https://www.challenges.fr

  • La Mongolie annonce un accord avec le groupe français Orano pour l’exploitation d’une mine d’uranium
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/28/la-mongolie-annonce-un-accord-a-1-6-milliard-de-dollars-avec-orano-pour-l-ex


    Le premier ministre mongol Luvsannamsrain Oyun-Erdene et le président français Emmanuel Macron, à Oulan-Bator, le 21 mai 2023.
    LUDOVIC MARIN/AFP

    Le groupe français investira 1,6 milliard de dollars dans un gisement débouchant sur une production en 2028. Le projet doit encore être validé par le Parlement, alors que le pays est soumis à la pression de la Russie et la Chine.

    La Mongolie a annoncé, vendredi 27 décembre au soir, être parvenue à un accord préliminaire avec le groupe français Orano pour l’exploitation d’une mine d’uranium qui doit entrer en production en 2028. L’accord est qualifié de « préliminaire », car il doit encore être approuvé par le Parlement mongol, mais il est une avancée importante, tant pour ce pays enclavé entre la Chine et la Russie qui cherche une « troisième voie » diplomatique et veut réduire sa dépendance à l’extraction du charbon que pour la France, en quête de combustible pour sécuriser l’approvisionnement de ses centrales nucléaires.

    « Cet accord est un pas significatif pour accélérer les opportunités d’investissement et d’emploi pour le peuple mongol, a commenté le premier ministre, Luvsannamsrain Oyun-Erdene. Il souligne également notre engagement à collaborer avec nos “troisièmes voisins” », a-t-il déclaré, en référence aux efforts d’Oulan-Bator pour se tourner vers l’Europe, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon pour échapper à la mainmise de Moscou et de Pékin.

    L’accord prévoit un investissement à hauteur de 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros), le deuxième investissement étranger le plus important dans le pays, après la mine de cuivre et d’or d’Oyou Tolgoï. Il prévoit des travaux préparatoires jusqu’en 2027, puis une production d’uranium de 2028 à 2060 dont la valeur pourrait se chiffrer à 13,4 milliards de dollars. Orano n’a pas confirmé ces annonces.

    pas de localisation de « une mine » dans la partie avant #paywall

    • possible localisation - c’est pas clair s’il s’agit du même projet
      et amende pour corruption…

      La Mongolie annonce un accord préliminaire avec Orano pour l’exploitation d’une mine d’uranium - Challenges
      https://www.challenges.fr/economie/la-mongolie-annonce-un-accord-preliminaire-avec-orano-pour-lexploitation-

      […]
      En octobre 2023, Orano Mining avait signé un protocole d’accord avec l’Etat mongol en vue de développer et exploiter la mine d’uranium de Zuuvch Ovoo, premier projet uranifère en Mongolie à couvrir toutes les étapes d’exploitation d’uranium, de l’extraction à la production, jusqu’à l’exportation d’un concentré.

      Le projet, dont l’investissement initial est de 500 millions de dollars, pour un total de 1,6 milliard de dollars, entrera en phase préparatoire entre 2024 et 2027, a indiqué le gouvernement, qui prévoit le lancement de la production pour 2028.

      Le gouvernement avait déclaré plus tôt vendredi être parvenu à un accord définitif avec Orano Mining, filiale minière du spécialiste français du combustible nucléaire Orano, avant de se rétracter et de préciser être parvenu à un accord préliminaire.

      Plus tôt ce mois-ci, Areva SA, l’ex-Areva, dont Orano Mining est issu, a accepté de verser au Trésor public français une amende de 4,8 millions d’euros pour des faits de corruption liés à ses activités minières en Mongolie entre 2013 et 2017.

      Dans le cadre de cette convention judiciaire d’intérêt public, Orano Mining a en outre accepté de se soumettre pour trois ans aux audits et vérifications de l’Agence française anti-corruption (AFAR) dans le cadre d’un programme de mise en conformité.

      Le Figaro confirme une localisation dans le Dornogovi, aïmak sud-est de la Mongolie où on trouve effectivement un Zuuvch Ovoo à 100 km de la frontière chinoise, à côté d’un emplacement identifié comme _mine d’uranium de Dulaan Uul

    • Simon Taugourdeau | LinkedIn
      https://www.linkedin.com/in/simon-taugourdeau-83912548

      Chercheur en écologie des paturages chez CIRAD
      accueili à l’institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II

      est l’auteur de deux des photos ci-dessus et également auteur d’un mémoire en 2019, consultable sous conditions :

      Etude préliminaire d’un dispositif de compensation écologique dans un écosystème aride à vocation sylvopastorale : cas d’une exploitation minière d’uranium dans la province du Dornogobi en Mongolie
      Infodoc - AgroParisTech
      https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=199599

      L’entreprise minière Badrakh Energy (filiale d’ORANO Mining en Mongolie) doit réaliser la compensation écologique du projet pilote de la mine de Zuuvch Ovoo dans l’aïmag du Dornogobi en plantant 3 300 saxauls/hectares sur 5 hectares. ORANO souhaite étudier et vérifier l’existence de méthodes alternatives, efficaces et faisables pour la compensation de la future mine. Le présent rapport étudie les possibilités de méthodes de compensation alternatives, et les modalités de compensation adaptées au contexte local de la zone de Zuuvch Ovoo. Cette étude préliminaire a été réalisée à l’aide d’une méta-analyse d’Etudes d’Impact Environnemental de projets d’aménagements existants ; d’entretiens semi-directifs auprès d’éleveurs de la zone de Zuuvch Ovoo dans le soum d’Ulaanbadrakh, puis de Gurvansaikhan, un autre soum du Gobi ; et de mesures de densités de saxauls en conditions naturelles grâce à la méthode des Points Centrés Quadrants. Les résultats de la méta-analyse montrent qu’il existe des méthodes dont ORANO peut s’inspirer. Les résultats issus des entretiens suggèrent qu’une plantation pourrait être menée sur des zones pâturées ; que certains groupes d’éleveurs sont intéressés par une plantation ; et qu’une plantation plurispécifique est plus bénéfique pour les éleveurs et la biodiversité. Enfin, les mesures en forêts naturelles de saxauls montrent que la densité de plantation demandée est trop élevée.

      le #saxaoul, omniprésent dans le Gobi…
      Haloxylon ammodendron — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Haloxylon_ammodendron

      Haloxylon ammodendron est un arbre de la famille des Chenopodiaceae en classification classique, de la famille des Amaranthaceae en classification phylogénétique. Avec deux autres espèces du genre Haloxylon, il porte le nom vernaculaire de saxaoul ou saxaul : Haloxylon aphyllum (Saxaoul noir) et Haloxylon persicum (Saxaoul blanc).

      C’est un arbuste dicotylédone aux feuilles réduites à des épines vertes.
      Endémique de l’Asie centrale, son aire de répartition suit une bande s’étendant de la mer Caspienne jusqu’au Xinjiang en Chine.

