• l’histgeobox : 321. Baptistre Trotignon et Christophe Miossec :"Palavas-les-Flots" (2012)
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    Rançon de la gloire, la station a aussi ses détracteurs. Certains considèrent les pyramides comme des hérésies architecturales, tout en déplorant l’artificialisation du site. D’aucuns parlent même à son sujet de "Sarcelles-sur-mer" ou de "béton-plage".
    "Au départ, il y a eu une certaine hostilité parce que c’est un paysage évidemment nouveau, étrange qu’ils ont vu surgir sur les sables de la Grande Motte et puis, de proche en proche, ils ont retrouvé une ambiance vivante", se défend Balladur. Dans son ouvrage "La Grande Motte, l’architecture en fête ou la naissance d’une ville", l’architecte en chef considère au contraire qu’il a soustrait sa création à "la horde des promoteurs qui déferlaient depuis peu sur le littoral [et] risquaient de la violer sans vergogne. Les lotissements sinistres et linéaires de Carnon et de Palavas, le mur de la honte qui barrait la mer au Grau-du-Roi, portaient témoignage de leurs désordres."
    On imagine sa déconfiture lors de la visite de de Gaulle à la Grande Motte. En effet, après s’être fait présenter le projet urbanistique, le chef de l’Etat interroge, goguenard :
    « En somme, Monsieur l’architecte, vous voulez nous faire un nouveau Palavas ici ?" Déconfit, Balladur se défend timidement : " Non, pas tout à fait, mon Général, ce sera autre chose."
    Pauvre Palavas, pourquoi suscite-t-elle tant de sarcasmes ?