• Les volleyeuses de l’équipe nationale, des « branleuses de merde » bien courageuses
    https://daardaar.be/rubriques/sport/les-volleyeuses-de-lequipe-nationale-des-branleuses-de-merde-bien-courageus

    « Bande d’empotées », « branleuses de merde », « crétine », « salope », « bique », « danseuses de discothèque » : Gert Vande Broek, l’entraîneur de l’équipe nationale féminine de volley-ball, appliquait des méthodes pour le moins inquiétantes pour motiver ses joueuses.

    Ceci durait depuis de nombreuses années, mais les révélations ne sortent que maintenant, parce que quelques joueuses ont soulagé leur cœur dans les médias. Aucun doute ne semble planer sur la fiabilité de leurs plaintes. Leurs récits se recoupent, les témoins sont nombreux, et personne, même Vande Broek, ne nie les faits.

    Les réactions divergent et soulèvent des questions. La fédération de volley a confirmé, dans une première réaction, son soutien au coach fédéral : « Vande Broek n’a jamais eu l’intention de s’attaquer personnellement à qui que ce soit. Et son travail de coach est révolutionnaire, comme en témoignent les résultats des Yellow Tigers. » Pol Rowe, directeur de Sport Vlaanderen, insiste sur le contexte : « Pour moi, c’est un coach en avance sur son temps, et c’est un exemple pour le coaching motivationnel, qu’il fonde sur des méthodes attestées par la science. »

    Nous sommes curieux de savoir quel est le fondement scientifique d’une remarque telle que « branleuses de merde » . La réaction d’hier du ministre des Sports, Ben Weyts (N-VA), nous semble plus appropriée : nous mènerons une enquête sur la base de ces plaintes. Sport Vlaanderen, la coupole qui chapeaute et finance la fédération de volley-ball, a soudainement fait volte-face et soutient désormais l’enquête.

    Leen Haerens, professeure de pédagogie du sport à l’université de Gand, explique qu’une étude a permis d’établir que l’insulte et l’humiliation exercent un effet néfaste sur les prestations sportives, et qu’elles affaiblissent les performances des athlètes. Quel soulagement ! Imaginerait-on d’approuver ces méthodes si elles se révélaient positives ? Ce n’est pas qu’une question rhétorique, car elle touche au cœur du raisonnement de la fédération de volley : les résultats sont excellents, pourquoi irait-on pleurnicher pour des questions de mauvaises manières ?

    Cette histoire n’est pas une histoire d’abus sexuels. Et peut-être que la mise au pilori publique du coach est disproportionnée par rapport à ses paroles blessantes. Il n’en demeure pas moins que le dépôt de la plainte est opportun, quelle que soit la personne visée. Dans le domaine du sport comme dans d’autres, il arrive souvent que des personnes détenant une autorité abusent de leur position hiérarchique pour manquer de respect aux gens qu’ils dirigent. Et il arrive aussi que l’organisation ou l’entreprise en question refusent de sanctionner les coupables. Parce que les résultats, c’est sacré. Ou parce que la dynamique qui anime une hiérarchie vise au maintien du statu quo . Ou bien simplement parce que les personnes à la base n’ont pas trop intérêt à l’ouvrir. Heureusement, parfois, elles osent le faire.

    #harcèlement #coach #violence #management #sport #volley #coaching_motivationnel #pédagogie #autorité #Femmes #Belgique

    • Les tarés violents sont au pouvoir !
      À 6 contre un, il est dommage qu’elles ne lui aient pas expliqué la politesse, à coups de tatanes.
      L’éducation, rien de tel pour produire des soumises et des soumis.
      C’est la même chose pour ce qui est de la violence des #drh des entreprises, sachant que ces managers sont aussi des manageuses.
      #sociopathes

  • La surprenante évolution des médias flamands pendant la crise sanitaire De Standaad - Tom Heremans , Guilhem Lejeune
    https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/la-surprenante-evolution-des-medias-flamands-pendant-la-crise-sanitaire

