@mariasfat
Je t’assure qu’en soi, c’est déjà suffisamment goleri la criminologie. Exemple : Cesare Lombroso, L’Uomo delinquente.
[Cesare Lombroso] s’avance jusqu’à prétendre que certaines catégories de délinquants ont leurs propres caractéristiques crâniennes, ce qui permet de les distinguer. Outre le crâne, d’autres critères anatomiques sont utilisés, tels que, par exemple, la longueur « excessive » des bras (qui rapprocherait les criminels des singes), une dentition anormale ou encore le fait d’avoir des doigts de pied ou de main en trop .
Il étudie aussi dans son livre les tatouages, en affirmant, à partir d’observations empiriques, que cet usage, réminiscence des pratiques « sauvages », se rencontre plus souvent chez les « classes inférieures » de la société ainsi que chez les prostituées, les « pédérastes » et les « criminels », chez qui le dessin ou l’inscription porte souvent l’« empreinte caractéristique du crime » (telles que « Pas de chance », « mort aux femmes infidèles », « la liberté ou la mort », « mort aux gendarmes », « la vie n’est que désillusion », « vivent la France et les pommes de terre frites » (sic), etc.). Les dessins obscènes seraient, selon lui, le fait de repris de justice ou d’anciens déserteurs, etc.
►http://fr.wikipedia.org/wiki/Cesare_Lombroso