• L’#Autriche et le #Danemark présentent leur projet de #centre_de_déportation pour demandeurs d’asile #déboutés

    La semaine dernière, le Danemark et l’Autriche ont présenté conjointement à Vienne un projet pour réformer le système de l’asile au sein de l’Union européenne. Ce projet prévoit d’établir un centre de déportation basé hors de l’UE pour les demandeurs d’asile refoulés.

    La ministre danoise de la migration, #Inge_Støjberg, s’était rendue à Vienne jeudi, où elle a rencontré le ministre de l’Intérieur autrichien, #Herbert_Kickl, membre du parti d’extrême droite autrichien, le FPÖ.

    Støjberg est membre du parti libéral du Danemark (Venstre), et depuis juin 2015, elle occupe le poste de ministre de l’Immigration et de l’Intégration dans le gouvernement du Premier ministre Lars Løkke Rasmussen.

    Un projet qui n’est pas nouveau

    Leur projet vise à fournir un hébergement aux réfugiés déboutés du droit d’asile plus proche de leur pays d’origine, tout en perturbant les activités des activités de trafiquants.

    La création de centres d’accueil hors de l’Europe, des “#plate-formes_de_retour”, pour accueillir les migrants déboutés du droit d’asile en Europe, en attendant leur retour dans leur pays d’origine, est une idée chère à M. Kickl. Elle avait déjà été proposée cet été, mais jusqu’à présent, aucun pays situé hors de l’UE n’a accepté de se porter candidat pour ouvrir de tels centres sur son territoire. L’#Egypte, le #Maroc, la #Tunisie, l’#Algérie, l’#Albanie, et la #Macédoine ont tous décliné l’invitation jusqu’ici.

    Quant à Mme Støjberg, l’année dernière, elle envisageait d’adopter un projet de l’extrême-droite danoise consistant à exiler les demandeurs d’asile déboutés par son pays sur une ou plusieurs des 300 îles inhabitées au large de la côte danoise.

    Un centre d’accueil hors de l’UE pour décourager les migrants d’entreprendre le voyage

    « Nous maintenons que [les réfugiés] devraient réclamer le droit d’asile dans le premier pays où ils arrivent, plutôt qu’on leur permette de voyager dans toute l’Europe », a affirmé Mme Støjberg. « De notre côté, nous nous engageons à augmenter les capacités d’accueil [des pays voisins des zones de conflit pour gérer les arrivées de demandeurs d’asile]. Cela peut signifier des choses telles que les soins de santé, l’éducation, les gardes-frontières, et un système pour gérer les demandeurs d’asile », a-t-elle ajouté.

    Selon la ministre danoise, un centre d’accueil situé hors de l’UE réduirait la tentation des migrants de se rendre en Europe pour y trouver l’asile. « Si vous pouvez voir à quelle vitesse vous pouvez être renvoyé, il n’y a plus de raison de dépenser votre argent et de risquer votre vie pour vous rendre là-bas », a-t-elle dit.

    Selon elle, le projet respecte les conventions de l’Union européenne en matière de droit des réfugiés, et elle a exhorté les autres pays membres à soutenir le projet.

    Des contours encore très flous

    Néanmoins, le site choisi et le calendrier pour l’ouverture de ce centre n’ont pas été révélés. M. Kickl s’est montré optimiste quant aux perspectives d’aboutissement ce projet, mais n’a pas voulu donner plus de détails.

    Reste à savoir si ce projet sera accepté par les collègues européens de Mme Støjberg et M. Kickl. L’idée de la création de centres de déportation hors de l’UE avait déjà été évoquée cet été, notamment lors d’une réunion des ministres de l’Intérieur des pays membres de l’UE à Innsbruck en Autriche au mois de juillet, et n’avait pas été bien accueillie par un certain nombre d’officiels européens.

    https://fr.express.live/2018/10/09/lautriche-et-le-danemark-presentent-leur-projet-de-centre-de-deportatio

    #centre_d'expulsion #expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #externalisation #UE #EU #île #îles #plate-forme_de_retour

    • Les Danois veulent loger les demandeurs d’asile déboutés sur une #île_déserte

      La ministre danoise de l’Immigration Inger Støjberg (photo) songe à adopter un projet de l’extrême-droite, qui consisterait à exiler les demandeurs d’asile déboutés sur une ou plusieurs des 300 îles inhabitées au large de la côte danoise. À l’heure actuelle, près d’un millier de demandeurs d’asile déboutés au Danemark attendent leur expulsion.

