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  • La méthode Elon Musk : comment fait-il pour être expert en tout ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/la-methode-delon-musk-et-dautres-polymathes-pour-apprendre-KMRGHPIVSNBRNCDD

    sous #paywall, mais je pointe surtout pour le titre qui annonce une analyse impartiale et lucide…
    note : apparemment le titre initial était : La méthode d’Elon Musk et d’autres #polymathes pour apprendre

    Le patron de Tesla a bouleversé une multitude de domaines. Son mode d’acquisition des connaissances suscite une abondante littérature.

    Mais comment fait-il ? Comment fait Elon Musk pour avoir révolutionné autant de secteurs épars ? Connu pour Tesla et SpaceX, Musk a aussi développé des entreprises […]

    • Ce classique du journalisme de qualité :
      « Bonjour monsieur Musk, alors on attaque tout de suite avec notre première question sans concession : “Comment faites-vous pour être aussi génial ?” »

    • Mais comment fait-il ? Comment fait Elon Musk pour avoir révolutionné autant de secteurs épars ? Connu pour Tesla et SpaceX, Musk a aussi développé des entreprises dans le logiciel (PayPal), les transports collectifs (Hyperloop), l’énergie (SolarCity), l’intelligence artificielle (il est le cofondateur d’OpenAI), les neurosciences avec son effrayant projet Neuralink, et même les travaux publics (les tunnels de The Boring Company). Et cela sans mentionner Twitter, devenu X, dont on ne sait pour l’instant s’il s’agit d’une destruction schumpeterienne ou d’une mise en pièces chaotique. La réponse est à chercher dans la polymathie, soit la connaissance approfondie d’une grande variété de sujets.
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      L’enviable catégorie des polymathes est bien représentée dans la tech et les sciences. Sans même remonter aux plus extrêmes d’entre eux comme Léonard de Vinci, Descartes ou Benjamin Franklin, on peut prendre un exemple contemporain avec Bill Gates dont la compréhension profonde de multiples disciplines a permis à sa fondation d’intervenir dans une multitude de domaines. La Bill & Melinda Gates Foundation s’intéresse à la biologie pour lutter contre les maladies tropicales, l’énergie nucléaire de nouvelle génération, ou encore le changement climatique. Une demi-génération plus loin, on trouve Demis Hassabis, créateur de DeepMind, filiale d’intelligence artificielle de Google, capable d’appréhender la biologie moléculaire autant que la prévision météorologique, la fusion nucléaire, ou de revisiter la thermodynamique pour réduire la consommation électrique.

      Comment font-ils pour être experts en tout ? Leurs méthodes sont-elles empiriques, ou le fruit d’un processus élaboré ? Ces questions relèvent autant de la recherche que de l’observation classique. Côté académique, on peut se plonger dans un papier intéressant intitulé Multiple giftedness in adults : the case of polymaths, qui est une bonne somme sur le sujet. Plus accessible est l’exégèse d’une contribution de Musk sur la plateforme Reddit remontant à une dizaine d’années, mais qui reste d’actualité. Elle a été compilée par Ruchir Jajoo, un entrepreneur indien passionné d’innovation et de philosophie.

      De tout cela on peut tirer quelques enseignements. En premier lieu, tous les polymathes actuels ont en commun une capacité d’absorption de l’information hors du commun couplée à une formidable diversité. Bill Gates s’isole plusieurs fois par an avec une pile de livres, comme le relate l’excellent documentaire de Netflix, Inside Bill’s Brain. Musk a longtemps été lui aussi un lecteur compulsif, aidé par un syndrome d’Asperger et un rythme de 90 heures de travail par semaine.
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      Le corollaire de ce qui précède est une exceptionnelle capacité d’approfondissement. Ce qui frappe chez Elon Musk, c’est l’incroyable granularité de sa connaissance. Ceux qui ont travaillé avec lui évoquent sa mémorisation du moindre composant des voitures Tesla. Il suffit, par ailleurs, de regarder les trois heures de sa visite guidée de la Starbase texane où sont fabriquées ses fusées géantes Starship – un exercice uniquement réservé aux « space geeks » gravement atteints – pour mesurer sa capacité à sauter du général au particulier. Musk connaît non seulement chaque morceau de ses fusées, mais aussi toute la science en amont de la conception d’un stabilisateur ou de la turbopompe d’un moteur : métallurgie, mécanique des fluides, thermodynamique, aérodynamique.

      Au prisme de ce gourou de la tech, cela donne l’axiome suivant : « Je pense que la plupart des gens peuvent apprendre bien plus qu’ils ne le pensent. Ils limitent leur capacité d’apprentissage. Un conseil : il est important de considérer la connaissance comme une sorte d’arbre sémantique. Faites en sorte d’être certain de comprendre les principes fondamentaux, c’est-à-dire le tronc, puis les branches principales, avant de vous intéresser aux feuilles, aux détails, qui ne tiennent que par le reste ». Disséqué par l’entrepreneur-philosophe Ruchir Jao, cela donne : « Faire du pain selon Elon ne signifie pas mélanger farine, levure et eau, mais avoir intégré les 23 composants du pain, depuis la fermentation des levures jusqu’à la culture du blé. »
      Brillants esprits

      D’autres entrepreneurs traduisent cela par le fait de savoir construire des choses. « Nous avons embauché un formidable ingénieur car il avait construit seul dans son garage un hélicoptère complet, certifié comme tel. Il avait fabriqué chaque pièce, il connaissait chaque composant de sa machine », m’a un jour raconté Astro Teller, le patron de Google X, la branche des projets futuristes d’Alphabet. Posture identique chez Hélène Huby, fondatrice de The Space Exploration Company qui ambitionne de construire une mini-station orbitale : « Je prends surtout des ingénieurs qui se sont essayés à la construction d’une fusée. C’est essentiel de s’être frotté à la pratique », dit-elle.

