Pour éviter la « destruction de la famille », la Russie dépénalise les violences domestiques

/contre-les-valeurs-occidentales-la-russ

  • La Russie dépénalise les #violences domestiques pour éviter la « destruction de la famille »
    https://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/26/contre-les-valeurs-occidentales-la-russie-depenalise-les-violences-domestiqu

    Féministes et défenseurs des droits de l’homme ne désarment pas pour autant et font valoir qu’en Russie, plus de 10 000 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Selon Svetlana Aïvazova, membre du conseil des droits de l’homme au Kremlin, qui s’appuie sur les statistiques officielles, 40 % des crimes graves, dont sont victimes en priorité des femmes mais aussi des enfants, se produisent en milieu familial.

    Sous la pression du pouvoir et de l’Eglise orthodoxe, les promoteurs du projet, qui devrait être adopté définitivement le 27 janvier – une simple formalité – avant d’être promulgué par Vladimir Poutine, ont remis en cause l’introduction, en juillet 2016, de la notion de « proches » dans l’article 116 du code pénal russe relatif aux violences physiques. Ils jugeaient « discriminatoire » le fait que ces proches puissent être poursuivis pénalement alors que les auteurs d’agressions bénignes qui ne font pas partie du cercle familial relèvent du droit civil.

  • Pour éviter la « destruction de la #famille », la #Russie dépénalise les #violences_domestiques
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/26/contre-les-valeurs-occidentales-la-russie-depenalise-les-violences-domestiqu

    À une écrasante majorité, les députés russes ont adopté, mercredi 25 janvier, un projet de loi controversé visant à dépénaliser les violences commises dans le cercle familial. Le texte, voté en deuxième lecture avec 385 voix et seulement 2 contre, prévoit de commuer en peine administrative des actes de violence n’entraînant pas d’hospitalisation, mais considérés jusqu’alors comme un délit #pénal passible de deux ans d’emprisonnement. « C’est un vote historique car, dans certains pays, le rôle de l’État dans la vie familiale dépasse toutes les bornes », s’est réjoui, en séance, le député Andreï Issaïev.

    « Le pouvoir veut faire trois pas en arrière en dépénalisant complètement la violence et en retirant aux victimes leur seul mécanisme de protection », s’insurge un collectif de #femmes

    • Féministes et défenseurs des droits de l’homme ne désarment pas pour autant et font valoir qu’en Russie, plus de 10 000 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Selon Svetlana Aïvazova, membre du conseil des droits de l’homme au Kremlin, qui s’appuie sur les statistiques officielles, 40 % des crimes graves, dont sont victimes en priorité des femmes mais aussi des #enfants, se produisent en milieu familial.

      Sous la pression du pouvoir et de l’Eglise orthodoxe, les promoteurs du projet, qui devrait être adopté définitivement le 27 janvier – une simple formalité – avant d’être promulgué par Vladimir Poutine, ont remis en cause l’introduction, en juillet 2016, de la notion de « proches » dans l’article 116 du code pénal russe relatif aux violences physiques. Ils jugeaient « discriminatoire » le fait que ces proches puissent être poursuivis pénalement alors que les auteurs d’agressions bénignes qui ne font pas partie du cercle familial relèvent du droit civil.