« Je suis une femme, ne m’enfermez pas avec des hommes ! »
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▻https://www.arte.tv/fr/videos/069057-000-A/absolument-trans
#LGBTQ
« Je suis une femme, ne m’enfermez pas avec des hommes ! »
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À la croisée des chemins
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Le Voyage de Hafiz El Sudani est le récit de Hafiz Adem, #réfugié soudanais, de son évasion de la prison de En Nahud à Kordofan jusqu’à son arrivée en #France. Condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis, Hafiz Adem y décrit une justice arbitraire, des conditions d’emprisonnement inhumaines, la #torture, et les #travaux_forcés. Après un voyage de deux ans, et la traversée de la #Méditerranée sur un bateau de fortune, Hafiz arrive en Europe en mars 2017. C’est sur le campement de la Porte de la Chapelle qu’il rencontre le collectif Dessins Sans Papiers, qui a publié son histoire. Extraits.
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Japon : une voix sortie de l’isolement.
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Japon : une voix sortie de l’isolement
-- Publié le 5 avril 2018.
Monsieur Iwazaki est incarcéré durant 15 ans dans la prison de Chiba, au Japon. Il commet de nombreuses infractions en détention. Placé à l’isolement, il peint plusieurs images pour décrire son quotidien. Il sort il y a trois ans. Voici son témoignage.
J’AI SUBI, dans la prison de Chiba, de nombreuses punitions. J’ai été placé dans la section disciplinaire. J’ai été mis en salle de confinement et à l’isolement jour et nuit, entre autres. Je n’étais pas un prisonnier modèle. J’ai bénéficié d’une aide sociale à ma libération, et je me suis impliqué dans des associations de réinsertion, je suis allé aux Alcooliques anonymes, aux Narcotiques anonymes, dans des foyers pour mères, ainsi que dans une association d’aide à la réinsertion des ex-prisonniers. J’ai été consulté pour la réinsertion d’autres libérés, et j’ai élargi mes activités à la méditation, à la thérapie d’après la Gestalt-thérapie, et au développement personnel.
Après avoir passé une dizaine d’années en prison, j’ai commencé à commettre de nombreuses violations au règlement. J’ai utilisé des carnets de visiteurs pour leur passer du courrier, j’ai calfeutré des caméras de surveillance. J’ai écrit au procureur pour déposer plainte contre des mauvais traitements subis en détention. Je me suis plaint de violences exercées par le personnel de la prison, et j’ai demandé à un ami de m’aider à le signaler, afin de contourner la censure opérée par la direction de la prison. Lorsqu’elle a reçu la réponse du parquet, elle a su que j’avais déposé plainte. J’en ai subi les conséquences.
À défaut de pouvoir s’échapper de son quotidien, Samy a décidé de le raconter.
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« J’ai perdu ma mère le 6 mai 2017, l’année où je suis rentré aux Baumettes. Je n’ai pas eu le droit de participer à ses obsèques. » Samy a 33 ans. Originaire de Nantes, il est incarcéré au centre pénitentiaire de #Marseille, initialement pour une affaire de stupéfiants. Aujourd’hui, il est seul en cellule. Une vieille cellule de 9m2 dans le bâtiment B des #Baumettes. Ceux qui l’ont croisé rapportent : « il est très maigre et souffre d’un pneumothorax. »
Marcello dell’Anna — L’être à perpétuité
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La prison à perpétuité ostativa modifie tout. Ton être, ton sourire, tes pensées, ta manière de marcher, aimer, croire, espérer ou rêver… L’ergastolo ostativo est responsable de la spoliation humaine et sociale de l’homme.
Cette peine représente une sorte d’expérimentation de la régression. La réalité quotidienne est pleine de désolation. Elle est un simulacre de vie, qui provoque de profondes lacérations psychologiques. Elle devient criminogène, souvent. Elle abrutit, presque toujours.
