Nieman Journalism Lab » Pushing to the Future of Journalism

http://www.niemanlab.org

  • Acing the algorithmic beat, journalism’s next frontier » Nieman Journalism Lab
    http://www.niemanlab.org/2019/02/acing-the-algorithmic-beat-journalisms-next-frontier

    Algorithms shape large parts of everyday life: our interactions with other people, what products we purchase, the information we see (or don’t see), our investment decisions and our career paths. And we trust their judgment: people are more likely to follow advice when they are being told that it came from an algorithm rather than a human, according to a Harvard Business School study.

    Machines make mistakes

    Despite our growing reliance on algorithms, the Pew Research Center found that Americans are concerned with the fairness and effectiveness of computer programs that make important decisions in their lives. 58 percent feel that algorithms are likely to reflect some level of human bias.

    And they’re right. Even though algorithms can seem “objective” and can sometimes even outperform human judgment, they are still fallible. The notion that algorithms are neutral because math is involved is deeply flawed. After all, algorithms are based on data created by humans — and humans make mistakes and have biases. That’s why American mathematician Cathy O’Neil says: “Algorithms are opinions embedded in code.”

    Machine bias can have grave consequences. A hiring algorithm at a large tech company might teach itself to prefer male applicants over female applicants. Policing software that conducts risk assessments might be biased against black people. And a content recommendation algorithm might amplify conspiracy theories.

    #Algorithmes #Journalisme #Médias

  • (20+) Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modérateurs Facebook - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2018/11/30/dans-le-combat-final-des-gilets-jaunes-jupiter-va-affronter-des-moderateu

    Dans ce nouveau genre de mobilisation, où la participation en ligne est toute aussi importante que les blocages sur les ronds-points, les chefs par défaut sont les admins des pages Facebook. Eric Drouet et Priscillia Ludosky sont maintenant tous les deux #admins du groupe La France en colère !!!, qui comprend 250 000 personnes. Dans le groupe des huit, une troisième tête se dégage : le charismatique Maxime Nicolle aka Fly Rider, qui avait été invité chez Cyril Hanouna. Il gère Fly Rider infos blocages, un groupe de 62 000 personnes qui suivent ses #Facebook_live quotidiens.

    S’il fallait tracer les limites d’un ancien et d’un nouveau monde, Emmanuel Macron et Philippe Martinez apparaissent comparés à Eric Drouet et Maxime Nicolle comme la relique d’une époque révolue. Ces deux leaders des #gilets_jaunes renouvellent totalement la manière de gérer un mouvement social.

    Avec eux, tout se passe en direct sur Facebook, via des lives où les deux porte-parole se retrouvent sous un feu nourri de questions et de critiques, auxquels ils répondent toujours, avec un grand calme et une certaine responsabilité (malgré la diffusion parfois de fausses informations).

    On se demanderait presque pourquoi BFM TV ne les diffuse pas en direct à l’antenne. Ces lives n’ont pas moins de pertinence dans le conflit qu’un discours d’Emmanuel Macron ou Edouard Philippe. Alors que, parmi les gilets jaunes, plus personne ne croit au discours des #médias traditionnels, ces Facebook live, et plus largement toutes les vidéos qui circulent sur le réseau, apparaissent comme le seul média fiable.

    Exemple de ces dialogues entre gilets jaunes et leurs #leaders informels. Sur un live de Maxime Nicolle, un internaute lui écrit en commentaire : « Et après ça il faut accepter des milliers de jeunes migrants, j’en ai marre des gens qui se voilent la face et qui se demandent où part le fric des Français. » Très calme, sans cette panique typique du journaliste télé confronté à une question qui sort du cadre, Nicolle lit la question et répond du tac au tac : « L’immigration, elle est due à quoi ? A la France qui vend des armes à des pays qui bombardent les civils. Au lieu de traiter la conséquence en étant raciste contre les immigrés, si tu veux que ça change, faut s’attaquer à la source du problème et arrêter de vendre des armes à ces pays. »

    On peut évidemment douter de cette explication un peu simpliste, mais force est de constater que Maxime Nicolle joue là le rôle d’un corps intermédiaire – typiquement d’un leader syndical – en canalisant la colère populaire, en répondant aux inquiétudes des éléments les plus extrêmes de sa base. Dans les groupes de gilets jaunes, il y a une vraie différence entre le ton posé de ces Facebook lives, fascinants moments de débat public, et la violence parfois affligeante des commentaires.

