• Exposition : Camille Henrot, élève trop appliquée
    http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/12/21/exposition-camille-henrot-eleve-trop-appliquee_5232712_1655012.html

    « Elève sérieuse, curieuse, mais trop appliquée. A tendance à se reposer sur ses lauriers. »

    En 2013, Philippe Parreno avait inauguré ces espaces avec une ­envoûtante valse mélancolique. En 2016, Tino Sehgal avait vidé complètement les lieux pour y lancer ses performeurs dans une succession de scènes qui laissèrent peu de visiteurs indifférents. Plutôt que des expositions, ils avaient imaginé de véritables mises en scène. Camille Henrot s’est contentée d’une scénographie. Efficace, mais sans souffle.

    On ne saurait nier le talent de la lauréate du Lion d’argent de la Biennale de Venise 2013, en pleine ascension depuis qu’elle s’est installée à New York, il y a quelques années, séduisant de puissantes galeries, de celle du Parisien Kamel Mennour à Metro Pictures. Mais il semble s’être épuisé à force de succès.

    J’ai pas d’avis sur le travail de cette artiste que je ne connais pas. J’archive ca car on voie bien que le problème d’une femme artiste quant on ne sais pas quoi lui reprocher on dit qu’elle est scolaire. Est-ce qu’il y a des hommes artistes à qui on fait ce reproche d’étre scolaire ? J’ai pas l’impression. Par contre un phallophore qui te diffuse une valse et là c’est l’envoûtement total !
    #sexisme

  • Polémique à la Biennale de la Méditerranée
    LE MONDE | 26.06.2017 | Par Roxana Azimi
    http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/06/26/polemique-a-la-biennale-de-la-mediterranee_5151093_1655012.html

    Tout commence par une lettre d’information envoyée le 23 juin, annonçant la programmation de la troisième édition de la Biennale de la Méditerranée, qui doit ouvrir le 29 juin à Sakhnin, en Israël. A l’affiche, des artistes occidentaux et israéliens, et quelques-uns arabes. L’information, aussitôt, fait bondir les Libanais Akram Zaatari et Walid Raad, l’Algérienne Zineb Sedira, et les Marocaines Yto Barrada et Bouchra Khalili, dont les œuvres ont été prêtées par le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
    « Prêt naïf et irresponsable »

    Tous indiquent n’avoir jamais été informés de ce prêt et en réclament le retrait par des messages postés sur Facebook, en soutien au peuple palestinien. « Mon seul passeport est libanais et c’est contraire à la loi de montrer mon travail en Israël, explique Akram Zaatari. C’est la raison pour laquelle je trouve ce prêt du FRAC naïf et irresponsable. J’ai toujours refusé de montrer mon travail dans des institutions israéliennes ou de leur ­vendre parce que je ne souhaite pas être instrumentalisé. Le FRAC aurait-il prêté une œuvre d’un artiste saoudien à Doha sans le lui ­demander ? »

    Le directeur du FRAC, Pascal Neveu, se défend : « J’ai envoyé un courrier aux artistes, comme je le fais dès qu’une pièce sort de la collection, affirme-t- il. Il n’y a pas eu de réaction. J’avais rencontré les organisateurs dans le contexte de l’Année France Israël [qui aura lieu en 2018] et comme il y avait d’autres artistes du FRAC concernés, je n’ai pas tiqué plus que ça. »

    Le 24 juin, au vu de la mobilisation des artistes, Pascal Neveu a demandé à Belu-Simion Fainaru, artiste israélien et curateur de la Biennale, le retrait des œuvres. Dans un courriel, il indique n’avoir jamais reçu de documents relatifs à l’événement, dont il aurait pu valider le contenu. M. Fainaru s’étonne de ce différend. « La demande de prêt date d’un an, dit-il....

    #FRAC_PACA

    • Des artistes arabes se retirent d’un salon régional dans une ville arabe israélienne
      28 juin | Naama Riba pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
      http://www.aurdip.fr/des-artistes-arabes-se-retirent-d.html

      L’artiste-conservateur Fainaru a dit du retrait collectif de ces artistes de l’exposition que c’était une décision politique influencée par le mouvement BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) dont le but est de viser Israël dans tous les domaines possibles, y compris les arts.

      « Malheureusement », a-t-il écrit dans une déclaration, « l’art est devenu politique et perd son réel pouvoir qui est de créer de l’amour et de la solidarité entre les peuples ».

      Fainaru a fait remarquer que les œuvres en question devaient être présentées « à la population palestinienne du nord d’Israël, dans les villes de Sakhnin, Arabeh et Deir Hanna ». Le but de la biennale, a-t-il continué, « est de créer une tribune pour le dialogue et la coexistence à travers l’art, tandis qu’on lui oppose le développement de la haine et de l’inimitié via le boycott ».

      Tandis que le conservateur reconnaissait qu’il n’avait jamais contacté personnellement les artistes, il a dit que ce n’était pas inhabituel, ajoutant : « Quand je participe à des expositions, je n’en suis pas toujours informé, ou je le suis tardivement. »