      Le saxaoul, arbuste dans le désert de Mongolie, par Jacques-Marie Bardintzeff
      https://blogs.futura-sciences.com/bardintzeff/2022/08/23/le-saxaoul-arbuste-dans-le-desert-de-mongolie


      Saxaouls, arbustes dans le désert de Gobi en Mongolie
      © J.M. Bardintzeff

    • autre étude (master), dans le cadre d’une thèse financée par Orano (Badrakh Energy)

      Etude comparative de l’effet de la végétation pérenne sur
      l’écosystème de deux milieux arides en Asie centrale : le
      désert de Gobi en Mongolie et le désert de Muyunkum au
      Kazakhstan, Nolwenn MAUDIEU
      (dont l’un des tuteurs est S. Taugourdeau)
      https://agritrop.cirad.fr/606916

      (pdf avec localisation précise et de belles photos de l’environnement et de la végétation du « désert » de Gobi ;-)

    • (PDF) Habilitation à diriger des recherches « Impact croisé du climat et de la gestion sur la végétation des pâturages : apport des outils numériques » – Simon Taugourdeau, Crirad
      https://www.researchgate.net/publication/382531843_Habilitation_a_diriger_des_recherches_Impact_croise_du_clima

      HDR soutenue le 03/07/2024 (!…)

      July 2025
      Abstract
      Après un master en Fonctionnement des écosystèmes à l’université de Montpellier (2008-2010), j’ai fait ma thèse à l’université de Lorraine ( soutenue en 2014) entre le laboratoire agronomie et environnement et l’Agroscope ( Zurich, Suisse). Par la suite j’ai travaillé au sein de l’institut Norvégien de Bioéconomie( NIBIO) avant d’être recruté au CIRAD au sein de l’unité SELMET en 2015. Mes activités de recherche ont principalement porté sur les impacts du changement climatique et des pratiques de gestion sur la diversité des pâturages en particulier des parcours arides et semi-arides. J’ai commencé par travailler sur l’utilisation de bases de relevés botaniques et de traits fonctionnels. J’ai à la fois mis en ligne des données , étudié différent biais( impact des données manquantes, intraspécifiques) et étudié les effets des pratiques en lien avec le climat. Cependant, au Sahel, ces approches bases de données sont limitées en particulier à cause du manque de précisions des données de pratique ou de climat. C’est pour cela que nous avons conduit des mesures sur le terrain pour voir l’impact des pratiques et du climat sur la dynamique des herbacées annuelles en particulier sur leur phénologie. Pour les ligneux, nous nous sommes principalement intéressés à leur régénération et à l’importance des zones de dépressions topographiques. Ces mesures de terrains sont cependant lourdes. Une des possibilités est d’avoir des méthodes de suivi indirectes reposant sur de l’imagerie. Je me suis intéressé à l’utilisation des drones et de la photogrammétrie pour faire les suivis de la végétation des zones arides ou semi-arides. En plus de permettre de faire des mesures plus simplement, les outils tels que les drones peuvent permettre d’étudier de nouvelles questions comme l’hétérogénéité spatiale de la végétation. Mon projet de recherche se projette dans la continuité des activités avec la même grande question de recherche sur l’impact des pratiques et de gestion. D’une manière plus spécifique, mon projet se déroule en 3 parties. 1. Utilisation des outils reposant sur la photogrammétrie pour mettre en place des suivis participatifs de la végétation des parcours. L’objectif est d’avoir une double utilisation des images pour à la fois suivre des données de biomasse et des données de biodiversité. L’utilisation des données issues de bases de données hétérogènes induit des méthodes d’analyses spécifiques. Ces travaux permettront d’appréhender les impacts des variations du climat. 2. Etude de l’hétérogénéité spatiale de la végétation des pâturages, en lien avec les pratiques de pâturages et l’impact des pérennes. En effet les pâturages semi-arides et arides sont très hétérogènes spatialement. L’objectif est d’utiliser les outils comme le drone pour caractériser cette hétérogénéité puis identifier les drivers de cette hétérogénéité ( sol, présence de ligneux, comportement des animaux au pâturage). Ce travail sur l’hétérogénéité permettrait d’appréhender d’une manière plus fine les pratiques de pâturages et l’impact de pratiques de replantation. Un des objectifs est d’arriver à comprendre l’impact du timing du passage des animaux en lien avec la phénologique des plantes. En effet le drone permet de faire des suivis très fréquents et d’intégrer aussi l’aspect temporel. 3. Modélisation des communautés végétales des pâturages arides et semi-arides. L’objectif est d’intégrer à la fois l’impact des pratiques et des variations du climat. L’idée est d’avoir un modèle spatialement explicité intégrant les communautés végétales. Ce modèle permettra d‘explorer différentes interactions entre climat et pratiques. Il serait intéressant de tester l’importance des processus stochastiques dans la dynamique des communautés végétales en zones arides.

      (la Mongolie ne figure que dans les références bibliographiques :-(

  • Plans sociaux, liquidation... retour sur 2024, une année catastrophique dans l’immobilier - Challenges
    https://www.challenges.fr/immobilier/plans-sociaux-liquidation-2024-une-annee-catastrophique-dans-limmobilier_

    Une crise qui perdure et qui n’épargne aucun secteur. Agences immobilières, promoteurs, constructeurs de maisons individuelles… L’année 2024 a été catastrophique pour les entreprises de l’immobilier, provoquant mécaniquement la suppression de plusieurs centaines d’emplois. En première ligne, les agents immobiliers ont dû faire face à une chute de la demande, faute de pouvoir d’achat suffisant et d’accès au crédit. Résultat : le nombre de transactions immobilières a dégringolé de 18 % en un an, pour atteindre 780 000 ventes en août 2024 (cumulé sur 12 mois), selon la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM).

    De quoi dégrader lourdement les comptes des agences qui ont vu leur chiffre d’affaires fondre en moyenne de 21,2 % en deux ans, selon l’Insee. Au final, depuis le début de l’année, 939 agences sont défaillantes, dont 665 placées en liquidation judiciaire. Rien qu’au premier trimestre, 399 défaillances ont été comptabilisées par le cabinet Altares, soit deux fois plus qu’en 2023 à la même période.

    Plans sociaux chez les grands promoteurs immobiliers

    Le secteur de la construction a également été frappé de plein fouet par la crise. Les défaillances des très petites entreprises (TPE) de promotion immobilière ont augmenté de 55 % au troisième trimestre, faisant grimper à 155 le nombre de sociétés défaillantes depuis début 2024, contre 91 l’année dernière sur la même période.

    Une situation qui s’explique à la fois par une demande en berne et par l’augmentation des coûts de la construction. « Le secteur de la construction neuve est désormais face à un marché sans offre et sans demande », a insisté à plusieurs reprises Pascal Boulanger, président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers de France (FPI). En deux ans, le nombre de chantiers a reculé de 34,5 %, selon le service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique.

    Certains grands promoteurs ont de leur côté lancé des plans sociaux pour réaliser des économies, à commencer par Vinci Immobilier. Ce dernier a été le premier a annoncé le lancement d’un plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) qui concerne 20 % de ses effectifs, soit environ 175 salariés concernés. « La quasi-totalité des employés ont été reclassés en interne ou ont choisi un plan de départ volontaire », indique la direction.

    Quelques semaines plus tard, en février dernier, le premier promoteur français, Nexity, a à son tour entamé une procédure identique. Avec un résultat net en berne de 82 % en 2023, l’entreprise a annoncé la suppression de 500 postes. Dans le détail, une centaine de salariés sont concernés par un plan de départ volontaire, une poignée sera reclassée en interne, pendant que 262 seront directement licenciés. En parallèle, Nexity a multiplié les cessions pour se renflouer. Dernièrement, le groupe a acté la vente de sa filiale spécialisée dans la gestion d’immobilier d’entreprise, Nexity Property Management, à Crédit agricole Immobilier.

    En difficulté, Bouygues Immobilier a également fini par lancer un PSE pour supprimer 225 postes. « Une centaine de salariés ont été reclassés en interne, tandis que les autres ont opté pour des départs volontaires », nous fait-on savoir. « Le sujet est clos », assure de son côté la direction. Une décision qui fait suite aux mauvais résultats financiers de Bouygues Immobilier en 2023. En effet, l’entreprise a enregistré une perte nette de sept millions d’euros et vu son chiffre d’affaires dégringoler de 14,5 % par rapport à l’exercice précédent.
    La construction des maisons à l’arrêt

    Au-delà des grands promoteurs immobiliers, les constructeurs de maisons individuelles sont aussi à bout de souffle. Le cabinet Altares a répertorié 814 défaillances depuis le début de l’année, contre 593 en 2023 et 443 en 2022 sur la même période. Parmi les 633 entreprises placées en liquidation judiciaire au cours de cette année, on retrouve notamment le deuxième plus gros constructeur de maisons individuelles en France : AST Groupe. Au total, 250 personnes ont récemment été licenciées à la suite de cette décision de justice prise fin novembre.

    Le leader du marché, Hexaom, avait quant à lui prévu une chute de « 25 à 30 % » de sa production en 2024. Au premier trimestre 2024, l’entreprise a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires de 24,5 %, et de -32 % pour son résultat net, laissant présager un bilan financier pour 2024 peu glorieux.