    Démocratie de l’audience
    Nicolle et Drouet le répètent sans cesse, ils ne sont pas des chefs ou des porte-parole mais de simples « #messagers » de la colère des gilets jaunes qu’ils répercutent sur les plateaux télé ou dans les palais de la République. « Il faut pouvoir informer les gens, expliquait Nicolle dans un Facebook live. Il y a des gens comme moi et d’autres qui font des vidéos parce qu’ils ont des facilités d’élocution, que d’autres n’ont pas. Si nous, on ne le fait pas, personne ne le fera à notre place. » C’est une démocratie de l’audience : le succès de leurs groupes et de leurs Facebook lives leur donne une mission d’information et de représentation par rapport aux autres gilets jaunes.

    Cela a été très peu relevé mais il s’est passé un événement considérable lors de la rencontre entre les deux #représentants des gilets jaunes et François de Rugy mardi soir : la réunion a été diffusée en Facebook live par Eric Drouet, en caméra cachée, sans l’accord du ministre de l’Ecologie.

    Maxime Nicolle le disait dans une vidéo : « Je ne sais pas si je serai convoqué pour aller discuter à l’Elysée mais si c’est le cas, ce sera filmé en direct. Sinon ça ne vaut pas la peine. » Pour les gilets jaunes, une réunion avec le gouvernement ne peut qu’être diffusée en #direct, sinon ils manqueraient à leur obligation de transparence et pourraient trahir, dans l’opacité des négociations politiques, les revendications de la base. La République en marche, le mouvement participatif le moins participatif de tous les temps, incapable de toute transparence, ferait bien de s’en inspirer.

    Sondage sur le groupe Facebook de Maxime Nicolle aka Fly Rider.

    La différence entre un élu politique et un représentant gilet jaune est que ces derniers sont soumis en temps réel à la supervision et à la critique de leurs congénères. On découvre là un séduisant modèle de démocratie directe.

    Contrairement à ce que pensent les gilets jaunes, persuadés que Macron les censure par l’entremise de Facebook, leur meilleur allié s’appelle Mark Zuckerberg. Le mouvement a été sans conteste aidé par le nouvel #algorithme Facebook qui survalorise les contenus de groupes au détriment des contenus postés par des pages (et donc par les médias). Après quelques likes sur un groupe, on se retrouve submergé du contenu de ce groupe dans son fil d’actualités. Le nouvel algo a précipité les gilets jaunes dans une « bulle de filtre » où ils ne voient presque plus que du contenu jaune.

    Cette mise en avant des groupes résulte d’un changement de paradigme de Mark Zuckerberg, qui a décidé, à l’issue d’une tournée dans l’Amérique profonde, de développer la fonctionnalité Groupes du réseau.

    « Connecter ensemble les amis et la famille a été quelque chose très positif, déclarait Zuckerberg en 2017. Mais je pense qu’il y a ce sentiment général que nous avons une responsabilité pour faire plus que cela et pour aider les communautés et aider les gens à être exposé à de nouvelles perspectives et rencontrer de nouvelles personnes – pas seulement donner la parole aux gens, mais aussi aider à construire un terreau commun pour que les gens avancent ensemble. » Qui mieux que les groupes de gilets jaunes ont appliqué la doctrine de Zuckerberg ?

    Le patron de Facebook a pensé la fonctionnalité Groupes comme une manière de désenclaver l’Amérique périphérique : « Je vais aller dans une église et le prêtre va me dire : "Je sais que si une usine ferme dans ma ville, je vais faire de l’aide psychologique à de nombreuses personnes le mois suivant." Quelqu’un doit s’occuper de cela. Les structures qui aidaient les gens sont en train de disparaître. »

    Les admins de #groupe Facebook, dont les prérogatives ne cessent d’être augmentées par Zuckerberg, sont les nouveaux corps intermédiaires, prospérant sur les ruines des syndicats, des associations ou des partis politiques. Ayant méticuleusement fait disparaître ces courroies de transmission entre lui et le peuple, Emmanuel Macron se retrouve maintenant en frontal face à des admins de page Facebook.

