• Sans-papiers : une carte d’identité communale à La Chaux-de-Fonds !

      En séance du Conseil général de La Chaux-de-Fonds, la motion du POP « Pour le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne » a été adoptée. Le Conseil communal mettra donc à l’étude l’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population chauxoise y compris les sans-papiers. Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zürich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la Collectivité. Ainsi, une carte communale chauxoise pourrait se combiner avec d’autres cartes telles que la carte de bibliothèque, celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale.
      Outil d’#intégration universel
      La motion vise à établir une carte qui accompagne l’ensemble de la population chauxoise dans ses démarches au quotidien. La carte communale justifierait de son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore les démarches ayant trait au logement. Les villes aux Etats-Unis qui ont mis en place des politiques similaires d’intégration fortes vis à vis des sans-papiers ont fait l’objet d’études statistiques démontrant des impacts très positifs sur la baisse de la criminalité, la santé publique ou encore les finances communales. L’étude menée consécutivement à la motion devra définir et encadrer l’usage de la carte afin qu’elle devienne un document accepté de la manière la plus large possible pour un accès aux droits fondamentaux. Nous en appelons aux organismes publics et privés afin qu’ils reconnaissent ce document.
      Appel à soutiens
      Le POP espère également qu’à l’instar de ce qu’il s’est passé à Zürich, que de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées ...) ou recevant du public (cafés, restaurants ...) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte. Nous espérons que loin de devenir un stigmate réservé à aider la population sans-papiers, la Carte communale sera largement utilisée par la population chauxoise et deviendra un outil de fierté et de valorisation de notre identité urbaine.

      https://www.youtube.com/watch?v=KUtneIDCQfk

    • Communiqué de presse : « Sans-papiers : carte d’identité communale à l’étude » à La Chaux-de-Fonds

      En séance du Conseil général de La Chaux-de-Fonds, la motion du POP « Pour le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne » a été adoptée. Le Conseil communal mettra donc à l’étude l’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population chauxoise y compris les sans-papiers. Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zürich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la Collectivité. Ainsi, une carte communale chauxoise pourrait se combiner avec d’autres cartes telles que la carte de bibliothèque, celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale.

      Outil d’intégration universel

      La motion vise à établir une carte qui accompagne l’ensemble de la population chauxoise dans ses démarches au quotidien. La carte communale justifierait de son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore les démarches ayant trait au logement. Les villes aux Etats-Unis qui ont mis en place des politiques similaires d’intégration fortes vis à vis des sans-papiers ont fait l’objet d’études statistiques démontrant des impacts très positifs sur la baisse de la criminalité, la santé publique ou encore les finances communales. L’étude menée consécutivement à la motion devra définir et encadrer l’usage de la carte afin qu’elle devienne un document accepté de la manière la plus large possible pour un accès aux droits fondamentaux. Nous en appelons aux organismes publics et privés afin qu’ils reconnaissent ce document.

      Appel à soutiens

      Le POP espère également qu’à l’instar de ce qu’il s’est passé à Zürich, que de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées, …) ou recevant du public (cafés, restaurants, …) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte. Nous espérons que loin de devenir un stigmate réservé à aider la population sans-papiers, la Carte communale sera largement utilisée par la population chauxoise et deviendra un outil de fierté et de valorisation de notre identité urbaine.

      Contacts

      Julien Gressot, membre du Conseil général et défenseur de la motion, 079 608 94 86.

      Nicanor Haon, co-rédacteur de la motion, 078 421 93 03.

      https://cdf.pop-ne.ch/communique-de-presse-sans-papiers-carte-didentite-communale-a-letude-a-la

    • La Chaux-de-Fonds étudie une carte d’identité pour les sans-papiers

      Le Conseil général de La Chaux-de-Fonds (NE) a approuvé jeudi soir une motion du POP demandant le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne. Elle serait aussi accessible aux sans-papiers.

      L’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population de la commune sera ainsi mise à l’étude par l’exécutif, qui a un an pour rendre son rapport.

      « Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zurich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la collectivité », a indiqué le POP vendredi matin.
      Combinée avec d’autres cartes

      Une carte communale pourrait se combiner avec d’autres telles que la carte de bibliothèque ou celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale. Elle permettrait de justifier son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore pour les démarches ayant trait au logement.

      Le POP espère que, comme à Zurich, de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées) ou recevant du public (cafés, restaurants) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte. La ville des montagnes neuchâteloises pourrait faire office de pionnière en Suisse romande.
      Eviter la stigmatisation

      « L’idée, c’est que si elle est distribuée largement, ce ne sera pas un stigmate pour la population de sans-papiers. En effet, si une carte n’est distribuée qu’aux sans-papiers, la sortir équivaudrait à dévoiler son statut migratoire et donc à se voir stigmatisé », a expliqué Julien Gressot, conseiller général POP.

