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  • Normalisant les infections et les décès de masse, les CDC abandonnent les directives d’isolement pour le #COVID-19 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/15/lxjd-f15.html
    https://www.wsws.org/asset/85a2962c-ffe5-44c3-8e24-b6ee2132d877?rendition=1600x900

    Qu’il s’agisse du bâclage du déploiement initial des tests de masse et de la recherche des contacts, du fait de décourager activement le dépistage, d’encourager la réouverture prématurée des écoles, de dissimuler la science de la transmission par voie aérienne, de dénigrer le port du masque, de réduire les directives d’isolement et de quarantaine en réponse au variant Omicron, d’adopter des conceptions eugénistes ou de dissimuler à plusieurs reprises l’évolution et la propagation de nouveaux variants, les CDC se sont avérés être un pion de Wall Street et des grandes entreprises, qui ne sont pas disposées à accepter les mesures de santé publique les plus minimes, considérées comme des entraves à la réalisation des bénéfices.

    L’objectif sous-jacent du dernier changement de politique des CDC est de normaliser le COVID-19 et de le traiter comme l’équivalent de la grippe et d’autres agents pathogènes respiratoires, qui sont considérés comme « endémiques » et donc comme des caractéristiques permanentes de la vie sociale moderne. Une conspiration massive de l’État et des médias a été mise en place pour tenter de conditionner la population à accepter ce discours, tout en dissimulant la science de l’élimination, qui prouve que grâce à un programme global de santé publique, le COVID-19, la grippe, le VRS et de nombreux autres agents pathogènes pourraient être éliminés à l’échelle mondiale, ce qui permettrait de sauver des millions de vies chaque année.

    De manière significative, une semaine seulement avant la publication de l’article du Post, une étude en attente de validation a été publiée. Elle a révélé que l’infection par COVID-19, ainsi que par d’autres agents pathogènes respiratoires comme la grippe et le VRS, augmente considérablement le risque de développer une démence précoce, le COVID-19 augmentant ce risque de 60 % dans l’année qui suit l’infection. Les personnes gravement infectées par le COVID-19 ont vu leur risque de développer une démence précoce multiplié par 17 par rapport aux personnes non gravement infectées.

    L’étude ne s’attarde pas sur ce point, mais fait craindre que les réinfections annuelles multiples de l’ensemble de la population par le COVID-19 ne provoquent très probablement une augmentation substantielle des taux de démence, de maladie de Parkinson, de maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurologiques dans les années et décennies à venir.

    Il ne s’agit là que d’une facette des risques systémiques pour la santé posés par le COVID-19 et le COVID long, qui peuvent endommager pratiquement tous les organes du corps et provoquer une débilitation à long terme, chaque réinfection ne faisant qu’accroître ces dangers. Les experts estiment que des centaines de millions de personnes souffrent aujourd’hui du COVID long dans le monde, tandis que l’outil de planification du scénario épidémiologique du COVID-19 de McKinsey estime que les coûts annuels du « COVID endémique » pourraient se situer entre 137 et 379 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis.

    La logique pro-capitaliste de la politique des CDC est que la société doit accepter des vagues incessantes d’infection par le COVID-19 et tous les autres agents pathogènes respiratoires, contre lesquels il n’y a pas grand-chose à faire. Les propriétaires de bâtiments publics et privés ne devraient pas être obligés d’installer des filtres HEPA ou des lampes Far-UVC, dont il est prouvé qu’ils réduisent la transmission par voie aérienne. Les travailleurs doivent retourner au travail et les enfants à l’école lorsqu’ils sont malades, afin de garantir que la production capitaliste se poursuive sans encombre.

    L’abandon global de la santé publique par tous les gouvernements capitalistes au cours de la pandémie de COVID-19 est un acte d’accusation dévastateur de cet ordre social en faillite, qui subordonne tous les besoins sociaux aux intérêts de profit privé d’une minuscule oligarchie financière et patronale. Il doit être renversé et remplacé par une économie socialiste mondiale planifiée, seul moyen pour l’humanité de façonner son avenir et de garantir aux générations futures le droit à la santé, à un logement de qualité et à l’égalité sociale.

  • La classe dirigeante réclame davantage de « souffrance économique », alors que les entreprises accélèrent les suppressions d’emplois aux États-Unis et dans le monde entier - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/16/pers-f16.html
    https://www.wsws.org/asset/5842dd92-aecc-4e3a-af8e-5fad8aba639c?rendition=1600x900
    des nouvelles du « grand remplacement ».

    Les suppressions d’emplois aux États-Unis et dans le monde entier s’accélèrent de jour en jour, les dirigeants d’entreprise assurant à leurs actionnaires que davantage de travail et de profits seront extraits de moins en moins de travailleurs.