    Dans le combat final des gilets jaunes, Jupiter va affronter des modos. Qui vont le filmer en direct en vidéo verticale et n’hésiteront pas à le kickban s’il refuse de donner pièce à leurs revendications. Bonne chance, Manu.

    • La même info devient : « The “Yellow Jackets” Riots In France Are What Happens When Facebook Gets Involved With Local News » sur Buzzfeed News #clickbait
      https://www.buzzfeednews.com/article/ryanhatesthis/france-paris-yellow-jackets-facebook

      Cela dit on a peut-être pas fini d’entendre parler de ce changement d’algo au profit des « groupes » Facebook.

      Facebook Groups are “the greatest short-term threat to election news and information integrity” http://www.niemanlab.org/2018/11/facebook-groups-are-the-greatest-short-term-threat-to-election-news-and-i

      Intéressant O. Ertzscheid, comme d’hab.

      affordance.info: Après avoir Liké, les gilets jaunes vont-ils voter ?
      https://www.affordance.info/mon_weblog/2018/12/les-gilets-jaunes-vont-ils-voter.html

      Difficile d’évoquer la mobilisation en ligne, Facebook et le mouvement des Gilets Jaunes sans convoquer en arrière-plan ce qui s’est passé dans le cadre de la campagne électorale de Trump ou du Brexit et de ce que l’on sait aujourd’hui de la manipulation de l’opinion orchestrée par Cambridge Analytica et du rôle que cela a joué (dans l’élection de Trump et dans le vote pour le Brexit donc). 

      Les Décodeurs du Monde ont repris les listes de revendications « officielles » des Gilets Jaunes et les ont complété par les mots d’ordre revenant régulièrement sur les réseaux sociaux ou dans les manifs pour obtenir une liste d’une cinquantaine de revendications, et les ont placées sur l’échiquier politique « de Mélenchon à Le Pen ». Vous pouvez vous-même voter « oui » ou « non » pour chacune des propositions et comparer cela avec la position des leaders des principaux partis politiques lors de la dernière campagne présidentielle. Bref c’est rigolo et assez instructif. 

      Naturellement, énormément de ces propositions sont apparues, dans Facebook, sous la forme de simples posts isolés et ont généré parfois des centaines de commentaires. Certaines ont aussi fait l’objet de points particuliers lors des différents Facebook Live de Fly Rider, ou d’Eric Drouet et de Priscilla Ludowsky qui sont les principaux « attracteurs » du mouvement sur Facebook depuis leurs comptes et pages respectives.

      Pour Facebook il est donc très facile de très précisément savoir, à l’échelle de chaque profil individuel, qui a liké, commenté, approuvé ou désapprouvé tout ou partie des revendications, et de le faire revendication par revendication, profil par profil, avec un niveau de granularité très fin. Non seulement c’est très facile mais en plus c’est la base de son modèle économique, de son architecture technique, et de ses récents et récurrents ennuis ...

      Ces informations, Facebook est en capacité de les « vendre », à tel ou tel parti politique dans le cadre de n’importe quelle élection. Pour être précis - c’est important - il ne « vendra » pas « le nom de Untel qui a liké telle proposition » mais il permettra à tel annonceur agissant pour tel parti politique ou tel lobby, d’afficher la bonne publicité ou le bon argument au bon moment sur le bon profil pour le convaincre que son candidat soutient cette idée. Bref très exactement ce qui s’est produit dans le cadre du scandale Cambridge Analytica (avec toute les histoires de « dark posts » et autres « shadow profiles ») et qui, sachons-le, va continuer de se produire puisque la seule décision de la plateforme après ledit scandale fut de promettre davantage de transparence.

      #OhWait.