      La droite, minoritaire au législatif chaux-de-fonnier, n’a pas réussi à contrer la motion POP hier. Pour elle, cet outil d’intégration s’apparente à des papiers d’identité illégaux. « Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux sans-papier en leur donnant un petit carton ou une petite carte qui leur ferait sembler être des citoyens suisses », argumente Blaise Courvoisier, conseiller général PLR.

      https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/11988682-la-chaux-de-fonds-etudie-une-carte-d-identite-pour-les-sans-papiers.htm

      –—

      Les propos de Blaise Courvoisier (UDC), à partir de la minute 1’38 :

      « Nous ne voulons pas donner de faux espoirs à aux sans-papiers en leur donnant un petit carton ou une petite carte qui leur ferait sembler de devenir des citoyens suisses. La deuxième chose c’est que nous ne voulons pas non plus avoir par ce biais un #appel_d'air et que des sans-papiers qui sont dans d’autres régions de Suisse viennent tous à La Chaux-de-Fonds »

    • La Chaux-de-Fonds : carte d’identité pour sans-papiers à l’étude

      La #motion du POP sera étudiée par l’exécutif. Son but : intégrer les sans-papiers via la création d’une carte citoyenne

      Le Conseil général de La Chaux-de-Fonds a approuvé jeudi soir une motion du POP demandant le développement d’un outil d’intégration par le biais d’une carte citoyenne.

      L’instauration d’une carte d’identité communale accessible à l’ensemble de la population de la commune, y compris les sans-papiers, sera mise à l’étude.

      « Inspirée de la Züri City Card approuvée par l’exécutif de Zurich, et des cartes d’identité universelles mises en place dans certaines villes aux Etats-Unis, la carte se veut être un outil d’intégration et de renforcement du sentiment d’appartenance à la collectivité », a indiqué le POP vendredi matin.

      Une carte communale pourrait se combiner avec d’autres telles que la carte de bibliothèque ou celles permettant d’accéder aux installations sportives ou la monnaie locale. Elle permettrait de justifier son identité lors d’une inscription aux assurances, aux bibliothèques, pour les titres de transport, ou encore pour les démarches ayant trait au logement.

      Le POP espère que, comme à Zurich, de nombreuses organisations de la société civile et de nombreux établissements culturels (théâtres, cinémas, musées) ou recevant du public (cafés, restaurants) organiseront des facilités ou des réductions pour les titulaires de la future carte.

      https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Region/20210219-La-Chaux-de-Fonds-carte-d-identite-pour-sans-papiers-a-l-etude.html

    • Les sans-papiers auront leur carte d’identité à La Chaux-de-Fonds

      Les sans-papiers de La Chaux-de-Fonds pourraient bien recevoir une carte de citoyenneté communale. Jeudi soir, le législatif de la métropole horlogère a accepté une motion du Parti ouvrier populaire (POP) en ce sens.

      Comme partout en Suisse, les quelque 75 à 200 sans-papiers de La Chaux-de-Fonds craignent souvent de s’exposer à un renvoi au moment de décliner leur identité. Pour facilité leur accès aux soins, aux services communaux, mais aussi au logement ou à un compte bancaire, le Parti ouvrier populaire (POP) demandait, comme l’avait annoncé Le Temps mercredi, la création d’une « carte citoyenne » pour tous les habitants de la métropole horlogère. Soutenue par toute la gauche et les vert’libéraux, sa motion a été acceptée jeudi soir par le Conseil général (législatif) : 25 oui, 11 non et 4 abstentions.

      « C’est un premier pas pour améliorer un peu le sort des sans-papiers, qui vivent des situations impossibles », commente Julien Gressot, chef du groupe POP. Favorable à l’initiative, le Conseil communal (exécutif), à majorité de gauche comme le législatif, a une année pour présenter une étude de faisabilité. « Seul bémol, il faudra voir comment intégrer des banques et des gérances dans la démarche », nuance Théo Bregnard (POP), édile chargé de l’intégration.
      « Trop cher »

      Outre l’Union démocratique du centre (UDC), une majorité du Parti libéral-radical (PLR) s’est opposée à la proposition. « Ce louable projet nous semble trop cher en temps et en argent, sachant qu’il est destiné à quelque 100 habitants sur 40 000 », résume Alain Vaucher, chef de file PLR.

      Si ledit projet aboutit, ce serait une première en Suisse romande, voire en Suisse. En Suisse alémanique, l’exécutif de la ville de Zurich souhaite introduire une « Züri City Card » dans le même but d’ici quatre ans. Le législatif, à majorité de gauche, doit encore se prononcer.

      https://www.letemps.ch/suisse/sanspapiers-auront-carte-didentite-chauxdefonds

  • Un #pasteur_évangélique condamné pour avoir hébergé et nourri un réfugié en fin de droits

    Un pasteur évangélique a été interpellé en plein culte au Locle, parce qu’il avait hébergé et nourri un réfugié en fin de droits. Il a été condamné ce mois d’août. Mais il a fait opposition.

