Au terme d’une fine manœuvre politique, M. Matteo Renzi — le nouveau chef du Parti démocrate italien (PD) — est parvenu à évincer l’ancien président du Conseil Enrico Letta, lui aussi membre du PD. Sa politique ne devrait pas rompre avec celle engagée précédemment, fidèle au dogme de l’austérité bruxelloise, qui fait de la réduction des déficits publics la condition d’une baisse du chômage et d’un retour à la croissance. Au contraire puisque le jeune président du Conseil a déjà averti qu’il comptait accélérer le rythme des réformes, faisant un peu plus oublier le temps où l’Italie était une référence pour la gauche européenne.
Visages du militantisme italien, par Francesca Lancini (novembre 2011)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/LANCINI/46905