      On a donc, une nouvelle fois un assez gros problème qui se profile à l’horizon pour autant que l’on soit attaché à une version républicaine de la démocratie. Parce que quelle que soit l’issue du mouvement des Gilets Jaunes et indépendamment de sa temporalité propre, il est absolument évident que les prochaines élections en France vont se jouer sur la cinquantaine de thèmes qui sont présentés ici. En commençant par ceux liés au pouvoir d’achat.

      Quelle que soit l’issue du mouvement, la base de donnée « opinion » qui restera aux mains de Facebook est une bombe démocratique à retardement ... Et nous n’avons à ce jour absolument aucune garantie qu’elle ne soit pas vendue à la découpe au(x) plus offrant(s). 

      Pour autant que l’hypothèse sociologique ramenant l’essentiel du mouvement des gilets jaunes aux classes populaires et aux professions intermédiaires soit valide (et je pense qu’elle l’est comme expliqué entre autres par ici), la suite est parfaitement connue, elle est même déjà écrite.

      Le discrédit actuel des partis politiques « non radicaux » étant ce qu’il est, l’espoir de ne pas voir la France basculer sous présidence FN ne repose plus que sur le nombre de faux pas ou d’erreurs de communication que feront les leaders de ce parti fasciste et sur le charisme d’huître de leurs potentiels alliés. La seule alternative possible étant aujourd’hui à chercher du côté de la France Insoumise, à la seule condition que son leader charismatique parvienne à redescendre un peu sur terre.

      Dans mon dernier article sur le sujet je concluais en soulignant la forme « d’émancipation paradoxale » que produisait Facebook en permettant aux Gilets Jaunes d’accéder à un espace, discursif, médiatique, organisationnel et situationnel dont ces gens-là se retrouvaient privés depuis l’effondrement des corps intermédiaires supposés les représenter. 

      Il n’est pas impossible que cette émancipation leur soit également volée parce qu’une nouvelle fois, il faut le dire, le répéter et le comprendre, Facebook facilite autant les révolutions sociales qu’il en compromet la victoire. Et qu’une plateforme commerciale privée se substituant à un espace de débat public a d’abord vocation à instrumentaliser toute forme d’expression singulière ou groupale au service de ses seuls intérêts économiques. 

      Ajoutez à cela le fait que voilà des décennies que l’action politique a privé et amputé les classes populaires et intermédiaires d’un peu de leur pouvoir d’achat et de beaucoup de leur dignité. Considérez également toutes ces années où la parole et la voix de ces mêmes classes populaires et intermédiaires, pour autant qu’on leur ait permis de l’exprimer, a été niée dans son expression même, notamment au moment du référendum européen de 2005. Et puis tant que vous y serez, n’oubliez pas d’ajouter aussi toutes ces années à refuser la proportionnelle et à déconnecter toujours davantage la votation de la représentation pour s’étonner ensuite de la montée des abstentions. 

      Ce que les Gilets Jaunes sont en train de tenter de rebâtir dans une errance politique qui n’est mesurable qu’à l’aune de leur désespérance idéologique c’est, simplement, fondamentalement et essentiellement, un espace réel de revendications. Rien d’autre. Autour de ronds-points qui sont leurs assemblées. Un espace réel de revendications toutes légitimes. Oui. Toutes légitimes car toutes relevant d’un sentiment d’urgence. Et cette urgence est moins celle des fins de mois difficiles que celle d’une dignité à reconstruire. 

      Que la rationalité politique classique et les alcôves classiques du compromis (la fameuse « table des négociations ») paraissent tout à fait inatteignables n’est une surprise que pour ceux qui ont laissé ce fiasco s’organiser tant qu’il leur permettait de préserver leurs intérêts. Chaque plateau télé, chaque débat radiophonique confrontant les moins radicaux des Gilets Jaunes aux plus modérés des représentants politiques l’affirme avec l’évidence d’une formidable claque dans la gueule.