      Støjberg est membre du parti libéral du Danemark (Venstre), et depuis juin 2015, elle occupe le poste de ministre de l’Immigration et de l’Intégration dans le gouvernement du Premier ministre Lars Løkke Rasmussen.

      « Je suis toujours prête à écouter les bonnes idées pour le suivi des demandeurs d’asile », dit-elle dans le journal Berlingske.

      La proposition d’exil des demandeurs d’asile déboutés vient du parti populiste d’extrême droite danois « parti du peuple danois » (Dansk Folkeparti, ou DF). Ce parti soutient la coalition au gouvernement, mais n’en fait pas partie.

      Pourtant, selon Støjberg, le projet est intéressant mais pas immédiatement réalisable. « Il pourrait y avoir des obstacles pratiques et juridiques pour établir un centre de déportation dans un endroit très isolé, et ce sont des choses qu’il faut prendre en compte », a-t-elle déclaré.
      Dansk Folkeparti : loger les demandeurs d’asile déboutés « dans des containers, ou des tentes »
      La plupart des demandeurs d’asile déboutés résident actuellement dans une ancienne #prison d’état dans le centre du pays. Mais les résidents locaux se sont plaints de vols à l’étalage et affirment qu’ils ne se sentent pas en #sécurité en raison de la présence de ces migrants à proximité.

      Selon le DF, le coût ne devrait pas être un obstacle. « Peut-être que nous pouvons trouver une île sur laquelle il y a déjà des constructions, mais sinon, le centre pourrait être établi à partir de n’importe quoi : de #containers dans lesquels les gens pourraient vivre, ou de #tentes ». C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du parti, Martin Henriksen.

      Le DF est très attaché à la politique d’asile du gouvernement. L’année dernière, il a suggéré la possibilité que la police impose une #assignation_à_résidence aux demandeurs d’asile mineurs qui se seraient mal comportés.

      Cette proposition faisait suite à la mise en cause que 5 garçons âgés d’entre 14 et 17 ans du centre d’asile de #Tullebølle. Ils avaient été accusés d’#agressions_sexuelles et de #viol commis sur des visiteuses du festival Langeland, sur l’île de Funen.

      https://fr.express.live/2017/12/08/danemark-demandeurs-dasile-deboutes-exil

      #géographie_du_vide #géographie_du_plein

    • Denmark Plans to Isolate Unwanted Migrants on a Small Island

      Denmark plans to house the country’s most unwelcome foreigners in a most unwelcoming place: a tiny, hard-to-reach island that now holds the laboratories, stables and crematory of a center for researching contagious animal diseases.

      As if to make the message clearer, one of the two ferries that serve the island is called the Virus.

      “They are unwanted in Denmark, and they will feel that,” the immigration minister, Inger Stojberg, wrote on Facebook.

      On Friday, the center-right government and the right-wing Danish People’s Party announced an agreement to house as many as 100 people on #Lindholm_Island — foreigners who have been convicted of crimes and rejected asylum seekers who cannot be returned to their home countries.

      The 17-acre island, in an inlet of the Baltic Sea, lies about two miles from the nearest shore, and ferry service is infrequent. Foreigners will be required to report at the island center daily, and face imprisonment if they do not.

      “We’re going to minimize the number of ferry departures as much as at all possible,” Martin Henriksen, a spokesman for the Danish People’s Party on immigration, told TV 2. “We’re going to make it as cumbersome and expensive as possible.”

      The deal allocates about $115 million over four years for immigrant facilities on the island, which are scheduled to open in 2021.

      The finance minister, Kristian Jensen, who led the negotiations, said the island was not a prison, but added that anyone placed there would have to sleep there.

      Louise Holck, deputy executive director of The Danish Institute for Human Rights, said her organization would watch the situation “very closely” for possible violations of Denmark’s international obligations.