    Les médias flamands ont fait florès durant la crise, surtout en ligne. Une évolution que confirme l’étude menée par le groupe Imec-SMIT (VUB) dans le cadre du « rapport annuel sur l’information numérique » (une initiative internationale émanant de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme). 
Mais elle met aussi en évidence quelques grandes tendances, dont certaines semblent démentir cet essor, ou du moins le nuancer. Cette enquête consiste en un questionnaire soumis à 2000 Belges, dont 926 Flamands. Si certaines réserves sont donc de mise, les résultats n’en sont pas moins intéressants.
    « On peut dire qu’on a vu là la première véritable vague de fake news de Belgique
    L’étude révèle que l’appétit de la population pour l’information a certes été attisé, mais que certaines catégories consultent la presse en ligne plus souvent et davantage, tandis que d’autres (principalement les plus diplômées) s’en sont un peu écartées. Du reste, les chercheurs distinguent un groupe de personnes qui s’en sont totalement détournées. « En plus de l’anxiété, ces gens indiquent que la principale raison pour laquelle ils évitent l’actualité, c’est une surcharge d’information », analyse Ike Picone, chargée de cours en Médias et Journalisme à la VUB, qui a dirigé le volet flamand de l’enquête.

    Fake news
    Les fake news, qui ne sont pas évoquées comme motif de désaffection du public pour les médias, sont tout de même citées dans l’étude, mais comme un fléau qui vient s’ajouter aux difficultés engendrées par le coronavirus.
« On peut dire qu’on a vu là la première véritable vague de fake news de Belgique », ajoute la spécialiste. « 36 % des répondants affirment avoir été confrontés à de fausses informations en lien avec le virus. Et plutôt que des médias à proprement parler, ils considèrent que ces infox émanent surtout des responsables politiques. »

    En effet — autre fait remarquable —, après des années de déclin, on a assisté à un regain de la confiance envers les médias durant la crise, même si celle-ci se limite aux organes établis (la VRT en tête). « On remarque que les gens se tournent moins vers les réseaux sociaux comme source d’information », poursuit Ike Picone. « Ils ont davantage tendance à consulter les sites d’actualité directement. »

    Autre habitude avec laquelle ils renouent — et c’est peut-être le résultat le plus marquant de l’étude — : ils regardent les journaux télévisés. « Les audiences des JT progressent à nouveau depuis quelques années », confirme l’experte. « Depuis le début de la crise, ils sont repartis à la hausse, de pas moins de 8 points. Cela s’explique évidemment en partie par les confinements, puisque tout le monde était enfermé chez soi, mais aussi par l’aspect “humain” : manifestement, lorsque l’époque est à l’angoisse, ce rendez-vous quotidien avec une figure empathique apporte du réconfort. »

    « Les audiences des JT progressent à nouveau depuis quelques années
    Quoi qu’il en soit, les médias établis sortent renforcés de cette crise, conclut Ike Picone. « Reste à savoir comment les choses évolueront dans la durée, car notre enquête montre que les Belges sont à peine plus disposés qu’auparavant à acheter des informations payantes. Il s’agira donc d’éviter une rechute aussitôt qu’on sera venu à bout de la pandémie. »

    #médias #merdias #propagande qui se voit trop #fake_news #manipulation #désinformation #censure #journulliste #journullistes #pandémie #politique #médiacrates #mass_merdias #épidémie #imposture #enfumage #medias #confinement #Belgique #Flandres

  • La Légion flamande, des néonazis armés qui s’entraînent dans des jardins Guy Van Vlierden

    La « Vlaams Legioen ». Ainsi se nomme l’organisation dont fait partie Jürgen Conings. Le fondateur n’est autre que l’auteur présumé de l’incendie criminel du centre d’asile de Bilzen. Si ce genre de mouvements attire en général des hommes plus âgés, la Légion flamande a récemment accueilli dans ses rangs un jeune homme d’une vingtaine d’années à peine engagé dans l’armée.

    Le nom du groupe auquel appartient Jürgen Conings – l’information nous a été confirmée – sent la poudre. Et pour cause : durant la Seconde Guerre mondiale, la Légion flamande était une milice de volontaires partis combattre sur le front de l’Est sous le commandement de la SS allemande. Aujourd’hui encore, l’organisation utilise un drapeau qui renvoie à ce passé. Y figure la rune d’Odal, lettre proto-germanique associée à la symbolique nazie.

    La version actuelle de la Légion flamande est née l’an dernier sous l’impulsion d’Emmanuel M., un Limbourgeois originaire de Zutendaal. Il s’agit de l’homme qui paradait avec des symboles nazis au volant de son pick-up lors d’un cortège automobile organisé par le Vlaams Belang. Deux ans plus tôt, il s’était fait remarquer par la presse britannique à travers un tweet adressé au bourgmestre de Londres, alors fraîchement élu. « J’espère que Sadiq Khan se fera sauter, comme le font les musulmans », avait-il écrit à l’époque.

