• Mineurs non accompagnés : comment la France est devenue une machine à briser des enfants et leurs rêves | Olivier Favier
    https://www.bastamag.net/Mineurs-non-accompagnes-MNA-isoles-etrangers-tests-osseux-traitement-indig

    « Leur nombre a explosé », « la France est débordée », « la plupart d’entre eux sont de faux mineurs »… Tel est le traitement médiatique et l’instrumentalisation politique dont font l’objet désormais ces enfants qui ont traversé des tragédies pour venir jusqu’à nous. Peut-on espérer encore un peu de dignité ? Source : Basta !

  • Un film palestinien en compétition internationale au Festival Cinéma du réel 2017 Centre Pompidou -
    AURDIP | 27 février
    http://www.aurdip.fr/un-film-palestinien-en-competition.html

    Depuis sa création il y a 39 ans, Cinéma du Réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. À l’écoute de la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble un public large, fidèle, attentif et curieux.

    La prochaine édition de Cinéma du Réel, festival international de films documentaires organisé par la Bibliothèque Publique d’Information du Centre Pompidou, aura lieu à Paris du 24 mars au 2 avril 2017.

    Les écrans du festival : le Centre Pompidou, le Luminor, le Centre Wallonie-Bruxelles, le Forum des Images et plusieurs salles d’Île-de-France.

    Cette année, une grande place sera accordée au cinéma palestinien.

    Un film palestinien en compétition internationale :

    GHOST HUNTING, de Raed Andoni (94’ – 2017 – Palestine, France, Suisse, Qatar)

    Synopsis :

    Le réalisateur palestinien Raed Andoni organise un casting de comédiens et de professionnels de la construction. Comme lui, ils sont passés par La Moskobiya, le principal centre d’interrogation israélien à Jérusalem ouest. Ensemble, ils reconstituent à Ramallah ce lieu de détention dans lequel les anciens prisonniers vont (re)jouer les interrogatoires et la séquestration. Cette entreprise de re-enactment va conduire les uns et les autres à jouer tantôt les bourreaux, tantôt les victimes dans une démarche cathartique à la fois fascinante et bouleversante.

    Un film palestinien en séances spéciales :

    OFF FRAME AKA REVOLUTION UNTIL VICTORY, de Mohanad Yaqubi (50’ – 2016 – Palestine, France, Liban, Qatar)

    Synopsis :

    « Le film que vous allez voir raconte l’histoire d’un peuple en quête de sa propre image. » Il devient le moyen de sauver ces archives palestiniennes, témoins d’un processus de construction identitaire.

    Vous pourrez retrouver les détails de la programmation ainsi que nos informations pratiques sur le site internet de Cinéma du réel [ http://www.cinemadureel.org/fr ] et notre blog.


  • La mécanique des corps, Matthieu Chatellier, 2016

    C’est là que je vois que mes questions ne permettent pas de dire tout ce que j’aurai à formuler à propos d’un avis compliqué...

    Un résumé du moment passé à voir ce film
    Vendredi 28 avril en soirée. Séance interrompue par un coup de fil important. J’aime pas trop ça. Et Christine m’a plusieurs fois posé des questions sur ce que je regardais, et j’aime bien répondre à Christine quand elle me pose des questions alors j’ai zappé sans doute quelques scènes.

    A quels films il m’a fait penser
    Metropolis de Fritz Lang, et puis en fait, à Frankenstein. Je m’explique : Frankenstein raconte un fantasme de l’humanité : Et si un être humain était capable de créer la vie à partir de rien ? Si un être humain pouvait être construit, indépendamment de la naissance ? Ce livre, et puis ce film, et puis plusieurs autres travaillent ce mythe. Rapidement, vient l’idée que l’invention de l’homme concernant la machine est un parallèle à ce deuil impossible de création.

    Quelles images dans ce film m’ont le plus étonnées
    D’abord le début du film m’a scotché. Le travail, de très près des artisans de la chair et du métal. S’en est presque sensuel. Le contact sensible entre la brutalité des outils d’appareillage et le corps en train d’être créé.
    L’avant dernière séquence du film se termine sur une image tout-à-fait belle (l’adolescent s’en va en courant dans la rue). J’ai prié (et ça ne m’arrive vraiment pas souvent) pour que le film se termine là. Mon malheur a été de voir que mon vœux n’était pas exaucé. Pourquoi, bordel, a-t-il besoin de nous en mettre encore une ? Pour nous dire que rien n’est facile ? Que ça prend du temps ? Qu’il faut être patient ? Et ça, on ne l’avait pas deviné ? Ça m’énerve.

    Quels propos m’ont le plus touchés
    Dans ce film il y a deux films.
    Le premier est un essai magnifique sur la chair et la machine, sur le corps travaillé et le corps travaillant. Pour moi il est clair que de la sensualité charnelle se dégage de beaucoup d’images. Le plâtre, le métal, la peau coupée et meurtrie, réparée, la mécanique et le corps. Finalement, le titre est très bien trouvé. Il est moins clair que le réal avait conscience de l’érotisation de ses plans.
    Je précise encore : Combien de personnes accepteraient de se faire filmer, en cadrant le bas ventre et l’entre-jambes, en slip ? Combien de films ont ce genre de plans si ce n’est des films dans lesquels ces plans sont à porté clairement sexuelle ? Je pense très peu. La seule raison qui fait que ce genre de plans est possible, c’est l’argument médical. Tant pis, c’est le sexe de cette femme qui est au milieu du cadre, le travail de sa prothèse se fait sur le bord mais quiconque tient mon propos (que c’est bel et bien le sexe de cette femme qui est filmé) se fait taxer de mal intentionné. Et d’ailleurs je reproche au réalisateur d’être tombé dans son propre piège. C’est-à-dire d’avoir clairement fait des images ambiguës sans jamais exploiter jusqu’au bout les problématiques soulevées par son esthétique. Je l’accuse de déni.
    Et le second est un film que je trouve un petit peu raté (ou au moins classique) sur un centre de rééducation. Les poncifs habituels du deuil, de la reconstruction de la personne blessée à vie, sont là et m’ennuient profondément. Les kinés sont des kinés, les soignants sont des soignants, les patients sont des patients. Rien de plus. Le documentaire sert à un peu plus que ça.
    Sauf bien sûr la séquence magnifique du jeune homme qui se la pète avec son nouveau pied.