    C’est le site évangélique lafree.ch qui l’a annoncé en fin de semaine dernière. Un pasteur de l’Eglise évangélique de l’Arc jurassien a été arrêté en février, puis condamné ce mois pour avoir hébergé et nourri, au Locle, un réfugié en fin de droits.

    « J’ai simplement aidé cette personne en détresse, qui a dormi occasionnellement dans un lieu que nous avions à l’époque au Locle et à qui j’ai donné de l’argent pour qu’il puisse se nourrir », explique le pasteur Norbert Valley, qui officie à Morat et au Locle. Il estime qu’il n’a fait que son devoir d’assistance à une personne en danger, « ce qui est l’un des principes fondateurs de l’humanité, de l’Evangile et de l’Etat de droit ». Togolais, le réfugié accueilli était sous le coup d’un mandat d’expulsion, mais il avait été relâché après avoir été interpellé, rapporte le site lafree.ch.

    Fait piquant, en février des policiers ont interpellé le pasteur en plein culte au Locle, lui demandant de les suivre, raconte-t-il. Alors que son numéro de téléphone mobile est facilement accessible.

    Le 15 août, Norbert Valley de même qu’une Locloise ont reçu une ordonnance pénale, le condamnant lui à 1000 francs d’amende, avec sursis, et 250 francs de frais, pour infraction à l’article 116 de la loi sur les étrangers, qui vise ceux qui facilitent l’entrée, la sortie ou le séjour d’illégaux en Suisse.
    Délit de solidarité aboli

    Norbert Valley a fait opposition, arguant, en plus du devoir d’assistance, que la France vient d’abolir ce qu’on appelle le délit de solidarité. « S’il le faut, j’irai jusqu’à la cour européenne de Strasbourg », annonce-t-il déjà.

    Il se peut que cela ne soit pas nécessaire. Au Ministère public qui a condamné le pasteur, on précise que l’ordonnance pénale est une sorte de proposition de condamnation, sujette à opposition. Si tel est le cas, la procédure redémarre en entendant les parties, en l’occurrence le pasteur et la police qui a mené l’enquête, avec possibilités de classement ou de renvoi devant un tribunal.

    Quant au réfugié togolais, il a apparemment disparu de la circulation.

    https://www.arcinfo.ch/articles/regions/montagnes/un-pasteur-evangelique-condamne-pour-avoir-heberge-et-nourri-un-refugies-en-

    #délit_de_solidarité #Le_Locle #asile #migrations #réfugiés #désobéissance_civile #Suisse #condamnation

    • Pétition | Soutien au pasteur #Norbert_Valley

      Secourir une personne en détresse n’est pas un crime ! Soutien au pasteur Norbert Valley

      Nous, soussignés, sommes inquiets de l’évolution de la jurisprudence en matière d’asile. Nous dénonçons les injustices crées par l’application littérale de lois adoptées en 2006 sous l’emprise de la peur de l’étranger. Secourir une personne en détresse n’est pas un crime !

      Le 25 octobre 2018, le pasteur évangélique Norbert Valley est jugé à Neuchâtel pour avoir nourri et logé un Togolais en situation de précarité. Son délit ? Contrevenir à la Loi sur les Etrangers (LEtr) en aidant une personne sous le coup d’une mesure d’expulsion. L’article 116 stipule en effet que : « est puni d’une peine privative de liberté d’un an au plus ou d’une peine pécuniaire quiconque, en Suisse ou à l’étranger, facilite l’entrée, la sortie ou le séjour illégal d’un étranger ou participe à des préparatifs dans ce but ».

      Norbert Valley n’est pas le premier à affronter la rigueur de l’article 116 : en 2017, près de 800 personnes ont été condamnées sur cette base selon les chiffres d’Amnesty International. Il est à craindre qu’une partie d’entre elles l’aient été malgré des motifs honorables. Car l’aide désintéressée à son prochain n’immunise pas contre les poursuites judiciaires ; un cas récent l’illustre. Le 18 septembre, Flavie Bettex a affronté – heureusement avec succès – un procès pour avoir procuré un logement à un requérant d’asile iranien débouté et malade. Quand bien même l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants connaissait la situation et payait même le loyer !

      La condamnation du pasteur Valley allongerait la liste des jugements incompréhensibles. Demain d’autres condamnations de « bons samaritains » sont à redouter. Car, même si la loi les menace, les chrétiens continueront à venir en aide à leur prochain.

      A l’instar du « Groupe de Saint-François », qui a récemment appelé la Fédération des Eglises protestantes de Suisse à prendre position, nous pensons que l’application littérale de cette loi s’éloigne à la fois des principes fondamentaux énoncés dans l’Evangile et des valeurs ancrées dans notre Constitution : permettre la Vie faite de respect, de la protection des faibles, de solidarité et d’amour du prochain. Se taire face à cette situation favoriserait la banalisation du mal.