    Serment d’allégeance
    Emmanuel M., suspecté d’avoir mis le feu au centre de demandeurs d’asile à Bilzen, a été arrêté en décembre dernier. Les faits n’ont pas encore été prouvés. L’homme est également connu pour être un maniaque des armes à feu, habitué des stands de tir où il s’exerce avec des armes de guerre. Il aurait également laissé des membres de la Légion flamande s’entraîner dans son propre jardin. Parmi eux se trouvait un certain Alexander G., un Ukrainien vivant à Tervuren lui aussi arrêté, pour suspicion de projet d’attentat.

    Il n’est pas établi que Jürgen Conings ait pris part à ces entrainements. En revanche, la présence de l’un de ses amis, Mario V., l’est bel et bien. Ce dernier est un ancien militaire qui vit également dans le Limbourg. Il arbore encore son béret de para commando sur Instagram, bien qu’il semble avoir retourné sa veste. « Meine Ehre heisst Treue », peut-on ainsi lire son sur compte – la devise de la SS (que l’on pourrait traduire en français par « Mon honneur s’appelle fidélité », ndlr).

    Jeunes pousses
    Il est difficile d’estimer le nombre de membres de la Légion flamande avec exactitude. Sur Instagram, le groupe est suivi par 128 personnes. Et là où les groupes néonazis attirent surtout des hommes légèrement plus âgés, la Légion flamande semble également recruter des jeunes pousses. C’est le cas, par exemple, d’un suiveur de 22 ans tout juste diplômé en Sécurité publique qui vient d’entrer dans l’armée. Sur Facebook, il témoigne son soutien à l’égard de Schild & Vrienden. Au sein de ce groupe de jeunes mené par Dries Van Langenhove, ce ne sont d’ailleurs pas les admirateurs de Jürgen Conings qui manquent. Un partisan de Schild & Vrienden, âgé de 17 ans et originaire d’Ypres, a par exemple « liké » pratiquement toutes les publications de l’homme en fuite sur Instagram. Et Carrera Neefs, la jeune femme écartée de Schild & Vrienden pour avoir déposé des fleurs sur la tombe d’un SS, a agrémenté sa photo de profil Facebook du slogan « Jürgen’s Life Matters ». Dries Van Langenhove affirme de son côté que Carrera Neefs ne fait plus partie du mouvement « depuis l’incident des fleurs » et qu’il ne connaît pas le jeune homme âgé de 17 ans.

    Je suis Jürgen
    La vague de soutien dont jouit l’insaisissable militaire n’émane pas uniquement des milieux d’extrême droite, ce qui illustre à quel point les colères en tout genre ont tendance à s’unir ces derniers temps. Un groupe Facebook qui appelle à « sauver notre héros » compte déjà plus de 45.200 membres, tandis que le slogan « Je suis Jürgen » apparaît ci-et-là. Thomas Renard, expert en terrorisme, qualifie le phénomène de brassage dangereux « de gens qui s’opposent aux pouvoirs en place ».

    Source (traduction) : https://daardaar.be/rubriques/societe/la-legion-flamande-des-neonazis-armes-qui-sentrainent-dans-des-jardins

    #Jürgen_Conings #Vlaams_Legioen #belgique #nazisme #actualité #nazis #fascisme #extrême-droite #extrême_droite #néo-nazisme  #néo-nazis #europe

  • Flandres : Les médecins doivent demander à leurs patients s’ils sniffent de la coke ? Yves Delepeleire, traduit par Herve Voglaire Sanchez Daardaar
    https://daardaar.be/rubriques/societe/les-medecins-doivent-demander-a-leurs-patients-sils-sniffent-de-la-coke

    Les accros aux drogues stimulantes telles que la cocaïne et les amphétamines sollicitent plus d’aide que les personnes dépendantes au cannabis.

    Parmi tous les toxicomanes qui se sont présentés dans des centres de thérapie en Flandre en 2017, près d’un sur quatre déclare surtout être accro à la cocaïne. Ces dernières années, le nombre d’accros à la cocaïne dans les centres d’accueil est monté en flèche. Au point que les personnes dépendantes aux drogues stimulantes dépassent désormais les fumeurs de cannabis. Il ressort du nouveau rapport de l’Association flamande des centres de traitement pour la période 2016-2017 que cette tendance, amorcée en 2015, prend de l’ampleur.