  • How to end misogyny in the news industry: An open letter to the international journalism community

    “We are done pandering to the egos of change-resistant influential men in the hope that our gentle lead will eventually encourage them to join us on a meander toward gender equality in the news business.”

    http://www.niemanlab.org/2018/06/how-to-end-misogyny-in-the-news-industry-an-open-letter-to-the-internatio

    #misogynie #sexisme #médias #journalisme #presse #genre

  • Blade Runner 2017: Quartz created a bot to hunt down political news bots on Twitter » Nieman Journalism Lab
    http://www.niemanlab.org/2017/10/blade-runner-2017-quartz-created-a-bot-to-hunt-down-political-news-bots-o

    The new #bot, @probabot_, is designed to search #Twitter for accounts that are heavily focused on political topics. These accounts are fed into a tool called #Botometer, which uses machine learning to determine the probability that an account is assisted by or run exclusively by a bot. Quartz has already used the tool to classify over thirty accounts, many of which have tweeted hundreds of thousands of times and have thousands of followers. One bot that Quartz’s bot identified, for example, has tweeted or has been retweeted 1.14 million times since April. Quartz has created a Twitter list for all the accounts that @probabot_ has identified as bots.

  • Google is bringing adblocking to Chrome, and will let publishers charge readers who use other adblockers » Nieman Journalism Lab
    http://www.niemanlab.org/2017/06/google-is-bringing-adblocking-to-chrome-and-will-let-publishers-charge-re

    Google is launching an adblocker for its Chrome browser next year, according to multiple reports (and confirming rumors from the spring). It will allow publishers to charge readers who have other adblockers installed a set amount per pageview, the Financial Times reported:

    [Google] is launching “funding choices” where publishers can set a price per page view for consumers using ad blockers to pay — or abandon their blockers and see the ads. Google will track how many pages people view and charge them through a new version of their Google Contributor service.

    Google hasn’t announced or confirmed its Chrome adblocker or micropayments-for-adblock-users plan — and considers it a “filter,” not a “blocker” — but it’s been briefing publishers and advertisers, according to the Journal, reportedly giving publishers a six-month heads up to prepare:

    To help publishers prepare, Google will provide a self-service tool called “Ad Experience Reports,” which will alert them to offending ads on their sites and explain how to fix the issues. The tool will be provided before the Chrome ad blocker goes live, the people familiar with the plans say.

    As described to publishers, Google’s feature will block all ads on sites that have a certain level of unacceptable ads. Publishers have been advised to ensure their sites are compliant if they want their ads to be displayed.

    #Google #publicité #ad_blockers #vectorialisme

  • Google is bringing adblocking to Chrome, and will let publishers charge readers who use other adblockers » Nieman Journalism Lab
    http://www.niemanlab.org/2017/06/google-is-bringing-adblocking-to-chrome-and-will-let-publishers-charge-re

    Google is launching an adblocker for its Chrome browser next year, according to multiple reports (and confirming rumors from the spring). It will allow publishers to charge readers who have other adblockers installed a set amount per pageview

    ??? #adblock #google #presse

  • The New York Times built a Slack bot to help decide which stories to post to social media » Nieman Journalism Lab
    http://www.niemanlab.org/2015/08/the-new-york-times-built-a-slack-bot-to-help-decide-which-stories-to-post

    A new tool built by the Times’ data science team is trying to remove some of the guesswork involved in finding the right story to post to social. Blossom, an intelligent bot within the messaging app Slack, predicts how articles or blogposts will do on social and also suggests which stories editors should promote by drawing from enormous stores of data, including information on story content and performance metrics such as Facebook post engagement. Blossom can also show the basics of where posts have already appeared and how they are currently performing.

    #robots #journalisme #médias_sociaux

  • This site is “taking the edge off rant mode” by making readers pass a quiz before commenting
    http://www.niemanlab.org/2017/03/this-site-is-taking-the-edge-off-rant-mode-by-making-readers-pass-a-quiz-

    Digital security is a controversial topic, and the conversation around security issues can become heated. But the conversation in the comments of the article was respectful and productive: Commenters shared links to books and other research, asked clarifying questions, and offered constructive feedback.

    The team at NRKbeta attributes the civil tenor of its comments to a feature it introduced last month. On some stories, potential commenters are now required to answer three basic multiple-choice questions about the article before they’re allowed to post a comment. (For instance, in the digital surveillance story: “What does DGF stand for?”)