      The agreement was reached as part of the annual budget negotiations. Each year, the Danish People’s Party demands restrictions on immigrants or refugees in return for its votes on a budget.

      In Denmark, as in much of Europe, the surge in migration from the Middle East and Africa in 2015 and 2016 prompted a populist, nativist backlash.

      The government has vowed to push immigration law to the limits of international conventions on human rights.

      Legal experts said it was too early to tell whether the Lindholm Island project would cross those boundaries, constituting illegal confinement. They said it resembled an Italian government project that was struck down in 1980 by the European Court of Human Rights.

      The Lindholm Island plan furthers the government’s policy of motivating failed asylum seekers to leave the country by making their lives intolerable.

      Asylum seekers with criminal records are not allowed to work in Denmark. Rejected asylum seekers who cannot be deported are given accommodations, where they cannot prepare their own meals, food and an allowance of about $1.20 per day, which is withheld if they fail to cooperate with the authorities.

      A former immigration minister, Birthe Ronn Hornbech, called the island project “a joke” and a blunder comparable to a soccer player scoring a goal for the opposing team.

      “Nothing will become of this proposal,” she wrote in her newspaper column.

      Many foreigners who have been denied asylum cannot be deported to their home countries for fear of abuse or persecution, or simply because those countries refuse to take them back.

      Hundreds lingering in two deportation centers refuse to leave — a challenge for a government that has promised to get rid of those who have no legal right to remain in Denmark.

      Some have held out for more than a decade despite a steady deterioration in living conditions. An independent study by a former prison director now working for the rights group Helsinki Citizens’ Assembly found conditions in one of the deportation centers to be comparable to those in some prisons, or worse.

      Prime Minister Lars Lokke Rasmussen said last month that the government’s aim in receiving refugees would no longer be to integrate them, but to host them until they can return to their countries of origin.

      “It’s not easy to ask families to go home, if they’ve actually settled,” he told a meeting of his party. “But it is the morally right thing. We should not make refugees immigrants.”

      This summer, a ban on face coverings was introduced and quickly nicknamed “the burqa ban” as it followed a debate on the Islamic garment seen by some as “un-Danish.” This month, Parliament is expected to pass legislation requiring immigrants who want to obtain citizenship to shake hands with officials as part of the naturalization ceremony — though some Muslims insist that they cannot shake hands with someone of the opposite sex.

      The government contends that hand shakes are “a basic Danish value.”


      https://www.nytimes.com/2018/12/03/world/europe/denmark-migrants-island.html
      #Lindholm #mer_Baltique

    • La Danimarca confinerà i migranti su un’isola con gli animali infetti. Così l’Europa muore.

      C’è del marcio in Danimarca. Senza scomodare Amleto e i rimandi shakespeariani, bisogna constatare l’ennesima trovata discriminatoria quanto disumana di un Paese del “civile e ordinato” Nord Europa. Le normative internazionali non consentono l’espulsione di alcuni richiedenti asilo: secondo l’articolo 33 della Convenzione di Ginevra: “Nessuno Stato Contraente espellerà o respingerà, in qualsiasi modo, un rifugiato verso i confini di territori in cui la sua vita o la sua libertà sarebbero minacciate a motivo della sua razza, della sua religione, della sua cittadinanza, della sua appartenenza a un gruppo sociale o delle sue opinioni politiche”. Tali leggi non si possono ignorare, ma evidentemente si possono aggirare. Dunque il governo danese ha pensato bene non di espellere questi immigrati, ma di relegarli su un’isola-prigione.

      Per la precisione si tratta dell’isola di Lindholm, con una superficie di sette ettari. Pressoché deserta, viene usata esclusivamente come luogo per ricerche veterinarie, e vi soggiornano diversi medici che studiano la peste suina e la rabbia canina. Adesso cani e maiali dovranno cedere il posto agli immigrati, che qualcuno, vista la deriva che sta prendendo il pianeta sotto il profilo dei diritti umani, sembra non considerare tanto dissimili.

