/retour-experience-tails

    • Merci @tetue, cette présentation était vraiment chouette :)

      – la vidéo est disponible sur le site de Numa Paris : https://www.numaparis.ubicast.tv/videos/retour-experience-tails (le site de Passage en Seine a l’air HS en ce moment).
      – je viens de retomber sur les slides de la présentation : https://tails.boum.org/contribute/how/promote/material/slides/PSES15-20150618/UX_et_logiciels_libres.pdf
      – du côté des sites « Mutu », y’a toujours l’envie de redessiner l’interface privée de Spip, tant pour les personnes qui souhaitent proposer un article / une photo / un son… que pour les modérateurs et modératrices. Mais c’est un taf à plein temps. Ce serait intéressant de savoir comment la recherche et le développement autour de Tails et de l’UX ont été financés.
      – il m’avait semblé que la démarche de Tails et de Numa était singulière en cela qu’elle montrait une hybridation des différentes compétences / expertises, une tentative sur une période assez longue de compréhension des implications respectives des différents boulots. Trois conclusions après la conférence : la nécessité de « traducteurs et traductrices » ou de « passeurs » (dans un sens comme dans l’autre), d’être d’accord sur l’importance de la démarche et le besoin de se réunir pour travailler ensemble, pas toujours évident dans les projets libres.

    • Oui pour moi ça colle avec ce que j’ai fait comme remarques ailleurs à chaque fois qu’on parle du sujet : le problème n’est pas juste de mieux accueillir les non-devs, c’est un des problèmes mais très très loin d’être suffisant. Le problème c’est « le taf à plein temps » : avoir du temps long, pouvoir se réunir régulièrement (si possible IRL, mais même si à distance avoir vraiment une régularité). Il faut aussi être d’accord qu’il faut des vrais gens avec ces compétences (des ergos, des graphistes), et avoir des gens qui ont des compétences transversales (dev-ergo, graphiste-front, etc) qui savent dialoguer. Mais le plus dur c’est de trouver le temps long, avec des gens qui arrivent à vivre pendant ce temps.

    • Les dernières slides de la présentation citée plus haut résument pas mal la démarche :

      UX et Logiciels Libres :
      • Remettre en cause les fondamentaux
      • From feature-driven to value-driven development
      • Passer des choses qui “marchent" aux choses qui “servent”
      • Intégrer ces methodologies (recherche & conception)
      • Passer de la question "Can we build it ?" à "Should we build it ?"
      • Inclure toutes les partis prenantes dans les processus (x-functional)
      • Prendre du temps en amont pour en gagner après
      • On peut faire un bout de code mais pas un bout d’UX. Le code est
      générique et l’UX est spécifique au contexte d’usage.
      • La mesure du succès du code n’est pas la meme que celle du
      design : working software doesn’t mean good experience