• La France va-t-elle sauver ses hérissons ? | Eco(lo)
    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2017/05/12/la-france-va-t-elle-sauver-ses-herissons

    Il est à la fois le garant de la bonne santé des campagnes, un précieux auxiliaire des jardiniers et un emblème de la biodiversité. Cet animal des plus communs et pourtant de plus en plus menacé, c’est le #hérisson. La semaine dernière, un collectif d’associations a mené une semaine de sensibilisation à la disparition de ce petit mammifère nocturne et insectivore. Elles appellent à sauver cette « espèce de 60 millions d’années d’évolution menacée de disparition » dans une pétition signée par 80 000 internautes depuis août dernier, et soutenue par des personnalités politiques (Yannick Jadot, Laurence Abeille, Pascal Durand ou encore Corinne Lepage).

    « Là où dans les campagnes il y avait cent hérissons, il n’y en a plus que trois à présent ! On estime qu’ils auront quasiment disparu d’ici à 2025, dans à peine dix ans », écrivent les ONG qui souhaitent la création « d’un statut prioritaire » pour l’espèce afin de « densifier le réseau des personnes habilitées à les sauver ». Elles prennent pour exemple le Royaume-Uni, où ces mammifères, emblématiques et populaires, font l’objet d’une large protection.

    Outre-Manche, les chiffres sont alarmants. Les populations de #hérissons étaient estimées à 1,55 million d’individus en 1995 contre 36,5 millions dans les années 1950 ! Et le #déclin se poursuit. Selon plusieurs études britanniques, en moins de vingt ans, elles ont perdu 30 % de leurs effectifs dans les zones urbaines et jusqu’à 75 % dans les campagnes.

    #extinction

  • Les #loups sont-ils aux portes de Paris ? | Eco(lo)
    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2017/01/16/les-loups-sont-ils-aux-portes-de-paris

    Pour eux, cela ne fait aucun doute : des loups ont élu domicile dans le sud de la région parisienne. « Nous avons amassé des preuves de la dispersion d’au moins trois canidés sur deux zones entre l’Essonne, les Yvelines et la Seine-et-Marne, sur une superficie de 100 000 hectares au total. Tout porte à croire que les canidés se sont installés, et pas seulement de passage, en provenance de la Marne et de la Haute-Marne », assure Jean-Luc Valérie, président de l’#Observatoire_du_loup, confirmant une information du Parisien.

    […] Des informations que récuse en bloc l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (#ONCFS), chargé du suivi des populations de Canis lupus. « Nous avons expertisé ces chevreuils, croyant à un braconnage. Ils sont en réalité morts de maladie et ont été partiellement consommés par un renard, rétorque Eric Hansen, délégué régional Centre, Val-de-Loire et Ile-de-France pour l’établissement public. Nous savons que le loup va finir par arriver en région parisienne, mais à ce jour, nous ne sommes pas en mesure d’affirmer qu’il y est déjà présent, ni qu’il n’y est pas, puisque nous n’avons pas pu expertiser des données fiables, comme l’écartement des canines ou faire des recherches ADN sur des poils ou des crottes. »