      Nous tenons à une justice qui ne criminalise pas l’aide à la personne en détresse et ne terrorise pas celui qui veut venir au secours de son prochain lorsqu’il a faim, soif, froid ou que son existence est menacée.

      https://asile.ch/2018/10/04/petition-soutien-au-pasteur-norbert-valley

    • Criminalisation de la solidarité envers les réfugiés

      Quels actes de solidarité envers les migrant·e·s et réfugié·e·s sont poursuivis en Europe et en Suisse ? Que faire pour que la solidarité soit encouragée et non punie ? Lors de la rencontre annuelle du réseau asile et migration, nous aborderons ces questions avec des expert·e·s de l’asile, du droit international et de la communication, ainsi qu’avec des personnes et organisations directement concernées.

      https://www.youtube.com/watch?v=DHfzxOOCAHY&feature=youtu.be

    • Très entouré, le pasteur Valley a été auditionné pour « délit de solidarité »

      Le pasteur Norbert Valley a été auditionné jeudi matin par le Ministère public neuchâtelois, qui rendra sa décision dans quelques semaines. Il est poursuivi pour avoir apporté son aide à un requérant togolais dont la demande d’asile a été refusée.

      Une délégation d’environ 85 personnes, des militants d’Amnesty International, des membres de la communauté religieuse Sant’Egidio et du Groupe de Saint François est venue le soutenir. Norbert Valley a rappelé le fondement de ses convictions devant la statue du réformateur Guillaume Farel sur le parvis de la Collégiale de Neuchâtel.

      Le cortège des sympathisants s’est ensuite déplacé pour le poste de police où le pasteur a été auditionné par le Ministère public. A l’issue de l’audience, ce dernier a fait savoir que Norbert Valley serait informé de sa décision d’ici trois à quatre semaines.

      Le pasteur devait être entendu au départ le 25 octobre 2018 mais l’audience avait été ajournée. Une pétition munie de 2600 signatures avait été remise à une des procureures adjointes.
      « Criminaliser un acte de solidarité »

      Le pasteur s’oppose à l’amende de 1000 francs qu’il avait reçue pour avoir nourri et logé un Togolais menacé d’expulsion. Il estime que cette décision de justice est en contradiction directe avec sa conscience. « Toutes les charges retenues contre lui doivent être abandonnées », explique Julie Jeannet, responsable de campagne migrations pour Amnesty International (AI).

      « Criminaliser un acte de solidarité est absurde », a ajouté la responsable d’AI. Le cas du pasteur Valley « n’est malheureusement pas un cas isolé, mais il est représentatif d’une longue série de cas en Europe, dans lesquels les autorités abusent des lois anti-passeurs pour criminaliser des actes de solidarité. »
      Casier judiciaire

      Selon Amnesty, les cas de personnes récemment condamnées montrent que les peines pécuniaires peuvent aller d’une simple amende de moins de 200 francs à plusieurs jours-amendes dont le montant total peut avoisiner les 10’000 francs. S’ajoutent encore les frais de procédure et les potentiels frais d’avocat en cas de recours.

      Outre les frais, « c’est aussi la condamnation pénale en soi qui est particulièrement problématique puisque celle-ci est nécessairement inscrite dans leur casier judiciaire », observe l’organisation de défense des droits humains.

      https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/10358803-tres-entoure-le-pasteur-valley-a-ete-auditionne-pour-delit-de-solidarit

    • Swiss priest appeals fine for helping asylum seeker

      A hearing took place in Neuchâtel on Thursday to examine the appeal of a Swiss priest against a fine he was handed last year for sheltering a rejected asylum seeker.

      Norbert Valley, a priest in the eastern Swiss town of Le Locle, received a CHF1,000 ($997) fine in August 2018 for helping a Togolese man who had just been refused asylum.

      Having rejected the fine in a case that garnered the attention and support of various rights groups, Valley’s appeal plea was heard on Thursday by the public prosecutor in Neuchâtel.

      The decision will be handed down in three to four weeks, this latter said; for his part, Valley has said he is willing to take the case to the European Court of Human Rights in Strasbourg, should he be unsuccessful in Switzerland.

      Amnesty International, among others, were in Neuchâtel to support Valley and others like him that have been prosecuted for sheltering asylum seekers.

      “Criminalising an act of solidarity is absurd,” an Amnesty spokeswoman told the Keystone-SDA news agency. And yet Valley’s case “is unfortunately not an isolated one, but rather representative of a long series of such cases in Europe, where authorities abuse anti-trafficking laws to criminalise acts of solidarity”.
      People vs profit

      While some European countries do not prosecute the act of helping illegal immigrants when the intention is honourable (rather than financial), in Switzerland it has been blanketly illegal since 2008.

      And while some cases have attracted media attention – for example, the 2017 conviction of a Ticino politician who had helped immigrants enter Switzerland illegaly from Italy – most pass under the radar.

      According to the Federal Statistical Office, 785 people were convicted of such a crime in 2017 alone, though this figure doesn’t distinguish between those acting from humanitarian or financial motivation.

