe, l’âge, la catégorie socio-professionnelle et la catégorie de nationalité.

    Téléchargement Documentation Dictionnaire des variables

    Les données 2014 sont diffusées selon la géographie en vigueur au 1er janvier 2016.
    En complément des données, la base comprend : la liste des variables, des précisions sur l’utilisation des données et la géographie des données ainsi que de la documentation générale.
    Les bases en téléchargement sont au format Excel (XLS).

    Niveau géographique : ensemble des IRIS des communes découpées en IRIS, ainsi que les données au niveau communal pour les communes non découpées en IRIS, afin de couvrir l’ensemble du territoire.

    #france #Population #démographies #statistiques

  • Élections présidentielles et législatives de 2002 à 2017 : une participation atypique en 2017 - Insee Première - 1671

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3140794

    Le dossier complet est là :

    https://www.insee.fr/fr/information/3142242

    Depuis 2002, en France métropolitaine, la participation à au moins un tour des élections présidentielle ou législatives reste stable : neuf inscrits sur les listes électorales sur dix se déplacent à au moins un tour. Les comportements de vote ont toutefois changé en 2017 par rapport aux élections nationales précédentes. Les électeurs ont nettement moins voté que par le passé à l’ensemble des tours des élections présidentielle et législatives (vote systématique). En contrepartie, ils ont davantage voté par intermittence. En particulier, la part des électeurs ayant participé aux deux tours de la présidentielle et à aucun tour des législatives a continué d’augmenter, accentuant le moindre intérêt pour les élections législatives.

    La baisse de la participation systématique en 2017 touche l’ensemble des classes d’âge, des niveaux de diplôme ou des catégories sociales.

    Les différences de pratiques de vote selon le diplôme ou la catégorie sociale se sont accentuées en 2017. L’écart de participation entre les plus diplômés, les moins abstentionnistes, et les personnes sans diplôme, les plus abstentionnistes, s’est progressivement creusé depuis 2002 ; l’écart entre les cadres, d’une part, et les personnes exerçant une profession intermédiaire, les employés et les ouvriers, d’autre part, s’est aussi élargi en 2017.

    #france #élections #présidentielle

  • D’ici 2050, la population augmenterait dans toutes les régions de métropole - Insee Première - 1652

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2867738

    D’ici 2050, la population augmenterait dans toutes les régions de métropole
    David Desrivierre, direction régionale des Hauts-de-France, Insee

    À l’horizon 2050, la population de chaque région française augmenterait hormis en Guadeloupe et en Martinique. En métropole, la croissance démographique demeurerait plus prononcée à l’Ouest et au Sud. Dans ces régions, le solde migratoire avec les autres territoires (français ou étrangers) est nettement excédentaire. Dans l’ensemble des régions, cependant, l’arrivée progressive des générations nombreuses du baby-boom aux âges de forte mortalité limiterait la hausse de la population. Les décès deviendraient ainsi supérieurs aux naissances dans de nombreuses régions. Par ailleurs, la population vieillirait dans toutes les régions : le rapport entre populations âgée et jeune augmenterait fortement, notamment en Martinique et en Guadeloupe, mais aussi en Corse et, dans une moindre mesure, en Bretagne et en Normandie. Ce vieillissement général peut être accentué, dans certaines régions, par la baisse des effectifs de jeunes et d’âge actif, en particulier en Normandie et dans le Grand Est.

    #france #démographie

  • Élections présidentielles et législatives de 2002 à 2017 : une participation atypique en 2017
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3140794
    VERSION IMPRIMABLE https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3140794/ip1671.pdf
    DONNÉES COMPLÉMENTAIRES https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3140794/ip1671.xls