« L’absence d’espoir » et la « conscience de mourir en prison » deviennent les douloureuses racines de la détérioration de l’Homme, du vieillissement des émotions. On peut dès lors facilement imaginer l’état d’esprit des gens, qui sont conscients qu’un jour ils franchiront, certes, le portail de la prison, mais les pieds devant. Nous voyons tout s’effondrer autour de nous. Nous percevons, avec vigueur, cet écroulement, une angoisse, un vide existentiel. Avec en prime, le remord. Et le remord domine.
Au-delà des barreaux et du ciment, nous, ergastolani ostativi, nous ne nous sentons plus humains.
La prison se dessine comme le lieu de notre anéantissement total. Les événements qui nous arrivent, les sentiments, les émotions, les peurs et l’espoir, les haines et les amours proposent d’étranges contours d’irréalité, qui deviennent des signaux d’alarmes.
Chacun de nous vit comme un homme traqué. Personnellement, je me sens surtout repoussé, vomi par la société.
Je suis désormais un autre. Altéré, déformé, violenté dans mes fondements essentiels, je suis désormais un corps qui a vieilli en accéléré, un visage anonyme, un regard éteint, qui se tend vers le vide. Et nous sommes peu à réagir, à pouvoir résister et vaincre ce monstre. Beaucoup subissent. Il faut dire que dans chaque système pénitentiaire existe une contradiction de fond : d’une part, il y a cette prétention d’enseigner au détenu un mode de vie qui lui permettra de se comporter de manière adéquate dans le monde libre. De l’autre, ce même détenu est contraint à vivre « durant sa vie entière » dans une prison qui est l’antithèse de ce monde libre. Le fait de vivre cette peine crée une perception de soi particulière, celle « d’une personne privée de tout droit ». Nous nous retrouvons dans une situation d’absence d’autodétermination.
L’arrivée à la prison | Geneviève Bernanos
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J’AI DÉCOUVERT Villepinte le mardi matin en allant porter moi-même le sac de linge d’Antonin. Je ne voulais pas laisser d’autres que moi s’occuper de cette tâche, il fallait que j’aille voir par moi-même, pour donner une réalité à mes fantasmes. Source : Prison insider
Geneviève Bernanos — Murs à part n°2
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De sa cellule, Antonin accepte de témoigner des conditions de son arrestation et de celles de sa détention. À travers une série de textes, il raconte son calvaire. L’ennui, le bruit, l’attente, l’angoisse, la solitude, la frustration, la survie, la prison de l’intérieur. De l’autre côté du mur, sa mère Geneviève, son frère Angel, ses amis et ses proches acceptent aussi de raconter comment l’incarcération d’Antonin les a tous emprisonnés. Comment la vie, à l’extérieur de la maison d’arrêt, s’est d’abord figée d’effroi avant de se caler sur le rythme des parloirs et des rendez-vous judiciaires. Comment tous vivent en prison. Source : Prison (...)
Libérer Antonin Bernanos, détenu depuis 9 mois
▻https://lundi.am/Liberer-Antonin-Bernanos-detenu-depuis-9-mois
Jeudi 2 Mars, Nanterre : journée de soutien à Antonin et à tous les inculpés du mouvement social
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Antonin Bernanos — L’arrestation
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LE 18 MAI 2016, à Paris, en marge d’une manifestation contre les violences policières, une voiture de police est incendiée avec deux agents à l’intérieur qui seront légèrement blessés. Quatre jeunes gens, dont Antonin Bernanos, 21 ans et son frère cadet Angel, 18 ans, tout deux étudiants, sont arrêtés. S’ils reconnaissent leur présence sur les lieux, ils contestent fermement avoir pris part aux violences. Suite à leurs gardes à vue, ils sont envoyés à la maison d’arrêt de Villepinte pour l’un, à Fleury-Mérogis pour l’autre. Angel sera incarcéré 42 jours. Antonin est, depuis 9 mois, toujours enfermé, en attente de son procès. De sa cellule, Antonin accepte de témoigner des conditions de son arrestation et de celles de sa détention. À travers une série de textes, il raconte son calvaire. L’ennui, le bruit, (...)