      A parliamentary initiative, proposed by the Green Lisa Mazzone, has proposed alternative legislation that would not prosecute those acting from purely altruistic motivations.

      https://www.swissinfo.ch/eng/society/bad-samaritan_swiss-priest-appeals-fine-for-helping-asylum-seeker/44891934

    • Le pasteur Norbert Valley est définitivement acquitté

      À la mi-mars, un juge de La Chaux-de-Fonds avait annulé la condamnation de l’ecclésiastique qui avait offert un gîte occasionnel à un Togolais débouté. Le Parquet a renoncé à porter l’affaire devant le Tribunal cantonal.

      Épilogue dans la médiatique affaire « Norbert Valley », du nom d’un pasteur évangélique officiant entre Le Locle (NE) et Morat (FR), qui avait été condamné en été 2018 par le Ministère public neuchâtelois - peine pécuniaire de 1’000 fr. avec sursis - pour avoir « facilité le séjour illégal » d’un requérant togolais débouté (notamment par la remise d’une clé d’un appartement pouvant être occupé à bien plaire), et ce durant une année. L’acquittement prononcé le 12 mars par un juge du tribunal de La Chaux-de-Fonds est définitif, le Parquet ayant décidé de ne pas faire appel de ce jugement.

      « Je ne m’attendais pas vraiment à ce que la procédure s’arrête là : j’ai plutôt pensé que le Ministère public n’allait pas me lâcher, à partir du moment où il n’avait pas classé l’affaire après m’avoir auditionné l’an dernier, suite à mon recours », réagit le pasteur de 64 ans. « Je ne voyais pas ce qui pouvait les faire changer d’avis puisque le procès n’a pas apporté d’élément nouveau... »
      « Je me battrai pour que l’on reconnaisse un statut à ce migrant »

      Cela ne signifie pas pour autant que la législation sur l’asile ne doit pas être révisée, estime l’homme d’Église, dès lors que quelque 1’000 condamnations sont prononcées chaque année pour infraction à ce même article 116 de la Loi fédérale sur les étrangers. « Les deux tiers des condamnés sont des migrants qui se mettent dans l’illégalité pour protéger leur famille : ces gens-là n’ont le plus souvent pas de moyens financiers ni la solidité psychique pour se battre, pas plus que la connaissance de la langue ou de ce que dit vraiment la loi ». Et de déplorer qu’il ait manqué 8 voix pour que l’initiative parlementaire de Lisa Mazzone (Verts/GE) - qui visait la réintroduction d’une clause de non-punissabilité en cas d’aide apportée pour « motifs honorables » - passe la rampe du Conseil national, début mars.

      Il y a quatre ans, lorsque le mandat d’expulsion avait été signifié au requérant togolais -en Suisse depuis 2012 -, le trentenaire avait fait une tentative de suicide par pendaison. Sa situation s’est fragilisée encore un peu plus depuis la crise sanitaire, à l’instar de l’ensemble des sans-papiers. « Je lui ai dit d’essayer de trouver du soutien là où il se trouve, que des gens lui trouvent un abri et lui amènent à manger, car c’est devenu très compliqué pour ces populations », reprend Norbert Valley. « Mon prochain combat sera de me battre pour que la Confédération lui reconnaisse un statut ; qu’il puisse vivre en paix, plutôt que survivre. »

      https://www.24heures.ch/suisse/faits-divers/pasteur-norbert-valley-definitivement-acquitte/story/19450853
      #justice

  • L’idée d’une « #Suisse_coloniale » apparaît comme une contradiction dans les termes, tant l’identité collective helvétique s’est forgée sur l’image d’Épinal d’une neutralité absolue, étrangère au colonialisme et à ses atrocités. Noémi Michel, Maître-Assistante en théorie politique à l’Université de Genève, déstabilise ce récit national mythifié. Dans le cadre de ses travaux de recherche, elle met en avant les multiples modalités à travers lesquelles la Suisse a participé à l’entreprise coloniale, sans posséder de colonies formelles pour autant. Un tel travail de #mémoire porte en lui la promesse d’une compréhension enrichie du #racisme contemporain. S’exposer à la pensée de Noémi Michel, c’est en ce sens convoquer l’histoire pour mieux renseigner notre présent. C’est aspirer à un idéal démocratique où les groupes porteurs de « différence » auraient voix au chapitre. Entretien long format.

