• Macron : levée de fonds dans la banlieue bruxelloise des exilés fiscaux - Arrêt sur images
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    D’où vient le financement de la campagne d’Emmanuel Macron ? De gentils donateurs anonymes installés à Paris, Londres, New York… mais aussi à Uccle en Belgique, arrondissement chic de Bruxelles bien connue pour abriter des exilés fiscaux français. En effet, selon le site Mediapart qui passe au crible le porte-monnaie du candidat et de son mouvement En marche !, Macron est allé récolter en octobre dernier, dans ces faubourgs bruxellois huppés, des fonds pour sa campagne auprès de contributeurs invités par le fondateur de la marque Celio, Marc Grosman.

    • «  il a donc pas mal dépensé  »

      De fait, ces soirées levées de fond qui ne disent pas leur nom sont souvent lucratives. A en croire Mediapart, Macron a déjà récolté 8 millions d’euros, soit « la moitié du plafond de dépenses autorisé par la loi pour le premier tour d’une présidentielle. Du jamais vu pour un parti tout neuf ». De même, on apprend qu’en trois collectes organisées à Londres, « plaque tournante pour le financement de l’entreprise politique Macron », l’équipe de campagne « escompte plus de 200 000 euros de recettes. Un jackpot, à une heure de Paris par l’Eurostar… »

      Macron et l’argent : ce sujet intéresse de nombreux médias depuis le début de l’année... En effet, d’aucuns se demandent comment cet ancien banquier d’affaires qui a engrangé plus de 2,8 millions chez Rothschild entre 2009 et 2012 peut publier en octobre 2016 auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) une déclaration de patrimoine bien moindre. Réponse (pour l’heure) de son porte-parole Sylvain Fort au JDD : « pendant les années Rothschild, Emmanuel Macron a adapté son train de vie à ses revenus et il a donc pas mal dépensé ». Pas dit que les médias se satisfassent de cette réponse d’ici le premier tour.