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  • La fin des blogs littéraires qu’Amazon va priver de revenus
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    D’ailleurs, le géant de Seattle n’est pas une société de grands furieux : perdre des blogueurs en mesure de recommander des livres et de générer des ventes n’est assurément pas l’objectif final. En revanche, réduire leurs revenus permet d’améliorer les marges de l’entreprise – surtout dans une période où les livres papier se vendent mieux que les livres numériques. Avec la forte hausse de prix de ces derniers, les consommateurs se sont rabattus sur l’imprimé, qui parvient, dans certains cas, à être moins cher que le numérique. Amazon suit simplement les flux financiers.

    Donc, pas question de se priver de lecteurs/influenceurs/blogueurs chez Amazon : il suffirait de rapatrier leurs chroniques vers un espace privilégié, où elles trouveraient une place de choix. Cela tombe bien, Goodreads est un réseau de lecteurs racheté en mars 2013 par Amazon. Sur cet espace, les lecteurs peuvent – et sont vivement encouragés ! – à publier des critiques de livres.

    Goodreads, l’autre pays de Cocagne

    Il suffirait de leur accorder des remises, bons de réductions et autres avantages, pour récupérer une partie des blogueurs désœuvrés de voir leurs revenus diminuer, pour en faire des utilisateurs heureux de Goodreads. La construction d’un empire absolu est en cours, et depuis, difficile de dire qui vendra encore des livres sur internet.

    Aux États-Unis, Amazon dispose aujourd’hui de 42 % de parts de marchés, ebook et papier confondus. Goodreads, de son côté, doit se sentir assez seul, n’ayant plus aucun autre concurrent encore en mesure de lui chatouiller le monopole.

    #Amazon #vectorialisme #blogs_de_lecteurs