    Malgré les chiffres alarmants de l’ensemble du secteur immobilier, les professionnels observent une légère amélioration du marché en cette fin d’année. Baisse des taux d’intérêt, davantage de prêts accordés pour les particuliers… « Le plus dur est sans doute passé », estime la FNAIM. « Tous ces signaux sont certes encourageants, mais s’ils ne sont pas accompagnés de mesures (politiques) concrètes, ils s’avéreront insuffisants », nuance toutefois la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) qui garde en travers de la gorge la fin du dispositif Pinel décidée par la ministre du Logement démissionnaire, Valérie Létard.

  • Métropole de Grenoble. Vencorex : des salariés ferment un pipeline stratégique, les conséquences sont nationales
    https://www.ledauphine.com/economie/2024/11/08/vencorex-un-pipeline-strategique-comme-outil-de-pression

    Les salariés de Vencorex, en grève illimitée depuis le 23 octobre face à la menace qui pèse sur les 450 emplois, ont fermé depuis le début du mouvement la vanne d’un pipeline d’éthylène, qui traverse la France. Avec des conséquences nationales.

    #paywall

    • Menacé de fermeture, le pilier de la chimie Vencorex met Arkema sous tension - Challenges
      https://www.challenges.fr/entreprise/industrie/menace-de-fermeture-le-pilier-de-la-chimie-vencorex-met-arkema-sous-tensi

      Au siège francilien d’Arkema, le dossier Vencorex est surveillé comme le lait sur le feu. Le géant français de la chimie a déployé en interne une « task force » dans l’urgence pour gérer la crise qui frappe le sous-traitant isérois, dont les salariés sont en grève depuis dix jours et manifesteront à nouveau le jeudi 7 novembre, au lendemain d’une audience prévue au tribunal de commerce de Lyon. Fragilisé par la concurrence chinoise depuis plusieurs années, Vencorex (461 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022) produit des isocyanates utilisés dans les peintures et vernis industriels au Pont-de-Claix, près de Grenoble, et fournit à Arkema, pour son site voisin de Jarrie, du sel indispensable à la fabrication du chlore et de ses dérivés. Mais à la demande de son unique actionnaire, le groupe thaïlandais PTT GC, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire le 10 septembre dernier.

      A l’arrivée, une seule offre de reprise a été déposée à la date limite du 21 octobre, par un concurrent chinois, Wanhua, qui cherche à se renforcer en Europe via sa filiale hongroise BorsodChem. Problème : cette offre ne propose de reprendre qu’une seule unité – celle des Tolonates, un dérivé des isocyanates – et uniquement 25 des 450 salariés de Vencorex. Une solution qui ne fait pas les affaires d’Arkema. Car l’activité de son usine de Jarrie, qui emploie 340 personnes, dépend du sel fourni par l’entreprise menacée de fermeture. « L’absence d’une réelle continuité sur la production de sel au-delà de la fin de l’année va poser de gros problèmes pour notre site de Jarrie », reconnaît-on au siège d’Arkema.

      Arkema sous pression pour se poser en chevalier blanc

      Si bien que syndicats et élus locaux auraient vu d’un bon œil que le fleuron tricolore de la chimie, dont le chiffre d’affaires a atteint 9,5 milliards d’euros l’an dernier, se pose en chevalier blanc dans le dossier. « Nous avons été surpris qu’Arkema n’ait pas fait d’offre », confie Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère. D’autant que le PDG du groupe, Thierry Le Hénaff, a justement été reçu à Bercy la semaine dernière. « Le sort de Vencorex a certainement été abordé, mais cela n’a pas abouti à une offre de notre gros client Arkema », regrette de son côté Laurent Oberger, secrétaire CFDT du CSE de Vencorex.

      Le scénario de reprise a pourtant été « très sérieusement » étudié par Arkema, assure-t-on au siège du groupe. Mais celui-ci se serait positionné sur les actifs liés au sel de Vencorex, qui représentent 35 salariés, « ce qui ne permet pas d’assurer la pérennité du site ». Pour Arkema, « les conditions n’étaient pas réunies » pour déposer une offre. « Par ailleurs, la configuration et les délais de la procédure de redressement judiciaire ne le permettaient pas », ajoute-t-on. Le dossier est très complexe et technique. De nombreuses entreprises sont imbriquées dans les plateformes chimiques de Pont-de-Claix et de Jarrie, dont les géants Air Liquide, Suez, Solvay ou Framatome, pesant pour 5 000 emplois dans ce bassin grenoblois. « Ce type de reconfiguration industrielle dans le secteur de la chimie prend en général des années », fait-on valoir chez Arkema.

      Alerte sur la filière de la chimie française

      Or, le temps presse : le thaïlandais PTT GC, en cessation de paiement, arrêtera de financer Vencorex en fin d’année. « L’Etat doit faire pression sur l’actionnaire pour qu’il laisse du temps à d’éventuels repreneurs de monter des offres solides et qu’il ne se désengage pas ainsi sans contreparties », demande le sénateur Guillaume Gontard, qui appelle à ce que Matignon pilote directement le dossier. « Nos services suivent de près le dossier et échangent avec l’ensemble des acteurs, entreprises, organisations syndicales, actionnaire, industriels, organes de la procédure, pour essayer de trouver des solutions, répond-on au cabinet de Marc Ferracci, le ministre délégué à l’Industrie, à Bercy. Le ministère fait pression sur l’actionnaire pour qu’il prenne ses responsabilités. »

      Le cas de Vencorex est d’autant plus explosif que la fédération France Chimie a récemment tiré la sonnette d’alarme sur la santé de la filière. Secteur qui exporte encore et emploie près de 200 000 personnes, la chimie est une activité stratégique pour bon nombres d’industries, telles les batteries, la santé, l’hydrogène… Mais depuis près de deux ans, les usines chimiques françaises tournent en moyenne à 75 % de leurs capacités, ce qui met en péril leur rentabilité. Conséquence, selon France Chimie, au moins 15 000 emplois directs seraient menacés. Ce décrochage s’explique, outre une demande en berne en Europe, par l’écart des coûts de l’énergie avec les Etats-Unis, la Chine ou le Moyen-Orient. Et les politiques offensives d’investissement, surtout en Chine, qui conduisent à des surcapacités mondiales et faussent la concurrence, n’ont rien arrangé.

      Les syndicats de Vencorex préparés à un plan social

      « Il faut voir les choses en face : en France, comme en Europe, (…) nous risquons de perdre des activités essentielles », déclarait Frédéric Gauchet, président de France Chimie, dans un communiqué le 16 octobre. L’espoir ne viendra peut-être pas de Vencorex. Car en coulisses, selon les syndicats, l’Etat est déjà résigné à ce que l’entreprise coule. « A Bercy, on nous parle déjà de plan social et du défi de la future dépollution du site », s’agace l’élu CFDT Laurent Oberger. Pas vraiment un plan de sauvetage.

  • La France interdit aux entreprises israéliennes d’exposer au salon Euronaval
    Par John Irish | Reuters le 16.10.2024 - Challenges
    https://www.challenges.fr/top-news/la-france-interdit-aux-entreprises-israeliennes-d-exposer-au-salon-eurona

    PARIS (Reuters) - Les entreprises israéliennes ont été interdites d’exposer au salon mondial du naval de défense Euronaval, à la demande des autorités françaises, ont annoncé mercredi les organisateurs.

    « Le gouvernement français a fait part le mardi 15 octobre à Euronaval de sa décision de valider la participation des délégations israéliennes au salon Euronaval 2024, sans stands ni exposition de matériels », ont déclaré les organisateurs dans un communiqué.

    Sept entreprises israéliennes sont concernées par cette décision, selon les organisateurs d’Euronaval qui doit accueillir du 4 au 7 novembre à Paris près de 500 participants.

    Les entreprises et visiteurs israéliens pourront tout de même participer au salon, a tenu à préciser une source diplomatique.

