La démagogie du patriotisme économique

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  • La démagogie du patriotisme économique | Lutte de classe, le mensuel de Lutte Ouvrière
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2016/10/29/la-demagogie-du-patriotisme-economique_71909.html

    SFR, Alstom, Airbus Helicopters, Philips, PSA, Smart-Daimler, Delphi, Sage, Sanofi : les annonces de plans de suppressions d’emplois et de fermetures de sites pour regrouper la production à plusieurs centaines de kilomètres se succèdent dans de grandes entreprises. Le patronat poursuit sa guerre contre les travailleurs. Pour maintenir les profits des actionnaires au niveau de rentabilité souhaité, il impose une plus grande exploitation aux uns et le désespoir du chômage aux autres.

  • La démagogie du patriotisme économique | Analyse de Lutte Ouvrière
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2016/10/29/la-demagogie-du-patriotisme-economique_71909.html

    SFR, Alstom, Airbus Helicopters, Philips, PSA, Smart-Daimler, Delphi, Sage, Sanofi : les annonces de plans de suppressions d’emplois et de fermetures de sites pour regrouper la production à plusieurs centaines de kilomètres se succèdent dans de grandes entreprises. Le patronat poursuit sa guerre contre les travailleurs. Pour maintenir les profits des actionnaires au niveau de rentabilité souhaité, il impose une plus grande exploitation aux uns et le désespoir du chômage aux autres.
    Face à cette catastrophe sociale, certains candidats à l’Élysée prônent le patriotisme économique comme solution au chômage. Une politique protectionniste favorisant les produits français serait, selon eux, à même de protéger les travailleurs à condition que l’État-nation prime sur les instances supranationales, comme l’Union européenne, qui lui imposeraient une politique de chômage et de régression sociale.

    C’est à celui qui glorifiera le mieux le génie français, son savoir-faire et ses compétences, quitte à sombrer dans le ridicule, à l’image de Mélenchon qui, lors de la fin de mission de la sonde Rosetta, écrivait dans un tweet du 30 septembre  : «  Adieu à Rosetta, dernière mission interplanétaire française. Depuis, rien  !  » Au moment où même les plus cocardiers des journalistes prenaient un peu de hauteur pour s’enthousiasmer sur les possibilités offertes par la sonde d’en apprendre davantage sur le système solaire, Mélenchon, à l’horizon borné aux frontières de l’Hexagone, en oubliait que Rosetta n’était pas une mission française mais le résultat d’une collaboration européenne  !

    Par-delà le ridicule des cocoricos poussés à tort et à travers, ce patriotisme économique, repris à quelques variantes près de l’extrême droite à la gauche dite radicale, est lourd de danger, car il contribue à tromper une partie de l’électorat populaire, qui espère y trouver une protection contre le chômage [...].