      L’idea scellerata è della coalizione di governo che comprende i Conservatori e il Dansk Folkeparti. Quest’ultimo, il Partito popolare danese, è noto per la perenne caccia all’immigrato, tanto veemente da far sembrare Matteo Salvini un misto tra Nicola Fratoianni e il Papa. Sull’isola verrà costruito, entro il 2021, un centro di espulsione dove i migranti – un massimo di 125 persone, che hanno compiuto un reato e ai quali è stata rifiutata la richiesta d’asilo – saranno costantemente sorvegliati dalla polizia. Potranno lasciare l’isola solo dopo aver ottenuto permessi speciali, per qualche ora durante la giornata, ma con l’obbligo di tornarvi la sera. E il biglietto del traghetto dovranno pagarselo da soli, a un prezzo inaccessibile per la loro condizione economica. D’altronde, il governo non ha alcuna intenzione di ammorbidire il loro soggiorno, e lo scopo è proprio quello di non permettere loro di lasciare l’isola-prigione. Di tutti i modi escogitati per camuffare una detenzione, questo pare di certo il meno credibile.

      Suonano paradossali anche le precisazioni della sezione danese di Amnesty International, che spiega come la misura riguarderà i soli richiedenti asilo con precedenti penali. Quindi quelli che hanno già scontato una pena in una prigione reale, e che si ritroveranno nuovamente in stato di detenzione, stavolta senza colpe e senza processi, è giusto, secondo un’organizzazione che dovrebbe tutelare i diritti umani, che ne scontino una nuova. Il clima di ostilità nei confronti dei migranti è così accentuato che la misura, palesemente in conflitto con i più basilari principi di tutela delle libertà, ha generato addirittura festeggiamenti sui social. In particolare, è un video a rendere chiaro il sentimento di molti, diffuso in rete dal Dansk Folkeparti: si tratta di un cartone animato dove un uomo di colore, con abiti da musulmano, viene scaricato su un’isola deserta. Il testo di accompagnamento alle immagini recita: “Gli stranieri criminali non hanno motivo di stare in Danimarca. Finché non riusciremo a liberarcene, li trasferiremo sull’isola di Lindholm”. Come cani e maiali, appunto.

      L’isola sarà trasformata in una prigione grazie a un investimento di 100 milioni di dollari che servirà a smantellare i laboratori e le stalle dell’istituto di veterinaria e a costruire la struttura con i dormitori per gli immigrati. Sarà pronta entro il 2021, salvo improbabili ripensamenti o interventi da parte della comunità europea. Inger Støjberg, ministra dell’immigrazione in quota Venstre, partito di destra della coalizione, ha usato Facebook per lanciare un messaggio che suona come un lapidario avvertimento: “Alcuni migranti si accorgeranno di non essere i benvenuti”. In pratica la versione danese di “È finita la pacchia”.

      Già in passato la Danimarca si era distinta per il pugno duro contro i migranti, sino al punto di minare la loro libertà e addirittura privarli dei loro effetti personali. Il Parlamento danese ha infatti approvato nel 2016 una legge tesa a scoraggiare le richieste d’asilo, che conferisce alle autorità il potere di perquisire vestiti e bagagli dei migranti per confiscare beni superiori a 10mila corone (circa 1.350 euro) e usarli per contribuire al loro mantenimento. Eppure la Danimarca, così come gran parte dei paesi del Nord Europa e tutta l’area scandinava, viene dipinta come l’espressione massima del “Paese civile”. Questa definizione a quanto pare si riferisce all’ordine e alla pulizia di una nazione, mentre si chiudono entrambi gli occhi sulle politiche disumane e dal sapore fascista – dove “ordine e pulizia” assumono un altro significato.

      Il governo, intanto, continua a ripetere che quella che verrà realizzata non sarà una prigione, perché non ci saranno vere e proprie celle. Si potrebbe comunque fare un paragone con il regime carcerario, considerando le condizioni nelle quali verseranno gli “ospiti” dell’isola. I danesi hanno probabilmente preso spunto dalla politica sull’immigrazione australiana. L’isola di Nauru, nell’Oceano Pacifico, è il luogo dove il governo “scarica” i richiedenti asilo: per dirla alla Toninelli, i migranti restano a Nauru “per mesi, al massimo anni”. Ci sono intere famiglie, bambini che vengono seguiti dalla polizia anche quando vanno a scuola, mentre gli adulti vengono vessati quotidianamente dalle guardie e vivono in condizioni precarie. Il Guardian Australia ha denunciato abusi su minori e violenze sessuali sulle donne. Ovviamente, in Italia, c’è chi ha lodato il No Way australiano e la detenzione dei migranti a Nauru. È un politico di spicco. Sì, proprio lui.

