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  • OSAR | Arrêt négligent du TAF en toute connaissance de cause
    http://asile.ch/2017/03/15/osar-arret-negligent-taf-toute-connaissance-de-cause

    « De notre point de vue, l’arrêt du Tribunal administratif fédéral est inacceptable. Le Tribunal souligne lui-même que la situation en Erythrée est dangereuse mais se plie en même temps à la pression publique », explique Miriam Behrens, Directrice de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés. L’OSAR exige que la désertion ainsi que le refus de servir continuent […]

  • HCR | Les risques augmentent pour les réfugiés et migrants tentant de se rendre en Europe
    http://asile.ch/2017/03/12/hcr-risques-augmentent-refugies-migrants-tentant-de-se-rendre-europe

    Dans un nouveau rapport, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, explique l’impact qu’a eu le renforcement des restrictions aux frontières mises en œuvre en 2016 sur les mouvements de réfugiés et de migrants vers l’Europe et au sein de l’Europe. Selon ce rapport, les populations ont continué de se déplacer mais elles […]

  • HCR | Les risques augmentent pour les réfugiés et migrants tentant de se rendre en Europe

    Après la “fermeture” de la route des Balkans et la déclaration commune UE-Turquie de mars 2016, le nombre de personnes atteignant la Grèce via la Méditerranée a rapidement chuté. Depuis, la Méditerranée centrale, entre l’Afrique du Nord et l’Italie, est devenue la voie d’accès principale à l’Europe. Concernant les tendances observées pour les arrivées en Italie, les principales nationalités qui arrivaient en Grèce ne se sont pas reportées en nombre significatif sur l’itinéraire de la Méditerranée centrale.

    Au total, quelque 181’436 personnes sont arrivées en Italie par la mer en 2016, dont 90% par bateau en provenance de la Libye. Parmi ces arrivants en Italie en 2016, il y a des personnes qui requièrent une protection internationale, ainsi que des migrants en quête d’une vie meilleure et des victimes de la traite d’êtres humains. Les Nigérians (21%) et les Érythréens (11%) sont les deux groupes de nationalités les plus importants parmi les arrivants. Une autre particularité marquante est le nombre croissant d’enfants non accompagnés et séparés qui font le voyage : plus de 25’000 en 2016. Ils représentaient 14% des nouveaux arrivants en Italie et leur nombre a plus que doublé par rapport à l’année précédente.

    La traversée vers l’Italie est particulièrement dangereuse et le nombre de décès recensés en mer Méditerranée en 2016 a dépassé celui de toutes les années précédentes. Sur les 5096 réfugiés et migrants portés disparus ou morts en mer l’année dernière, 90% avaient fait la traversée vers l’Italie par la mer, ce qui représente un décès pour 40 personnes effectuant la traversée.

    Le rapport montre également qu’au cours de la dernière partie de 2016, davantage de personnes ont rejoint l’Europe via l’ouest de la Méditerranée, soit en traversant ce bras de mer depuis le Maroc et l’Algérie vers l’Espagne, soit en entrant dans les enclaves espagnoles de Melilla et de Ceuta.

    Les départs depuis la Turquie via l’est de la Méditerranée se sont poursuivis dès avril, mais en nombres nettement inférieurs. La plupart d’entre eux ont effectué la traversée vers la Grèce, mais certains ont également traversé les frontières terrestres vers la Grèce et la Bulgarie, ou encore vers Chypre par la mer. Ceux qui empruntent cette voie sont nombreux à avoir besoin de protection. En 2016, 87% des personnes arrivées en Grèce par la mer étaient issues des dix principaux pays générateurs de réfugiés.

    Il en est de même pour ceux ayant continué à emprunter la route de l’ouest des Balkans. En Serbie par exemple, 82% des arrivants viennent d’Afghanistan, d’Iraq et de Syrie et la moitié d’entre eux sont des enfants, dont 20% sont non accompagnés, et leur nombre a cependant baissé depuis avril 2016. Comme l’indique le rapport, par suite du renforcement des restrictions aux frontières, ils sont nombreux à faire appel à des passeurs, s’exposant ainsi aux risques élevés qui sont à l’origine de plusieurs décès en 2016.

    Selon l’étude du HCR, des dizaines de milliers de personnes ont apparemment été refoulées par les autorités aux frontières de l’Europe, notamment en Bulgarie, Croatie, Grèce, Hongrie, Serbie, Espagne, et dans l’Ex-République yougoslave de Macédoine ; de nombreux rapports évoquent des cas de violences et d’abus ayant pour but de dissuader toute autre tentative d’entrée.

    Le HCR a par ailleurs reçu des informations très préoccupantes sur des cas d’enlèvement de réfugiés et de migrants, sur leur détention contre leur gré pendant plusieurs jours, sur des cas d’abus physiques et sexuels ainsi que des cas de torture et d’extorsion perpétrés par des passeurs et des bandes de criminels à plusieurs endroits le long des principaux itinéraires.

    « Ce rapport montre clairement que l’absence de voies d’accès régulières et sures pousse les réfugiés et les migrants à prendre d’énormes risques pour essayer de se rendre en Europe, y compris pour ceux qui veulent simplement rejoindre des membres de leur famille », a déclaré Vincent Cochetel, Directeur du bureau Europe du HCR.


    https://asile.ch/2017/03/12/hcr-risques-augmentent-refugies-migrants-tentant-de-se-rendre-europe
    #risques #asile #migrations #mortalité #Italie #Grèce #réfugiés #Melilla

    #abus_sexuels, Ceuta, #décès, #frontières, #Grèce, #Italie, #Méditerranée, #mineur_non_accompagné, #passeur#, #refoulement, #routes_migratoires, #Serbie, #traite, #voies_légales #itinéraires_migratoires #rapport

  • [#Suisse] Quand l’accueil des personnes en exil devient un bizness

    Ce texte fait suite à une première analyse publiée sur renversé de l’évolution de l’accueil des requérantEs d’asile en Suisse, « Vers un accueil carcéral des réfugiéEs » . Il traite du mécanisme de la privatisation et de la marchandisation de l’enfermement des personnes en exil et tente de mettre un peu plus en lumière la logique capitaliste sous-jacente à celle-ci. Pour rappel, la Suisse met en place une nouvelle politique en matière de gestion de la migration, qui porte notamment sur la privatisation des institutions suisses de l’Europe forteresse. L’idée n’est pas ici de défendre un étatisme carcéral des questions migratoires mais de mettre en lumière les logiques actuelles qui président à la gestion de ces questions dans la Suisse d’aujourd’hui.