      Le troisième enseignement porte sur la mise en œuvre de ce qui est maintenant une discipline à part entière en intelligence artificielle, le « transfert learning ». Pour simplifier, cela consiste à appliquer un apprentissage, une connaissance approfondie acquise dans un domaine, à une multitude d’autres. Cette connexion est un élément essentiel dans la créativité autant que dans l’exécution. Un exemple ? Steve Jobs, dont l’apprentissage de la calligraphie a grandement influencé le design des produits Apple et façonné son perfectionnisme. Ou Jeff Bezos, dont la connaissance des « Quants » – l’analyse quantitative de la finance – a été essentielle lorsqu’il a conçu les fondations du logiciel d’Amazon.

      Au final, l’analyse des traits communs à tous ces brillants esprits tord le cou à l’idée selon laquelle l’ultra-spécialisation est nécessairement un gage de succès. Mieux vaut privilégier l’expert-généraliste, ou le geek multi-talents, par opposition au génie monochrome dont l’espace mental s’apparente à un canyon qui contraint le raisonnement. Telle est la condition de la créativité, dont la transformation en succès suppose une implacable discipline dans l’exécution.

    • Selon une biographie à paraître, Elon Musk a évité un « mini-Pearl Harbor » à la flotte russe de Crimée
      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/09/07/guerre-en-ukraine-en-direct-washington-et-londres-sanctionnent-des-cybercrim

      La chaîne CNN, qui a eu accès à un extrait de la biographie d’Elon Musk du journaliste américain Walter Isaacson (Elon Musk, en vente le 12 septembre), rapporte que le patron de SpaceX, Tesla et Twitter a ordonné aux ingénieurs d’éteindre ses satellites Starlink alors que l’Ukraine préparait une attaque avec des drones contre la flotte russe. Selon l’auteur, qui ne précise pas la date de cet incident, le patron de Starlink a craint que Moscou ne réponde avec des armes nucléaires à une attaque ukrainienne infligeant un « mini-Pearl Harbor » à la flotte russe de Crimée, une peur renforcée par ses conversations avec des responsables russes. Ronan Farrow écrit dans le New Yorker qu’Elon Musk avait confirmé à un responsable du Pentagone s’être entretenu personnellement avec Vladimir Poutine.

      « Comment je me positionne dans cette guerre ? » « Starlink n’a pas été conçu pour être impliqué dans les guerres. C’était pour que les gens puissent regarder Netflix et se détendre, se connecter à l’école et faire de bonnes choses pacifiques, pas des frappes de drones », se justifie Elon Musk auprès de Walter Isaacson.

      Selon le journaliste Ronan Farrow, Elon Musk avait pourtant « initialement montré un soutien sans limite à la cause ukrainienne ». Mais il a ensuite été mis en cause pour ses ingérences dans le conflit. En octobre 2022, le milliardaire a fait part sur Twitter de ses réflexions sur la manière de mettre fin au conflit avec quatre propositions pour la « paix entre l’Ukraine et la Russie », au grand bonheur de Moscou et de Pékin, s’attirant une réponse peu diplomatique. Et pour cause : Kiev était supposé accepter d’abandonner les territoires conquis par Moscou.

      Quelques jours plus tard, en pleine contre-offensive ukrainienne, le Financial Times rapportait que les troupes de Kiev avaient constaté des coupures de réseau Starlink dans certaines zones de combat. Musk a tenté de fournir une explication, affirmant que Starlink était en train de « perdre de l’argent » en offrant quasi gratuitement ses services aux soldats ukrainiens. Il a alors demandé au Pentagone de financer le réseau avant de se raviser.

      Selon Ronan Farrow, l’attitude d’Elon Musk s’explique en raison de la dépendance de son empire à la Chine, qui soutient la Russie. La Chine représente un immense marché pour Tesla et la moitié des véhicules de la marque sont assemblés à Shanghaï. Le milliardaire a confié au Financial Times que Pékin désapprouvait sa décision de fournir Starlink à l’Ukraine et lui a demandé l’assurance qu’il ne déploierait pas une technologie similaire en Chine. D’autant que Pékin ambitionne de lancer sa propre constellation de 13 000 satellites pour rivaliser avec Starlink.

  • Les Nations unies dénoncent une surexploitation mondiale du #sable | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/les-nations-unies-denoncent-une-surexploitation-mondiale-du-sable-1975512

    Aujourd’hui, l’ampleur du dragage est en augmentation. « Le monde se rapproche du taux de reconstitution naturelle de 10 à 16 milliards de tonnes par an, dont les rivières ont besoin pour maintenir la structure et le fonctionnement des écosystèmes côtiers et marins », avancent les Nations unies. C’est particulièrement préoccupant pour certaines régions où le dragage est plus intense et où l’extraction dépasse déjà considérablement le bilan sédimentaire de la terre à la mer. Pascal Peduzzi pointe ainsi le fait que le delta du Mékong, au Vietnam, s’enfonce, faute de sédiments suffisants, provoquant de fait toute une problématique de sauvegarde de sa biodiversité.

  • Solution Canicule : comment une partie de Paris se refroidit sans clim | Libé | 23.08.23

    https://www.liberation.fr/societe/ville/canicule-comment-une-partie-de-paris-se-refroidit-sans-clim-20230823_WKFK

    Pensé il y a plus de trente ans, Fraîcheur de Paris, le plus grand réseau de froid urbain européen, rafraîchit plus de 700 bâtiments parisiens de façon plus écologique et durable que la climatisation classique.

    C’est peut-être l’une des solutions les plus efficaces et durables pour lutter contre la chaleur parisienne et la canicule mais elle est encore largement méconnue. Depuis 1991, dans les entrailles de la capitale, un réseau de froid – le plus grand d’Europe, avec 89 kilomètres de tuyaux – sillonne la ville pour rafraîchir plus de 700 bâtiments comme le Forum des Halles, le musée du Louvre, l’Hôtel de ville, l’Assemblée nationale ou encore la Philharmonie… C’est Fraîcheur de Paris, une filiale d’Engie (propriétaire à 85 %) et de la RATP (15 %), qui est chargée de gérer ce réseau public.