    Si le nombre de consommateurs de cannabis à problèmes reste élevé, Paul Van Deun, psychologue clinique au sein de l’organisation De Spiegel, estime que le plafond est atteint, tandis que le nombre de cocaïnomanes à problèmes risque au contraire d’augmenter.

    « Ces drogues vont de pair avec la frénésie de la société actuelle », affirme Van Deun. « La cocaïne est par ailleurs facile à trouver, et les problèmes qui en découlent sont encore négligés. De nombreux consommateurs ne se sentent pas dépendants car ils en prennent seulement le week-end, or le week-end venu, ils ne savent plus s’en passer et n’ont réellement les pieds sur terre que le mercredi. Le vendredi, ils commencent à consommer et continuent durant tout le week-end. Le lundi et le mardi, ils doivent récupérer. Dès le jeudi, ensuite, ils éprouvent le besoin d’en reprendre. »

    Van Deun voit des similitudes avec le début des années 2000, lorsque le nombre de consommateurs de cannabis à problèmes s’est envolé dans le milieu des services d’aide. Au même titre que la poudre blanche actuellement, on considérait à l’époque que fumer un petit joint n’était pas bien grave « Il y a néanmoins une différence », précise-t-il. « Au début des années 2000, les consommateurs de cannabis étaient surtout orientés par la justice. À présent, les consommateurs de cocaïne cherchent de l’aide de leur propre chef, ce qui en soi est une bonne chose. Plus le nombre de cocaïnomanes présents dans les centres de traitement augmente, plus nous aurons une image fidèle de la réalité du problème. »

    Reste que selon lui, les responsables de la prise en charge en première ligne manquent l’occasion d’aiguiller les cocaïnomanes plus rapidement. « C’est à peine si nous accueillons des personnes envoyées par leur médecin traitant. Aujourd’hui, les généralistes demandent généralement à leurs patients s’ils fument ou s’ils boivent. Ils feraient bien d’inclure d’autres drogues dans leurs questions. Les symptômes de la consommation de cocaïne ne sont pas visibles au premier regard, mais les séquelles peuvent s’avérer douloureuses, comme c’est notamment le cas de la perforation de la cloison nasale. Si l’on ne pose pas la question, il sera impossible de déceler ce type de problèmes. »

    Van Deun se montre en outre pessimiste quant à la possibilité d’écourter la durée de traitement dans les soins liés à la dépendance. En effet, le nombre de thérapies ne cesse de croître, tandis que le personnel ne connait pas la même évolution. « Les centres sont constamment contraints de faire du résultat, faute de quoi ils seraient privés de financement. Si le patient ne se présente pas car il n’est pas motivé, la pression devient grande lorsque l’on appelle le suivant sur la liste d’attente. »

    #Flandres #société #drogue #cocaïne #drogues #santé #addiction #cocaine #société #cannabis

  • Attaques à la grenade à Anvers : l’indifférence de Bart De Wever Kris Vanmarsenille, Guillaume Deneufbourg - 20 Mars 2019 - Daardaar
    https://daardaar.be/rubriques/politique/attaques-a-la-grenade-a-anvers-lindifference-de-bart-de-wever

    Elle aura donc quand même fini par venir, cette réaction du bourgmestre d’Anvers suite aux multiples attaques à la grenade perpétrées dans sa ville. Après concertation avec la justice et les services de police, Bart De Wever a annoncé un renforcement des contrôles d’identité, une multiplication des patrouilles et l’ajout de caméras de surveillance. Il a aussi incité les jeunes anversois à ne pas se laisser appâter par l’argent facilement gagné. Et le bourgmestre de lancer au passage une pique aux « bobos-cocos[1] », en référence aux adeptes autoproclamés d’un mode de vie plus sain qui sniffent à l’occasion un rail de cocaïne.

    Toujours est-il que les habitants du quartier où les faits se sont produits restent abandonnés à leur triste sort et n’auront pas le privilège d’une visite mayorale. Mardi matin, quelques heures après l’explosion d’une nouvelle grenade sous une voiture, Bart De Wever a rappelé qu’il était tenu au silence afin de « laisser la justice faire son travail ». Il a raison : un bourgmestre ne peut s’exprimer sur une enquête judiciaire en cours. Personne ne lui avait d’ailleurs demandé de déroger à cette règle.