    Depuis 2002, en France métropolitaine, la participation à au moins un tour des élections présidentielle ou législatives reste stable : neuf inscrits sur les listes électorales sur dix se déplacent à au moins un tour. Les comportements de vote ont toutefois changé en 2017 par rapport aux élections nationales précédentes. Les électeurs ont nettement moins voté que par le passé à l’ensemble des tours des élections présidentielle et législatives (vote systématique). En contrepartie, ils ont davantage voté par intermittence. En particulier, la part des électeurs ayant participé aux deux tours de la présidentielle et à aucun tour des législatives a continué d’augmenter, accentuant le moindre intérêt pour les élections législatives.
    La baisse de la participation systématique en 2017 touche l’ensemble des classes d’âge, des niveaux de diplôme ou des catégories sociales.
    Les différences de pratiques de vote selon le diplôme ou la catégorie sociale se sont accentuées en 2017. L’écart de participation entre les plus diplômés, les moins abstentionnistes, et les personnes sans diplôme, les plus abstentionnistes, s’est progressivement creusé depuis 2002 ; l’écart entre les cadres, d’une part, et les personnes exerçant une profession intermédiaire, les employés et les ouvriers, d’autre part, s’est aussi élargi en 2017.

  • L’annulation de l’encadrement des loyers à Lille déstabilise la mise en œuvre de la mesure à Paris

    Le tribunal administratif a surpris, mardi, en estimant que l’ensemble de l’agglomération devait être considéré comme une « zone tendue » et couvert par la mesure.

    La décision surprise du tribunal administratif de Lille, mardi 17 octobre, d’annuler l’encadrement des loyers institué dans la ville, jette le trouble dans l’esprit des élus et des pouvoirs publics qui l’ont mis en place. Mercredi, le ministère du logement a annoncé qu’il allait faire appel de cette décision. Ceci « ne préjuge pas de l’évaluation en cours du dispositif », a précisé le ministère à l’Agence France-Presse.

    L’encadrement des loyers, instauré en vertu de la loi pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) en 2014, est en vigueur à Paris depuis le 1er août 2015 et à Lille depuis le 1er février 2017. Son principe ? Au moment de conclure un nouveau bail, le propriétaire doit respecter un prix plafond fixé selon le secteur géographique et le type de logement et d’immeuble. La loi prévoyait ce dispositif dans vingt-huit agglomérations considérées comme des « zones tendues », mais Manuel Valls, premier ministre à l’époque, avait finalement décidé de ne l’appliquer qu’à Paris et là où les maires en feraient la demande.

    Le tribunal administratif avait été saisi à l’initiative de l’Union nationale de la propriété immobilière du Nord-Pas-de-Calais-Somme, représentant les bailleurs privés, et deux chambres professionnelles des agents immobiliers et gestionnaires d’immeubles – Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) et Union des syndicats de l’immobilier (UNIS). Il a estimé que « le dispositif de plafonnement des loyers ne pouvait pas être appliqué dans la seule commune de Lille et se limiter aux seules communes volontaires, mais doit être mis en œuvre dans l’ensemble de l’agglomération lilloise (…) qui comprend 59 communes et doit être regardée dans son ensemble comme constituant une zone tendue ».

    « Zonage incohérent »

    Les professionnels se réjouissent de la décision : « Les juges ont sanctionné la complexité de la loi ALUR, une usine à gaz, et un zonage incohérent à Lille, avec des disparités incompréhensibles d’un côté d’une rue à l’autre », se félicite Emmanuel Chambat, le président de la Fnaim du Nord. « C’est applicable immédiatement et, dès aujourd’hui, je vais pouvoir louer à prix libre, se réjouit pour sa part Gérard de Rycker, l’un des plus importants gestionnaires de la ville. Il n’était pas normal de stigmatiser le seul marché lillois, même si je concède qu’il y a eu quelques abus. »

    Les loyers à Lille sont parmi les plus élevés de France, dans un parc constitué majoritairement de petites surfaces louées aux nombreux étudiants (près de 120 000 pour 250 000 habitants).

    Martine Aubry, la maire PS de Lille, juge au contraire que « l’encadrement des loyers est une nécessité économique et sociale qui a reçu un fondement juridique avec la loi ALUR, et nous ne comprenons pas l’interprétation du tribunal administratif. La loi et ses décrets définissent des zones tendues, avec des agglomérations et des communes, sans déterminer un périmètre d’application ».