    Remarque intéressante (et pas franchement surprenante):

    However, when NRKbeta stories — such as the story on digital surveillance — are placed on the main NRK homepage, they attract readers who aren’t regulars, which can bring down the level of conversation.

  • Getting to the root of the “#fake_news” problem means fixing what’s broken about journalism itself

    At MisinfoCon, stopping “fake news” wasn’t the only focus: Issues from news literacy to newsroom standards and reader empathy to ad revenue were all up for discussion.


    http://www.niemanlab.org/2017/02/getting-to-the-root-of-the-fake-news-problem-means-fixing-whats-broken-ab
    #journalisme #médias

  • Local News Lab
    http://localnewslab.org

    The Local News Lab is dedicated to creative experiments in journalism sustainability. We believe the future of local news depends on creating new kinds of collaboration between journalists, newsrooms, and communities. The Lab is a project of Democracy Fund.

    Je pose ça là sans avoir eu le temps de fouiller si y’avait des trucs vraiment intéressants pour des médias alternatifs.
    Le site vient d’être refait, l’annonce et présentation du Nieman’s Lab :
    http://www.niemanlab.org/2017/02/local-news-lab-relaunches-its-site-with-new-guides-for-local-newsrooms-on
    #presse_locale

  • Des nouvelles de l’#algorithme du #news_feed de #facebook : comme d’habitude, on sait que ça change mais on ne sait pas vraiment ce qui change.

    #Facebook is making its News Feed a little bit more about your friends and a little less about publishers »
    http://www.niemanlab.org/2016/06/facebook-is-making-its-news-feed-a-little-bit-more-about-your-friends-and

    The impact will apparently be “noticeable” and “significant” but “small” and not “humongous.”

    (y) #CM via @booz

    • Let’s Overthink Facebook’s News Feed Philosophy - The Atlantic
      http://www.theatlantic.com/technology/archive/2016/07/deciphering-facebooks-news-values/489812

      Underlying this question is the conviction that the News Feed shouldn’t just entertain users, but that it should entertain them against replacement. That is, it should provide significantly more meaning and entertainment than an average piece of entertainment. (In the U.S., that means it should be more fun than, say, watching an episode of NCIS.) I’ve heard this notion in conversations with other Facebook corporate leaders; it’s sabermetrics as editorial vision, deployed at scale worldwide, and it shapes how they think about one of their most important products. It’s also, I think, a convenient out for them, a way of handling the editorial burden of having the most popular app in the world.

      #attention

    • Facebook fait la chasse aux titres « attrape-clics »
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/08/05/vous-n-allez-pas-croire-ce-que-facebook-a-encore-fait-a-son-algorithme_49789

      Le premier réseau social du monde change de nouveau d’algorithme pour rendre moins visibles les articles jugés trop accrocheurs

      Quand elle a regardé sous les coussins de son canapé et qu’elle a vu ça... J’étais CHOQUÉE ! » « Il a mis de l’ail dans ses chaussures avant d’aller se coucher et ce qui s’est passé ensuite est dur à croire. » « Le chien a aboyé sur le livreur et sa réaction est vraiment impayable. »

      Ces trois titres - fictifs - sont des exemples de ce que Facebook ne souhaite plus voir sur sa plate-forme : le réseau social les a cités, jeudi 4 août, pour expliquer son nouveau changement d’algorithme, destiné à réduire la présence de contenus « attrape-clics » (clickbait en anglais) dans les fils d’actualité des utilisateurs.

      « Ces titres omettent intentionnellement des informations cruciales, ils trompent les gens, les forçant à cliquer pour avoir la réponse », expliquent les équipes de Facebook dans un billet. Les usagers du réseau social auraient ­réclamé « des contenus avec des ­titres qui les aident à décider ­comment utiliser leur temps en ligne, sans en perdre en cliquant sur des contenus inutiles ».