    Selon une analyse de Morgan Stanley portant sur les récentes conférences téléphoniques sur les résultats, « les mentions d’“efficacité opérationnelle” n’ont jamais été aussi nombreuses aux États-Unis au cours de cette saison des résultats, car les entreprises se concentrent sur la discipline des dépenses, mais également investissent dans des technologies “qui peuvent stimuler la productivité future, comme l’IA” ».

    Bloomberg, qui a rapporté l’analyse, a ajouté : « Walt Disney Cie a déclaré que les bénéfices de cette année augmenteront d’au moins 20 pour cent grâce à la réduction des coûts ». Par « réduction des coûts », on entend un massacre d’emplois.

    Une enquête de ResumeBuilder a révélé que « 38 pour cent des chefs d’entreprise pensent que des licenciements sont probables en 2024, et près de la moitié d’entre eux affirment que leur entreprise va geler les embauches ». Quatre personnes interrogées sur dix ont déclaré qu’elles remplaçaient les travailleurs par l’intelligence artificielle, écrit Business Insider, ajoutant que « la tendance a déjà commencé, avec de grandes entreprises technologiques comme Dropbox, Google et IBM annonçant des licenciements dans le cadre d’une nouvelle orientation vers l’IA ».

    • L’objectif de la campagne de suppression d’emplois de la classe dirigeante n’est pas simplement de faire baisser les salaires, mais une restructuration bien plus radicale des relations de classe. Face à la pandémie de COVID-19, la priorité criminelle accordée aux profits plutôt qu’aux vies humaines a entraîné la mort de 1,2 million de personnes rien qu’aux États-Unis, l’affaiblissement de millions d’autres et une forte baisse de la participation au marché du travail. Le président Trump a supervisé un renflouement bipartisan de Wall Street de plusieurs milliers de milliards de dollars, et le gouvernement Biden a été chargé de le faire payer à la classe ouvrière.

      Mais la « pénurie de main-d’œuvre » a donné aux travailleurs une certaine marge de manœuvre, notamment une flexibilité relativement plus grande pour trouver des emplois mieux rémunérés ou offrant de meilleures conditions. L’objectif de l’augmentation rapide des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine a été de détruire même ce levier minimal en faisant grimper le chômage et en terrorisant la classe ouvrière pour qu’elle se soumette.

      Cette politique est si importante que le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a retardé le début de la réduction des taux d’intérêt, même si l’argent quasi gratuit a été au cœur de la hausse record du marché boursier et de l’enrichissement de l’oligarchie financière. Au lendemain de la publication du rapport sur l’emploi, qui montrait que les embauches restaient supérieures aux licenciements, Jerome Powell a indiqué que les futures baisses de taux dépendaient d’un « affaiblissement suffisant du marché du travail ».

      Le Financial Times a exprimé les perspectives de la classe dirigeante dans un article paru la semaine dernière, célébrant ce qu’il a appelé un « changement dans l’équilibre des pouvoirs au profit de l’employeur ».

  • Un général de l’ère Suharto s’apprête à prendre la présidence indonésienne - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/17/mhrf-f17.html
    https://www.wsws.org/asset/a1918a0c-124c-445d-a699-f217b0fb2d71?rendition=1600x900

    L’ancien général Prabowo, aujourd’hui un riche homme d’affaires, a mené une campagne astucieuse et bien financée pour se présenter de manière absurde comme un grand-père bien veillant qui aime son chien et promet d’aider les pauvres et de gouverner pour toute la nation. En réalité, il s’agit d’un nationaliste politique de droite ayant des liens avec les extrémistes islamistes. Il mettra rapidement à néant ses promesses électorales, protégera les intérêts de la riche élite des affaires et n’hésitera pas à réprimer toute opposition.

  • United Nations reports Israeli forces are carrying out mass summary executions in Gaza - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2023/12/21/akcl-d21.html
    https://www.wsws.org/asset/e428c09a-d67d-4073-9ff0-28d0f33a4f08?rendition=1600x900

    Même aux Nations unies, on parle de plus en plus d’exécutions sommaires...

    On Wednesday, the United Nations Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR) published a report alleging that Israeli forces carried out a mass execution of civilians in northern Gaza Tuesday, separating 11 men from their families and summarily shooting them.

    This report and a similar allegation by the Euro-Med Human Rights Monitor imply that Israel has moved from murdering civilians through bombing to mass executions.

    In its report, the OHCHR in the Occupied Palestinian Territories reports that it “has received disturbing information alleging that Israel Defense Forces (IDF) summarily killed at least 11 unarmed Palestinian men in front of their family members in Al Remal neighbourhood, Gaza City, which raises alarm about the possible commission of a war crime.”