    ORS c’est quoi ?
    A l’origine, il s’agit d’une agence d’intérim lausannoise créée en 1977 nommée ORS Services SA. En 1992, la société devient ORS Service AG et déménage à Zurich. En 2005, le fondateur de l’entreprise la revend à #Argos_Soditic qui la revend à #Invision en 2009, qui finalement la revend à #Equistone en 2013. Equistone Partners Europe est un fond d’investissement international avec des antennes dans 4 pays européens. ORS déclare un chiffre d’affaires de 65 millions de francs suisses pour 2014, essentiellement en provenance de fonds publics. Selon plusieurs médias, celui-ci atteint 85 millions en 2015 mais son bénéfice n’a jamais été divulgué. Alors quand Claude Gumy, directeur opérationnel à Fribourg dit dans le journal Le Temps « Notre but n’est pas de gagner de l’argent pour le compte d’investisseurs. Nous nous occupons avant tout d’êtres humains », de qui se moque-t-il ? Pour faire des économies l’État suisse délègue la gestion de « l’accueil » a des investisseurs qui après avoir spéculé sur les marchandises et dépouillé les pays pauvres spéculent sur les flux migratoires qu’ils ont ainsi engendrés. Leur entreprise est d’ailleurs réputée pour sa collaboration inconditionnelle avec les services étatique et la police dont les pratiques répressives ne font aucun doute.

    https://renverse.co/Suisse-Quand-l-accueil-des-personnes-en-exil-devient-un-bizness-982
    #business #accueil #asile #migrations #réfugiés #hébergement #logement #ORS #privatisation #G4S

    • ORS : Bras droit armé de la confédération suisse pour mener la répression sur les personnes en exil

      Plusieurs articles parus récemment dans la presse mainstream faisaient état de « vives critiques » envers la société privée ORS engagée par la Confédération. Active dans le business de l’incarcération des migrantEs, cette entreprise basée à Zurich ne cesse d’être dénoncé par de nombreuses organisation et individus pour ses pratiques répressives, et ce depuis plusieurs années.

      https://renverse.co/ORS-bras-droit-arme-de-la-confederation-suisse-pour-mener-la-repression-sur

    • Traduction en italien:
      Quando l’accoglienza delle persone in esilio diventa un business

      Questo articolo tratta del meccanismo della privatizzazione e della mercificazione dell’incarcerazione delle persone in esilio e tenta di mettere un po’ meglio in luce la logica capitalista soggiacente a questi fenomeni. Ricordiamo che la svizzera mette in atto una nuova politica nel campo della gestione della migrazione, che concerne tra l’altro la privatizzazione delle istituzioni svizzere della fortezza Europa. L’idea di questo testo non è di difendere una gestione statale carceraria delle questioni migratorie, ma di mettere in luce le logiche attuali della gestione di queste questioni nella svizzera di oggi.

      https://frecciaspezzata.noblogs.org/post/2017/03/19/quando-laccoglienza-delle-persone-in-esilio-diventa-un-busi

    • Privatisation | Les enjeux autour de la délégation de l’asile. Qui profite de qui ?

      En Suisse, depuis plusieurs années, de nombreuses tâches liées à l’hébergement et à la prise en charge des personnes issues du domaine de l’asile sont privatisées. Ces processus de délégation de tâches publiques à des acteurs privés ne sont pas neutres et affectent la mise en œuvre de la politique d’asile. Avec des conséquences non négligeables, tant en matière de gestion du domaine de l’asile et du travail quotidien dans les centres d’accueil que du rôle de l’État et de sa responsabilité.

      https://asile.ch/2018/06/22/privatisation-les-enjeux-autour-de-la-delegation-de-lasile-qui-profite-de-qui
      #profit #flexibilité #rentabilité

    • L’accueil des migrants pointé du doigt

      Solidarités et Droit de rester dénoncent les pratiques d’ORS, entreprise qui s’occupe des requérants.

      « J’aime la Suisse. Mais ORS n’en donne pas une bonne image », déplore un jeune Erythréen vivant à Fribourg. Cette entreprise privée gérant la prise en charge des requérants d’asile dans le canton de Fribourg, sur mandat des pouvoirs publics, est la cible d’un rapport établi par le parti anticapitaliste Solidarités et le collectif citoyen Droit de rester. Ce document a été réalisé sur la base des témoignages d’une trentaine de personnes ayant été en contact direct avec ORS, que cela soit des migrants ou des bénévoles, et concerne principalement l’année 2017.

      « Depuis deux ans, notre collectif propose une permanence. Une fois par mois, les gens peuvent venir nous voir avec leurs questions concernant les permis de séjour ou encore l’accès aux soins. Nous les conseillons et les mettons éventuellement en lien avec, par exemple, des avocats ou des thérapeutes. Au fil du temps, beaucoup de ces personnes nous ont relaté des problèmes concernant ORS qui nous semblaient proprement scandaleux. Voilà pourquoi nous avons réalisé ce ­rapport », explique Sophie Guignard, membre de Droit de ­rester.
      De lourdes accusations

      Le document de trente pages porte de lourdes accusations, qu’ORS nie formellement (voir ci-dessous). « Certaines pratiques et règlements que subissent les requérants d’asile peuvent être assimilés à des mauvais traitements », écrivent ses auteurs. Ils pointent notamment du doigt le manque de place et d’intimité dans les foyers d’accueil : il n’y aurait parfois qu’une seule toilette pour plus d’une vingtaine de personnes, le papier toilette serait rationné et les cuisines délabrées. « Il fait actuellement très froid. Mais il n’y a pas d’eau chaude dans les douches », rapporte un requérant débouté, en Suisse depuis plusieurs années. A noter que la mise à disposition des infrastructures dépend de l’Etat de Fribourg, et non directement d’ORS.

      Pour maintenir l’ordre, des veilleurs menaceraient les migrants de recourir à la violence, voire passeraient à l’acte. Les débordements – retards, consommation d’alcool dans les chambres, musique trop forte – seraient punis de peines pécuniaires ou de transfert sans préavis vers un autre foyer, parfois vers un foyer se trouvant dans une autre région linguistique. Le rapport précise : « Un certain nombre de pratiques ne favorisent pas l’intégration des requérants, les empêchant d’apprendre la langue de l’endroit où ils vivent et de garder le contact avec les personnes rencontrées. »

      Autre accusation formulée : des cas de harcèlement. Représentante du collectif Droit de rester, Sandra Modica raconte : « Une femme que j’accompagnais m’a téléphoné en pleurs. Elle m’a expliqué que, depuis un certain temps, un surveillant tentait de l’embrasser ou de lui toucher les seins. Elle était psychologiquement trop fragile pour déposer une plainte. J’ai dénoncé le cas auprès d’ORS. Mais je n’ai jamais reçu de réponse. » En outre, certains requérants d’asile se plaignent d’une mauvaise information sur l’accès aux soins.
      Discussion demandée

      Enfin, de manière générale, Solidarités et Droit de rester rapportent une mauvaise communication et la présence chez ORS de beaucoup de personnel non formé. Leur revendication principale : pouvoir discuter avec le Conseil d’Etat, à qui le rapport a été envoyé en fin de semaine passée. « Nous ne visons pas des personnes mais un système. Nous sommes persuadés que celui-ci peut être amélioré », souligne Sophie Guignard.

      Le rapport précise d’ailleurs : « Nous avons pris connaissance d’améliorations entre la récolte des témoignages et la situation actuelle, ce que nous saluons. » Parmi ces améliorations, le programme Envole-moi, présenté en début d’année et qui a pour but d’encadrer les mineurs non accompagnés et les jeunes adultes.

      https://lecourrier.ch/2018/12/13/laccueil-des-migrants-pointe-du-doigt

    • 14 décembre 2019

      Le Collectif Droit de rester et le parti Solidarités publient un rapport sur les pratiques de l’ORS, entreprise responsable de la prise en charge des requérants d’asile dans le canton de #Fribourg. Basé sur une trentaine de témoignages, le #rapport met en lumière plusieurs problèmes systémiques, tels que le manque de place et d’intimité, l’absence d’eau chaude, le rationnement de papier toilette, des cas de harcèlement restés sans réponse. La principale demande est d’avoir une discussion avec le Conseil d’État à ce sujet. ORS nie formellement toutes ces accusations.

      https://asile.ch/2019/03/12/chronique-suisse-du-13-decembre-2018-au-25-janvier-2019

    • Gestion de l’asile | ORS Fribourg : Quand l’État fait la sourde oreille. Business is Business ?