    Le bourgmestre a en revanche bel et bien le devoir de soutenir les habitants de sa ville dans les situations difficiles, de faire preuve de compréhension et d’écoute vis-à-vis de leurs peurs et de leur colère, et de leur garantir qu’il mettra tout en œuvre pour assurer leur sécurité.

    Par le passé, certains bourgmestres se sont déplacés pour moins que cela. Des grenades qui explosent sur le pas de votre porte, des vitres qui volent en éclats, des voitures endommagées, des enfants apeurés. Se coucher chaque soir en se demandant où sautera la prochaine voiture. Des faits qui n’ont rien d’une bagatelle. Dans ce genre de situation, deux ingrédients sont nécessaires pour apaiser les esprits : la promesse que tout sera fait pour mettre fin aux violences et un mot de soutien aux services responsables de la sécurité. Le premier a enfin été apporté, le deuxième se fait toujours attendre.

    À l’évidence, Bart De Wever ne peut trouver de solution miracle à ces attaques du jour au lendemain. Personne n’en serait capable. La problématique de la drogue à Anvers est immense, tentaculaire, multiple. Et ces attaques à la grenade ne sont qu’un aspect du problème.

    Si elles n’ont jusqu’à présent fait aucune victime, elles sont toutefois loin d’être de simples nuisances auxquelles les citoyens de certains quartiers chauds doivent s’habituer. Chaque incident doit ainsi conduire à une réaction du chef de la ville, qui doit songer à ceux qui ont simplement eu la malchance de compter un dealer dans leur voisinage. Les attaques à la grenade doivent certes impliquer une augmentation des contrôles et des caméras de surveillance, mais elles doivent aussi et surtout pousser le bourgmestre à faire preuve de plus d’empathie et de compassion.
     
    [1] NDT : Le terme néerlandais « yogasnuivers », littéralement les « yogis sniffeurs », a fait couler beaucoup d’encre en Flandre. Il s’inspire du terme anglais « cocaine yogis ». Cet article http://www.standaard.be/cnt/dmf20190319_04268642 du Standaard revient sur son étymologie

    #cocaïne #trafic_de_drogue #violence bart_de_wever #Belgique

  • Une juge néerlandaise autorise l’abattage de 1.800 cerfs Aubry Touriel - Daardaar
    https://daardaar.be/rubriques/societe/une-juge-neerlandaise-autorise-labattage-de-1-800-cerfs

    Dans la province néerlandaise de Flevoland, une juge a donné l’autorisation de tuer 1.800 cerfs. Les autorités provinciales estiment qu’il y a trop de cerfs et qu’il faut garder la population des cervidés sous contrôle. Elles veulent ainsi atteindre le nombre de 490.

    La réserve naturelle d’Oostvaardersplassen est un polder d’une superficie de 60 km2 près de Lelystad, à 50 km d’Amsterdam. Elle n’existe que depuis 1986 lorsque les Pays-Bas ont décidé d’assécher une partie du lac d’Ijssel (Ijsselmeer) pour la reconquête de la terre sur la mer. Notez, en passant, que 17 % de la superficie des Pays-Bas sont des polders.

    Cet espace naturel est un refuge important pour les oiseaux migrateurs. De grands herbivores ont également été implantés dans la zone naturelle pour garder le secteur le plus dégagé possible, ce qui est bénéfique pour l’habitat des oiseaux aquatiques. Les chevreuils, chevaux konik et cerfs y côtoient les animaux à plumes.

    Manque de nourriture
    Seulement, il y a énormément de cerfs dans le polder : 2320 selon un recensement en octobre. Pour la province, en charge de la gestion du territoire, c’est beaucoup trop : elle veut réduire la population à 490 avant l’hiver. Les autorités veulent de la sorte éviter une situation comme celle de l’hiver dernier où près de la moitié des cervidés sont morts en raison d’un manque de nourriture.

    Six organisations de défense de l’environnement sont alors allées devant le juge pour empêcher l’abattage des animaux. Et le verdict de la juge Braeken est tombé lundi : « avec 490 cerfs, on peut encore parler d’une population robuste ». La province a obtenu gain de cause.