    The UN wrote, “On 19 December 2023, between 2000 and 2300 hours, IDF reportedly surrounded and raided Al Awda building, also known as the ‘Annan building’, in Al Remal neighborhood, Gaza City, where three related families were sheltering in addition to Annan family.”

    The UN added, “While in control of the building and the civilians sheltering there, the IDF allegedly separated the men from the women and children, and then shot and killed at least 11 of the men, mostly aged in their late 20’s and early 30’s, in front of their family members.” The UN continued, “The IDF then allegedly ordered the women and children into a room, and either shot at them or threw a grenade into the room, reportedly seriously injuring some of them, including an infant and a child. OHCHR has confirmed the killings at Al Awda building.”
    An appeal from David North: Donate to the WSWS today

    Watch the video message from WSWS International Editorial Board Chairman David North.
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    The UN statement corresponds to a report published earlier by Euro-Med, which states, “Israeli army forces have carried out field executions against civilians during raids on Palestinian homes in the Gaza Strip, according to shocking testimonies received by the Euro-Med Human Rights Monitor.”

    It continued, “According to preliminary information received by Euro-Med Monitor, 13 members of the Annan family and their displaced in-laws, the Al-Ashi and Al-Sharafa families, were killed by Israeli gunfire, while other members of the families were seriously wounded and are currently in critical condition.”

    A witness told the Euro-Med monitor, “Thirteen persons were shot dead and several more were critically injured. The Israeli soldiers later threw shells at the women, who were being held in one of the rooms.” Euro-Med Monitor also recorded a rise in field executions following reports of attacks on Israeli military vehicles by Palestinian factions. This suggests that the crimes being reported are part of Israel’s unlawful retaliatory policy against Palestinian civilians, which is in violation of international humanitarian law.

  • Selon un rapport des Nations unies, des crises systémiques pourraient secouer l’économie mondiale - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2023/10/25/mgwq-o25.html
    https://www.wsws.org/asset/4a8dfcaa-e872-47bb-9f4a-b983071d2214?rendition=1600x900

    Le dernier rapport des Nations unies sur le commerce et le développement, publié au début du mois, dresse le tableau d’une économie mondiale minée par la baisse des investissements et de la croissance, la domination accrue des entreprises géantes, la spéculation financière, la baisse de la part des revenus du travail et l’augmentation de l’égalité sociale.

    Le rapport contient un chapitre important qui détaille le lien entre la spéculation financière sur les marchés des matières premières et l’augmentation des coûts des denrées alimentaires de base.

  • La lutte contre Macron se poursuit : des grèves éclatent dans plusieurs secteurs en France - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2023/06/03/curg-j03.html
    https://www.wsws.org/asset/781cd4ea-091f-4346-83df-cec08130c1bd?rendition=1600x900

    Les luttes actuelles des travailleurs français contre l’augmentation du coût de la vie sont inextricablement liées à la lutte contre l’attaque des retraites et contre la guerre que mène Macron. L’ensemble de la société française est en train d’être transformée en « économie de guerre » alors que l’impérialisme français et européen se prépare à une escalade de la guerre OTAN-Russie en Ukraine. Pour la classe dirigeante, cela nécessite des attaques brutales contre les salaires et les droits sociaux, comme le sabrage des retraites.

    Pour s’y opposer, les travailleurs de tous les secteurs doivent former des comités de la base, indépendants des bureaucraties syndicales, pour diriger leurs propres luttes et préparer une grève générale pour faire tomber Macron. Pour cela, les travailleurs français ont l’exemple de leurs frères et sœurs d’outre-Manche, qui ont formé leurs propres comités de base chez les chauffeurs de bus et les postiers, afin de s’opposer aux attaques lancées contre leurs salaires et leur niveau de vie.

  • L’Assemblée examine la loi militaire à 413 milliards d’euros financée par la réforme des retraites - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2023/06/03/jynz-j03.html
    https://www.wsws.org/asset/73dbd099-0461-47e2-917b-1cba15c22366?rendition=1600x900

    Macron appauvrit les Français et piétine la volonté populaire afin de rediriger les dépenses sociales vers la construction de « l’économie de guerre » européenne qu’il appelle de ses vœux, sur fond de guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine. En effet, les 17,7 milliards d’euros annuels de dépenses militaires supplémentaires prévues par la LPM dépendent largement de la réduction des dépenses sur les retraites de 13 milliards annuels.

    Le militarisme français dépend du soutien tacite mais très réel des appareils syndicaux et de leurs alliés de pseudo-gauche, qui après la manifestation contre la réforme du 1er mai a remis la prochaine journée d’action contre la réforme au 6 juin. Le choix de cette date aide Macron à escamoter le débat sur les priorités budgétaires et la politique antidémocratique et militariste qu’il impose aux Français.