    Entretien avec #Noémi_Michel de l’Université de Genève....

    http://www.jetdencre.ch/avec-noemi-michel
    #colonialisme #Suisse #colonisation #imaginaire_colonial #esclavage #histoire #colonialisme_sans_colonies #moutonologie #Henri_Dunant
    cc @simplicissimus

    • Switzerland and ‘Colonialism without Colonies’

      In this essay the theoretical focus of postcolonial theory has been shifted from the cultures and societies of former formal colonies to those countries that have an explicit self-understanding as an outsider within the European colonial power constellation. Using the example of Switzerland, it analyses the presence and perseverance of colonial structures and power relations in a country that has never been regarded as or understood itself as an official colonial power. In a first step, we compare present debates on colonialism in Switzerland with those in neighbouring countries, i.e. France, Germany, Italy and Austria. In a second step, we trace previous research that postulates a link between Switzerland and colonialism, and apply the concept of ‘colonialism without colonies’, which, in contrast, engages with methods and themes that have emerged from postcolonial studies. Finally, we present a specific case study on ‘Swiss commodity racism’ in order to elucidate the concept ‘colonialism without colonies’.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/1369801X.2015.1042395?journalCode=riij20

    • Sheepology: The Postcolonial Politics of Raceless Racism in Switzerland

      Discussing racism and its colonial genealogy remains difficult in contemporary Switzerland. This article addresses the politics of racism’s name-ability at the crossroads of studies of ‘postcolonial Switzerland’ and ‘raceless racism’ in continental Europe. The former highlight Switzerland’s self-conception as outside colonialism. The latter emphasize the complexities of Euro-racism, in particular its production through the absence of explicit racial references. Drawing on postcolonial discourse-analytic methodology, I explore the famous case of the ‘sheep poster’ that supported the far right-wing Swiss People’s Party campaign in 2007 and triggered an important controversy around legitimate public images of ‘Swissness’ and ‘difference’. The first section analyses the (untold) history of colonial racialised discourses that are conveyed by the poster. The second and third sections comprise a discourse analysis of the public claims that were expressed by various actors against or in defence of the poster. I show that the controversy consisted of a struggle between three antagonistic articulations of ‘Swissness’ and ‘difference’, namely between an antiracist discourse, and anti-exclusionary discourse, and defensive interventions. As the two latter discourses became hegemonic at the expense of the anti-racist critique, this struggle reasserted and renewed a regime of raceless racism, revealing both specificities and commonalities between the Swiss case and the broader context of postcolonial Europe.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/13688790.2015.1191987?journalCode=cpcs20
      #post-colonialisme

    • Des visites guidées à #Neuchâtel retracent les vestiges de l’esclavage

      Pour la semaine d’action annuelle contre le racisme, la ville de Neuchâtel se penche sur le racisme d’hier et d’aujourd’hui. Des visites guidées suivent les traces de personnalités neuchâteloises devenues riches grâce aux esclaves, ou qui ont contribué à légitimer l’esclavage.

      https://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/des-visites-guidees-a-neuchatel-retracent-les-vestiges-de-lesclavage?id=9407382&

      #Agassiz #Louis_Agassiz #David_de_Pury

      #toponymie #polygénisme #supériorité_de_la_race_blanche #purysbourg

      Louis Agassiz

      Né à Môtier (FR) en 1807, décédé à Boston (USA) en 1873, le naturaliste Louis Agassiz a exercé une profonde empreinte sur le développement de la vie scientifique neuchâteloise. Recruté par les autorités de la Principauté de Neuchâtel en 1832, ce jeune savant doté d’un charisme exceptionnel s’était déjà fait un nom dans les universités allemandes et à Paris, par ses travaux d’étude comparée et d’embryologie des oursins et des poissons fossiles et vivants. Dès 1837, il acquiert une réputation mondiale avec sa « théorie glaciaire » : à la suite d’expéditions alpines largement médiatisées, ses travaux sur le glacier de l’Aar lui permettent d’établir l’existence d’un âge glaciaire préhistorique, qui prolongeait la théorie des catastrophes de Cuvier.

      En 1846, Agassiz émigre aux Etats-Unis, pour s’installer à l’Université de Harvard, où il crée le Musée de zoologie comparative, qui devient bientôt l’un des principaux musées scientifiques du monde. Fortement engagé dans la diffusion publique du savoir et dans la défense de l’instruction des femmes, Agassiz a joué un rôle décisif pour l’affirmation de la science en Amérique. Aujourd’hui, cependant, son héritage doit se mesurer à l’aune de ses thèses fixistes et de ses doctrines raciales.

      Dès la parution de l’Origine des espèces en 1859, Agassiz se profile en effet comme l’un des principaux adversaires de Darwin. Farouchement opposé à l’évolutionnisme, le naturaliste suisse avait pourtant contribué à la mise en évidence du développement progressif de la vie et de la succession des espèces. Dans l’épistémologie finaliste d’Agassiz, cependant, ces filiations n’étaient pas génétiques, mais idéelles : elles suivaient un Plan divin de créations successives établi dès l’origine du monde.