      Cette décision en réjouira certains, car tout utilisateur de Facebook a eu l’occasion de s’énerver de ces contenus « viraux » aux titres accrocheurs, qui ne donnent pas l’information principale et sont souvent décevants. « Vous allez applaudir en découvrant ce que ces pompiers essayent de sauver sans relâche », promet par exemple une accroche Facebook de ­ViralNova. Il s’agit en fait d’un cheval, comprend-on quand on clique sur l’article de ce site américain spécialiste du genre, comme l’autre américain Upworthy, ou d’autres encore.

      L’impact réel de l’annonce de ­Facebook reste à déterminer. Les titres de clickbait ne recourent pas seulement à la technique du ­curiosity gap, qui consiste à faire un teasing abusif. Certains sites qui veulent « attraper les clics », comme les français Minutebuzz ou Gentside, utilisent plutôt des mots accrocheurs, des listes (« 5 choses qui... »). De plus, en réaction à la décision de Facebook, les sites de clickbait visés vont probablement changer leur façon de titrer pour contourner l’algorithme. Ce qui pourrait amoindrir l’effet recherché par le réseau social.

      Plus largement, le nouveau changement d’algorithme de Facebook est une démonstration supplémentaire de son influence sur les contenus produits par les sites. Le premier des réseaux sociaux a déjà plusieurs fois modifié son classement des posts visibles par son 1,7 milliard d’utilisateurs. En 2014, il s’était déjà attaqué aux contenus« attrape-clics » en déclassant les articles sur lesquels les internautes restaient très peu de temps après avoir cliqué.
      En juin, il a dit vouloir privi­légier les publications des par­ticuliers, amis et connaissances, par rapport aux contenus de ­personnalités ou de professionnels comme ceux des sites d’information.

      Le changement annoncé jeudi va un cran plus loin : il ne se fonde pas uniquement sur la nature de l’émetteur du contenu ou sur la façon dont ce dernier est lu, mais il s’intéresse à la syntaxe elle-même. Facebook raconte qu’une de ses équipes a examiné des « dizaines de milliers de titres »et mis de côté ceux qui semblaient omettre une information importante ou tromper le lecteur. Puis le réseau a déterminé quels sites publiaient ces contenus pour les pénaliser dans son algorithme, les rendant moins visibles.

      On pourrait imaginer des cas où une telle action de Facebook pourrait poser un problème aux médias ou à la société : par exemple si la plate-forme disqualifiait les titres avec des questions, les titres de reportage ou d’articles de magazines jugés trop elliptiques, les contenus trop anxiogènes.

      « Il nous apparaît désormais ­clairement que ce que nous faisons génère beaucoup d’anxiété. Je passe beaucoup de temps à tenter de calmer cette inquiétude », a ­reconnu Adam Mosseri, vice-président de Facebook chargé du fil d’actualité (news feed), en référence aux contacts de plus en plus nourris entre les dirigeants de la plate-forme et ceux des médias.
      Pour les sites d’information, le débat sur les bienfaits et les ­inconvénients de Facebook ­devient de plus en plus important. Les médias ont eu, en 2015, à peser s’ils souhaitaient publier des contenus directement sur la plate-forme au format Instant Articles, afin de rendre leur consultation beaucoup plus rapide sur mobile.

      D’un côté, le réseau social apporte aux journaux et télévisions de nouveaux lecteurs, souvent plus jeunes. De l’autre, il augmente leur dépendance à un canal de distribution, qui s’impose comme un moyen privilégié d’accéder à l’information et capte déjà une grande part des revenus publicitaires numériques. De plus, Facebook peut à tout moment modifier son algorithme, comme si, pour les journaux papier, les kiosques changeaient leurs règles de présentation plusieurs fois par an.

      Plutôt que de détourner les ­médias des réseaux sociaux, la nouvelle décision de Facebook va peut-être les inciter à en coloniser de nouveaux. Le site de divertissement Buzzfeed a ainsi théorisé le fait qu’en étant présent sur Instagram, Snapchat, Pinterest et Twitter, il réduisait sa dépendance à la plate-forme de Mark Zuckerberg. Une alternative pour les éditeurs en ligne consiste aussi à davantage recourir au modèle payant pour stabiliser leur lectorat.