    En effet, aucune manifestation nationale n’est prévue avant que l’Assemblée ait fini le débat sur la loi et voté ce texte.

  • La candidate gaulliste à l’#élection présidentielle française approuve la théorie conspirationniste du « Grand remplacement ». - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/03/02/gaul-m02.html
    https://www.wsws.org/asset/d633ea13-7e36-461d-a80c-09e1d53dc460?rendition=image1280

    Lors d’une apparition publique le 13 février au stade Zénith pour lancer sa #campagne, elle a déclaré : « Dans dix ans, serons-nous encore la septième puissance mondiale ? Serons-nous encore une nation souveraine ou un auxiliaire des États-Unis, un pion de la Chine ? Serons-nous une nation unie ou déchirée ? Face à ces questions vitales, nous ne nous abandonnons pas à une fatalité aveugle. Ni à un grand remplacement ni à une grande perte de notre rang. Je vous appelle à une action urgente ».

    Au milieu d’une controverse croissante sur ses remarques, Pécresse a affirmé de manière peu convaincante que sa référence à la théorie a été mal interprétée. Cependant, d’autres parties de son discours contenaient également des appels sans ambiguïté aux traditions de collaboration avec le nazisme. Elle a déclaré : « Je veux des Français de cœur, et pas seulement des Français de papier ». Pécresse s’est également attaquée à la minorité musulmane de France, qui compte plusieurs millions de personnes, en déclarant de manière provocante : « Marianne [la personnification de la France] n’est pas une femme voilée ».

    Ce sont là des appels sans ambiguïté au #racisme #politique. La théorie du « grand remplacement » est défendue par l’extrême droite en Europe et dans le monde. Elle affirme faussement que la population blanche majoritaire est victime d’un « génocide » dû à l’immigration en provenance des pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie.

    De façon plus infâme encore, avant d’assassiner 49 musulmans lors des attentats terroristes de Christchurch en 2019 en Nouvelle-Zélande, le suprémaciste blanc Brendon Tarrant a publié un manifeste suprémaciste blanc, qu’il a intitulé « Le grand remplacement ».

    L’origine du terme « grand remplacement » est attribuée à l’auteur français Renaud Camus. Camus est aujourd’hui un partisan du candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle Eric Zemmour, qui s’est fait condamner pour incitation à la haine raciale en 2011 et 2022, et pour incitation à la haine contre les musulmans en 2018. La théorie de Camus affirme que les « élites remplacistes », dont on sous entend qu’elles seraient souvent juives, visent à remplacer la population blanche par des immigrants africains et arabes, un processus que Camus appelle « génocide par substitution ».

    Les attaques de Pécresse contre les « Français de papier » placent également son discours de campagne sans équivoque dans la tradition des appels fascistes au racisme politique. Ce terme est à jamais associé à son utilisation par les antisémites, allant de ceux qui ont soutenu la fausse condamnation de l’officier juif capitaine Alfred Dreyfus en 1894 aux défenseurs du régime français de Vichy, collaborateur des nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • L’OTAN entre en guerre contre la Russie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/03/02/pers-m02.html
    https://www.wsws.org/asset/8f4da8a9-2290-4579-8bdb-95e83295917e?rendition=image1280

    Les salves médiatiques ininterrompues visent à créer un climat de haine dirigé contre la Russie et les Russes. Les affirmations selon lesquelles les États-Unis ne visent pas la population russe sont démenties par la campagne qui vise à empêcher les musiciens et les athlètes russes de se produire et de participer à des événements internationaux. À cela s’ajoute l’exigence de retirer les produits russes des rayons.

    L’objectif central de cette offensive de propagande est de détourner l’attention de la population de la crise sociale, de la flambée des prix et du nombre stupéfiant de décès dus à la pandémie, et d’essayer de diriger la colère des masses vers la campagne de guerre impérialiste.

    Tout cela ne change en rien l’opposition du World Socialist Web Site à l’invasion de l’Ukraine par le gouvernement russe. Le régime de Poutine, qui représente les intérêts d’une faction de l’oligarchie russe, répond aux conséquences catastrophiques de la dissolution de l’Union soviétique par la promotion d’un nationalisme russe réactionnaire, en combinant la menace nucléaire et une tentative désespérée de forger une sorte d’accord avec les impérialismes américain et européens.

    L’invasion de l’Ukraine ne fait que diviser la classe ouvrière russe et ukrainienne et crée une confusion et une désorientation populaires dans les pays impérialistes qui sont utilisés par les États-Unis et l’OTAN pour faire avancer leurs plans de guerre.