    Ce qui ne plait pas à Harm Niesen de la fondation Faunabescherming (protection de la faune). « La province veut atteindre un nombre beaucoup moins élevé de cerfs, mais c’est déjà fait cette année. La moitié des cerfs sont déjà morts l’hiver dernier« , a-t-il déclaré lors d’un reportage de Terzake (VRT). https://www.vrt.be/vrtnu/a-z/terzake/2018/terzake-d20181119.ch.29a4f5c6-6f87-445c-b63f-d26bed5e4e7e

    Pour lui, cela veut dire qu’il y a plus de nourriture disponible que l’année passée à la même époque. Avant de rajouter : « En d’autres mots, il n’y a aucun risque d’être à nouveau confronté à une vague de morts provoquée par un manque de nourriture. »

    Il reste cependant encore un obstacle avant le début de l’abattage des 1.800 animaux : une procédure en référé spécifiquement de l’octroi de permis de chasse est en cours. Dans une dizaine de jours, le verdict sera connu. D’ici là, les chasseurs devront encore laisser leur fusil au placard.

    La suite de : https://seenthis.net/messages/687100
    Débat aux Pays-Bas : faut-il laisser les animaux d’une réserve naturelle mourir de faim ? RTBF - Belga - 16 Avril 2018


    #Pays-Bas #cervidés #régulation #réserve_naturelle #environnement

    • DaarDaar  : La presse flamande traduite en français. https://daardaar.be
      Ce site (plutôt consensuel) rencontre des difficultés financières. _

      En mai 2015, DaarDaar a lancé un site dont l’objectif est de « jeter des ponts entre les communautés linguistiques de notre pays en publiant (quotidiennement et gratuitement) des traductions françaises d’articles et d’éditoriaux provenant des médias flamands ».

      Comme de nombreux médias, DaarDaar a des difficultés à assurer sa stabilité financière. Même si l’équipe est constituée de 10 citoyens bénévoles, elle fait appel à des traducteurs professionnels qu’elle rémunère, tout en payant des droits d’auteur.

      Au niveau financier, le projet bénéficie de subventions publiques et a aussi récolté des dons. Après avoir investi l’intégralité des dons reçus des lecteurs dans le fonctionnement du site, DaarDaar a épuisé la quasi-totalité des aides et subventions publiques auxquelles l’organisation avait droit. C’est pour cette raison que l’équipe lance un appel à contributions.

      "Cette campagne est aujourd’hui nécessaire car nous n’avons tout simplement plus d’argent, et que le site risque réellement de disparaître du paysage médiatique. Notre objectif est de pouvoir continuer à offrir au public des articles de la presse flamande en français, tout en suivant parallèlement notre formation « Seeds » chez Coopcity, qui doit nous permettre d’élaborer un modèle pérenne", explique Joyce Azar, rédactrice en chef et co-fondatrice du projet. 

      Lettre de soutien
      Alerté par la situation critique de ce média unique en son genre, l’écrivain et humoriste Thomas Gunzig a écrit une lettre de soutien intitulée https://daardaar.be/rubriques/pourquoi-daardaar-ne-peut-pas-disparaitre « Pourquoi DaarDaar ne doit pas disparaître ». Une vingtaine d’autres personnalités belges comme Jaco Van Dormael, Bert Kruismans et David Van Reybrouck ont également signé cet appel. 

      « Nous sommes ravis de constater que le public est derrière nous, et que de nombreuses personnalités nous soutiennent aussi. Outre celles qui ont signé la lettre de Thomas Gunzig, d’autres, comme Alex Vizorek ou Guillermo Guiz, ont relayé l’appel sur les réseaux. Ce soutien est très important, car DaarDaar est aujourd’hui le seul média qui permet aux francophones de savoir ce qui se dit dans les journaux flamands », conclut Joyce Azar. 

      #Flamand #néerlandais #traduction

  • Pink Lady, la pomme pourrie du libre-échange
    https://daardaar.be/daardaar/pink-lady-pomme-pourrie-libre-echange
    Qui n’a pas entendu parler de la Pink Lady ? Ces pommes plus brillantes qu’un smartphone, vantées par la grande majorité des supermarchés, sont un vrai délice. Si leur peau est sans tache, on ne peut pas en dire autant des structures nécessaires à leur acheminement vers nos contrées. En effet, avant d’atterrir dans vos estomacs, ce fruit sucré a dû parcourir des milliers de kilomètres à travers les océans. Pourtant, il n’y a pas moins exotique qu’une pomme. On en cultive ici aussi, chez nous, dans le Limbourg. En consommant des Pink Lady plutôt que des pommes locales, nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis.
    #pommes #agriculture