      « J’ai eu une opération au ventre, j’étais complètement endormie. Quand je me suis réveil- lée, j’ai dû repartir au foyer. L’hôpital leur avait envoyé directement l’ordonnance pour les antidouleurs, puisque je n’avais pas encore de carte d’assurance maladie. Mais c’était le week-end et il n’y avait pas d’éducateur/trice au foyer. Je n’ai pas pu aller chercher mes médicaments et j’ai eu mal pendant trois jours ». D., logée dans un foyer pour requérant.e.s d’asile mineur.e.s.

      Les limites que nous fixons sont ignorées ou transgressées.
À la maison, dans l’espace public, pendant notre formation ou notre activité professionnelle, nous subissons ces violences sexuelles ou sexistes parce que nous sommes des femmes.
Et la société ne prend souvent pas au sérieux ces violences et les minimise. > www.14juin.ch

      Ce genre de témoignages, les bénévoles du collectif Droit de rester en ont entendu souvent. Manque d’accès aux soins, scolarisation lacunaire mineur-e-s logé-e-s avec des adultes, violence verbale, parfois physique, harcèlement sexuel, eau froide dans les douches en plein hiver sont régulièrement rapportés à propos des conditions de vie au sein des structures ORS de Fribourg. La société anonyme, mandatée par le canton pour héberger, encadrer et intégrer les personnes en procédure d’asile, est une multinationale à but lucratif. Son objectif est de dégager du bénéfice. Un paradoxe puisque ce sont des forfaits publics qui financent des prestations à vocation sociale et par définition non lucrative. L’absence de transparence financière, y compris à l’égard du Conseil d’État, pose à la fois un problème éthique, mais aussi de gouvernance et de responsabilité de l’État. En jeu : le respect des droits et libertés fondamentales de per- sonnes en situation de détresse.

      Pour faire la lumière sur les agissements d’ORS, le mouvement solidaritéS et le collectif Droit de rester ont rédigé un rapport d’une trentaine de pages. Il recense les témoignages de quelques dizaines de personnes : usagèr.e.s d’ORS, bénévoles et travailleurs/euse sociaux/ales. Le groupe s’est confronté à la réticence de certain.e.s témoins potentiels. ORS interdit à ses employé.e.s de parler de l’entreprise à des personnes externes, sous peine de sanctions, même après la fin du contrat.

      Le rapport a été envoyé au Conseil d’État, ainsi qu’à la presse1, avec plusieurs revendications : outre les problèmes soulevés ci-dessus, nous souhaitions une rencontre avec le gouvernement fribourgeois, la non- diffusion du rapport (pour assurer la protection des sources) et enfin une publication des bénéfices d’ORS.

      En février 2019, le collectif a reçu une réponse du Conseil d’État : cinq pages enrobées de chiffres et statistiques, contournant soigneusement les questions soulevées par le rapport, mettant en doute les éléments apportés par les militant.e.s. La mise en œuvre du mandat accordé à l’entreprise ORS ? Elle « répond aux attentes des autorités fédérales et cantonales ». Les accusations de violence ? Le « Conseil d’État a demandé à l’entreprise un rapport sur les éléments relevés » et il « invite les personnes ayant connaissance de violences à les dénoncer systématiquement et sans délai à la direction d’ORS, à la police cantonale et/ou à la DSAS [affaires sociales], afin que des mesures adéquates puissent être prises le cas échéant. » La réponse du gouvernement fribourgeois se concluait par un très laconique refus de rencontre, que l’exécutif « n’estime pas pertinente ».

      Si la réaction du Conseil d’État n’est pas surprenante, celle de la population a été plus encourageante. De nombreuses personnes ont contacté SolidaritéS et Droit de rester pour partager leur indignation et quelques témoignages sur des dysfonctionnements qu’elles avaient elles-mêmes constatés. Le collectif n’entend pas en rester là, et continuera de se battre pour un accueil humain et digne des personnes exilées, ainsi que plus de transparence et de responsabilité de la part des autorités…

      HARCÈLEMENT : MESURES PROACTIVES NÉCESSAIRES

      Nous nous sommes vus confier plusieurs situations de harcèlement sexuel, commis soit par les veilleurs, soit par les responsables de foyers. Ainsi, les femmes d’un foyer nous ont confié craindre un veilleur, qui ne respecte pas leur intimité : par exemple, il ne frappe pas avant d’entrer dans leur chambre, ou parfois il ouvre leur porte fermée à l’aide de son passe. Une femme devant nettoyer la cuisine lui a demandé des gants, il lui a alors donné des préservatifs à la place et l’a suivie dans la cuisine, malgré son refus. La situation ne serait pas allée plus loin selon cette femme. Ce veilleur travaille depuis un an, et malgré les plaintes faites par les femmes à leurs assistantes sociales, rien n’a changé, et ces femmes craignent pour leur sécurité lorsque c’est cet homme qui veille. D’autres femmes, dans d’autres foyers, ont été victimes de harcèlement sexuel commis par d’autres veilleurs. Ces derniers ont profité du silence de ces femmes, silence dû à leur sentiment de honte et à la peur des conséquences d’une dénonciation sur leur procédure d’asile. Ces situations ont toutefois été finalement dénoncées par une personne. La Direction ne lui a jamais répondu. Récemment, un responsable de foyer a également harcelé une femme accueillie, se permettant de lui écrire des messages très explicites sur téléphone portable, l’invitant par exemple à venir visiter sa chambre, et commentant régulièrement son physique « attractif », et l’effet qu’elle avait sur lui.

      > Extrait du Rapport sur les conditions d’accueil des requérants d’asile du canton de Fribourg, réalisé par Droit de rester Fribourg & Solidarités Fribourg en novembre 2018, dont nous avons pu avoir une copie.

      https://asile.ch/2019/06/11/gestion-de-lasile-ors-fribourg-quand-letat-fait-la-sourde-oreille-business-is-
      #harcèlement

    • Millionen-Gewinn im Flüchtlings-Business : Asylfirma ORS legt erstmals Zahlen offen

      Jahrelang hat sich die Flüchtlingsbetreuungsfirma ORS gegen Transparenz gewehrt. Jetzt gibt sie erstmals Geschäftszahlen preis.

      Wie viel Geld die ORS Service AG verdient, beschäftigt seit Jahren Medien, das Parlament, den Bundesrat: Die Firma betreibt primär für die öffentliche Hand über 100 Asylunterkünfte mit fast 90’000 Schlafplätzen. Obwohl das Geld zu grossen Teilen vom Staat stammt, veröffentlichte ORS nie Gewinnzahlen. Die Firma gehört einer Beteiligungsgesellschaft in London. Die Schlagzeilen waren entsprechend: Von «verstecktem Profit auf dem Buckel von Flüchtlingen» oder «Profiteuren des Elends» war die Rede.

      Nun hat die ORS ihre Zahlen veröffentlicht: Die Firma machte letztes Jahr einen operativen Gewinn von 1,3 Millionen Franken. Der Umsatz betrug 157,8 Millionen. Die Zahlen beziehen sich auf die Schweiz, Deutschland und Österreich. Sie stammen aus dem Geschäftsbericht, der kürzlich erstmals auf der ORS-Website aufgeschaltet wurde.