    Son principe est simple. De gigantesques quantités d’eau doivent d’abord être refroidies à environ 2°C. Pour ce faire, dix centrales de production sont disséminées un peu partout à travers la capitale (La Tour Maubourg, Auber, Opéra…). Dans ces sites, alimentés par de l’électricité 100 % renouvelable depuis 2013, l’eau est refroidie dans des « groupes froid », selon le même principe que celui utilisé dans les réfrigérateurs, avec un gaz réfrigérant. Le liquide est ensuite envoyé dans les bâtiments abonnés. L’eau glacée y circule dans un réseau de tuyaux et rafraîchit l’air ambiant par échange thermique. Une fois utilisée et réchauffée (à 12°C environ), l’eau revient dans les centrales pour y être de nouveau refroidie.

    L’entreprise emploie aussi la technique du « free-cooling », qui utilise le froid de la Seine pour rafraîchir naturellement – par échange thermique et donc en économisant de l’énergie – l’eau envoyée à ses abonnés. Avec, selon Fraîcheur de Paris, un impact quasi nul sur la température du fleuve. Selon le contrat signé avec la mairie de Paris, l’entreprise s’est engagée à passer de 2 % de sa production avec cette technique à 11 % d’ici vingt ans. « Cela permettra sur la durée du contrat d’économiser une année de consommation électrique, ce qui est considérable », détaillait Benoît Reydellet, directeur de projet à Fraîcheur de Paris, aux Echos en juin 2022.

    Côté porte-monnaie, le mégawattheure de froid est facturé 137 euros aux clients. Du propre aveu de Benoit Reydellet, interrogé l’an dernier par l’AFP, « c’est assez cher, mais bien plus vertueux que le froid produit par les installations autonomes » comme les climatiseurs, très énergivores et qui contribuent à réchauffer l’air de la ville. Selon l’entreprise, l’investissement nécessaire au moment du raccordement d’un site au réseau de froid peut être amorti en dix ans.

    Un objectif de 3 000 abonnés

    [...]

  • Les relations entre la Turquie et l’Arménie envenimées par une série Disney | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/les-relations-entre-la-turquie-et-larmenie-envenimees-par-une-serie-disney-

    Nouvel épisode dans le feuilleton des polémiques turco-arméniennes. Au coeur des débats cette fois, le traitement d’Atatürk, le père fondateur de la Turquie moderne en 1923, dans la série dramatique en six épisodes que Disney+ lui consacre. Initialement prévue pour une sortie sur la plateforme le 29 octobre, jour du centième anniversaire de la République turque, Disney+ a finalement reculé face à la polémique. Car depuis plusieurs mois, Turquie et Arménie se livrent à une guerre d’influence auprès du géant américain, comme le raconte le quotidien libanais « L’Orient-Le Jour ».

    Le point de crispation ? La série ferait l’apologie d’un personnage contesté en « renforçant le narratif de glorification d’un homme élevé encore aujourd’hui par ses partisans au rang de héros » explique le quotidien. Déjà, la bande-annonce dévoilée à l’automne rendait compte des envolées patriotiques de la série lorsque le lieutenant-colonel Mustafa Kemal, futur Atatürk, déclarait en passant en revue ses troupes : « Que l’ennemi plante son poignard dans le coeur de la patrie, il verra un homme sauver le sombre destin de sa mère ».

    La contestation a d’abord pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux jusqu’à atteindre le Comité national arménien d’Amérique qui a appelé Disney+ à annuler la série, affirmant qu’elle « glorifie Atatürk, un dictateur turc et génocidaire avec le sang de millions de martyrs sur les mains ».
    L’héritage génocidaire

    Car les contempteurs de la série, pointent essentiellement du doigt le traitement du génocide perpétré de 1915 à 1916 par le mouvement des Jeunes-Turcs, mouvement nationaliste dont Atatürk est l’héritier. Un génocide qui a fait au moins 1,2 million de victimes arméniennes et que le pouvoir turc ne cesse de minimiser en réfutant le terme de génocide et en sous-évaluant le nombre de victimes. Les militants craignent ainsi que la série n’aide à blanchir l’histoire de la Turquie sans offrir des perspectives de discussions mémorielles.

    De leurs côtés, les soutiens turcs crient à la censure, louant « un grand leader et réformateur ». Ebubekir Sahin, le président du RTUK, le CSA de la télévision turque, a même annoncé l’ouverture d’une enquête pour éclaircir les circonstances de cette annulation, décrivant Atatürk comme la « valeur sociale la plus importante » du pays.
    Disney déjà pointé du doigt en Chine

    Les réactions émanent également de la sphère politique. Omer Celik, porte-parole de l’AKP, le parti d’Erdogan, a regretté qu’une « plateforme américaine ait cédé à la pression du lobby arménien », l’accusant « d’empêcher la normalisation des relations entre la Turquie et l’Arménie ».

    Prise en étau, la branche turque de Disney+ a annoncé un « changement de stratégie » en transformant la série à 8 millions de dollars en deux longs métrages uniquement diffusés dans les cinémas turcs. Mais le géant américain est coutumier des polémiques. Déjà en 2020, il avait été critiqué pour avoir tourné une partie du film « Mulan » dans la région chinoise du Xinjiang, et accusé ainsi de normaliser les violations des droits de la population musulmane ouïghoure par Pékin.

  • Inflation : chute sans précédent des achats alimentaires des Français | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/inflation-chute-sans-precedent-des-achats-alimentaires-des-francais-1969197

    Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les achats alimentaires des Français ont ainsi diminué de 11,4 % en volume selon l’Insee, sachant que cet indicateur mêle deux notions distinctes : les quantités achetées et la gamme de produits retenue. « Cette chute de la consommation alimentaire n’a aucun précédent dans les données compilées par l’Insee depuis 1980 », s’est alarmé dans un tweet François Geerolf, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

  • Washington donne un nouveau tour de vis aux investissements sensibles en Chine | Les Échos
    https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/les-etats-unis-officialisent-leurs-plans-pour-restreindre-les-investissemen

    En début d’année, la Maison-Blanche avait déjà mis tout son poids dans la balance pour convaincre le Japon et les Pays-Bas, deux pays majeurs pour les équipements de semi-conducteurs, de contrôler plus strictement leurs exportations de matériels sensibles vers la Chine.