      Les spots de publicité testés dans les vidéos « live »
      On peut désormais avoir une interruption publicitaire de quinze secondes pendant qu’on regarde une vidéo en direct sur ­Facebook. L’utilisation de l’outil « Facebook live » - qui permet de diffuser un flux d’images - donne la possibilité d’y d’insérer un spot publicitaire. Il s’agit de « mid-roll » : la publicité se ­déclenche au minimum cinq minutes après le lancement de la ­vidéo, précise le site spécialisé Ad Age dans un article du 1er août. Jusqu’ici, la vidéo en direct sur Facebook a été utilisée par des personnalités ou des médias payés par le réseau social car il n’existait pas de modèle économique stable pour les rémunérer. Les « mid-rolls » sont un test pour ce medium en forte expansion.

  • Sont tombés deux rapports sur les médias et la « consommation » d’informations en 2016.

    – Digital News Report 2016 Worldwide (Reuters Institute)
    http://digitalnewsreport.org

    – State of the News Media 2016 in the US (Pew Research Center)
    http://www.journalism.org/2016/06/15/state-of-the-news-media-2016

    Sur le premier, voir http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/06/15/les-reseaux-sociaux-prennent-une-place-croissante-dans-l-acces-a-l-informati

    Autre motif de préoccupation pour les #médias : dans une large majorité de cas, moins d’un ­internaute sur deux identifie clairement la source d’un contenu lorsqu’il y accède par le biais d’une plate-forme sociale. Plus l’usage des plates-formes est répandu, comme en Corée du Sud ou au Japon, moins les sources sont identifiées.

    (…) Ce rejet croissant des formats publicitaires en ligne s’incarne dans une autre tendance récente : le développement rapide des logiciels antipublicité, le « adblocking ». La proportion d’adblockers parmi les utilisateurs va de 10 % au Japon à 38 % en Pologne, avec une surreprésentation chez les moins de 35 ans. En regard, la propension à payer pour de l’#information est en légère augmentation mais reste minoritaire, souvent ­comprise entre 8 % et 15 %. Seuls les pays plus petits, aux langues plus rares (Norvège, Pologne, Suède), voient ce taux grimper plus haut.

    #sites_d'information #publicité #adblock #médias_sociaux #mobile etc.

    Sur le second, voir http://www.niemanlab.org/2016/06/the-state-of-the-news-media-2016-mobile-continues-its-takeover

  • Hoping to make audio more shareable, #WNYC introduces “#audiograms” for #social_media

    It hasn’t been totally clear how audio fits into this. “I come from the TV world, where there’s a lot of video for us to use,” Delaney Simmons, WNYC’s social media director, told me. “[In radio], we have a unique problem in that our content isn’t necessarily shareable.” After all, how do you skim a podcast or listen to an audio clip on mute?

    http://www.niemanlab.org/2016/03/hoping-to-make-audio-more-shareable-wnyc-introduces-audiograms-for-social

    #audio #médias
    cc @daphne @fil

    • c’est pas très inventif, alors qu’il y a certainement moyen de faire quelque chose de chouette en art génératif

  • The average price for a digital newspaper subscription: $3.11 a week

    A new report from the American Press Institute looks at digital subscription adoption at newspapers across the U.S. The report’s author, API research fellow Alex T. Williams, examined 98 papers; of those, 77 had a paid digital subscription plan of some sort, and 71 of those plans were launched just in the last five years.


    http://www.niemanlab.org/2016/02/the-average-price-for-a-digital-newspaper-subscription-3-11-a-week
    #journalisme #presse #médias
    #visualisation
    signalé par @FabioLoVerso

  • Controlled chaos: As journalism and documentary film converge in digital, what lessons can they share? » Nieman Journalism Lab
    http://www.niemanlab.org/2014/10/controlled-chaos-as-journalism-and-documentary-film-converge-in-digital-w

    Old and new media types from journalism, documentary, and technology backgrounds gathered at MIT to share practices and discuss mutual concerns.

    #journalisme #médias #webdoc #webdoc_analyse #nouvelles_narrations