      Die Publikation ist im Vergleich zu üblichen Geschäftsberichten dürftig. Das 48-seitige Dokument nennt lediglich auf zwölf Zeilen Finanzzahlen. Diese zeigen: In der Schweiz machte ORS letztes Jahr 99,8 Millionen Franken Umsatz. Die Gemeindemandate sind mit Abstand am wichtigsten. Sie sind für 40 Millionen Franken des Umsatzes verantwortlich. Kollektivunterkünfte für 29,8 Millionen. Die Aufträge durch das Staatssekretariat für Migration – unter anderem das Betreiben von Bundes-Asylzentren – machen 19,4 Millionen Franken aus.
      Umsatzrückgang führt zu Entlassungen

      Der Gewinn von 1,3 Millionen Franken ist überraschend tief. Die NZZ berichtete für 2016 über einem Gewinn von mindestens drei Millionen. Der Umsatz in der Schweiz sank von 125 Millionen Franken per 2016 (laut früheren Berichten) auf nun 99,8 Millionen. Der Grund für den Rückgang um 20 Prozent: Die Zahl der Asylgesuche sank zwischen 2015 und 2018 um zwei Drittel auf 15 000. Ein ORS-Sprecher sagt: «Während 2015 schnell und professionell Unterkünfte in Betrieb genommen werden mussten, stehen wir heute vor der Herausforderung, Kapazitäten nach unten anzupassen.»

      Das hatte vor allem Auswirkungen auf die Mitarbeiter. Ende 2017 waren bei ORS Schweiz 1000 Personen angestellt. Heute sind es nur noch 700. Dieses Jahr wurden 20 Kündigungen ausgesprochen.

      ORS geriet nicht nur wegen Entlassungen in die Schlagzeilen. Die Betreuung der Flüchtlinge wurde oft kritisiert. Im Februar 2016 etwa berichtete die «Basler Zeitung» über Protokolle, gemäss denen die ORS in einer Bundes-Unterkunft in Aesch BL nicht genügend Nahrung für Babys zur Verfügung gestellt habe. Die Vorwürfe wurden bestritten. In weiteren Fällen gab es heftige Kritik an Zuständen in den ORS-Unterkünften, die die Firma allesamt energisch zurückwies.

      Angesprochen auf den rückläufigen Umsatz verweist der ORS-Sprecher darauf, dass die Firma trotz der rückläufigen Asylzahlen neue Mandate gewinnen konnte. Etwa im Kanton Bern, wo die ORS Teile eines 50-Millionen-Franken-Auftrags erhielt. Dieses Jahr laufen auch Mandate aus, weil Gemeinden andere Anbieter gewählt haben. Doch auch ORS wollte teils nicht mehr: «Aus unternehmerischer Verantwortung heraus hat die ORS von sich aus Gemeindemandate gekündigt, die sich stark defizitär entwickelt haben», sagt der Sprecher.

      Richtig kritisch ist die Lage in Österreich. Dorthin expandierte ORS im Jahr 2012 und zog einen dicken Auftrag an Land. ORS betreute alle Asylsuchende, die in Obhut der Regierung standen. Doch als die rechtsnationale FPÖ den Innenminister stellte, ging sie gegen die «Asylindustrie» vor. Ab 1. Juli 2020 betreibt der Staat die Unterkünfte selber. ORS machte in Österreich letztes Jahr 51,2 Millionen Franken Umsatz. Laut dem Sprecher besteht dieser Betrag zu grossen Teilen aus dem Bundesauftrag. In Deutschland beschäftigt ORS mittlerweile 200 Mitarbeiter und machte 2018 einen Umsatz von 6,7 Millionen Franken. Die Firma hat in den letzten Monaten Mandate in mehreren Bundesländern gewonnen. ORS ist kürzlich auch nach Italien expandiert.

      Sie ist nicht die einzige Anbieterin, die sich an die neuen Realitäten im Flüchtlingsbusiness anpassen muss. Die Asyl-Organisation-Zürich (AOZ) ist die grösste Konkurrentin. Sie gehört der Stadt Zürich und ist nicht gewinnorientiert. Bei der AOZ resultierte letztes Jahr ein Verlust von 1,7 Millionen Franken, 2016 war es noch ein Plus von rund einer halben Million. Der wichtigste Faktor dafür sei ein sehr starker Rückgang der Asylgesuchszahlen, insbesondere bei unbegleiteten Minderjährigen, sagt eine Sprecherin.

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      https://www.aargauerzeitung.ch/wirtschaft/millionen-gewinn-im-fluechtlings-business-asylfirma-ors-legt-erstmal

  • swissinfo.ch | La Suisse trop rigoureuse dans l’application des accords de Dublin ?
    http://asile.ch/2017/02/23/swissinfo-ch-suisse-rigoureuse-lapplication-accords-de-dublin

    La majeure partie des requérants d’asile que la Suisse a tenté de renvoyer en Italie entre 2012 et 2015 n’ont jamais été enregistrés dans la Péninsule : c’est ce que montre une enquête que swissinfo.ch a conduite sur la base des statistiques européennes. Analyse d’une stratégie qui a surpris les ONG et les migrants et qui […]

    • “What the European Union is experiencing at the moment is a lack of trust”. A chat with MEP Elly Schlein on the reform of the Dublin Regulation

      On May 4th 2016, the European Commission issued a legislative proposal to reform the current Dublin III Regulation, which establishes the mechanism for determining the Member States responsible for assessing asylum applications. The new “Dublin IV” proposal adds some important features to the original legal framework, which have attracted the attention and the critique of many legal experts on migration. Today, the reform is being assessed at the European Parliament and Asylum Corner has interviewed MEP Elly Schlein (S&D) to understand more clearly her position on the Dublin system and the highlights of the new proposal.

      http://www.asylumcorner.eu/what-the-european-union-is-experiencing-at-the-moment-is-a-lack-of-trus

    • Come cambierà il regolamento di Dublino sul diritto d’asilo europeo

      Sono tre i principali obiettivi della riforma del regolamento di Dublino presentata dalla Commissione. Il primo è semplificare (o rendere meno flessibile, a seconda dei punti di vista) l’individuazione dello stato responsabile dell’esame di una richiesta di asilo, riducendo le possibilità che questa responsabilità passi da uno stato all’altro.

      Il secondo è stabilire un meccanismo correttivo di ridistribuzione dei richiedenti asilo (spartiti in quote calcolate sulla base della popolazione e del pil dei vari stati membri), che scatterebbe solo quando la capacità di accoglienza di uno stato abbia superato la soglia del 150 per cento. Il terzo è scoraggiare attraverso delle sanzioni i cosiddetti movimenti secondari dei richiedenti asilo che provano a raggiungere un paese diverso da quello in cui sono tenuti a presentare la loro domanda.

      Tra le altre novità proposte dalla Commissione c’è il controllo di ammissibilità delle domande di asilo, che nel caso spetterebbe al primo paese d’ingresso in Europa. Se si valuta che il richiedente proviene da un paese terzo considerato sicuro dall’Unione europea (per esempio un profugo siriano proveniente dalla Turchia, che è indicata come paese sicuro), dovrà essere adottata la procedura di asilo accelerata.