  • Opinion | Exploitation minière des fonds marins : la menace se concrétise | Les Échos
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-exploitation-miniere-des-fonds-marins-la-menace-se-concretise-19605

    Dès aujourd’hui [10/07/2023], une entreprise peut demander à l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) une licence provisoire d’exploitation commerciale des grands fonds. Cette aberration, rendue possible par une faille dans les procédures de l’AIFM, intervient alors que les négociations sur le cadre réglementaire de ces activités n’ont pas encore abouti.

    Les entreprises minières, la canadienne The Metal Company en tête, se frottent les mains et pourraient bien imposer l’exploitation de ce patrimoine commun à toute l’humanité au mépris de l’esprit du multilatéralisme.

    Negotiators Just Missed a Deadline to Regulate Deep-Sea Mining
    https://gizmodo.com/negotiators-missed-deadline-regulate-deep-sea-mining-1850640271

    In the summer of 2021, the Pacific Island nation of Nauru gave the ISA notice that a subsidiary of the [Canadian] firm [The Metals Company], which Nauru is backing as a state sponsor, intended to submit an application to begin deep-sea mining.

    In announcing The Metals Company’s plan to become the first, Nauru activated the “two-year rule,” an obscure legal provision that obligates the ISA to finalize mining regulations within that time frame, or consider any applications if the deadline passes before the rules are done.

    #folie

  • Emmanuel Macron pousse à la dissolution des Soulèvements de la terre par Cécile Cornudet
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/emmanuel-macron-pousse-a-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-195225

    Annoncée il y a deux mois et demi après les affrontements de Sainte-Soline , la dissolution des Soulèvements de la terre doit désormais être lancée, a exigé Emmanuel Macron ce mercredi en Conseil des ministres. Le sujet, qui semblait encalminé, a ressurgi ce dimanche après que des activistes de ce collectif ont arraché des cultures maraîchères près de Nantes.

    Les 17 et 18 juin prochains, ils appellent également à manifester contre le projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin, suscitant l’inquiétude du ministère de l’Intérieur qui anticipe la présence de 4.000 activistes.

    Complexité juridique

    Jusqu’ici, le dossier de dissolution, poussé par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, semblait être bloqué au niveau de Matignon, les équipes d’Elisabeth Borne freinant face à la complexité juridique du sujet.

    Suite à ce coup de pression du président (qui a néanmoins félicité Elisabeth Borne pour le rejet de la motion de censure lundi ), le décret de dissolution devrait être présenté mercredi prochain, le 21 juin, en Conseil des ministres. « La Première ministre a la ferme intention de présenter en Conseil des ministres le décret de dissolution », a confirmé ce mercredi Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, lors des questions d’actualité au Sénat.

    • « Les Soulèvements proposent un ancrage terrestre au mouvement pour le climat » Antoine Chopot, Alessandro Pignocchi, 16 juin 2023

      https://www.terrestres.org/2023/06/16/les-soulevements-proposent-un-ancrage-terrestre-au-mouvement-pour-le-cli

      A l’initiative d’Emmanuel Macron, la dissolution des Soulèvements de la Terre est relancée. Derrière les agitations politiques, quel est le sens de cette coalition inédite de paysans, syndicats, mouvements climat et activistes, désormais portée par 170 comités locaux ? Dans cet entretien, deux compagnons de route du mouvement éclairent son origine, sa dynamique et sa solidité politique après deux années et demie d’existence. Ce dialogue est suivi d’un éclairage, “Pourquoi désarmer l’agro-industrie nantaise ?”, complexifiant la lecture dominante qui a accompagné l’action des Soulèvements le 11 juin dernier.

    • ON NE DISSOUT TOUJOURS PAS UN SOULÈVEMENT - Quand Macron vole au secours de l’agro-chimie et du béton !

      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/on-ne-dissout-pas-un-soulevement-communique-du-15-juin

      À la demande expresse de la FNSEA et sous l’exigence de Macron, Borne a réitèré jeudi 15 juin cette menace en annonçant la publication d’un décret de dissolution pour mercredi prochain. Dès le lendemain à 22h08, nous recevions une nouvelle notification de dissolution, avec un délai de trois jours en plein week-end, qui ne laisse pas de place au contradictoire, pour présenter nos observations. Nous le redisons aujourd’hui, nous sommes un vaste mouvement, pas un « groupuscule » ni une « nébuleuse d’activistes ». Nous ne sommes pas une association ni une organisation avec de quelconques « dirigeants », mais une constellation de coordinations, d’assemblées et de coalitions qui construisent des actions de terrain au plus près des luttes locales. Nous contestons le fondement juridique comme matériel de cette dissolution et nous engagerons un recours contre cette mesure liberticide si elle était prononcée.

      [...]

      C’est pourquoi nous invitons tous les comités locaux à faire acte d’insoumission dès le soir de l’annonce de la dissolution en faisant exister les Soulèvements de la Terre sous de multiples formes, et donc si cela se confirme pour le 21 juin, pendant la fête de la musique.

      Nous invitons aussi à organiser, le mercredi qui suivra la dissolution, des réapparitions multiples et créatives du mouvement dans tous le pays avec les comités locaux : rassemblements, convergences devant les bétonneurs et responsables locaux de l’empoisonnement des terres, soirées de présentations du livre « on ne dissout pas un soulèvement », fresques urbaines et autres métamorphoses...