    Les objectifs de longue date de l’impérialisme américain et européen de démembrer la Russie coïncident avec ce qui est maintenant la force motrice centrale derrière la frénésie de guerre : l’immense crise sociale et économique à Washington et dans les autres capitales.

    L’escalade de cette guerre menace l’humanité d’une catastrophe. Dans de telles conditions, il est nécessaire de ne pas se laisser guider par l’émotion, de ne pas se laisser emporter par la propagande des gouvernements capitalistes et des médias de masse, mais d’analyser clairement ce qui se passe et de développer, sur cette base, une orientation indépendante pour la classe ouvrière.

  • How Brazil’s President turned the country into a global epicenter of COVID-19
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8393776
    https://pbs.twimg.com/media/FCMAkIOXsAQVZDT?format=jpg&name=small

    In this manuscript, we point out that the federal government headed by President Bolsonaro has pursued a political agenda that contributed to the spread of COVID-19, transforming the country into a major repository for SARS-CoV-2 and its variants, thus representing a risk for worldwide containment efforts. Furthermore his actions are also weakening democratic institutions, which could counter his political agenda, effectively facilitating the spread of COVID-19. Thus, the perpetuation of the COVID-19 pandemic in Brazil is due to human behaviour factors, especially high-level public decision makers.
    Keywords: Bolsonaro, Coronavirus, Epidemiology, Indigenous peoples, Public health policy, SARS-CoV-2


    School reopenings in Manaus, Brazil gave rise to COVID’s Gamma variant, study shows - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2021/10/20/braz-o20.html
    https://www.wsws.org/asset/aba7c0ba-262b-41b5-96d0-4c43b1f28649?rendition=image1280

    As schools reopen around the world, their role as vectors for the spread of the novel coronavirus is becoming increasingly clear, with growing numbers of children infected and dying.

    In the United States, after schools reopened, the first week of September registered a 240 percent increase in cases in children compared to the end of July. In the last two months, 164 children died from COVID-19 in the US, an average of almost three deaths per day.

    In Brazil, children and young people up to the age of 19 accounted for 2.5 percent of cases and 0.6 percent of COVID-19 deaths in December 2020. At the end of August of this year, one month after the largest school reopenings since the pandemic began, these numbers increased to 17 percent and 1.5 percent, respectively. Brazil has recorded the deaths of 2,398 children and young people up to the age of 19 from COVID-19, the highest number in the world.

    On 5 August 2021, Brazil passed 559,607 deaths officially attributed to COVID-19, with drastic increases in cases, hospitalizations, and deaths in many municipalities (counties) and state capitals [1]. The number of deaths is underestimated and may be up to twice that reported in official data [2]. Since 3 March 2021 Brazil’s daily deaths per million inhabitants have surpassed those in the US. Since the beginning of the pandemic, Brazil’s President Jair Bolsonaro has downplayed the severity of the disease [3], promoted an “early treatment” package of remedies that are known to be ineffective [3, 4] and acted to block measures for inhibiting transmission [5].❞

    Nancy Delagrave - COVID-STOP sur Twitter : “Bad things done for a flawed concept.”“the emergence of the gamma variant in Manaus occurred due to the … gov.’s strategy of encouraging the contagion of children with the return of in-person classes so that the population would reach herd immunity.”" https://t.co/u2FoKKVUBc https://t.co/rJwCUMZNSF" / Twitter
    https://twitter.com/RougeMatisse/status/1451004203795628039

  • Afghan refugees face steel border walls and barbed wire from Europe’s powers - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2021/08/25/gree-a25.html

    https://www.wsws.org/asset/446d0b59-1df0-4104-824a-72c24dc83162?rendition=image1280

    Robert Stevens

    Since the fall of Kabul to the Taliban on August 15, governments internationally have engaged in non-stop handwringing over the fate of tens of thousands of refugees desperate to flee the country. These are the same governments whose wars over the last three decades, including in Afghanistan, have turned tens of millions of people into refugees and destroyed entire societies.

    20 years of war, with the imperialist military forces only finally departing this month, have left 550,000 internally displaced in Afghanistan since the beginning of this year, adding to the almost 3 million Afghans who had met this fate by the end of 2020.

    For all the crocodile tears shed over those who worked with the occupation now seeking to flee, Europe’s governments, since the fall of the Taliban, have refused to take more than a few thousand refugees.