      Quoique catégoriquement hostile à l’esclavage des Noirs, Agassiz est marqué par un racisme viscéral. Ses positions relatives à l’infériorité de la « race noire » ne se distinguaient pas de celles partagées par la majorité des anthropologues de l’époque. Mais à la différence de ses confrères, Agassiz s’est profondément compromis dans le débat public, en alimentant, avec son puissant prestige scientifique, une idéologie raciste aux répercussions politiques prévisibles. En 1863, il recommande ainsi aux autorités de l’Union de concentrer les esclaves affranchis dans certaines zones des états du Sud, afin d’éviter les conséquences selon lui néfastes de la contamination réciproque des races blanche et noire. Par-delà l’égalité officiellement proclamée, cette recommandation préfigurait en quelque sorte la ségrégation de fait qui s’imposera peu à peu, après la Guerre de Sécession.


      https://www.unine.ch/unine/home/luniversite/portrait/histoire/louis-agassiz.html

      David de Pury (bienfaiteur)

      Son vrai nom est #David_Purry, créé Baron le 1er janvier 1785. Une très ancienne gravure retrouvée au Portugal l’atteste.

      D’autre part, sur le socle de la statue érigée à son souvenir sur la place portant son nom à Neuchâtel il est écrit : « David de Purry ». La place quant à elle s’appelle la Place Pury. On y apprend également que le Baron David de Purry (1709-1786) est considéré comme « bienfaiteur de Neuchâtel ». Il légua à sa ville natale, peuplée alors de quelque 2 000 habitants, sa fortune. Celle-ci correspondrait de nos jours à quelque 600 millions de francs. Cette somme a permis de construire plusieurs bâtiments importants et a financé le détournement du cours d’eau "Le Seyon".


      https://fr.wikipedia.org/wiki/David_de_Pury_(bienfaiteur)

      Famille de #Pourtalès

      La famille #de_Pourtalès, d’origine cévenole, s’est illustrée dans de nombreux domaines et notamment dans le commerce, la finance, la diplomatie, l’armée, les sciences et la littérature. Elle offre un bon exemple de réussite d’une famille huguenote ayant préféré émigrer plutôt qu’abjurer. Collectionnant les châteaux et tissant un vaste réseau d’alliances, elle va essaimer en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis d’Amérique. Au XIXe siècle, on parle du « royaume Pourtalès » tant cette famille est riche et puissante.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Pourtal%C3%A8s

      Famille #de_Meuron

      Ancienne famille suisse originaire du canton de Neuchâtel. Bourgeoise de Boveresse, de Neuchâtel (1598), de Saint-Sulpice (NE), d’Orbe (1766), d’Yverdon (1818), de Genève (1902 Orbe) et de Sonvilier.

      L’un des membres de cette famille, Charles-Daniel de Meuron, formera en 1781 un régiment de mercenaires, le Régiment de Meuron. D’abord mis au service de la Compagnie hollandaise des Indes orientales et déployé au Ceylan (Sri Lanka), ce régiment passe ensuite au service de l’Angleterre. En 1813, on le retrouve stationné sur l’Île de Malte, au milieu de la Méditerranée (source : Maurice Vallée).

      http://www.genealogiesuisse.com/meuron.htm

      Pierre-Alexandre #DuPeyrou

      Pierre-Alexandre DuPeyrou, né le 7 mai 1729 et mort le 13 novembre 1794, est un notable de Neuchâtel, à la tête d’une énorme fortune et un esprit indépendant qui se lia notamment avec Jean-Jacques Rousseau. C’est lui qui, après la mort de l’écrivain, publia à Genève, en 1788, la première édition complète de ses œuvres. En 1790, il publia, encore à Neuchâtel, la deuxième partie des « Confessions »1.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Alexandre_DuPeyrou

    • Viens de lire cela sur la page FB d’un journaliste du Courrier, Mohamed Musadak :

      La ville de Neuchâtel décide de remplacer le nom de la rue Louis Agassiz, glaciologue et théoricien de la hiérarchie des races, par celui de #Tilo_Frey, première Noire élue au Conseil National. Cocasse

      Et grâce à cela, je découvre cette personnalité suisse... politicienne, femme, noire... (elle cumule, elle, surtout dans les années 1970 !)
      Tilo Frey :

      Lors de la votation fédérale du 7 février 1971 la population suisse se prononce en faveur du droit de vote et d’éligibilité pour les femmes suisses ; dans le prolongement de cette modification constitutionnelle, Tilo Frey est en octobre 1971 la première neuchâteloise à être élue au Conseil national ; elle y reste durant une législature, jusqu’en 19752.

      http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D6042.php
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tilo_Frey

      Info sur changement de nom à vérifier.

    • Neuchâtel débaptise l’#Espace_Louis_Agassiz, scientifique controversé

      La Ville de Neuchâtel a décidé de reconsidérer la place et l’héritage de Louis Agassiz dans l’espace public. Le glaciologue, accusé d’avoir promu le racisme, soulève la polémique depuis quelques années en Suisse.

      La Ville a indiqué vendredi avoir choisi de baptiser l’actuel Espace Louis-Agassiz du nom de Tilo Frey, pionnière de l’émancipation des femmes et des minorités ethniques en Suisse. Elle a fait partie des onze premières femmes élues au Parlement fédéral en 1971, sous la bannière du Parti radical.

      L’abandon du nom Espace Louis-Agassiz, où se trouve la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Neuchâtel, a été fait en accord avec le rectorat et sera effectif en 2019.