    #marchands_de_canons

    • La France interdit aux entreprises israéliennes de participer à un salon militaire
      Majdi Ismail | 16.10.2024 | Agence Anadolu
      https://www.aa.com.tr/fr/monde/la-france-interdit-aux-entreprises-isra%C3%A9liennes-de-participer-%C3%A0-un-salon-militaire/3364411#

      (...) L’État hébreu n’a pas tardé à réagir en accusant le président français, Emmanuel Macron, de ‘’faire honte’’ à la France.

      ‘’La décision de faire une seconde fois de la discrimination à l’encontre de l’industrie de défense israélienne en France aide les ennemis d’Israël en temps de guerre’’, a déclaré sur X le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, estimant que l’État français ‘’a adopté et applique une politique hostile envers’’ Israël.

      Les organisateurs ont indiqué qu’ ‘’Euronaval se prépare à accueillir chaque entreprise et chaque visiteur dans le respect des directives internationales et gouvernementales. Près de 500 entreprises et 22 000 visites sont attendues pour la 29e édition du salon’’ du 4 au 7 novembre au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte.

      La décision du gouvernement français concernant la participation israélienne au salon Euronaval intervient alors que le ton est monté ces derniers jours entre le président français Emmanuel Macron et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

      Lors d’un huis clos du Conseil des ministres tenu mardi 15 octobre, Emmanuel Macron a déclaré en conclusion : ‘’M. Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’Onu, par conséquent il ne devrait pas s’affranchir des décisions de l’Onu’’.

      En riposte à ces propos, Benyamin Netanyahu a affirmé : ‘’ Un rappel au président de la France : ce n’est pas la résolution de l’Onu qui a établi l’État d’Israël, mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l’Holocauste - notamment du régime de Vichy en France’’.

  • 100 millions d’euros détournés : Kiabi victime d’une « fraude financière d’ampleur » - Challenges
    https://www.challenges.fr/entreprise/commerce/l-equivalent-de-4-5-du-chiffre-d-affaires-detourne-kiabi-victime-d-une-fr

    Au milieu du marasme dans lequel se trouvent de nombreuses enseignes de prêt-à-porter, Kiabi fait exception. Si en 2023, l’enseigne mode de la galaxie Mulliez a vu sa croissance ralentir (+ 1 % contre + 10 % en 2022), elle affichait un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros. Mais ce que l’enseigne de vêtements n’avait pas anticipé, c’est la menace interne. Car Kiabi a découvert en juillet dernier avoir été victime d’une « fraude financière sophistiquée d’ampleur », a indiqué ce vendredi la direction à l’AFP, confirmant des informations de Franceinfo qui chiffre ce détournement à « 100 millions d’euros ».

    Dans cette affaire, une ancienne trésorière de Kiabi a été arrêtée mi-août à sa sortie d’un jet privé sur la piste de l’aéroport de Figari, en Corse du Sud. Cette femme de 39 ans a été mise en examen et placée en détention provisoire pour « escroquerie en bande organisée », les enquêteurs n’imaginant pas qu’elle ait pu agir seule, précise le média. Kiabi avait déposé en juillet, car l’enseigne venait de tenter de récupérer les fonds, investis un an plus tôt auprès d’une banque étrangère, sans succès. L’argent se serait « volatilisé » selon la technique des « comptes rebonds ».

    Aucune remise en cause de la solidité financière

    Plus de 500 000 euros de bijoux et d’affaires de luxe ont été découverts dans les affaires de cette femme partie s’installer en Floride pour travailler dans le luxe. D’après Franceinfo, elle était déjà connue de la justice, condamnée à deux ans de prison avec sursis pour une escroquerie au préjudice d’une autre entreprise, pour un montant estimé à près de 800 000 euros.

    La justice cherche désormais à retrouver la piste de l’argent, qui représente environ 4,5 % du chiffre d’affaires de Kiabi en 2023. « Cette fraude ne remet en aucun cas en cause la solidité financière de Kiabi et n’a pas de conséquence sur le maintien de notre trajectoire annuelle », a précisé vendredi la direction de Kiabi, qui n’a ni confirmé ni démenti le montant du détournement.

    (avec AFP)

  • Y’a pas besoin de demander aux gens de voter, il suffisait de faire un sondage « auprès d’un échantillon de 1 005 personnes ».

    Nouveau Premier ministre : le nom que veulent voir les Français à Matignon
    https://www.challenges.fr/politique/nouveau-premier-ministre-le-nom-que-veulent-voir-les-francais-a-matignon_

    En testant 35 personnalités de tous bords politiques, pour certaines en pleine ascension, pour d’autres en retrait de la scène hexagonale depuis des années, notre enquête livre un aperçu des préférences des Français pour Matignon. Et pour occuper le poste de Premier ministre, les faveurs de ces derniers vont à… Gabriel Attal, l’actuel titulaire du poste mais démissionnaire.

    […]

    Lucie Castets sans doute pas Premier ministre de Macron

    Le désaveu est cruel en revanche pour la candidate du NFP à Matignon Lucie Castets. Désignée au terme d’âpres négociations entre le Parti socialiste, les insoumis, les écologistes et le PCF, la directrice financière de la ville de Paris peine à s’imposer dans l’opinion. Relativement méconnue des Français, Lucie Castets n’est créditée que de 17 % d’opinions positives, en 21e position dans notre classement, quand 40 % des personnes interrogées disent « ne pas la connaître assez pour se prononcer ».

  • Adidas sort de la crise grâce aux méthodes chocs du nouveau PDG - Challenges
    https://www.challenges.fr/entreprise/commerce/quand-ca-ne-marche-pas-il-vire-les-gens-adidas-sort-de-la-crise-grace-aux

    Omniprésente aux jeux Olympiques de Paris, qui débutent ce vendredi 26 juillet, la marque de sport adidas a retrouvé la forme et séduit les investisseurs. Aux manettes de ce succès, Björn Gulden, PDG pragmatique aux méthodes chocs.

    Dans deux semaines, adidas prendra ses quartiers à Paris pour les jeux Olympiques. Aux Halles, avec un espace de spectacle et de sport éphémère ; sur les Champs-Elysées, avec son nouveau magasin ; porte de la Chapelle, avec l’adidas arena, qui accueillera les épreuves de badminton ; sur les pistes de course, où les athlètes français porteront ses tenues… Derrière l’omniprésence de la marque aux trois bandes, se cache un hyperactif, Björn Gulden, son PDG depuis dix-huit mois. Recruté chez le rival Puma, dont il a plus que doublé le chiffre d’affaires en moins de dix ans, à près de 7 milliards d’euros, le Norvégien a sorti adidas de l’ornière.

    Au premier trimestre, le résultat opérationnel a été multiplié par six, à 336 millions. Et le cours de Bourse s’est envolé de 23 % en douze mois, là où celui du leader Nike a chuté de 30 %. « Nous avons une bonne dynamique, nous sommes à nouveau concentrés », confie le dirigeant de 59 ans.

    Le succès de la Samba et de la Gazelle

    Mais quel est le plan de jeu exact de cet ancien footballeur professionnel ? « Sa force, c’est qu’il part des produits et du consommateur ; les finances suivent », explique Jacky Rihouet, PDG d’Intersport. Le principal intéressé illustre : « Quand il pleut, il faut mettre les chaussures de pluie en vitrine. La réalité est parfois plus importante que les plans stratégiques. » Stephen Fairchild, le directeur produits du joaillier danois Pandora, que Björn Gulden a dirigé de 2012 à 2013, résume : « Il est très terre à terre. Sa force, c’est sa simplicité. »

    C’est ce même empirisme qui l’a guidé chez adidas pour surfer sur la mode des baskets rétro, comme les Samba ou les Gazelle. « Quand je suis arrivé, la tendance émergeait, raconte Björn Gulden. J’ai été surpris qu’adidas n’ait pas de plan pour en faire un succès. Nous avons fait de rapides changements. »

    De quoi convaincre les analystes financiers, à l’image de Cédric Rossi, du cabinet Bryan Garnier & Co, qui raconte : « Il a misé sur l’effet de rareté afin d’éviter un essoufflement du phénomène. La Samba et la Gazelle reviennent en Europe depuis un peu moins d’un an, mais aux Etats-Unis, la vague commence seulement. »
    Le sport est dans l’ADN de Gulden

    Le dirigeant a aussi géré avec pragmatisme le scandale autour des Yeezy, les baskets développées pour adidas par le rappeur Kanye West. Ce partenariat, qui a représenté jusqu’à 8 % du chiffre d’affaires de l’équipementier sportif, a été suspendu fin 2022 en raison de propos antisémites de l’artiste. « Mais là où Björn Gulden a été malin, c’est qu’il n’a pas détruit les stocks restants, continue Cédric Rossi. Il les a écoulés et a reversé une partie des ventes à des associations. »

    Chez adidas, Björn Gulden applique la recette qui a fait son succès chez Puma. Premier ingrédient : choyer les revendeurs comme Intersport ou Decathlon. « Les commerçants sont nos partenaires, pas nos ennemis », martèle le quinquagénaire. Deuxième ingrédient : se recentrer sur le sport. Alors que la marque s’est diversifiée dans le lifestyle ces dernières années, le nouveau PDG veut revenir « à ce qu’était adidas autrefois ».