    #afghanistan #europe #Migration #asile #exil

  • Manifestations allemandes contre le bombardement de Gaza et l’accusation bidon d’« antisémitisme » - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/05/20/alis-m20.html
    https://www.wsws.org/asset/9efd5650-18b8-4cca-9403-e61be294d015?rendition=image1280

    Un antisémite n’est pas quelqu’un qui proteste contre les crimes du gouvernement de Benjamin Netanyahou. Ce dernier a conclu une alliance avec des partis d’extrême droite, il a un pied en prison et il ne peut se maintenir au pouvoir que par des provocations sans fin. Un antisémite est une personne qui assimile « les Juifs » à la politique du gouvernement israélien. En fait, Netanyahou n’a même pas de majorité en Israël. D’innombrables personnes juives en Israël et dans le monde rejettent avec véhémence son programme.

  • Une enquête auprès des épidémiologistes démasque le mensonge que les enfants ne propagent pas le COVID-19 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/05/18/pers-m18.html
    https://www.wsws.org/asset/471cb25e-e721-4483-ad57-3ec013969651?rendition=image1280

    Dans un article publié samedi par le New York Times, une enquête menée auprès de 723 épidémiologistes a mis en évidence le rôle central joué par les enfants dans la propagation du COVID-19. Ces résultats contredisent les affirmations faites tout au long de la pandémie par l’ensemble de l’establishment politique sur les dangers prétendument minimes que la politique de réouverture des écoles fait courir aux enfants et à la société dans son ensemble.

    Le rapport démasque également la décision irresponsable et anti-scientifique des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), sous la direction du gouvernement Biden, de mettre fin aux directives demandant à tous les individus de porter des masques à l’intérieur et à pratiquer la distanciation sociale. Un objectif central étant de faciliter la réouverture des écoles à l’enseignement en présentiel avant qu’il ne soit sans danger.

    L’article du Times, intitulé « 723 épidémiologistes sur quand et comment les États-Unis peuvent revenir pleinement à la normale », commence ainsi : « Les cas de Covid-19 diminuent aux États-Unis, et les masques ne sont plus nécessaires partout. Mais, la pandémie continue – et ne sera pas terminée tant que les jeunes enfants ne pourront pas, eux aussi, être vaccinés ».

  • Le Panel indépendant pour la préparation et la réponse aux pandémies condamne la réaction des gouvernements du monde à la pandémie de COVID-19 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/05/17/pipp-m17.html
    https://www.wsws.org/asset/37558abc-583c-4dc9-91f1-be27d5164ba9?rendition=image1280

    Le rapport est une condamnation de l’ensemble de l’ordre capitaliste et de sa réponse malavisée et imprudente à un dangereux agent pathogène respiratoire qui a officiellement coûté la vie à plus de 3,25 millions de personnes, entraîné l’appauvrissement extrême de plus de 100 millions de personnes et des pertes économiques s’élevant à quelque 10 billions de dollars.

    Alors que la COVID-19 continue de tuer 10.000 personnes ou plus chaque jour dans le monde, la pandémie s’installe dans les pays les plus pauvres dont la santé publique et les infrastructures médicales font défaut, menaçant les vies et les moyens de subsistance de centaines de millions de personnes dans le monde qui n’auront pas accès aux vaccins salvateurs avant de nombreux mois ou années.

    Sirleaf note que la catastrophe actuelle est due à « une myriade d’échecs, de lacunes et de retards dans la préparation et la réponse. Les étagères des entrepôts de l’ONU et des capitales nationales sont pleines de rapports et d’analyses des crises sanitaires précédentes. Si leurs avertissements avaient été pris en compte, nous aurions évité la catastrophe dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Il doit en être autrement. »

    Le panel a constaté que la pandémie de COVID-19 aurait pu être évitée. Depuis des années, les scientifiques soulignent le danger de l’augmentation du nombre de maladies zoonotiques émergentes – coronavirus SRAS, Ebola et Zika – sous-produits de la croissance de la mondialisation. Pourtant, le sous-financement et la négligence flagrants sont allés de pair avec une indifférence totale à ces avertissements.

    Clark et Sirleaf expliquent que la déclaration de l’urgence de santé publique de portée internationale du 30 janvier 2020, en réponse à l’émergence du SRAS-CoV-2 en Chine, a été ignorée par trop de pays qui ont adopté une approche « attentiste » au lieu de mettre en place des mesures de sécurité sanitaire nationales complètes pour contenir ou endiguer la propagation du coronavirus.

    Le panel indépendant note spécifiquement que l’alerte n’a même pas semblé déclencher de réaction significative de la part de la plupart des États membres, qualifiant février 2020 de « mois perdu », ajoutant qu’à mesure que le coronavirus se propageait dans d’autres pays que la Chine, « ni les systèmes nationaux et internationaux n’ont réussi à répondre aux demandes initiales et urgentes de fournitures. Les pays qui ont tardé à réagir ont également été caractérisés par un manque de coordination, des stratégies incohérentes ou inexistantes, et la dévalorisation de la science dans l’orientation des décisions. » Il y a eu un manque total de leadership international, un état de quasi-paralysie s’étant installé.