      Sono previste inoltre la limitazione del diritto a presentare ricorso per i richiedenti asilo, la possibilità per gli stati dell’Unione di non partecipare al sistema correttivo di ridistribuzione versando 250mila euro per ogni richiedente asilo che rifiutano di accogliere e, tra i pochi punti positivi, l’estensione della definizione di parente anche ai fratelli e alle sorelle dei richiedenti asilo (punto, questo, che giocherebbe a favore di Ali).

      http://www.internazionale.it/notizie/annalisa-camilli/2017/03/10/regolamento-di-dublino-diritto-d-asilo
      #procédure_accélérée

    • Migranti, cambia il regolamento di Dublino. «Rivoluzione copernicana»

      Passa in Commissione Libe la revisione del Regolamento: non più l’obbligo di domanda di asilo nel primo Paese di approdo, sostituito da un meccanismo di ricollocamento. Resta lo scoglio del Consiglio, dove pesa il muro dei Paesi anti-immigrati. Wikstrom: “Abbiamo rimediato a debolezze sistema asilo”

      http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/551672/Migranti-cambia-il-regolamento-di-Dublino-Rivoluzione-copernicana

    • Regolamento Dublino, Strasburgo propone…

      Al centro del testo si trova (la proposta di) un radicale mutamento di prospettiva: il primo Paese di arrivo non è più automaticamente responsabile dell’esame e dell’accoglienza dei richiedenti asilo. L’attribuzione della responsabilità sarebbe invece basata sui “reali legami” della persona con uno Stato membro, quali la presenza di famigliari, l’avervi già vissuto in precedenza o avervi fatto gli studi.

      http://viedifuga.org/regolamento-dublino-la-proposta-di-strasburgo-e-tutto-il-resto

    • La fortification juridique de l’asile en Europe

      La réforme du régime d’asile européen commun proposée par la Commission européenne et saluée par Emmanuel Macron dans son discours sur l’Europe du 26 septembre 2017 va mener à une #restructuration complète des régimes d’asile de tous les États membres et très probablement rendre contraignante une application du droit d’asile plus restrictive encore qu’aujourd’hui. La réforme porte sur l’ensemble du droit d’asile, tant sur les questions de compétence et de procédure relatives à l’examen des demandes d’asile que sur les questions de fond. Elle concerne également les conditions d’accueil des demandeurs d’asile et la réinstallation de réfugiés provenant de pays tiers. Il ne s’agit pas d’une réforme purement technique qui se bornerait à systématiser les règles existantes, mais bien d’une réforme qui aboutirait à un durcissement des textes applicables au détriment des droits des personnes concernées. Et pourtant, la #réforme n’a pas encore reçu l’attention qu’elle mérite.

      https://revdh.revues.org/3351

    • Come potrebbe cambiare il Regolamento di Dublino

      Prosegue il dibattito sulla riforma di Dublino III. La riunione del Consiglio Europeo di metà dicembre ha confermato che l’Unione è divisa in due: chi per il principio di solidarietà chiede la ripartizione di richiedenti asilo e rifugiati fra tutti i paesi secondo un sistema di quote; e i fautori della linea dura, che invece puntano sull’esternalizzazione delle frontiere e un coinvolgimento dei paesi soltanto finanziario. Francesca Romana Genoviva analizza il percorso verso la riforma del regolamento.

      http://openmigration.org/analisi/come-potrebbe-cambiare-il-regolamento-di-dublino/?platform=hootsuite

    • Il futuro dell’Europa passa dal sistema di Dublino

      “La crisi dell’Europa di oggi non è ‘la crisi di Schengen’ ma è la ‘crisi di Dublino’. Intervista con #Gianfranco_Schiavone presidente dell’ICS.

      Gianfranco Schiavone, presidente del Consorzio Italiano di Solidarietà e vicepresidente dell’Associazione per gli studi Giuridici sull’immigrazione, è di recente rientrato da Skopje, dove ha partecipato ad un evento del programma Migralona, promosso dalla Central European Initiative in collaborazione con l’Associazione delle Municipalità del sud-est Europa (NALAS). Migralona consiste in una serie di seminari tenuti nei sei paesi dei Balcani occidentali candidati all’ingresso nell’Unione europea, per proporre agli amministratori locali di acquisire i metodi e le finalità del progetto Sprar - Sistema per i richiedenti asilo e rifugiati. Lo abbiamo intervistato a Bologna, al termine di una riunione del coordinamento EuropAsilo, la rete nazionale per il diritto d’asilo.

      Com’è andato l’evento Migralona?

      Confesso che all’inizio ero po’ scettico poiché durante i primi incontri c’era una percezione palpabile negli interlocutori di estraneità alla questione. Poi le cose sono cambiate e si è visto un interesse crescente. Certo, c’è ancora molto lavoro da fare: molti dei paesi dei Balcani occidentali ritengono di non c’entrare molto con la migrazione ovvero continuano a percepirsi come paesi di solo transito nei quali nessuno vuole rimanere. Si fatica a vedere come la realtà si stia modificando e, con velocità e modalità diverse tra i vari paesi, un certo numero di rifugiati, all’inizio molto piccolo, inizierà a scegliere i paesi del Balcani occidentali non più come paese di transito ma come paese di insediamento.

      Parimenti ho avuto modo di toccare con mano quanto sia difficile comprendere che è necessario creare un sistema di accoglienza per i rifugiati che sia quanto più possibile diverso da quello dei campi profughi che producono - come d’altronde è avvenuto in Italia per molti anni e accade ancora - fenomeni gravi quali disagio sociale, ghettizzazione, sperpero di risorse pubbliche, concentrazione di potere (e di denaro) nelle mani di pochi enti gestori, infiltrazioni della criminalità organizzata

      Però, nonostante le difficoltà, mi pare stia maturando una consapevolezza evidenziata anche dalle conclusioni finali del progetto alle quali siamo giunti a Skopje. I rappresentanti istituzionali dei diversi paesi dei Balcani occidentali hanno riconosciuto la necessità di avviare dei nuovi progetti sperimentali - anche se in fase iniziale, di dimensioni contenute - di accoglienza e protezione dei richiedenti asilo e dei rifugiati attraverso il coinvolgimento delle comunità locali, seguendo - con i necessari adattamenti - un approccio che in Italia chiameremmo di “accoglienza diffusa” finalizzato a permettere ai richiedenti asilo di vivere in contesti abitativi e sociali normali e in condizioni di libertà di circolazione fin dal loro arrivo.

      Qual è invece la situazione attuale del Sistema europeo comune di asilo?

      Il Sistema europeo comune di asilo è un processo politico-normativo in atto da molto tempo nell’Unione Europea il cui obiettivo è quello di arrivare dalla progressiva armonizzazione delle discipline nazionali in materia di qualifiche, procedure ed accoglienza, ad un unico sistema di asilo in tutti i paesi.

      Ovviamente non è possibile - e forse neppure opportuno - arrivare a un’uniformità assoluta, perché ogni paese europeo ha storie, tradizioni, sistemi giuridici e sensibilità verso le migrazioni forzate molto diverse; la storia non si cancella e non si uniforma in pochi anni. Tuttavia se l’Europa, come prevede il Trattato di Lisbona, si pone l’obiettivo della creazione di uno spazio di libertà, sicurezza e giustizia, le differenze, in termini di politiche normative sul diritto d’asilo debbono ridursi drasticamente. L’esperienza dell’ultimo decennio evidenzia come questa strada sia ancora lunga.

      Ancora oggi ci sono diversità così marcate che, per fare un esempio, una stessa richiesta di protezione internazionale può essere quasi sicuramente accolta in un paese dell’UE e quasi sicuramente respinta in un altro, evidenziando in modo lampante come l’armonizzazione sostanziale è ben lontana dall’essere stata raggiunta. Dimostrazione che questa armonizzazione di fondo non è avvenuta.

      Le profonde differenze nei criteri e nelle procedure per riconoscere o meno il diritto ad una delle due forme delle protezione internazionale unito alle ancora maggiori differenze nell’organizzazione dei sistemi di accoglienza ed integrazione sociale dei rifugiati rappresenta chiaramente il motore principale dei cosiddetti “movimenti secondari” all’interno dell’Europa: le persone vanno dove hanno più probabilità di vedere accolta la propria domanda e dove hanno maggiore assistenza e maggiori opportunità di integrazione sociale.

      Per esempio? Germania, Svezia...?