    Il a lancé avec succès la AE1, une chaussure de basketball conçue avec l’étoile montante de la NBA Anthony Edwards. Il faut dire que le sport est dans l’ADN de Gulden. « Mon père était un joueur de handball professionnel, à une époque où ça ne rapportait pas gros, se souvient-il. C’était mon héros et je suis devenu accro », raconte l’ancien milieu de terrain du FC Nuremberg.
    « Plus compliqué que chez Puma »

    Depuis, le dirigeant a gardé un goût féroce pour la compétition. Adidas perd face à Nike son contrat his­torique avec l’équipe de football d’Allemagne ? Il explique privilégier les contrats plus rentables avec de grands clubs comme le Real de Madrid. Le siège est envahi par les consultants ? Il les pousse vers la sortie et donne son numéro à tous ses salariés. Parfois dur et peu bavard, Gulden est un homme pressé. « Il a un management horizontal mais lapidaire, juge Cédric Rossi. Quand ça ne marche pas, il vire les gens. »

    Les défis restent nombreux pour le dirigeant norvégien. « Les chaussu­res de course sont le segment le plus stratégique, et de jeunes marques comme Hoka, On Running ou Brooks mettent adidas à l’épreuve », note l’analyste. Le PDG va aussi devoir redresser sa rentabilité – en réduisant les stocks et les promotions – et se relancer aux Etats-Unis et en Chine.

    « Ça va être plus compliqué que chez Puma, estime Fabien Arneodo, ex-cadre de la marque au félin, désormais PDG de l’entreprise SportSyncTech. Nous avions réalisé une bascule dans le foot avec la signature d’Arsenal. Je ne vois pas encore un virage aussi net chez adidas. » Avec la sortie de crise, le premier set est gagné pour le tennisman amateur Björn Gulden. Mais pour remporter le match, il va falloir monter au filet.

    Nike paie son court-circuitage des distributeurs

    La marque à la virgule s’essoufflerait-elle ? Nike, le numéro un mondial de l’équipement sportif, a prévenu récemment d’une baisse surprise de son chiffre d’affaires de 5 % sur l’exercice en cours, clos en mai 2025, là où les analystes espéraient une légère hausse. A la Bourse, l’action s’est effondrée de plus de 20 %, sa plus grosse chute en vingt-trois ans. Derrière ce plongeon se cache une série de problèmes du leader du marché. « Nike n’a pas anticipé que la Jordan, sa basket phare, allait se fatiguer, explique Cédric Rossi, analyste chez Bryan Garnier & Co. Il y a une panne d’innovation. »

    La stratégie de vente directe, notamment en ligne, plutôt que via des distributeurs comme Foot Locker, a aussi échoué, les consommateurs privilégiant les magasins depuis la fin de la crise sanitaire. Pour tenir le coup, l’équipementier va engager un plan de 2 milliards de dollars d’économies sur trois ans. Environ 1 600 postes, soit 2 % des effectifs, devraient être supprimés. La marque travaille enfin sur une ligne de baskets à 100 dollars et moins afin de se relancer. Objectif : faire revenir les clients, en pleine crise du pouvoir d’achat, mais aussi concurrencer la Samba d’adidas, au même prix.

  • Votre frigo est vide ? Alors, servez-vous ...

    #eat_the_rich

    Les 500 plus grandes fortunes de France en 2024 - Challenges
    https://www.challenges.fr/classements/fortune/2024

    Nos estimations recensent l’ensemble des actifs professionnels, cotés et non cotés. Pour les actifs cotés, le montant de la Fortune boursière est arrêté courant juin. Pour les actifs non cotés, nous procédons à une estimation rigoureuse de leur valorisation en épluchant entre autres les comptes et informations disponibles des entreprises et en surveillant la santé du secteur concerné. Ce classement concerne les Fortunes professionnelles françaises et ne prend donc pas en compte les biens personnels (biens immobiliers privés, voitures, œuvres d’art…).

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Deux_cents_familles

      Les deux cents familles est, en France, une des expressions symboliques parfois donnée sous la Troisième République « aux dynasties bourgeoises représentées dans de nombreux conseils d’administration de grandes sociétés industrielles, financières ou commerciales »1.

      Dans le contexte de la Grande Dépression économique des années 1930, d’une série de scandales financiers, de la critique du capitalisme, des luttes sociales et du mécontentement d’une partie de la population, l’expression deux cents familles — qui renvoie originellement aux 200 plus gros actionnaires (sur près de 40 000) qui constituaient l’Assemblée générale de la Banque de France — est popularisée par Édouard Daladier lors du 31e congrès du Parti radical-socialiste, tenu à Nantes en octobre 1934. Les deux cents familles joueraient un rôle dominant et tiendraient en main la majorité des leviers économiques de la France, contrôlant ainsi les destinées politiques du pays.

    • #oligarchie

      Le gouvernement oligarchique, comme l’a souligné Aristote, est une forme déviante de gouvernement. Les oligarques n’ont que faire de la compétence, de l’intelligence, de l’honnêteté, de la rationalité, de l’abnégation ou du bien commun. Ils corrompent, déforment et démantèlent les systèmes de pouvoir pour servir leurs intérêts immédiats, dilapidant l’avenir pour un gain personnel à court terme. «  Quand le détenteur unique de l’autorité, ou le petit nombre, ou la masse, gouvernent en vue de l’intérêt commun, ces constitutions sont nécessairement des constitutions correctes, tandis que les gouvernements qui ont en vue l’intérêt particulier soit d’un seul, soit du petit nombre, soit de la masse, sont des déviations des types précédents [1]
      [1]Aristote, La politique, Vrin, Paris, 1995, livre III, chap. 7,…
        », a écrit Aristote. Peter L. P. Simpson, professeur de lettres classiques à l’université de la ville de New York, qualifie ces déviations de «  sophistique des oligarques [2]
      [2]P. L. P. Simpson, «  A Corruption of Oligarchs  », dans D.…
        », signifiant par là qu’à partir du moment où le pouvoir est aux mains des oligarques, les réponses rationnelles, prudentes et réfléchies aux problèmes sociaux, économiques et politiques sont ignorées pour nourrir une avidité insatiable. Le stade final de toute civilisation est caractérisé par la sophistique des oligarques, qui ravagent la carcasse pourrissante de l’État.

      https://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique-2018-1-page-155.htm

  • Lutter contre l’inceste pédophile ce n’est pas seulement dénoncer un prédateur. L’abus sexuel sur les enfants, c’est toujours une construction à plusieurs acteurs. Ce sont des adultes de référence qui regardent ailleurs, qui se taisent, des professionnels de la santé ou de la justice, qui sont distraits ou se défaussent ou encore travestissent la réalité. Témoignage détaillé et implacable de Mathilde Brasilier, abusée par son père de 3 à 10 ans qui a décrit son chemin de croix dans un livre paru en 2018. Ici, elle va pour la première fois beaucoup plus loin. Elle démonte l’écosystème de l’omerta dans la bourgeoisie de Saint-Germain-des-Prés (Paris VIe) de la fin des années cinquante à aujourd’hui. Glaçant. Article publié dans la newsletter « Le plein d’idéeS » à paraitre le 15 juin.
    https://www.challenges.fr/idees/mathilde-brasilier-l-inceste-pedophile-est-toujours-une-oeuvre-collective

    #pédocriminalité #inceste

    • Une distribution d’excellence : un père Prix de Rome d’architecture, des personnalités artistiques ou littéraires de renom, le peintre Balthus ou le romancier Gabriel Matzneff, un médecin de famille du Tout-Paris qui ne voit rien, un expert psychiatre auprès du tribunal tout aussi myope, de bien singulières soirées à la Villa Médicis, des souplex cadenassés à l’Agence d’architecture du père ou chez Balthus… Et aussi les ombres de Gainsbourg ou de Jean-Marie Le Pen.