  • La fin des directives du CDC sur la porte des masques vise à « normaliser » la mort - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/05/17/pers-m17.html
    https://www.wsws.org/asset/0de896bd-3a78-49d1-a6a7-c77c3aa9dfe9?rendition=image1280

    L’orientation du CDC est une décision politique, et non scientifique. Elle se veut un signal qui indique que toutes les mesures qui empiètent sur les intérêts des sociétés, qu’il s’agisse d’exigences de distanciation sociale ou de directives sanitaires renforcées, doivent être abandonnées. Les usines et les lieux de travail seront libres de regrouper les travailleurs en groupes, de ne jamais nettoyer les surfaces ou les salles de bain, et d’envoyer leurs employés dans des foules non masquées.

    En 24 heures, plusieurs des plus grands détaillants du pays, dont Walmart, Sam’s Club et Trader Joe’s, ont annoncé qu’ils n’appliqueraient plus l’obligation de porter un masque. Plus de 10 États, dont le Kansas et le Minnesota, ont assoupli les restrictions relatives aux masques en réponse aux nouvelles directives du CDC.

    L’annonce a été un choc pour les épidémiologistes. Après la publication des directives, le New York Times a publié un article intitulé « Des centaines d’épidémiologistes s’attendaient au port du masque en public pendant au moins un an ». Dans une enquête menée auprès d’épidémiologistes au cours du mois qui précédait l’annonce, le Times a constaté que « 80 pour cent d’entre eux ont déclaré qu’ils pensaient que les Américains devraient porter des masques dans les lieux publics intérieurs pendant au moins un an de plus. Cinq pour cent seulement ont déclaré que les gens n’auraient plus besoin de porter des masques à l’intérieur d’ici cet été ».

  • La France déconfine alors que la pandémie se maintient à un niveau élevé - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/05/07/fran-m07.html
    https://www.wsws.org/asset/00ca299f-189c-480f-81fc-3dbdb91cbff3?rendition=image1280

    L’épidémie a fait en moyenne 300 morts par jour depuis le début de l’année, mais le gouvernement considère que la situation est complètement acceptable. En France et ailleurs, les gouvernements ne cessent de banaliser la mort journalière de centaines de personnes. Journaux et grands médias audiovisuels ne donnent quasiment plus le nombre de décès journalier. Le seuil des 100.000 morts a été passé en avril sans que les médias examinent sérieusement les raisons de cette catastrophe.

    On tente de développer dans la population une indifférence à la mort de masse, présentée comme une fatalité, non comme le résultat de politiques bien définies auxquelles on pourrait s’opposer.

    Le gouvernement a annoncé que les régions pourraient être déconfinées si elles étaient en dessous du seuil de 400 cas pour 100.000, ce qui correspond à une diffusion très active du virus. Les régions les plus durement frappées comme l’Île-de-France viennent seulement de passer sous ce seuil.

    L’épidémiologiste Dominique Costagliola, qui a sévèrement critiqué le plan français de déconfinement a déclaré au Monde : « Tous les autres pays retiennent des seuils beaucoup plus bas, 40 au Japon, 100 dans de nombreux pays. En France aussi, nous avions même un seuil à 50 qu’on a oublié sans aucune explication à ce sujet. »

    Elle a ajouté, « La probabilité … d’éviter une nouvelle saturation de l’hôpital est faible. » Elle a prédit « beaucoup de décès, beaucoup d’hospitalisations, beaucoup de Covid longs, qui pèseront sur les coûts de santé futurs, une démoralisation générale du personnel hospitalier, une restriction d’autres soins ». Ceci se fait l’écho de modélisations de l’épidémiologiste Stefano Merler en Italie. Merler prédit, malgré l’impact des vaccins, une remontée de la mortalité quotidienne à entre 600 et 1300 en juillet, due au déconfinement.

  • Des officiers français soutiennent la lettre putschiste des généraux néofascistes - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/30/fran-a30.html
    https://www.wsws.org/asset/0c376846-1cdb-419a-87e2-18331cb19b09?rendition=image1280

    Si des menaces aussi ouvertes de coup d’État militaire circulent, c’est que les préparatifs d’un coup d’État sont discutés aux sommets de l’appareil d’État. En Allemagne, il a déjà été révélé que les réseaux fascistes dans l’armée font des préparatifs de grande envergure pour un « jour X », en rédigeant des listes de politiciens à assassiner, et en stockant armes et fournitures.