    • Manifestation contre le Lyon-Turin : plus de 100 personnes interdites de territoire
      https://reporterre.net/Manifestation-contre-le-Lyon-Turin-plus-de-100-personnes-interdites-de-t

      –—

      Lyon-Turin : les opposants à la ligne ferroviaire grande vitesse se rassemblent malgré l’interdiction

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/17/lyon-turin-les-opposants-a-la-ligne-ferroviaire-grande-vitesse-se-rassemblen

      Quelque 2 000 militants, selon les estimations des autorités, ont afflué samedi dans la vallée à l’appel d’une dizaine d’organisations, pour protester contre le chantier « pharaonique » jugé « néfaste » pour l’environnement, la biodiversité et les ressources en eau.

      [...]

      Soutenue par l’Union européenne, la nouvelle ligne doit à terme relier Lyon et Turin, avec 70 % des voies en France et 30 % en Italie, avec un tunnel de 57,5 km traversant les Alpes entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse. Coût évalué : plus de 26 milliards d’euros.

      Pour le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, « on est face à la contradiction absolue des militants écologistes extrémistes. Ils veulent soi-disant sauver la planète mais ils ne veulent pas se donner les moyens : on ne sauvera pas la planète en faisant de la décroissance », a-t-il commenté vendredi matin sur BFM-TV/RMC.

    • Vous avez perdu la TELT | Communiqué commun de la coordination des opposant.es au Lyon-Turin 17 juin 2023

      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/vous-avez-perdu-la-telt-communique-commun-de-la-coordinati

      Plus de 5000 personnes se sont rassemblées aujourd’hui pour manifester contre la ligne grande vitesse et les 260 km de tunnels du Lyon-Turin, malgré les interdictions injustifiées de la préfecture en amont, les contrôles de police et l’avalanche de répression contre nos camarades italien.nes à la frontière : les bus transportant 300 personnes venues du Val Susa ont été arrêtés avant le tunnel de Fréjus. De plus, 50 militant.es No Tav se sont vu.es remettre des refus d’entrée sur le territoire. En comparaison, les « pro Lyon-Turin » étaient seulement 150 à manifester leur soutien au projet cette semaine.

      Le cortège intergénérationnel s’est élancé vers midi, guidé par un oiseau géant. Très rapidement, il a été bloqué au niveau d’un pont sur la rivière de l’Arc dans une zone sans interdiction, ne respectant donc pas les arrêtés déposés par la préfecture elle-même. Celle-ci a refusé toutes les propositions alternatives lors des multiples négociations, en amont et pendant la manifestation, ponctuant leur mépris du dialogue de tirs de lacrymo et de grenades désencerclantes. Environ 2000 gendarmes étaient mobilisé.e.s, et le bilan actuel fait état d’une cinquantaine de blessé.es graves, 6 hospitalisations dont 2 pronostics fonctionnels engagés.

      [...]

      De la dissolution des Soulèvements de la terre, qui risque d’être prononcée en conseil des ministres ce mercredi, à la militarisation du Val Susa, L’État tente partout d’empêcher les soulèvements populaires. Mais en Italie comme en France, l’échec est inéluctable : on ne dissout pas ce qui repousse partout.

      Fédération SUD Rail - CCLT - VAM - La confédération paysanne Savoie - EELV Savoie - Attac SAvoie - La France Insoumise - Greenpeace Chambéry - NO TAV - Les soulèvements de la Terre

  • Emmanuel Macron pousse à la dissolution des Soulèvements de la terre | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/emmanuel-macron-pousse-a-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-195225

    Tout en lui montrant son soutien par ailleurs, le chef de l’Etat a mis un coup de pression sur sa Première ministre Elisabeth Borne, ce mercredi en Conseil des ministres, pour que soit publié le décret de dissolution de la nébuleuse activiste.

    Dissoudre tout ce qui s’oppose, même quand cela n’a pas de sens juridique.

    • Dissolution ? Voilà qui ne nous rajeunit pas...

      Le gouvernement décide la dissolution de la Ligue communiste et d’Ordre nouveau
      https://www.lemonde.fr/archives/article/1973/06/29/le-gouvernement-decide-la-dissolution-de-la-ligue-communiste-et-d-ordre-nouv

      Le Monde
      Publié le 29 juin 1973

      M. Raymond Marcellin, ministre de l’intérieur, a fait approuver par le conseil des ministres du 28 juin la dissolution de la Ligue communiste et d’Ordre nouveau. Dès le samedi 23 juin, le ministre de l’intérieur avait proposé ces dissolutions au président de la République et au premier ministre, en raison des violents incidents qui s’étaient déroulés le jeudi 21 juin à Paris, mais l’intervention obligatoire du conseil des ministres en cette matière a retardé la mise en application des mesures. Le gouvernement a, en outre, demandé au parquet près la Cour de sûreté de l’État de poursuivre les dirigeants des deux organisations.

      https://jpst.it/3gaMZ

    • Faut pas s’inquiéter pour les soulèvements de la terre. Au pire du pire, ça portera un autre nom.
      Peut-être une amende, sinon ça fera sourire ceux qui croient que ça pourrait avoir un impact sérieux.

      « On a pas perdu les guignols » comme je l’entends de plus en plus souvent. 😂😂😂😂

  • Ces deux dernières années, les Etats-Unis ont perdu plus de 2 ans d’espérance de vie…

    […] Les autorités américaines ont confirmé, en décembre dernier, que l’espérance de vie à la naissance avait chuté de manière significative en deux ans seulement : de 78,8 ans en 2019, cette dernière n’était plus que de 76,1 ans en 2021. Le pays régresse ainsi à un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis 1996.

    Les plus jeunes en première ligne
    L’espérance de vie a fléchi dans d’autres régions du monde à cause de la pandémie, mais les Etats-Unis sont le pays développé où le déclin est le plus marqué - et le seul où cette tendance ne s’est pas inversée avec l’arrivée des vaccins. Le plus choquant : ce recul est surtout lié à une hausse des morts violentes parmi les plus jeunes.