  • Nouvelle-Calédonie : les vraies raisons des émeutes - Challenges
    https://www.challenges.fr/politique/nouvelle-caledonie-les-vraies-raisons-des-emeutes_893131

    En s’attaquant aux outils de productions, en pleine négociation sur le futur statut de l’île, les émeutiers organisent un travail de sape de l’économie locale visant à peser sur les prochaines échéances politiques.

    Le déferlement de violences qui s’est abattu depuis 48 heures sur l’agglomération de Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie, est inédit par les cibles choisies. A la différence de la période des « Evénements », la guerre civile des années 1984-1985, où les affrontements meurtriers avaient lieu en « brousse » et visaient des propriétés rurales et des personnes, c’est la grande ville et sa banlieue de cet archipel du Pacifique Sud, français depuis 1853, qui a été le théâtre d‘action des émeutiers indépendantistes kanaks. Plus précisément, ses centres de production les plus connus.

    Dans cette économie insulaire, dépendante des transports, qui souffre de la contrainte des distances et d’une taille trop étroite du marché intérieur (la Nouvelle-Calédonie ne comptait que 271 000 habitants au dernier recensement de 2019), rares sont les industries de transformation locales. Or, ce sont celles-ci qui ont été attaquées et incendiées. L’usine d’embouteillage Le Froid, productrice de sodas, la seule biscuiterie industrielle du territoire Biscochoc, le constructeur de piscines Azur… Ces fleurons de la production calédonienne, aux marques connues de tous, ont été choisis et dévastés par le feu à dessein.

    La zone industrielle de Normandie, à l’entrée de Nouméa, avec ses ruines fumantes, a désormais des allures de zone de guerre. « Près d’une centaine d’entreprises ont été totalement détruites par le feu en 48 heures » déplore le Medef local. Pour sa présidente Mimsy Daly, « à l’échelle de notre économie c’est une catastrophe. A court terme, 1500 emplois sont déjà détruits. Une première estimation par la Chambre de commerce évalue à 150 millions d’euros le montant des dommages.

    Les géants de l’import, comme les concessionnaires automobiles et les hypermarchés, livrés au pillage, n’ont pas été épargnés non plus. Pas plus, dans un second temps, de nombreux petits commerces dans les quartiers les plus populaires.
    L’ombre des indépendantistes

    Sur place, ils sont peu à croire que ces exactions soient spontanées. Les moyens utilisés autour des grandes entreprises traduisent une planification certaine. La Cellule de coordination de terrain (CCAT), le bras armé de l’Union calédonienne, l’un des deux grands partis indépendantistes, orchestre depuis des semaines une mobilisation de cette jeunesse kanak devenue incendiaire lundi soir. « La CCAT n’a jamais appelé à piller les magasins » a minimisé son porte-parole Christian Tein. Ce qui n’a pas empêché le haut-commissaire Louis Le Franc, le représentant de l’Etat dans ce territoire autonome, de considérer ces activistes comme « responsables de tout ce qui se passe en ce moment ».

    En s’attaquant à ces milieux économiques, qui n’ont jamais rallié la cause indépendantiste, les émeutiers et, derrière eux, les instigateurs de ces désordres, ont-ils voulu les punir ? Ont-ils juste voulu peser, de manière spectaculaire, sur le déroulé des négociations discrètes qui se poursuivent entre les formations politiques profrançaises et indépendantistes sur le prochain statut et les conditions futures de l’exercice du droit à l’autodétermination ? Ou, comme certains élus loyalistes le disent à mi-voix, poursuivent-ils un travail de sape de l’économie calédonienne destiné à faire fuir une partie de la population vers la métropole ou l’Australie voisine et ainsi accroître leurs chances de gagner une majorité électorale ?

    Tous les indicateurs dans le rouge

    Le blocage politique organisé ces derniers mois par les chefs indépendantistes sur le plan de sauvetage proposé par Bercy du secteur du nickel, la principale ressource de l’archipel mais en grand péril, participerait de cette offensive de démoralisation. Car l’incertitude institutionnelle nourrit le marasme économique, notamment dans le secteur du BTP frappé de plein fouet par la baisse de la demande.

    La population de la Nouvelle-Calédonie est, en effet, en recul depuis trois ans ; le solde migratoire est devenu négatif. « Non seulement des retraités qui contribuaient à l’activité économique s’en vont mais désormais on voit que les jeunes partis se former à l’extérieur ne reviennent plus » s’inquiète le député Nicolas Metzdorf ( Renaissance). Les revenus de l’impôt sur les sociétés ont baissé de 22 % au premier trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023.

    De passage sur le territoire, le président de la Fédération des entreprises d’outre-mer, Hervé Mariton, éphémère ministre de l’Outre-mer en 2007, s’est dit consterné par la destruction de l’outil de production dont il a été le spectateur : c’est un « mauvais signal » envoyé aux investisseurs, « car on ne peut pas bâtir sur des incertitudes. » Quelques semaines plus tôt, en apportant son soutien à la mobilisation, un des dirigeants de la mouvance séparatiste, André Forest, président de l’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE) lui avait en quelque sort répondu par anticipation : « La question de la dignité du peuple kanak est beaucoup plus importante que les questions économiques. »

  • « On va tous crever » : le cri d’alarme du patron du spatial français - Challenges
    https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/on-va-tous-crever-le-cri-d-alarme-du-patron-du-spatial-francais_888627

    Lors du séminaire Perspectives spatiales, Philippe Baptiste, le président du Cnes, a tiré la sonnette d’alarme sur l’incapacité de l’industrie spatiale française et européenne à répondre à SpaceX et à la concurrence mondiale. « Si on ne bouge pas plus vite, on va tous crever », a-t-il martelé.

    C’est un cri du cœur comme on en voit rarement, a fortiori dans le petit cercle, un rien ronronnant, du spatial. Lors du séminaire Perspectives spatiales, organisé jeudi 28 mars par le cabinet de conseil Euroconsult et le Gifas, Philippe Baptiste, le président du Cnes, a envoyé un message d’alerte qui risque de durablement marquer le monde de l’espace. « L’industrie spatiale européenne, qui est largement française, est en danger aujourd’hui, a martelé le patron de l’agence spatiale française, lors d’une table ronde avec le directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), Josef Aschbacher, un rien médusé par la vigueur du propos. Notre industrie ne pivote pas assez vite. Il faut bouger rapidement, réduire les cycles, réduire les coûts, sinon on va tous crever. »

    Pourquoi ce cri d’alarme ? De retour du salon Satellite de Washington, le grand raout mondial du secteur, Philippe Baptiste a vu de près la surpuissance du New Space américain. SpaceX prévoit 144 lancements en 2024, contre deux d’Ariane 6 dans le meilleur des cas. Si le lanceur européen affiche un carnet de commandes solides (30 lancements), il devra faire face, à terme, à la fusée géante de SpaceX, Starship, « l’éléphant dans la pièce », selon l’expression du PDG d’Arianespace Stéphane Israël.
    Airbus et Thales en crise sur les satellites

    SpaceX est aussi en train de faire tanguer le marché des opérateurs satellites. Le groupe californien a déjà lancé 6 011 satellites de sa constellation de connectivité Starlink, une montée en puissance spectaculaire qui a sidéré les opérateurs satellites traditionnels (Intelsat, Eutelsat, SES…). En attendant de trouver la parade, ces derniers ont mis en pause la plupart de leurs projets d’acquisition de satellites, plongeant dans la crise les fabricants européens du secteur, Airbus Space Systems, très présent à Toulouse, et Thales Alenia Space (TAS), implanté à Cannes et à Toulouse.