    Audrey Linkenheld, conseillère municipale (PS) déléguée à la mixité et à l’innovation sociale, qui a mis en œuvre ce plafonnement dans la ville, s’étonne : « Nous avons pris la peine de faire agréer l’observatoire des loyers sur le seul périmètre de Lille, préalable indispensable à la régulation, et nous l’avons fait en concertation avec l’Etat. Jamais on ne nous a signalé une fragilité juridique quelconque. Et nous ne sommes que spectateurs, dans cette instance où seul l’Etat est partie prenante ; nous n’avons même pas été mis au courant ! »

    Un effet modérateur sur l’appétit des propriétaires

    Le motif de la décision est transposable à l’Ile-de-France, où seul Paris est pour l’heure l’objet d’un tel plafonnement. Le projet de l’étendre à la petite couronne d’Emmanuelle Cosse, dernière ministre du logement de François Hollande, n’a pas encore abouti, sa mise en place étant envisagée en 2018.

    La balle est dans le camp du gouvernement, qui a seul la possibilité de faire appel. Le président de la République s’est toujours montré sceptique : « L’encadrement des loyers, je n’y crois pas », déclarait Emmanuel Macron, le 11 septembre, à un militant toulousain de Droit au logement (DAL) qui lui demandait de l’instaurer dans sa ville. Mais il affirme vouloir poursuivre les expérimentations pour les évaluer.

    Selon les études de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne, le dispositif a dans la capitale un effet modérateur sur l’appétit des propriétaires, même si près d’un sur quatre ne le respecte pas.
    A Lille, deux études, de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) et de l’association Consommation Logement cadre de vie (CLCV), montrent également son effet stabilisateur : « Mais c’est trop récent et nous attendions de laisser passer la rentrée universitaire, où beaucoup de baux sont conclus, pour juger de son efficacité », explique Mme Linkenheld.

    « Etendre l’encadrement à toute l’agglomération »

    « Au moment où le gouvernement s’emploie à faire baisser les loyers dans le parc social, il serait bon qu’il montre sa détermination à les faire aussi baisser dans le parc privé, suggère Jean-Yves Mano, président de la CLCV. Il en a ici l’occasion… »

    L’écologiste Julien Bayou, fondateur de Jeudi Noir et de Bail à part, qui avait obtenu en mars 2017 du Conseil d’Etat l’annulation de la décision par Manuel Valls de restreindre le dispositif à Paris, voit dans le jugement du tribunal administratif de Lille « une victoire importante pour les locataires ». « Le juge lillois adopte la même analyse que Bail à part. La seule conclusion que peut en tirer le préfet, c’est de reprendre un arrêté d’encadrement des loyers pour toute l’agglomération lilloise, qui bénéficiera ainsi à six fois plus de locataires », dit-il, provocateur [ben voyons, la seule logique, c’est la propriété] . Sans appel du gouvernement, l’expérimentation des deux villes pilotes aurait été condamnée, et l’idée même d’encadrer les loyers, ruinée.

    L’encadrement des loyers en dates

    24 mars 2014 : adoption de la loi ALUR, qui prévoit l’encadrement des loyers dans 28 agglomérations jugées tendues. Mais il faut un observatoire des loyers agréé, avec deux ans de collectes de données préalables pour fixer les loyers plafonds.

    20 août 2014 : Manuel Valls annonce qu’en raison de difficultés techniques l’encadrement des loyers ne sera appliqué qu’à Paris, où la maire, Anne Hidalgo, réclame cette mesure.

    1er août 2015 : entrée en vigueur à Paris.

    1er février 2017 : entrée en vigueur à Lille, à la demande de la maire, Martine Aubry, par arrêté du préfet du 16 décembre 2016 qui suit l’agrément de l’Observatoire des loyers lillois, le 25 mars 2015.

    15 mars 2017 : arrêt du Conseil d’Etat annulant la décision de Manuel Valls de restreindre l’encadrement à Paris seulement.

    17 octobre 2017 : annulation de l’encadrement à Lille par le tribunal administratif qui réclame sa généralisation à toute l’agglomération.

    LE MONDE | 18.10.2017, Isabelle Rey-Lefebvre (avec Laurie Moniez (à Lille)

    #logement #encadrement_des_loyers (bientôt plus du tout d’actualité ?)