    Les enfants âgés de 5 ans vivant aux #Etats-Unis ont une chance sur vingt-cinq de mourir avant leur 40 anniversaire, selon les calculs du « Financial Times ». Pour d’autres pays développés, dont la France, ce taux est plus proche d’un sur cent. En revanche, l’#espérance_de_vie d’un Américain de 75 ans diffère peu de celle d’autres pays de l’OCDE.

    Les causes de cet effondrement sont multiples. Parmi elles figure une hausse marquée des morts par overdose. A San Francisco, en 2020, 697 personnes sont décédées à cause d’une dose létale de drogue, en général le fentanyl. C’est plus du double que le nombre de morts liées au #Covid pendant cette période.
    A l’origine de cette crise, des médicaments puissants dont l’oxycodone. Trop prescrits par les médecins, encouragés par une industrie pharmaceutique peu scrupuleuse, ils ont eu pour conséquence de faire basculer des centaines de milliers d’Américains dans la dépendance. Les #overdoses par fentanyl sont désormais la première cause de décès pour les 18-49 ans aux Etats-Unis, selon le « Washington Post ».

    Selon le CDC, le Centre de prévention et de contrôle des maladies, les drogues ont coûté la vie à 564.000 Américains entre 1999 et 2020. Et cette tendance s’accélère nettement ces dernières années. En 2021, ce centre comptabilise plus de 100.000 morts par overdose dans le pays.

    Plus généralement, des chercheurs s’alarment d’une hausse des « morts de désespoir » aux Etats-Unis. Cette catégorie comprend les décès par overdose, mais aussi ceux liés à l’alcoolisme et les suicides. Dans leur livre « Morts de désespoir. L’avenir du capitalisme », Anne Case et Angus Deaton analysent cette tendance inquiétante, qui touche surtout les hommes blancs peu éduqués, mais aussi les femmes n’ayant pas fait d’études. Deux catégories de population particulièrement touchées par la mondialisation et l’automatisation de certaines tâches.
    Au lieu d’embaucher des salariés à temps plein, les entreprises choisissent de plus en plus des contrats flexibles du type autoentrepreneurs. Ce qui ôte aux personnes qui n’ont pas fait d’études la possibilité de grimper dans la hiérarchie. « Les piliers qui structuraient la vie et aidaient à lui donner du sens - un travail avec des perspectives d’évolution, une vie de famille stable, une voix dans la communauté - ont tous disparu », note l’auteure. […]

    L’envers du rêve américain
    (Les Échos, 26 mai 2023)

    ##barbarie_normale

  • Nicolas Treich – Twitter : "Suite au rapport de la cours des comptes, on voit beaucoup de discussion sur la réduction du cheptel. Allez, je participe aussi au débat, avec quelques rappels
    Thread by Treich13 on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1661461713194045442.html
    https://twitter.com/Treich13/status/1661461713194045442
    https://media.lesechos.com/api/v1/images/view/646ba28b660a9f59c47ee218/976x549-webp/090221678563-web-tete.webp

    1 Suite au rapport de la cours des comptes, on voit beaucoup de discussion sur la réduction du cheptel.
    Allez, je participe aussi au débat, avec quelques rappels

    Pour la Couur des comptes, la France doit réduire son cheptel bovin
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/pour-la-cour-des-comptes-la-france-doit-reduire-son-cheptel-bovin-1945445

    2 D’abord, rappelons qu’il y a une défaillance de régulation du secteur : l’élevage et la consommation de viande ne sont pas régulés à la hauteur de leurs externalités environnementales
    @I4CE_
    Réduction de la consommation de viande : des politiques publiques bien loin des objectifs de durabilité (février 2023)
    https://www.i4ce.org/wp-content/uploads/2023/02/Reduction-de-la-consommation-de-viande-des-politiques-publiques-bien-loin-des-

    3 Contrairement à d’autres secteurs, il n’y a pas de taxe carbone sur la viande par exemple, et l’élevage ne fait pas partie du marché européen d’échange des permis d’émissions

    Viewpoint : Regulating meat consumption to improve health, the environment and animal welfare
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0306919220300312

    4 Sur la qualité de l’air, le secteur agricole est devenu le principal pollueur en Europe.
    En France, les émissions de tous les gaz fortement toxiques baissent, sauf l’ammoniac NH3 (issu à 90% par l’élevage), faute de régulation du secteur

    5 Face à la menace de régulation, la stratégie du secteur de la viande consiste à dire qu’on va s’adapter : on va trouver des solutions pour émettre moins de méthane, moins de nitrate, mieux gérer les grippes aviaires, le plus souvent à grands coups de subventions publiques

    6 Mais surtout sans réduire la taille du cheptel !
    C’est pour cela que le rapport de la cours des comptes touche un point très sensible

    7 Réduire la taille du cheptel veut dire concrètement inciter à réduire la production/consommation de viande. Réduire les quantités.

    8 C’est logique : il faut jouer sur la qualité ET la quantité. Dans les transports, on veut améliorer la performance environnementale des voitures ET on veut aussi encourager à moins utiliser la voiture (par ex, rouler à vélo).

    9 Pour jouer sur la quantité de viande, sans importer, il faut changer le régime alimentaire : consommer moins de produits animaux, et naturellement plus de produits végétaux
    Il faut changer les régimes alimentaires

    10 Plusieurs études montrent que c’est nécessaire de jouer sur la production ET la consommation, voir par exemple cette étude de référence :

    11 Jouer sur la quantité produite est d’ailleurs en général bien plus efficace que changer la technologie de production

    12 Sachant que les solutions techniques ne tiennent pas toujours leurs promesses :

    Zach Boren (autre thread à suivre…)
    https://twitter.com/zdboren/status/1642838433302208512
    the UK govt just made methane-inhibiting feed additives a major part of its net zero strategy

    so I’m going to do a thread to explain why this is far from a silver bullet for livestock’s climate impact...
    British cows could be given ‘methane blockers’ to cut climate emissions | Food | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2023/apr/02/british-cows-could-be-given-methane-blockers-to-cut-carbon-emissions