      Dipende dalla tipologia di richiedente asilo, dalla nazionalità. Anche l’Italia adesso è interessata da flussi di richiedenti asilo che vi si recano perché la loro domanda viene esaminata più favorevolmente. È il caso di afghani, pakistani, iracheni... Nonostante l’Italia non offra altri tipi di servizi e abbia bassi standard sull’asilo, le domande di questi cittadini vengono accolte con maggior favore. Queste persone potrebbero fare domanda in altri paesi dove arrivano, invece vengono a farla in Italia.

      Non sto dicendo che qui vada meglio o peggio che altrove, perché magari c’è un trattamento più critico di altre nazionalità.

      Il peso degli orientamenti nazionali, che sono evidentemente anche orientamenti politici, delle tradizioni, delle normative interne, ovvero un insieme di dati giuridici e non, incidono moltissimo su una differenziazione che, a rigore, le direttive europee impedirebbero o non giustificherebbero in questa misura. E parliamo di differenze di accoglimento di richieste con scarti tra un 10% e un 90% di richieste accolte, una differenza che fa sembrare che le direttive in materia non esistano nemmeno. La direttiva dà dunque dei criteri, ma questi sono declinati nella normativa interna con grandi differenze.

      Quindi poi i tribunali locali fanno la differenza?

      Prima dei tribunali sono proprio le autorità amministrative che ricevono la richiesta d’asilo a fare la differenza. Il tribunale viene adito solo se vi è un rigetto.

      Continuano a permanere forti differenze anche sulle “procedure”, ovvero su come vengono esaminate le domande: se ad esempio utilizzare o meno il criterio della domanda “manifestamente infondata”, la procedura “accelerata”, la procedura “prioritaria” oppure sull’applicazione del concetto di “paese terzo” di origine, del concetto della “zona sicura” all’interno del paese di origine.

      Emerge che abbiamo una babele di istituti giuridici che fanno sì che le modalità con le quali le domande vengono esaminate siano molto diverse tra di loro, e di conseguenza i tassi di accoglimento sono molto diversi.

      Vi sono paesi in cui si è molto rigidi nell’accoglimento delle domande d’asilo...

      In Lettonia le domande di asilo sono praticamente inesistenti, ed è conseguenza di un meccanismo perverso di gioco al ribasso: ci sono molti stati con numero molto basso di richieste di asilo che mettono in atto misure per non essere attrattivi, ad esempio mantenendo criteri particolarmente rigidi nell’esame delle domande. In questo si può individuare un’intenzionalità politica malevola.

      È il caso ad esempio della Slovenia dove la maggior parte delle domande, che in Italia sarebbero facilmente accolte, viene respinta. Ci sono respingimenti di siriani, iracheni, afghani, nazionalità che in Italia hanno il riconoscimento al 100%. È uno stratagemma per non essere attrattivi e viene attuato su vari fronti: le domande vengono respinte, l’accoglienza avviene in centri chiusi ed isolati con pochi programmi di integrazione e poi si applica il criterio di “zona sicura” - località del paese d’origine in cui si afferma che il richiedente asilo avrebbe potuto trovare riparo - creando l’alibi per il respingimento delle domande. Un criterio, quest’ultimo, che in Italia meritoriamente non viene applicato.

      Questo concetto giuridico, che era facoltativo nella disciplina prevista dalla direttiva europea, in Italia non l’abbiamo recepito, quindi consideriamo il paese come un insieme, non rifiutiamo l’asilo con la scusa della zona sicura.

      E si parla ancora di sistema di asilo comune...

      Oggi siamo lontanissimi da un sistema di asilo comune perché di fatto non l’abbiamo mai voluto. Sono prevalsi gli egoismi nazionali, che hanno anche preso strade opposte.

      La Commissione europea se ne sta occupando, ma le politiche nazionali non più di tanto. Se così non fosse avremmo un sistema di asilo armonico e saremmo stati in grado di fare dei passi avanti che non abbiamo fatto, a cominciare dalla più clamorosa delle mancanze che è quella sul regolamento di Dublino, l’ultimo elemento che chiude il cerchio del mancato sistema europeo di asilo.

      Noi viviamo un sistema nel quale il richiedente asilo non entra nell’Ue ma entra in un paese specifico ed entra - ovviamente - dove può, in una condizione di fuga. È in quel paese che secondo Dublino deve essere esaminata la sua domanda.

      Il regolamento di Dublino a differenza delle direttive è ineludibile...

      Cominciamo dalla conclusione: il Regolamento di Dublino oggi è l’ostacolo principale a un sistema di asilo unico. Come si può avere un sistema di asilo unico con un meccanismo per cui la competenza a esaminare la richiesta viene assegnata con un criterio casuale, geografico, legato all’arrivo delle persone?

      Dublino non ha costruito un sistema di asilo, ma tanti sistemi nazionali. Se si fosse pensato fin dall’inizio che le persone entravano nell’Ue e che c’era un meccanismo di ridistribuzione, questo avrebbe fatto sì che la Lettonia avrebbe ricevuto una quota parte di rifugiati, anche se fossero tutti sbarcati in Sicilia, quindi avrebbe avuto meno interesse a sabotare l’integrazione del sistema e a rifiutare le domande, perché alla fine la sua quota l’avrebbe presa lo stesso. Avrebbe dovuto invece organizzarsi per governare la situazione.

      Invece adesso il discorso è che le persone entrano in un determinato paese, e sono fatti suoi. Gli altri se ne lavano le mani.

      Perché quindi i paesi rifiutano le quote? Perché le quote, partendo dal principio che il luogo di ingresso sia irrilevante, comportano un’assunzione di responsabilità per tutti: la distribuzione verrebbe effettuata in base a criteri sui quali si potrebbe non essere d’accordo, su cui si può contrattare, ma che sarebbero oggettivi: popolazione, PIL, numero di rifugiati già presenti, numero di reinsediamenti...

      Il cambiamento del Regolamento di Dublino è la chiave di volta per cambiare questo sistema. Deve prima passare il concetto che i rifugiati arrivano a tutti, e in questo modo cominciamo a parlare di armonizzare, standardizzare il sistema.

      Un paese come l’Ungheria avrebbe interesse a introdurre le quote, perché molti arrivano lì, ma non è così...

      Se adottiamo un approccio razionale un paese che ha frontiere esterne dell’Unione e che si trova su una “via di fuga” dovrebbe spingere senza dubbio verso una riforma che preveda il meccanismo delle quote obbligatorie. Ma non è sempre così perché il calcolo politico può essere più spregiudicato. Il neopopulismo autoritario magiaro ha costruito tutta la sua fortuna politica sull’immagine di una nazione eroica che lotta senza posa per impedire l’accesso dei rifugiati invasori all’Europa e salvarne così la storia e l’identità. Ricordiamoci infatti cosa dice incessantemente la propaganda di Orban: “Noi stiamo salvando l’Europa dall’invasione musulmana”. Quindi anche se un approccio politico razionale e democratico dovrebbe portare l’Ungheria ad essere tra i fautori della distribuzione dei rifugiati in Europa, proprio un simile eventuale esito rappresenta per la politica ungherese la peggiore delle soluzioni possibili perché minerebbe alla radice l’identità politica neo populista. Non a caso l’Ungheria si è opposta sdegnosamente al timido programma di relocation dall’Italia e dalla Grecia che era stato offerto anche all’Ungheria.

      Stessa cosa dovrebbe valere per l’Italia, che è un paese di arrivo?

      La situazione italiana, per quanto logorata, non è paragonabile a quella dell’Ungheria sotto il profilo della gravità della crisi dello stato di diritto; ciò premesso sul nostro paese pesano comunque gravi responsabilità: pur essendo uno dei più importanti paesi dell’Unione ha mantenuto finora una politica alquanto incerta - e temo anche ambigua - sul processo di modifica del Regolamento Dublino III.

