• La grève générale est déclarée en Guyane française
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/guya-m27.shtml

    La #grève est l’expression d’une profonde #colère sociale qui se développe parmi les travailleurs et les classes laborieuses après cinq années d’#austérité sous le gouvernement PS de François Hollande. Dans ce département, qui compte plus de 200.000 habitants, le taux de #chômage était de 22 pour cent, soit 18,000 personnes, en 2015 ; les jeunes de 15-24 ans (46 pour cent des chômeurs) sont les plus touchés.

    Interrogé par France Info, le sénateur de Guyane Antoine Karam a évoqué « une #insécurité plus importante que dans les grandes métropoles au niveau hexagonal ». Selon lui, « près de 30 pour cent de la population n’a pas accès à l’eau potable ni à l’énergie électrique, alors que l’on a une base spatiale ».

    Il a également signalé « des meurtres, des braquages ».en Guyane : « On tue quelqu’un pour 20 euros, pour un bijou ou un portable ».

    Les Guyanais soulignent leur vaste déception vis-à-vis des promesses de Hollande : il a promis de mettre en place un Pacte pour l’Avenir de la Guyane, qui n’a pas toujours été signé.

  • Le budget de Trump financera des #guerres plus vastes en réduisant les dépenses sociales
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/budg-m21.shtml

    Ce budget fait la promotion de la mort et détruit la vie. Il verse des milliards dans la machine à tuer du Pentagone, au sacrifice de programmes qui offrent la nourriture, le logement, le chauffage, la santé et d’autres services vitaux pour la population des États-Unis.

    La coupure la plus importante est une réduction de 5,8 milliards $ dans le budget pour les Instituts nationaux de la santé, qui financent un nombre important de recherches biomédicales de dizaines de milliers de scientifiques de la santé. La plus grande coupure en pourcentage, 31 pour cent, est celle qui touche l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA), où 3200 emplois et 50 programmes seraient éliminés, incluant toutes les opérations de nettoyage dans les Grands Lacs, Chesapeake Bay, Puget Sound et la baie de San Francisco. La moitié du budget de l’EPA pour la recherche et le développement est éliminé.

    Le directeur du budget Mick Mulvaney a déclaré avec arrogance, « On ne peut pas assécher le marais et y laisser tout le monde. Alors, j’imagine que le premier candidat qui vient à l’esprit est l’Agence de la protection de l’environnement », ajoutant que « Le président veut une plus petite EPA. Il pense qu’ils abusent, et c’est ce que le budget reflète. »

    Ce sont les pauvres des milieux urbains et ruraux qui subiront la majorité des conséquences des coupes de budget. Trump propose d’abolir le Low-Income Home Energy Assistance Program (Programme de subventions pour l’énergie des foyers à faible revenu), qui offre des allocations de 3 milliards $ par an pour chauffer les maisons en hiver ; le programme du Community Development Block Grant, qui dépense 3 milliards $ dans le développement communautaire, le logement social et l’aide aux sans-abri ; la Commission régionale des Appalaches, qui encourage le développement et l’infrastructure communautaires dans cette région ; et la Delta Regional Authority, qui fait la même chose dans la région à majorité noire du delta de l’État du Mississippi.

    Bien que Trump ait obtenu un avantage écrasant dans le vote populaire de nombreuses régions rurales appauvries, son budget élimine une grande partie des dépenses fédérales dans ces régions. Il éliminerait le service de train longue distance Amtrak et l’Essential Air Service, qui finance les vols vers de petits aéroports ruraux, et couperait 500 millions $ dans le financement du département de l’Agriculture pour la conservation, le traitement des déchets et les aqueducs de l’Amérique rurale.

    D’autres coupes importantes incluent les 2,5 milliards $ éliminés du budget du département du Travail pour les programmes de formation pour les personnes âgées et les jeunes défavorisés, alors que le financement serait augmenté pour le programme Reemployment and Eligibility Assessment, qui vérifie les demandes de chômage et l’admissibilité des demandeurs, harcelant les travailleurs sans emploi et empochant un profit pour le ministère.

    #guerre_aux_pauvres #guerre_perpétuelle

  • Les États-Unis bloquent la déclaration contre le #protectionnisme dans le communiqué du #G20
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/prot-m21.shtml

    L’opposition de Mnuchin s’aligne sur la position de « l’Amérique d’abord » de l’administration Trump et ses menaces d’imposer des taxes sur les importations, d’augmenter les tarifs douaniers contre la Chine et de chercher à contourner les décisions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) si ces dernières s’opposent aux intérêts américains.

    Puisque les décisions du G20 sont fondées sur le consensus, la majorité a été confrontée à l’alternative d’une #rupture ouverte avec les États-Unis, et peut-être la dissolution de toute l’organisation, ou d’accepter une formule de compromis pour tenter de voiler les différends.

    Ils ont choisi cette dernière option, en déclarant dans le communiqué qu’ils œuvreraient seulement à « renforcer la contribution du commerce à nos économies ». En déférence à la position des États-Unis selon laquelle le système actuel est préjudiciable aux intérêts de l’Amérique, la déclaration a ajouté que les États membres du G20 « s’efforceraient de réduire les déséquilibres mondiaux excessifs ».

    Le communiqué a également abandonné, sur l’insistance des États-Unis, tout engagement de lutte contre le changement climatique, que Trump a déjà dénoncé comme un « canular ».

    Mnuchin a déclaré qu’il « ne pouvait pas être plus heureux avec le résultat » et qu’il y avait un « consensus ». Les États-Unis se sont concentrés sur le fait qu’ils ont des déficits commerciaux qu’ils voulaient réduire et qu’il y a une « nouvelle administration et une vision différente sur le commerce. »

  • L’#immigration sous le #capitalisme : la vie et la #mort le long de la frontière américano-mexicaine
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mar2017/imsc-m03.shtml

    Les nombreux millions de personnes dont les vies seront déracinées par les politiques d’immigration de Trump sont les victimes du système capitaliste et des politiques édictées par les deux partis politiques de la classe dirigeante américaine. Les immigrants sont confrontés à une administration dont la xénophobie, le nationalisme et la barbarie sociale expriment les perspectives d’une classe dirigeante qui a amassé sa richesse pendant des décennies de parasitisme financier, d’exploitation internationale par les entreprises et de guerres impérialistes. L’aristocratie financière américaine a ruiné les sociétés que ces immigrants issus de la classe ouvrière fuient, et elle les traitent maintenant de « violeurs » et de « criminels ».
    Le WSWS s’est entretenu avec Victoria, une mère dans la trentaine qui vient tout juste d’être libérée il y a quelques jours d’un centre de détention au Texas après avoir voyagé du Salvador avec deux de ses quatre enfants – sa fille Gabriela, âgée de 14 ans, et son fils Edwin Jr, âgé d’un an.