    13 Sur la qualité de l’air, les actions les plus efficaces sont de loin celles qui jouent sur la quantité via un changement de régime alimentaire (végétarisme/véganisme)


    Source : Domingo et al (2021 PNAS)

    14 Pour finir, rappelons que les Pays-Bas, après des années de tergiversations à essayer d’améliorer les techniques de production (sans succès) pour réduire la pollution à l’azote, sont aussi arrivés à la conclusion qu’il fallait réduire le cheptel

    Pays-Bas. Face à la pollution, le premier exportateur de viande en Europe veut réduire son cheptel
    https://www.ouest-france.fr/europe/pays-bas/pays-bas-face-a-la-pollution-le-premier-exportateur-de-viande-en-europe

  • Nouvelle attaque contre le monde du travail :

    L’indemnisation des arrêts de travail dans le viseur de Bercy | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/lindemnisation-des-arrets-de-travail-dans-le-viseur-de-bercy-1943021#utm_so

    L’indemnisation des arrêts de travail dans le viseur de Bercy

    Les indemnités journalières font partie des pistes identifiées par le ministère du Budget pour réduire les dépenses publiques. Les montants remboursés continuent de déraper depuis le début de l’année. Mais le sujet est sensible.

    https://justpaste.it/dfsgp

  • #Retraites : bataille juridique sur la proposition Liot d’abrogation de la réforme | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/retraites-bataille-juridique-sur-la-proposition-liot-dabrogation-de-la-refo

    Vous avez aimé l’article 49.3 de la Constitution, vous adorerez l’article 40. La réforme des retraites continue d’explorer toutes les subtilités de la loi fondamentale de la République. Depuis quelques jours, les députés de la majorité et leurs conseillers se grattent la tête : peuvent-ils tuer dans l’oeuf la proposition de loi d’abrogation de la réforme des députés Liot et empêcher son examen le 8 juin, au motif de son irrecevabilité budgétaire ?

    […]

    L’article 40 de la Constitution est une barrière financière à la liberté d’initiative des parlementaires. Il statue que « les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique ». En clair, tout amendement ou proposition de loi (PPL) qui dégrade les comptes publics peut être torpillé.

    #Démocratie

  • Dernier contre-feu allumé par les «macronards» :

    Impôts : la fraude fiscale va être traquée par une cellule de renseignement | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/impots-la-fraude-fiscale-va-etre-traquee-par-une-cellule-de-renseignement-1

    Des détectives du fisc à Dubaï, Guernesey ou Panama. A l’occasion de la présentation de son plan antifraude, ce mardi, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé la création d’une cellule de renseignement fiscal, qui aura pour mission d’identifier la grande fraude internationale. Bercy veut se doter d’une unité de spécialistes capables de détecter des montages offshore du type « Panama Papers ».

    https://justpaste.it/6fsbb

  • France Travail : les contours du futur service public de l’emploi se précisent
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/19/france-travail-les-contours-du-futur-service-public-de-l-emploi-se-precisent

    Promesse de campagne du candidat Macron en 2022, la création de France Travail est un outil primordial pour l’exécutif dans sa quête du plein-emploi – un taux de chômage à 5 %, contre un peu plus de 7 % aujourd’hui – à horizon 2027. Si la nouvelle structure va remplacer Pôle emploi, l’opérateur public actuel, l’ambition va bien au-delà et réforme tout le service public de l’emploi. « Compte tenu de la dispersion des acteurs et des responsabilités, aucun acteur, pas même l’Etat, n’est aujourd’hui en mesure d’identifier l’ensemble des personnes dépourvues d’emploi sur son territoire », déplore le rapport.

    Meilleure coordination

    C’est pour répondre à ce manque de coordination et sortir d’un fonctionnement en silo que doit être bâti le réseau France Travail. Ce dernier doit permettre à tous les acteurs de l’emploi et de l’inclusion de travailler ensemble. Les missions locales deviendront ainsi France Travail jeunes, et les Cap emploi France Travail handicap. Pour simplifier les échanges entre tous ces acteurs, l’opérateur France Travail doit devenir la porte d’entrée unique pour l’ensemble des demandeurs d’emploi avec un partage large des données.

    [...]
    L’objectif du futur service public de l’emploi est d’identifier rapidement les demandeurs d’emploi, avec pour objectif de les orienter vers la structure adéquate, en réduisant considérablement les délais à l’œuvre actuellement. Après cette première étape, France Travail doit « garantir des parcours de retour à l’emploi (…) adaptés au niveau d’autonomie et aux besoins de chacun », indique le rapport. Un contrat d’engagements réciproques sera alors signé entre le demandeur d’emploi et un référent individuel.

    [#RSA avec travail contraint] Une mesure d’#accompagnement_intensif potentiellement explosive politiquement. Pour démontrer son efficacité, Thibaut Guilluy compte s’appuyer sur les expérimentations menées depuis début avril (...)
    https://justpaste.it/ceb6p

    #France_travail : à quoi va ressembler le nouveau service de l’aide à l’#emploi
    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/exclusif-france-travail-a-quoi-va-ressembler-le-nouveau-service-de-laide-a-

    Le ministre du #Travail, Olivier Dussopt, présente ce mercredi le rapport de la mission de préconfiguration du futur service national de l’emploi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Objectif : plusieurs centaines de milliers d’emplois supplémentaires pour atteindre le #plein-emploi.

    #paywall

    • Avec France Travail, l’exécutif veut remettre les précaires au boulot, bâton à la main

      https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/190423/avec-france-travail-l-executif-veut-remettre-les-precaires-au-boulot-baton

      L’exécutif a dévoilé les grandes lignes d’une vaste réforme du service public de l’emploi, prévue dès 2024. Pour atteindre le « plein-emploi », il prône une collaboration plus efficace de toutes les institutions existantes, une obligation d’inscription des bénéficiaires du RSA et une refonte du système de sanctions.

      Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi, a remis le rapport sur lequel il planche depuis huit mois : 274 pages et 99 propositions pour atteindre « le plein-emploi » – soit un taux de chômage à 5 %, contre 7 % actuellement.

      https://justpaste.it/28wl3

      La mission France Travail recommande par ailleurs un système de sanctions « plus progressif », misant « sur une approche globale de la situation du bénéficiaire et un regard pluridisciplinaire, plutôt qu’une approche mécaniste ». En d’autres termes, prendre en compte la situation des personnes avant de les priver de ressources. « Ainsi, conclut le rapport, l’écosystème des obligations/sanctions pourrait sortir de la logique “une faute, une sanction” […] qui consomme beaucoup de temps et laisse peu de place aux échanges en lien avec le retour à l’emploi. » Ce dernier point pourrait séduire le médiateur national de Pôle emploi qui prône, de longue date, une « gradation » des sanctions.

      Si le but de France Travail est la simplicité, sa mise en œuvre paraît à première vue fort complexe. Elle suppose que tous les acteurs cités arrivent à travailler ensemble, et à bâtir des procédures et référentiels communs, ce qui n’est pour l’heure pas garanti, y compris sur le versant technique.

      Les diverses institutions qui devront coordonner leurs actions ne partagent bien souvent pas même un simple logiciel de suivi, et on se souvient du crash du RSI, la sécurité sociale des indépendants, pour ces raisons en 2008.

      La mise en commun devrait donc se faire progressivement pour l’horizon 2027. « Nombre de propositions auront [...] vocation à être expérimentées dès 2023 avec quelques régions volontaires avant de les étendre à tout le territoire national nourries par les apprentissages du terrain », précise tout de même le rapport.

  • PC : Apple boit la tasse sur un marché toujours en recul | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/les-ventes-dordinateurs-decrochent-dans-le-monde-1933640


    #récession

    Parmi les leaders du marché, Lenovo et Dell ont enregistré des baisses de plus de 30 %, tandis que HP a vu ses ventes reculer de 24 %. Asus complète ce Top 5 avec une baisse de 30%. Mais c’est Apple qui accuse la plus forte chute : ses ventes d’ordinateurs ont reculé de 46 % sur un an, à 4 millions d’appareils vendus au premier trimestre, selon Canalys et de 40,5 % selon IDC.

  • Le Mexique annonce une « nouvelle nationalisation » dans le secteur de l’électricité en rachetant 13 centrales - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/energie/mexique-annonce-une-nouvelle-nationalisation-secteur-lelectricite-rachetant-

    #nationalisation #patrimoine_public : que des gros mots !

    Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador s’est réjoui mardi d’une « nouvelle nationalisation » du secteur de l’électricité en annonçant l’achat de treize centrales au groupe espagnol Iberdrola. Le montant de la transaction atteint six milliards de dollars (5,4 milliards de francs).

    C’est un « jour historique », a insisté dans une vidéo sur Twitter le président de gauche nationaliste, à l’origine d’une réforme du secteur de l’énergie pour limiter la participation étrangère, qui a inquiété ses partenaires étrangers. « Le gouvernement mexicain a signé aujourd’hui un accord pour acheter à Iberdrola treize centrales électriques qui feront partie du patrimoine public et seront opérées par la CFE [commission fédérale d’électricité, ndlr]. C’est une nouvelle nationalisation. »

    La CFE va ainsi augmenter de 39 à 55% sa part dans la production électrique totale du pays de 126 millions d’habitants, a précisé le ministre des finances, Rogelio Ramírez.

    • https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/le-mexique-achete-13-centrales-electriques-a-lespagnol-iberdrola-1922149

      Il y a tout juste un an, la Cour suprême a validé la réforme du secteur de l’énergie, approuvée par le Parlement, pour renforcer la part des entreprises publiques. Cette réforme menace des milliards d’investissements privés étrangers et le développement des renouvelables, selon les Etats-Unis, qui n’excluent pas de prendre des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d’Amérique du Nord.

    • Intéressant. Vu de Jordanie où je suis actuellement, et où les investissements étrangers ont permis à la Jordanie de booster sa production électrique à partir des renouvelables, qui représentait 27% de la production de courant fin 2021, il y a beaucoup de questions sur les limites de ces avancées. Le pays semble en surproduction électrique (même si ce jugement dépend des saisons et des moments de la journée). Par ailleurs, des licences de production à des centrales à gaz ont été signées depuis 2007, pour une durée de 25 ans à chaque fois, engageant l’entreprise nationale à acheter une électrique qui parfois n’est pas consommée. En 2014 un accord d’importation de gaz depuis Israël, entré en vigueur pour une durée de 15 ans en 2020, inscrit cette dépendance au gaz dans la durée, dans ce qui apparaît comme contradictoire avec le développement du solaire. Du fait de l’importance de cette importance du gaz dans le mix électrique, et des prix que cela implique, le prix de l’électricité payé par le citoyen n’a pas vraiment baissé malgré le fait que les centrales renouvelables des dernières générations sont beaucoup moins couteuses.
      Certains de mes interlocuteurs ici considèrent que les garanties de rémunération de longue durée aux entreprises privées (plutôt les usines à technologie conventionnelle à base de gaz) sont un problème et une entrave à une véritable transition énergétique. Et appellent, mezzo voce, à remettre à cause ces contrats. Il serait intéressant de savoir si l’accord mexicain avec Iberdrola vise à récupérer de la flexibilité dans la gestion de ces unités (renouvelables dans leur cas)... en tout cas, comme pour les PPP en France, il est clair que les décisions politiques favorisant le privé ont tendance à ne pas assez anticiper l’évolution des besoins et à sécuriser les revenus des investissements à un haut niveau dans le long terme, sans qu’ils ne subissent réellement de risque. Il faudrait savoir ici si l’accord financier trouvé leur octroie par avance tout ce qu’ils allaient gagner dans le futur ou si le gouvernement mexicain y gagne un peu. L’autre question étant de savoir si le gouvernement mexicain sera un bon gestionnaire de ces unités pour lequel il n’a peut être pas d’expertise technique directe.