      L’obiettivo della riforma Dublino non ha mai costituito un cavallo di battaglia della politica italiana, neppure quando - come nel 2016 e parte del 2017 - gli arrivi dei richiedenti asilo in Italia hanno avuto un incremento così forte da fare parlare tutte le forze politiche, in modo trasversale, di insostenibilità di tale situazione sul medio-lungo periodo.

      La battaglia democratica capace di tenere insieme la tutela del diritto d’asilo e il superamento degli egoismi nazionali dei singoli stati europei è stata abbandonata del tutto per essere sostituita da una politica disperata che ha tentato e sta tentando ogni strada per bloccare gli arrivi dei rifugiati verso l’Europa. È facile condannare il muro di Orban perché è di una semplice brutalità mentre gli oscuri rapporti dell’Italia con la Libia e con altri stati africani di transito - in particolare il Niger - sono di una brutalità e di una violenza meno evidente ma entrambe le politiche rispondono alla medesima spregiudicata logica.

      Nel fare le proprie scelte in modo pressoché corale l’esangue centro-sinistra italiano ha alimentato e fatto proprio un approccio politico culturale che non appartiene neppure alle categorie politiche della destra, bensì a tutti gli effetti a quelle dell’estrema-destra. La sinistra italiana, da anni incapace di produrre un pensiero politico sulla gestione delle migrazioni internazionali, ha così alla fine cannibalizzato se stessa dando uno spettacolo orrendo. Non si tratta di un errore tattico e neppure di un serio errore strategico: è qualcosa di molto più grave e profondo con conseguenze infauste nel lungo periodo.

      L’ASGI, di cui è vice presidente ha, assieme ad altri, redatto una proposta di riforma del Regolamento di Dublino. Ce la può descrivere nei suoi elementi essenziali?

      La nostra proposta - che è stata costruita con la condivisione di pressoché tutte le principali organizzazioni italiane che si occupano di diritto d’asilo - si fonda su due pilastri.

      Il primo è rappresentato dall’abrogazione dell’anacronistico principio che lega la competenza all’esame della domanda di asilo al primo paese nel quale il richiedente fa ingresso sostituendolo con il principio delle quote-paese come misura ordinaria e non emergenziale.

      La Commissione Europea nella sua proposta di riforma del Regolamento Dublino III avanzata già nel maggio 2016 aveva riconosciuto la necessità di modificare l’attuale situazione ma lo ha fatto proponendo l’applicazione del principio delle quote-paese solo come meccanismo correttivo da far scattare in caso di crisi, ovvero quando lo stato competente di primo ingresso abbia raggiunto un numero di domande di asilo che supera del 150% il numero teoricamente assegnato a tale base dalla “chiave di riferimento”, conteggio effettuato sulla base del PIL e della popolazione.

      A prima vista la proposta della Commissione può apparire come un primo passo verso una riforma condivisibile ma a ben guardare mantenere ancora il legame tra competenza e paese di primo ingresso mantiene quell’approccio errato che ha causato le gravi distorsioni nel sistema europeo d’asilo.

      A seguito di un profondo dibattito e confronto che ha stupito anche il sottoscritto (e che evidenzia come sono ancora possibili processi di rinnovamento del pensiero politico in Europa) la Commissione LIBE del Parlamento Europeo (e poi l’Aula in prima lettura) ha approvato un coraggioso testo di riforma che imporrebbe invece agli stati il principio della distribuzione secondo quote.

      Il secondo pilastro della proposta è ancora più innovativo in quanto rappresenta un approccio che la Commissione aveva sempre rifiutato con tenacia: quello di prevedere che i “legami significativi” del richiedente asilo con un dato paese dell’Unione costituissero a tutti gli effetti dei criteri in base al quale stabilire la competenza all’esame della domanda.

      Nella nuova impostazione assumono quindi rilievo sia legami di tipo familiare che parentale, ovvero precedenti soggiorni del richiedente protezione in uno dei Paesi dell’area Dublino per ragioni di studio, formazione o di lavoro.

      I due principi sopraesposti non sono scindibili tra loro ma sono parte della medesima impostazione giuridica finalizzata a trovare un bilanciamento tra l’assegnazione della competenza all’esame della domanda di protezione sulla base del principio di obbligatoria allocazione/ripartizione tra i paesi membri e il progetto migratorio del richiedente riconoscendo rilevanza all’esistenza di legami significativi. Il solo principio della distribuzione per quote paese, se “cieco” non può infatti produrre da sé alcuna vera riforma perché è destinato ad essere travolto da un numero incontrollabile di movimenti secondari dei richiedenti asilo che, comprensibilmente, continueranno a tentare di andare e rimanere nel paese nel quale hanno un legame forte. In genere riuscendoci salvo che non si decida di pagare il prezzo, altissimo in termini economici e democratici, di trasformare l’Europa in una sorta di grande campo di prigionia utilizzando forme di detenzione amministrativa da applicare a centinaia di migliaia di persone.

      Così, la proposta che vi ha visto coinvolti è stata positivamente recepita e votata dal Parlamento europeo?

      Come dicevo, la Commissione LIBE a metà ottobre 2017, con una netta maggioranza trasversale ha votato il testo proposto dalla relatrice, la eurodeputata svedese C. Wikstrom, ma profondamente modificato rispetto alle sue prime versioni grazie in modo particolare all’incessante lavoro della eurodeputata italiana Elly Schlein. Subito dopo il voto da parte della Commissione LIBE un folto gruppo di eurodeputati - afferenti soprattutto ai paesi del cosiddetto Gruppo di Visegrad – probabilmente spinti dai rispettivi governi - ha cercato di affossare la riforma portando il testo nella sessione dell’aula plenaria a Strasburgo, procedura non necessaria nella fase che precede il confronto con il Consiglio Europeo. La riforma ha però resistito e con l’approvazione dell’aula anziché affossarla è stata rafforzata a dispetto delle intenzioni di chi aveva tentato il colpo.

      Il confronto tra Consiglio, Commissione e Parlamento per trovare un compromesso è stato di fatto sospeso subito dopo il suo avvio proprio in ragione delle profonde divergenze precedenti, accresciute dal fatto che il testo di riforma uscito dal Parlamento Europeo, ha spiazzato sia la Commissione che il Consiglio per il suo approccio innovativo. Non si prevedono sviluppi prima della fine dell’attuale semestre di presidenza bulgara (giugno 2018) e dell’avvio del prossimo semestre di presidenza austriaca. La seconda metà del 2018 sarà probabilmente il momento decisivo. In questo quadro colpisce il silenzio della politica italiana, distratta ed impreparata a ragionare sui grandi temi di prospettiva per la vita dell’Europa e del nostro stesso paese, fino all’autolesionismo.

      Cosa succederà allora alla riforma?

      Per concludere il processo di riforma bisogna giungere a una co-decisione tra il Consiglio e il Parlamento. Al momento non mi è possibile fare delle previsioni ragionevoli; posso solo dire che il quadro politico europeo, in progressivo logoramento dopo l’esito delle elezioni italiane e la rinnovata vittoria di Orban in Ungheria induce a un ragionato pessimismo sulla possibilità che il testo votato dal Parlamento possa imporsi. Vedo più probabile un compromesso al ribasso che stralci le parti più significative della riforma, come quella dei legami significativi.

      Paesi di arrivo come Italia, Grecia, Spagna, Ungheria, dovrebbero avere l’interesse di spingere...

      Sì in teoria, ma come ho spiegato prima in relazione all’Ungheria, le ragioni politiche interne nei diversi Paesi possono produrre effetti opposti.