    A qui j’aimerai montrer ce film
    A des amateurs ou amatrices de docs, bien sûr, mais aussi de films gore, de S-F et de genre, histoire de vérifier mes dires.

    Ce que je dois absolument dire au groupe
    Que ce film a donné quelques images au film que je prépare à côté. J’aimerai aussi qu’il n’hésite pas à m’en demander plus s’il ne comprend pas mon propos tapé un peu rapidement.

    http://www.cinemadureel.org/fr/programme-2016/competition-francaise/la-mecanique-des-corps
    #comptoir_du_doc #rennes #cinema #documentaire #ciritique_a_2_balles #la_mécanique_des_corps #matthieu_chatellier #2016

  • Je ne saurais trop conseiller aux Franciliens d’aller voir Long story Short de Natalie Bookchin ce soir au centre Wallonie Bruxelles, rue Quincampoix dans le cadre du festival du Cinéma du Réel (dernière projection ce soir à 19H30).

    Quelques informations à propos de ce film sur le site du cinéma du réel : http://www.cinemadureel.org/fr/programme-2016/competition-internationale/long-story-short

    Le site de Natalie Bookchin : http://bookchin.net

    Ce film est une véritable déconstruction du discours ambiant vis-à-vis de la pauvreté aux Etats-Unis, il y a dans ce film une congruence hors du commun entre le fond et la forme et une maîtrise du montage qui est extrêmement surprenante quand bien même son idée de départ est simplissime.

    • Et si cette projection est accompagnée comme hier du Benevolent dictator de Bernhard Braunstein, Martin Hasenöhrl et Albert Lichtblau, ne boudez pas votre plaisir.

      Documentaire autrichien très curieux qui mise tout sur un très surprenant décalage entre les images et le son pendant les dix premières minutes, pendant lesquelles des scènes ordinaires de la vie dans une petite ville du Malawi sont l’accompagnement visuel d’un récit d’une fuite d’un jeune Juif au moment de l’ Anschluss et de ce décalage nait ensuite un film très curieux dans lequel le manque de repères chez le spectateur lui fait se poser mille questions.

  • CONTROLLING AND PUNISHMENT — Cinéma du Réel

    http://www.cinemadureel.org/fr/programme/seances-speciales/controlling-and-punishment

    CONTROLLING AND PUNISHMENT
    Ridha Tlili, Ayten Mutlu Saray
    2013 / Suisse, Tunisie / 90 min
    i Vendredi 28 Mars 21H00 Nouveau Latina

    http://www.cinemadureel.org/fr/programme/seances-speciales/controlling-and-punishment/@@images/4e586af0-f47f-4658-bbf5-9188d5025a76.jpeg

    Trois ans après le déclenchement des printemps arabes, retour à Sidi Bouzid, là où le suicide d’un jeune homme a déclenché la première insurrection, en Tunisie. Depuis, les habitants y inventent une nouvelle culture de résistance.

    With Rhida Tlili
    Soirée proposée par Documentaire sur grand écran / En partenariat avec FIDADOC, Festival international de documentaire à Agadir.

    #documentaires #révoltes_arabes

  • à propos d’ « anders, Molussien »
    http://nicorey.perso.neuf.fr/anders/apropos.html

    J’ai voulu faire un film à partir d’un roman que je n’avais pas lu. Plus précisément, que je ne pouvais pas lire, puisqu’écrit dans une langue qui m’est étrangère — et jamais traduit.(1) Etrange idée, me direz-vous. C’est une question de confiance. D’intuition, un peu, mais surtout de confiance. Aujourd’hui je peux dire que ne me suis pas trompé, qu’il y a dans La catacombe de Molussie de Günther Anders une profonde actualité.

    Sans pouvoir lire « le script », comment procéder ? Simplement. Toujours procéder simplement… J’en connaissais tout de même la trame fictionnelle : des prisonniers, plongés dans l’obscurité d’une geôle d’un état fasciste imaginaire, la Molussie, se transmettent des histoires à propos du dehors, comme autant de fables à portée philosophique. Comment faire ?

    Simplement filmer ce pays imaginaire. Pas besoin d’aller bien loin pour cela. Errer avec l’amie Nathalie à travers les paysages plus ou moins urbanisés, plus ou moins industrialisés. S’arrêter ici et là. Il est remarquable qu’en procédant de la sorte, vient un moment où ce qu’il est nécessaire de filmer apparaît nettement sans que qu’un quelconque « projet » n’en ai décidé la nature. Fabriquer quelques machines avec l’ami Christophe pour rendre l’entreprise plus complexe et le résultat moins prévisible. Ne pas omettre de filmer quelques humains dans leur activité la plus courante : le travail. Un pays n’est jamais complètement désert.