    L’effet commence à se faire sentir : TAS va supprimer 1 300 postes, dont 1 000 en France, redéployés sur les autres activités de Thales. Également en crise, Airbus Space Systems a quant à lui changé de patron le 1er mars, Jean-Marc Nasr laissant la place à Alain Fauré. « La situation économique du secteur est critique, avec des menaces sur l’emploi, a pointé Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space au séminaire Perspectives spatiales. Face à une concurrence étrangère absolument implacable, la France est exposée à un risque de déclassement. »

    « Sur Ariane 6, on est trop chers »

    Face à cette situation peu réjouissante, la filière européenne ne bouge pas assez vite, estime Philippe Baptiste. « On ne livre pas assez vite, il faut un électrochoc », assène le patron du Cnes, qui estime que l’industrie européenne reste dans sa zone de confort. Philippe Baptiste raconte avoir visité l’usine, basée à Houston, de la start-up américaine Intuitive Machines, qui a réussi le premier atterrissage lunaire de l’histoire d’un module développé par une société privée. « Ils ont développé leur sonde en quelques années, pour 120 millions de dollars lancement compris, pointe le président du Cnes. Pourquoi ne saurait-on pas faire ça en Europe ? »

    Le Vieux continent, déplore Philippe Baptiste, ne fait pas non plus d’efforts pour rester compétitif. « Sur Ariane 6, on est trop chers, déplore-t-il. On n’arrive pas à boucler le contrat d’acquisition de la deuxième tranche de lanceurs parce qu’on n’arrive pas à réduire les coûts chez les sous-traitants, européens. » Selon Philippe Baptiste, ce sont ainsi 40 millions d’euros de réductions de coûts qui manquent à l’appel.
    « Les Sept mercenaires »

    Qui sont les fautifs ? L’allemand MT Aerospace, filiale d’OHB, est notamment pointé du doigt. Le patron de Safran Olivier Andriès était sur la même ligne en décembre dernier. « Le problème d’Ariane 6, c’est qu’il a été lancé en 2014 sur un mode hybride : les industriels ont pris la main sur le développement, mais les Etats membres de l’ESA ont maintenu le principe du retour géographique (selon lequel un Etat reçoit une charge industrielle proportionnelle à son investissement), expliquait-il. La réalité aujourd’hui, c’est que les sous-traitants ont été imposés par leurs pays à ArianeGroup, et que ces partenaires se retranchent derrière le retour géographique pour ne faire aucun effort de compétitivité. »

    Interrogé sur les noms des mauvais élèves, le patron de Safran citait MT Aerospace (OHB), le suisse Beyond Gravity (ex-RUAG) ou encore le suédois GKN Aerospace Sweden. « Ils sont sept, je les appelle les ’Magnificent Seven’ (les Sept mercenaires, ndlr). Certains réclamaient des hausses de prix de 50 à 60 % en 2022, sous prétexte de compenser l’inflation, ce qui était proprement délirant. On a demandé à l’ESA d’imposer des baisses de coûts, mais certains pays renâclent, comme l’Allemagne. » Une Europe divisée face à un ogre SpaceX toujours plus agressif : sale temps pour le spatial européen.

  • Trump a diligenté une opération d’influence clandestine de la CIA contre la Chine - Challenges
    https://www.challenges.fr/monde/trump-a-diligente-une-operation-d-influence-clandestine-de-la-cia-contre-

    Selon [trois anciens responsables américains ayant une connaissance directe de cette opération secrète], la CIA a constitué en 2019, soit deux ans après l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche, une petite d’équipe d’agents intervenant sur les réseaux sociaux sous une fausse identité pour tenter de discréditer le pouvoir de Xi Jinping.

    Ces agents ont relayé des allégations selon lesquelles des membres du Parti communiste chinois ont caché à l’étranger de l’argent détourné, ou encore de corruption et de gaspillage d’argent public concernant des projets d’infrastructures des « routes de la soie », clé de voûte de la politique commerciale chinoise, ont précisé les responsables.

    • Il (macron) s’imagine en plein XIXème siècle, pouvant envoyer au massacre des dizaines de milliers d’êtres humains, tout en étant persuadé que c’est en face et uniquement en face qu’il va y avoir des massacres.

      Ces gens que nous ne parvenons pas à éloigner du pouvoir sont consternant de mesquinerie et de méchanceté, de crétinerie et de malveillance.

    • Oui enfin c’est le même qui fantasmait sur une coalition internationale contre le Hamas. C’est notre Trump à nous : l’abruti réjoui qui énonce à haute voix la première foutaise qui lui passe par la tête.

      https://www.challenges.fr/top-news/macron-propose-une-coalition-internationale-contre-le-hamas_871705

      « C’est pourquoi la France est prête à ce que la coalition internationale contre Daech (acronyme de l’Etat islamique, NDLR) dans le cadre de laquelle nous sommes engagés en Irak et en Syrie puisse aussi lutter contre le Hamas. »

      « Je propose à nos partenaires internationaux (...) que nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous », a insisté Emmanuel Macron, sans préciser s’il avait évoqué cette hypothèse avec les autres pays concernés, Etats-Unis en tête.

    • Ils sont tellement nuls, c’est désespérant.

      Face aux russes en vainqueurs (ils sont déjà vainqueurs, et ils vont être encore plus vainqueurs, sous peu, ce n’est qu’une question de temps), ça va être le massacre, politiquement parlant. Et il va falloir en plus faire comme si l’Europe avait superbement manœuvré pour signer la reddition, sous la houlette de notre insupportable représentant ou d’un de ses clones. Parce que c’est ce qu’il va se passer, si on n’en passe finalement pas par une vitrification à notre initiative (le refrain « célérusses » ça va un moment, mais cékankondiléchoz ?).

      Ces crétins, tant qu’ils ont la supériorité de la violence, ils massacrent et ils écrasent, on le constate au quotidien à Gaza ou contre les écolos ou les salariés en France. Mais dès que c’est l’inverse, ils s’écrasent. Entre les deux, ils sont infects de mauvaise foi et de médiocrité.

  • Un gazoduc iranien visé par des „actes de sabotage“ - Challenges
    https://www.challenges.fr/monde/un-gazoduc-iranien-vise-par-des-actes-de-sabotage_883595

    Deux explosions dues à des actes de sabotage ont endommagé le principal réseau de gazoducs reliant le sud au nord de l’Iran dans la nuit de mardi à mercredi, ont rapporté les autorités iraniennes.

    Israel Was Behind Attacks on Major Gas Pipelines in Iran, Officials Say - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/02/16/world/middleeast/iran-israel-attacks-gas-pipelines.html

    Israel carried out covert attacks on two major natural gas pipelines inside Iran this week, disrupting the flow of heat and cooking gas to provinces with millions of people, according to two Western officials and a military strategist affiliated with Iran’s Revolutionary Guards Corps.

  • Il est impossible d’arrêter l’immigration, dit le patron de #Frontex

    Un arrêt complet des flux migratoires vers l’Union européenne (UE) est « impossible », estime le directeur exécutif de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, alors que le sujet de l’immigration promet d’être un thème majeur des élections européennes à venir.

    « La migration est un phénomène mondial. Nous devons gérer la migration parce que nous ne pouvons pas faire face à une migration non gérée vers l’Europe », a déclaré Hans Leijtens lors dans un entretien à Reuters dans son bureau de Varsovie.

    « Mais un arrêt complet - pour moi, cela semble très difficile, pour ne pas dire impossible ».

    Le directeur de Frontex doit se rendre jeudi avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, en Mauritanie, un pays devenu l’un des principaux points de départ pour les migrants en route vers l’Europe.

    La migration irrégulière vers l’UE en provenance d’Afrique de l’Ouest a plus que décuplé en janvier, selon des données de Frontex consultées par Reuters avant leur publication.

    Han Leijtens a estimé que la gestion ordonnée des frontières extérieures de l’UE est un élément important d’un « portefeuille européen » plus large et a souligné la nécessité de l’aide au développement et d’autres formes de coopération de Bruxelles avec des pays tiers.