      Matteo Salvini, durante lo stallo della nave Diciotti, ha dichiarato: “Il mio obiettivo è il No Way australiano. Nessun migrante soccorso in mare mette piede in Australia”. Nel 2015, sulla sua pagina Facebook, si era spinto oltre, parlando proprio di Nauru: “In Australia per me fanno bene! Che dite, affittiamo un’isola anche noi?”. Salvini, invece di gongolare di fronte alle sirene australiane e danesi, dovrebbe semplicemente ripassare la nostra storia. Mandare al confino gli “indesiderati”, cacciandoli su un’isola per allontanarli dalla civiltà, era una prerogativa di Mussolini. Forse il ministro dell’Interno non ha mai sentito parlare di Ventotene o delle isole Tremiti.

      Dopo le leggi speciali del 1926, gli individui ritenuti pericolosi per lo Stato e per l’ordine pubblico venivano spediti in queste isole. È bene sottolineare che, quasi cento anni fa, venivano considerati pericolosi anche gli omosessuali, gli avversari politici, i credenti di fede diversa, come i testimoni di Geova, o i lettori di libri considerati sovversivi. Durante il fascismo vennero emesse 12mila ordinanze dalle commissioni Provinciali, e le isole si riempirono. Una volta giunti in quei luoghi, ai confinati venivano sottratti i documenti personali, non potevano interagire con gli isolani o superare zone di confine sorvegliate da guardie armate. Sulla carta era vietato anche ascoltare la radio o parlare di politica, mentre era permesso l’invio di una sola lettera alla settimana, non più lunga di 24 righe. Da Ventotene passò anche Sandro Pertini, che poi divenne uno dei più amati presidenti della Repubblica. Quando Salvini si lancia in azzardati inviti ad affittare isole, ricordiamoci quanto ci hanno trasmesso i libri di storia.

      È proprio per la memoria storica ancora pulsante, da preservare il più a lungo possibile, che proposte come quella del governo danese dovrebbero mettere in allarme le democrazie europee, che sono sotto attacco anche per questo e non solo per gli attacchi terroristici di individui radicalizzati e riempiti di odio esattamente come i sostenitori di simili politiche.

      Nessun uomo è un’isola, scriveva il poeta John Donne. Rivisitando i suoi versi, auspichiamo “nessun uomo su un’isola”, se viene intesa come prigionia e azzeramento dei diritti fondamentali dell’uomo. Che sia in Danimarca, nel profondo Sud dell’Oceania o in qualche nostalgia malsana di un politico nostrano che strizza troppo spesso l’occhio a un passato nero che non dovrebbe ripetersi.

      https://thevision.com/politica/danimarca-migranti-isolamento

  • La carte Airbnb permet d’échapper au fisc
    https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-02-decembre-2017

    Airbnb propose aux loueurs de les payer sur une carte de crédit rechargeable, émise depuis Gibraltar, invisible de l’administration fiscale. Le gouvernement rechigne à imposer de nouvelles règles aux plateformes de location touristique meublée. « Les centaines de milliers d’hébergeurs Airbnb déclarent leurs revenus. A partir du premier euro, on est censé, et je le clame haut et fort, déclarer ses revenus qui viennent de l’économie collaborative ». Le 14 novembre 2017, Emmanuel Marill, le directeur (...)

    #Airbnb #taxation #Payoneer

  • "Les chances qu’un nouveau Tchernobyl se produise d’ici 2020 sont de 80 %"

    https://fr.express.live/2017/10/17/centrales-nucleaires-ukrainiennes

    Les centrales nucléaires ukrainiennes auraient dû être stoppées, ou modernisées, car elles sont vétustes, mais elles tournent à plein régime. Selon des analystes d’Energy Research & Social Science (ERSS), il y a même 80 % de probabilité qu’un « accident grave » se produise dans l’une de ces centrales d’ici 2020.