      Cette décision est « exceptionnelle », précise la Ville. Elle répond à la préoccupation de ne pas porter atteinte à l’image de l’Université au niveau international par une adresse qui la lie à une personnalité controversée.
      Héritage pas entièrement renié

      « On n’est pas en train de déshonorer la mémoire de Louis Agassiz » ou de « céder au politiquement correct », a déclaré vendredi à Neuchâtel Thomas Facchinetti, conseiller communal en charge de la culture et de l’intégration. « On est conscient de la contribution considérable du biologiste », cofondateur de l’Université de Neuchâtel et du Musée d’histoire naturelle, à la science.

      La Ville estime néanmoins qu’il subsiste encore de nombreux hommages de Louis Agassiz à Neuchâtel - buste à l’Université, grand portrait au Musée d’histoire naturelle, bloc erratique à Pierre-à-Bot. Il peut « céder un peu des honneurs » qui lui sont faits au profit d’une femme de couleur. Les personnalités féminines sont d’ailleurs largement sous-représentées dans les noms de rue, a ajouté Thomas Facchinetti.

      https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/9826189-neuchatel-debaptise-l-espace-louis-agassiz-scientifique-controverse.html

      Dans le reportage de la RTS on y apprend que à #Saint-Galles il y avait une rue #Krüger, repabtisée depuis #Dürrenmattstrasse :

      St.Galler Erinnerungen an den Sklavenhandel

      Einer der gutbesuchten Workshops am diesjährigen Sufo war die Diskussionsrunde «Auf den Spuren des Sklavenhandels in St.Gallen» samt zugehörigem Spaziergang. Ein Thema, das mehr mit heute zu tun hat, als auf den ersten Blick zu vermutet.


      https://www.saiten.ch/st-galler-erinnerungen-an-den-sklavenhandel
      #toponymie_féministe

  • * Suisse : L’état de délabrement de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds inquiète * RTS - Bernard Genier et Frédéric Boillat - 19 Février 2017

    https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/8398813-l-etat-de-delabrement-de-l-hopital-de-la-chaux-de-fonds-inquiete.html

    L’état de délabrement de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds inquiète

    Infiltrations d’eau, système électrique vétuste, ventilation poussive, l’état de délabrement de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds est inquiétant, révèle Mise au Point dimanche, une semaine après un vote historique dans le canton.

    Dimanche passé, le Haut du canton de Neuchâtel exultait après une victoire cruciale dans les urnes : la population décidait à 52% de maintenir deux établissements hospitaliers de niveau équivalent, l’un dans le Haut du canton, à La Chaux-de-Fonds, et l’autre dans le Bas, à Neuchâtel. La ville de La Chaux-de-Fonds avait même dit oui à plus de 80%.

    Mais quelques jours plus tard, une autre question se pose : comment l’hôpital de La Chaux-de-Fonds pourra-t-il offrir les mêmes standards de qualité que son voisin du Bas ? Et la facture risque de coûter cher aux contribuables, car un argument est passé inaperçu durant la campagne : l’état général de l’établissement de la ville horlogère est inquiétant.

    Trop peu d’investissements
    En surface, les infiltrations d’eau sont innombrables, alors qu’en sous-sol, des éléments du système de ventilation poussifs datent de la construction du bâtiment dans les années 60. Ailleurs, une partie du réseau électrique est vétuste et impossible à mettre aux normes légales.

    « On est face à une installation qui date de l’inauguration du bâtiment en 1966. Et pour beaucoup de ces installations, on ne trouve même plus de pièces de rechange », constate Pierre Bottlang, responsable du bâtiment chaux-de-fonnier, interrogé par Mise au Point. A ses yeux, « sur un bâtiment estimé à 150 millions, c’est 1,5 à 2 millions de francs qu’il aurait fallu investir chaque année pour le simple entretien de l’hôpital, même pas pour son développement ». Et cela a été trop peu fait, déplore-t-il.

    Des travaux seraient longs et coûteux
    Certes, certaines parties de l’hôpital comme les blocs opératoires sont récentes, mais au final, pour remettre l’établissement à niveau, il faudrait notamment pousser les murs, couler du béton et repenser complètement l’organisation des locaux. Et tout le système des ascenseurs, qui n’est plus aux normes, est à changer. De plus, il serait rigoureusement impossible d’offrir une douche par chambre à moins de diviser le nombre de lits de l’hôpital par deux.

    Une rénovation de l’hôpital de La Chaux-de-Fonds coûterait selon les fourchettes avancées entre 39 et 150 millions. Pierre Bottlang l’estime lui à quelque 120 millions. Le responsable du bâtiment juge que les travaux à effectuer seraient très longs et très coûteux et au final « ce serait toujours un hôpital des années 60, certes réhabilité, mais qui à bien des égards ne répondrait pas aux besoins d’un hôpital contemporain ».

    #Suisse #Hôpital #Santé #Délabrement