    Frontex a enregistré 380.000 franchissements irréguliers des frontières en 2023, le chiffre le plus élevé depuis 2016. Cette tendance haussière va se poursuivre en 2024, estime Hans Leijtens.

    « Je ne pense pas qu’il y aura une nouvelle tendance sur une baisse des chiffres », a-t-il déclaré, s’attendant à ce que davantage de personnes originaires d’Afrique subsaharienne tentent de se rendre en Europe.

    Les personnes fuyant les guerres ont droit à l’asile dans l’UE, qui a accueilli des millions d’Ukrainiens depuis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022.

    Toutefois, les Africains sont principalement considérés comme des travailleurs migrants, et l’UE veut garder un contrôle strict sur ces arrivées.

    Selon Hans Leijtens, l’augmentation du nombre de retours effectifs de demandeurs d’asile déboutés est essentielle pour rétablir la confiance des Européens.

    « Une opération de retour crédible est très importante pour montrer aux habitants de l’Europe, mais aussi aux migrants, que si vous n’avez pas besoin de notre protection, vous serez renvoyés », a-t-il dit.

    https://www.challenges.fr/top-news/il-est-impossible-d-arreter-l-immigration-dit-le-patron-de-frontex_882843

    #asile #migrations #réfugiés #contrôles_frontaliers #frontières #gestion #Hans_Leijtens #gestion_ordonnée #aide_au_développement #développement #expulsions #renvois #machine_à_expulser

    via @karine4

  • Un Breivik « suicidaire » traîne l’Etat norvégien en justice pour protester contre son isolement
    https://www.nouvelobs.com/monde/20240108.AFP6020/un-breivik-suicidaire-traine-l-etat-norvegien-en-justice-pour-protester-c

    Oslo (AFP) - Anders Behring #Breivik, qui a tué 77 personnes en 2011, est « suicidaire » et sous antidépresseur du fait de son régime carcéral strict, a affirmé son avocat lundi au premier jour d’un nouveau procès intenté par le néonazi contre l’Etat norvégien.

    « Le principal dégât lié à l’isolement de Breivik, c’est son envie de ne plus vivre. On peut appeler cela une dépression », a déclaré l’avocat, Øystein Storrvik, dans le gymnase de la prison de Ringerike où le procès a été délocalisé pour des raisons de sécurité.

    L’audience à Londres pour empêcher l’extradition d’Assange aux USA se tiendra en février
    https://www.challenges.fr/monde/l-audience-a-londres-pour-empecher-l-extradition-d-assange-aux-usa-se-tie

    LONDRES (Reuters) - Le fondateur de #WikiLeaks, Julian #Assange, se présentera devant la Haute Cour de Londres en février dans le cadre d’une audience publique visant à empêcher le gouvernement britannique de l’extrader aux États-Unis, où il est recherché pour des raisons pénales, ont déclaré ses partisans mardi.

    Tu n’auras pas de nouvelles de la santé mentale d’Assange, individu emprisonné, à l’isolement, sans charges pénales ni jugement, dans un des pays du monde libre de commettre des génocides.

    Pourtant, Assange aussi a des avocats. Mais apparemment, les journalistes ne jugent pas utiles de nous faire profiter d’une sorte de micro-trottoir en faveur d’Assange, élément essentiel de leur grand métier, permettant aux avocats de Breivik de déblatérer tranquillement sur la santé mentale d’un tueur en série. Nos organes de presse sont dirigés par des crétins malveillants.

    #cépapareil

  • Le petit commerçant chinois devenu le blanchisseur du crime organisé et des fortunes françaises

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/22/le-petit-commercant-chinois-devenu-le-blanchisseur-du-crime-organise-et-des-

    Ce type est certainement une pourriture véreuse. Cependant, Le Monde semble bafouer la présomption d’innocence et les propos du journaliste sont d’un racisme hallucinant, à commencer par le titre. Je croyais que c’était Le Journal du Dimanche qui avait désormais pour but de nourrir les rangs de l’xdroite, il est pas tout seul :/

    Il ouvre même sa filière Chen Wei à d’autres intermédiaires qui apportent leurs propres clients. L’un d’eux, Thierry L., interrogé par les juges, a admis avoir utilisé ce canal et blanchi, en deux fois, 400 000 euros pour « Christophe Février (…), un ami ». M. Février est un repreneur très controversé d’entreprises en faillite en France et à l’étranger, dont les investissements dans la transition énergétique lui ont valu, début 2022, une mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Selon l’un de ses avocats, Me David Apelbaum, il conteste, dans ce dernier dossier, les faits qui lui sont reprochés et affirme, par ailleurs, ne pas vouloir s’exprimer sur l’autre affaire.

    Jeudi 16 novembre, au cœur du CIFA encombré de véhicules, à Aubervilliers, Le Monde s’est rendu dans la boutique Feeling Style de Chen Wei où des clients faisaient leurs achats pour leurs propres magasins dans Paris. Absent, il a été contacté par l’un de ses vendeurs, mais il n’a pas souhaité faire de commentaires sur les enquêtes en cours, à l’instar de ses deux avocats, Me Diane de Condé et Me Thierry Herzog, également sollicités.

    trouvé sur https://justpaste.it/72h9d

  • Gaza : Une équipe d’humanitaires décrit l’hôpital Al Chifa comme une « zone de mort »
    Par Reuters le 19.11.2023
    https://www.challenges.fr/monde/gaza-une-equipe-d-humanitaires-decrit-l-hopital-al-chifa-comme-une-zone-d
    https://www.challenges.fr/assets/img/2023/11/19/cover-r4x3w1200-6559e16866a2a-des-tentes-et-des-abris-utilises-par-des-pa

    (Reuters) - Une mission d’évaluation humanitaire s’est rendue à l’hôpital Al Chifa, dans le nord de Gaza, qu’elle a décrit comme une « zone de la mort » après y avoir vu des traces de bombardements et de tirs, a déclaré samedi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    La mission conduite par l’OMS, dont faisaient partie des experts de santé publique, des spécialistes de la logistique et du personnel de sécurité de plusieurs départements de l’Onu, n’a pu passer qu’une heure samedi dans l’enceinte de l’hôpital en raison de risques de sécurité, a indiqué l’OMS dans un communiqué.

    L’équipe a décrit l’hôpital comme une « zone de mort » et estimé que la situation était « désespérée », alors que l’hôpital ne fonctionne pas comme un établissement médical en raison du manque d’eau propre, de carburant, de médicaments et d’autres produits essentiels.

    « Des traces de bombardements et de tirs étaient évidentes. L’équipe a vu une fosse commune à l’entrée de l’hôpital, et on leur a dit que plus de 80 personnes y étaient enterrées », précise le communiqué de l’OMS.

    Les couloirs et l’enceinte de l’hôpital étaient jonchés de déchets, notamment médicaux, et les patients et le personnel médical ont fait part de leur inquiétude concernant leur santé et leur sécurité, dit le communiqué.

    L’OMS a indiqué que 25 membres du personnel médical et 291 patients, dont 32 bébés dans un état critique, se trouvaient encore à Al Chifa.

    « L’OMS et ses partenaires travaillent dans l’urgence pour élaborer des plans afin d’évacuer immédiatement les patients restants, le personnel médical et leurs familles », a dit l’organisation.

    « Des missions supplémentaires seront mises en place dans les prochaines 24 à 72 heures, si des garanties concernant un passage sûr sont données par les parties au conflit, afin de transporter rapidement les patients » vers d’autres hôpitaux dans le sud de Gaza.

    L’armée israélienne n’a pas immédiatement fait de commentaire sur le communiqué de l’OMS.

    Les 2.500 personnes déplacées qui s’étaient réfugiées dans l’enceinte de l’hôpital sont parties après l’ordre d’évacuation donné samedi par les Forces de défense israéliennes, a dit l’OMS. (...)

    • C’est insupportable de lire ces informations. C’est déchirant. Comment apprendre ça en étant juif‧ves ? Comment supporter ces horreurs ? Profonde tristesse pour elleux .