    Le nucléaire ukrainien est tristement associé à la catastrophe de Tchernobyl, le plus grave accident nucléaire jamais répertorié, qui s’est produit en 1986. Aujourd’hui, 4 centrales nucléaires sont en service en Ukraine :

    Zaporijia, la plus grosse centrale nucléaire d’Europe, avec 6 réacteurs et une puissance totale de 6 000 MW ;
    Rovno, 4 réacteurs et une puissance totale de 2 880 MW ;
    Khmelnitski, 2 réacteurs et une puissance totale de 2 000 MW
    Konstantinovka, 3 réacteurs et une puissance totale de 3 000 MW.

    Tous ces réacteurs sont des réacteurs de puissance à caloporteur et modérateur eau (VVER), conçus entre les années 1960 et 1970 pour durer 30 ans. Douze d’entre eux ont été construits à l’ère soviétique, c’est-à-dire avant les années nonante du siècle dernier, et 10 ont même dépassé leur durée de service prévisionnelle.

    Dès 2012, on a enregistré les premiers incidents dans la centrale de Konstantinovka. En 2013, les autorités ukrainiennes ont interdit le recours à ce combustible. Cependant, suite à la crise politique, elles sont revenues sur cette décision en 2014, et dès le mois de mars 2015, on a recommencé à alimenter les centrales avec les barres de combustible de Westinghouse.

  • Le tiers monde en Allemagne : les écoles et les routes s’effondrent L’express.live - Audrey Duperron - 18 septembre 2017
    https://fr.express.live/2017/09/18/allemagne-infrastructure-ruine

    Aucun autre grand pays de l’UE ne peut se targuer d’avoir un plus grand excédent budgétaire que l’Allemagne. Mais les Allemands ont payé un lourd tribut pour réaliser ce prodige : leurs écoles et leurs routes sont souvent dignes de celles des pays du tiers-monde.
    https://i1.wp.com/fr.express.live/wp-content/uploads/sites/2/2017/09/gesamtschule-dabendorf-ma%CC%88rz-2017-d_web2.jpg?w=640&ssl=1
    L’Allemagne dispose d’un excédent budgétaire de 23,7 milliards d’euros, ce qui représente près de 1 % du PIB. Mais selon les experts de la KfW, la Banque allemande de développement, 126 milliards d’euros sont nécessaires pour restaurer l’infrastructure. Il faudrait débourser 33 milliards d’euros pour restaurer les écoles, et 34 autres, pour les routes.

    « Nos ponts, nos installations ferroviaires, nous écoles… Tout est cruellement obsolète et a désespérément besoin de renouvellement ou de remplacement », explique Achim Truger, de l’école berlinoise d’Economie et de Droit.

    « Le gouvernement considère le respect du “schwarze Null” [un budget équilibré sans chiffres dans le rouge] plus important que d’investir les infrastructures. L’aversion pour la dette est devenue partie intégrante du système politique allemand. C’est aussi le résultat des politiques d’austérité qui ont été menées pour corriger notre situation financière après la réunification allemande, lorsque l’on surnommait notre pays “l’homme malade de l’Europe”. »

    Pourtant, selon Truger, il existe de grandes différences entre la situation de l’État, celle des Länders, et celle des municipalités, dont certaines sont extrêmement endettées.

    N’aller aux toilettes que quand on peut pas faire autrement
    L’état déplorable de nombreuses écoles est devenu un fer de lance de la campagne législative. « Il est impossible que les toilettes de nos écoles ne fonctionnent pas, et qu’il n’y ait pas d’argent pour les réparer », a récemment déclaré Martin Schultz, la figure de proue du SPD, lors d’un meeting électoral à Hambourg.
    Une enquête officieuse de l’Organisation de la German Toilet Organization (GTO), une O.N.G. qui travaille à l’amélioration des systèmes de santé en Afrique, dresse un constat sans concession de l’état des toilettes en Allemagne. GTO a interrogé 800 étudiants dans 22 écoles de Berlin. Il en est ressorti que 53 % d’entre eux ont déclaré n’utiliser les toilettes qu’en cas d’urgence absolue. (Les photos que l’on peut voir sur cette page sont éloquentes.) Dans la ville de Berlin, un WC public sur 4 est défectueux.