    Le gouvernement Macron craint bien plus un mouvement de la classe ouvrière qu’un coup d’État néofasciste. C’est pourquoi il veut à tout prix masquer la signification de la lettre des généraux. De plus, la lettre d’extrême-droite s’appuie largement sur la campagne anti-musulmane menée par le gouvernement Macron. Sa dénonciation du prétendu danger d’un mouvement « séparatiste » musulman en France reflète l’idée maîtresse de la loi ’anti-séparatiste’ de Macron, qui vise les plus de 5 millions de musulmans en France.

    Au milieu de la pandémie, la campagne anti-musulmane de Macron vise à diviser la classe ouvrière et à détourner l’attention de sa politique meurtrière qui consiste à permettre au virus de se répandre dans toute la population, afin d’éviter toute restriction qui limiterait les profits des entreprises.

    Macron lui-même renforce rapidement l’État policier. Le gouvernement a récemment adopté sa loi de « sécurité globale », qui ouvre la possibilité de poursuivre pénalement les civils qui filment des actes de brutalité policière. Tout au long de 2018, le forces de l’ordre ont utilisé gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes, balles en caoutchouc et chiens d’attaque pour réprimer les manifestations des ’gilets jaunes’ contre les inégalités sociales. Macron lui-même a salué de manière infâme le dictateur collaborationniste Philippe Pétain, en le traitant de « grand soldat. »

  • La « surmortalité » américaine en 2020 dépasse le bilan de la pandémie de grippe espagnole de 1918 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/26/cveu-a26.html
    https://www.wsws.org/asset/30b95256-a7cc-4fa4-80d4-368675bd0b9b?rendition=image1280

    Un rapport du JAMA (Journal de l’association médicale américaine) publié en ligne le 2 avril 2021, rédigé par le Dr Steven H. Wool et ses collègues de la faculté de médecine de l’université Virginia Commonwealth, a corroboré ces résultats dans son analyse. Ils ont constaté qu’entre le 1er mars 2020 et le 2 janvier 2021, 522.368 décès en excès ont eu lieu, ce qui représente une augmentation de 22,9 pour cent de la mortalité toutes causes confondues.

    À ce moment, 378.039 décès dus au COVID-19 avaient été confirmés. Comme ils l’ont expliqué, « les décès excédentaires non attribués au COVID-19 pourraient refléter soit une mortalité immédiate ou différée due à des infections non documentées par le COVID-19, soit des décès non liés au COVID-19 et secondaires à la pandémie, tels que ceux dus à des soins retardés ou à des crises de santé comportementale ».

    Des ajustements doivent être effectués pour tenir compte des différences de taille de la population des États-Unis en 1918 par rapport à 2020. De plus, avec l’amélioration des soins de santé et des mesures de santé publique, l’espérance de vie de la population a augmenté. Par conséquent, les taux de mortalité par habitant pour les deux périodes sont sensiblement différents, ce qui rend ces comparaisons plus complexes. Néanmoins, l’augmentation de 16 pour cent du taux de mortalité en 2020 par rapport à l’année précédente, comparée au bond de 12 pour cent pendant la pandémie de grippe espagnole de 1918, est stupéfiante.

    Dans l’ensemble, 10 pour cent des 3,4 millions de décès survenus aux États-Unis ont été attribués au COVID-19, ce qui en fait la troisième cause de décès en 2020 après les maladies cardiaques (21 pour cent) et le cancer (18 pour cent).

  • Des hauts gradés à la retraite menacent la France d’un coup d’État - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/26/gene-a26.html
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    On ne peut comprendre la signification de cette lettre en dehors du contexte international de l’effondrement de la démocratie. Minée par trois décennies d’explosion des inégalités sociales sous l’impact des mesures d’austérité et des guerres impérialistes menées en Europe suite à la dissolution stalinienne de l’Union soviétique en 1991, elle plie à présent sous le choc de la pandémie. Terrifiée de la colère des masses et défendant les vastes fortunes qu’elle a accumulées pendant la pandémie, la classe dirigeante vire dans son ensemble vers une politique fascisante.

    Cette tendance s’accélère internationalement. Aux USA, Trump a tenté le 6 janvier un coup d’État à Washington, pour occuper le Capitole et renverser le résultat des élections présidentielles. Des hauts gradés retraités espagnols ont déclaré leurs sympathies fascistes face aux grèves pour stopper la production non-essentielle pendant la pandémie et ont appelé à tuer « 26 millions » d’Espagnols.

    En France, il est de plus en plus clair que la bourgeoisie utilisera l’élection de 2022, quel que soit son résultat, pour tenter d’installer un régime encore plus violemment autoritaire. Le 23, Marine Le Pen a réagi dans une tribune de Valeurs actuelles pour saluer les généraux néofascistes et les appeler à soutenir sa candidature en 2022.