• On a tenté de faire les soldes... mais notre conscience sociale et environnementale nous a rattrapés
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    Jusqu’au 21 février, les enseignes vivent à l’heure des soldes et de la consommation frénétique. En négligeant les impacts sociaux et environnementaux de l’industrie mondiale de l’habillement, dont la production a doublé depuis l’an 2000. Vous arrive-t-il de regarder les étiquettes des vêtements ? Pas celle qui pend, devant, annonçant en grosses lettres le prix soldé. Pas celle, bien visible dans le cou du tee-shirt ou à l’arrière du pantalon, qui vous vante la marque. Non. Plutôt celle cousue à (...)

    #Economie #Quotidien #Emploi_et_travail

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    • Bien souvent, ce n’est que le pays de l’étape principale ou de la dernière étape de fabrication qui est indiqué. » Ainsi, le tee-shirt fabriqué au Portugal de chez Zara peut très bien n’y avoir été qu’assemblé, le reste du processus ayant été effectué dans un pays lointain… Les étiquettes ne nous donnent donc qu’une information très parcellaire.
      « Notamment, elles ne nous disent rien des conditions de #travail des ouvriers qui fabriquent le vêtement », regrette Nayla Ajaltouni. Le drame du Rana Plaza, en avril 2013 au Bangladesh, les a tragiquement rappelées aux consommateurs occidentaux. L’effondrement de cet immeuble abritant des ateliers de confection avait fait plus de 1100 morts, « et plus de 2.000 blessés la plupart désormais lourdement handicapés », ajoute Nayla Ajaltouni. Les marques Mango, Benetton ou Primark y avaient des fournisseurs. Des étiquettes de vêtements Carrefour, Auchan et Camaïeu ont été retrouvées dans les décombres. « Le Bangladesh est le pays où la main-d’œuvre est la moins chère au monde. Le syndicalisme y est réprimé. Et un tiers des députés sont aussi patrons d’usine, ils ne risquent donc pas de voter une augmentation du salaire minimum. »

      #exploitation