    Merkel : Le problème n’est pas l’argent, mais la bureaucratie
    Schulz veut former une alliance nationale qui investirait 12 milliards d’euros dans les écoles, en obligeant le gouvernement à réinvestir une partie de l’excédent budgétaire dans l’infrastructure. Pour Angela Merkel, le problème n’est pas de trouver de l’argent, mais de développer une vision à long terme, ce qui, selon elle, est entravé par les divers niveaux de pouvoir et de bureaucratie au niveau local et au niveau des Länders.

    Selon Kai Eicker-Wolff du syndicat des enseignants GEW, c’est un problème général en Allemagne. Ceux qui voyagent en voiture de Berlin à Francfort (547 km) mettront souvent plus de 7 heures à effectuer ce trajet, bien que la vitesse ne soit pas limitée sur les autoroutes allemandes, en raison des travaux en cours sur presque tous les tronçons de la wegendek.

    Un autre exemple est fourni par le tunnel de Rastatt, qui relie l’Allemagne à l’Europe du Sud. Une partie du tunnel s’est effondrée cet été, et la circulation des trains entre les 2 pays a été suspendue en conséquence. Le transport de marchandises sur l’un des itinéraires de transport les plus importants vers l’Europe du Sud est maintenant sérieusement entravé. Des travaux routiers sont en cours sur des itinéraires alternatifs, ce qui n’a fait qu’aggraver le chaos logistique dans la région.

    #Allemagne #écoles #routes #installations_ferroviaires #WC #Berlin #Francfort #voiture #Rastatt #Angela_Merkel

  • Une blague ? L’Arabie saoudite intègre le Comité des Nations unies pour les droits de la femme
    https://fr.express.live/2017/04/25/blague-saoudiens-integrent-comite-nations-unies-droits-de-femme

    L’Arabie Saoudite vient d’être élue à la Commission de la condition de la femme de l’ONU (CSW). Cette élection à bulletin secret au sein du Conseil …

  • Islande : les employeurs devront prouver qu’ils paient les hommes et les femmes de manière égale
    https://fr.express.live/2017/03/31/islande-employeurs-devront-prouver-quils-paient-hommes-femmes-de-manier

    Le Parlement islandais a déposé mardi un projet de loi qui obligerait à l’avenir les employeurs à prouver qu’ils paient les hommes et les femmes de …

  • La diagonale des fous. Pays démocratique pour l’un, totalitaire pour l’autre mais aucun parapluie contre la folie en remède.

    Donald Trump/Kim Jong-un : la dissuasion du fou au fou | IRIS
    http://www.iris-france.org/91719-donald-trumpkim-jong-un-la-dissuasion-du-fou-au-fou

    Entre Donald Trump et Kim Jong-un, c’est en fait à celui qui jouera au plus fou pour faire peur aux autres : un gigantesque « retenez-moi ou je vais faire un malheur car je suis capable du pire ». Kim Jong-un croit, non sans raison, que plus il passera pour incontrôlable et imprévisible, capable dans un geste de folie de se lancer dans un affrontement, plus on lui prêtera de l’attention et on tentera de l’amadouer. Donald Trump n’est pas loin d’avoir la même attitude : il sait que son tempérament impulsif suscité la méfiance et même la peur. Il espère pouvoir faire pression à la fois sur Pékin et Pyongyang en prétendant que lui aussi peut se lancer dans des aventures aux conséquence incalculables. Chacun joue au fou pour faire peur à l’autre. Les deux n’ont aucun intérêt à franchir la ligne rouge mais à ce qu’on les croit capables de le faire. C’est une sorte de dissuasion mutuelle. Mais la dissuasion exige des nerfs d’acier et il faut souhaiter qu’il n’y ait pas de dérapage…

    #trump #kim_jong-un

  • « Attendez-vous à des menaces physiques » : Reuters demande aux journalistes d’agir aux Etats-Unis comme dans un régime autoritaire
    https://fr.express.live/2017/02/02/agence-de-presse-reuters-pers-administration-trump-regime-autoritaire

    Le rédacteur en chef de Reuters a adressé un message à tous les reporters de l’agence de presse pour leur demander de se préparer aux difficultés …