La banalité du mâle : Louis Althusser a tué sa conjointe, Hélène Rytmann-Legotien, qui voulait le quitter

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  • La banalité du mâle - Les mots sont importants (lmsi.net)
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    Chaque affaire est traitée à la pièce dans les médias, soit comme un événement isolé, ce qui empêche de voir que la #violence masculine meurtrière est un phénomène social (les journalistes n’évoquent pas les autres affaires similaires même quand plusieurs sont l’objet d’articles dans la même édition d’un journal, ou à quelques jours d’intervalle). Parmi les explications permettant de minimiser la responsabilité de l’assassin, notons la volonté de sa conjointe de le quitter et la dépression. Fait intéressant : tous ces éléments se retrouvent dans les discours médiatiques traitant de l’assassinat de Legotien par son conjoint, mais aussi dans l’autobiographie signée par l’assassin.

    #meurtre #féminicide #patriarcat

    • Démonstration implacable dans la deuxième partie de l’article

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      En moyenne tous les deux jours en France, un homme tue sa conjointe ou son ex-conjointe. Legotien est l’une de ces femmes assassinées. Il s’agit d’un phénomène social, doté d’une certaine régularité. Les données sont d’ailleurs à peu près constantes depuis plus de vingt ans en France et dans d’autres pays, comme au Canada, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et ailleurs. Déjà en 1977, Questions féministes rappelait que les violences masculines contre les femmes surviennent souvent dans le cadre d’une relation de couple (Hanmer, 2012 [1977] : 98-99). Environ un tiers de ces meurtres de femmes [1] surviennent en situation de séparation ou de séparation annoncée. L’homme décide de tuer sa conjointe ou son ex-conjointe, plutôt que d’assumer qu’elle le quitte et s’émancipe de la relation.