      Si tratta quindi di una questione che va al cuore della visione di Europa, tra chi la vede più integrata e i sovranisti...

      È proprio così. La riforma del Regolamento Dublino viene costantemente vista dalla società civile come un tema tecnico e noioso da lasciare ai burocrati e non si comprende invece la sua portata politica.

      La crisi dell’Europa di oggi, intesa come spazio di libera circolazione, non è “la crisi di Schengen” come si legge nella stampa, ma è la “crisi di Dublino”. L’opinione pubblica, gli organi di informazione - non solo italiani - e persino gli ambienti accademici non riescono a comprendere che la scelta su quale debba essere la riforma del Regolamento Dublino III non riguarda solo il diritto d’asilo ma l’assetto stesso dell’Unione Europea.

      Come si fa a far breccia nell’opinione pubblica? Qual è il futuro della riforma?

      Dovremmo superare il tecnicismo tipico della comunicazione di questa tematica facendone emergere la sua dimensione politico-culturale con l’obiettivo di creare un vasto movimento di opinione in tutti i paesi dell’Europa che difenda il risultato raggiunto dal Parlamento Europeo e semmai spinga per migliorare il testo. Nella consapevolezza che non è in gioco solo il diritto d’asilo ma l’involuzione dell’Europa nel suo complesso.

      https://www.balcanicaucaso.org/aree/Europa/Il-futuro-dell-Europa-passa-dal-sistema-di-Dublino-186969

    • ECRE | La réforme de Dublin vue par le Sud de l’Europe

      Chypre, la Grèce, l’Italie, Malte et l’Espagne ont rédigé une proposition commune dans le cadre de la réforme de Dublin. Ces pays aspirent notamment à une meilleure répartition des réfugiés entre les pays européens et un assouplissement du regroupement familial. En 13 points, ils amènent des propositions face aux évolution des accords de Dublin envisagés par l’Union européenne. Tout l’enjeu réside à trouver un compromis d’ici au mois de juin.

      https://asile.ch/2018/05/07/ecre-la-reforme-de-dublin-vue-par-le-sud-de-leurope

    • Southern rim rebels against EU migration proposal

      The pushback from Italy, Spain, Greece, Cyprus and Malta — laid out in a three-page position paper obtained by POLITICO — comes as Bulgaria, which currently holds the rotating presidency of the Council of the EU, is pushing a proposal aimed at revising the so-called Dublin Regulation and ending one of the bloc’s most bitter policy fights.

      Their hard position comes on top of the longstanding opposition by the Visegrad countries — Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia — to any effort by Brussels to force countries to accept refugees, or to set new restrictions on how asylum seekers might be returned to the first EU country they entered.

      https://www.politico.eu/article/eu-migration-crisis-italy-spain-rebels-bulgaria-dublin-quotas-proposal

  • Décryptage | Disparition de mineurs : la responsabilité de l’Europe
    http://asile.ch/2017/01/24/decryptage-disparition-de-mineurs-responsabilite-de-leurope

     On ne sait pas où ils sont, ce qu’ils sont en train de faire ou avec qui ils sont ». C’est ainsi que Brian Donald, chef de cabinet d’Europol, l’office de police criminelle de l’Union européenne, commente le chiffre de 10’000 enfants disparus annoncé par son agence à The Observer en janvier 2016. Un chiffre-choc qui […]

  • En France, un tiers des #réfugiés sont expulsables dans un autre pays européen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/221216/en-france-un-tiers-des-refugies-sont-expulsables-dans-un-autre-pays-europe

    Devant le centre de premier accueil des réfugiés de Paris, le 25 novembre 2016. © Reuters De plus en plus d’exilés, après avoir laissé leurs empreintes en Italie ou en Allemagne, arrivent en France dans l’espoir de déposer une demande d’asile. Soumis au règlement de Dublin, ils risquent d’être renvoyés d’où ils viennent. En attendant, les préfectures les assignent à résidence, manière d’assurer leur surveillance.

    #International #asile #convention_de_Dublin #migrants

  • HCR | Principes directeurs relatifs aux situations de conflit armé et de violence
    http://asile.ch/2016/12/22/hcr-principes-directeurs-relatifs-aux-situations-de-conflit-arme-de-violence

    Les conflits armés et la violence sont aujourd’hui les principales causes de déplacement des réfugiés. La majorité de ces situations engendrent des persécutions politiques, religieuses, sociales ou de genre. Le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) a publié des lignes directrices encadrant le traitement de demandes d’asile portant sur des situation de […]

    • #catégorisation #asile #migrations #réfugiés_de_guerre #statut_de_réfugiés #HCR #persécution #catégories #migrants

      Ce qui constitue une persécution dans le contexte des personnes fuyant les situations de conflit armé et de violence n’est nullement différent dans d’autres contextes. Il n’est pas nécessaire que le niveau de gravité du préjudice soit plus élevé. Il n’est ni pertinent ni approprié d’évaluer si le demandeur serait traité d’une manière pire que ce à quoi on se serait normalement attendu dans les situations de conflit armé et de violence.

      Dans les situations de conflit armé et de violence, un demandeur peut être exposé au risque d’être visé ou ciblé par une des parties au conflit ou par des acteurs violents. Toutefois, le fait d’être visé ou individuellement ciblé n’est pas déterminant pour établir une crainte bien fondée. Dans les situations de conflit armé et de violence, des groupes, des populations ou des communautés dans leur ensemble peuvent être exposés aux risques, y compris pour s’être associés à l’une des parties au conflit.

      cc @reka
      #conflit #violence #violence_généralisée

  • Une idée de cadeau de dernière minute? Offrez un an de Vivre Ensemble!
    http://asile.ch/2016/12/21/idee-de-cadeau-de-derniere-minute-offrez-an-de-vivre-ensemble

    Un cadeau utile et engagé : vous contribuerez à mieux faire connaître la réalité de l’asile autour de vous ! Un cadeau à la portée de chacun-e : 20 frs pour 5 numéros par an. En savoir plus sur la revue Vivre Ensemble ? Comment procéder ? Si vous souhaitez que le cadeau vous parvienne d’ici le 23 décembre, inscrivez-vous ici avant le 22 décembre 2016 à 13h. […]

  • CFM | Repenser l’accès au marché du travail
    http://asile.ch/2016/12/20/cfm-repenser-lacces-marche-travail

    Dans sa prise de position, la Commission fédérale des migrations CFM recommande de repenser l’intégration professionnelle. La mondialisation et la numérisation vont de pair avec une demande accrue de travailleurs plus qualifiés. La composition des groupes d’immigrants a changé, elle aussi. Une personne sur deux vient en Suisse dans le cadre du regroupement familial, comme […]

  • Regard d’une citoyenne | Mineurs non accompagnés : pourquoi l’acte de Lisa Bosia Mirra est légitime
    http://asile.ch/2016/12/15/regard-dune-citoyenne-mineurs-non-accompagnes-lacte-de-lisa-bosia-mirra-legiti

    Jeudi 1er septembre, Lisa Bosia Mirra, députée socialiste au Grand conseil tessinois et fondatrice de l’ONG Firdaus, a été arrêtée à la frontière. Elle est accusée d’avoir facilité et organisé le passage clandestin de quatre mineurs non-accompagnés en ouvrant la route à un fourgon les transportant. Très présente auprès des migrants de Côme refoulés à […]

  • Regard d’une géographe | Des murs et des frontières, ou le fantasme du contrôle migratoire
    http://asile.ch/2016/12/13/regard-dune-geographe-murs-frontieres-fantasme-controle-migratoire

    Pendant la guerre froide, le monde était divisé en deux. Un mur séparait non seulement un pays, mais aussi deux idéologies. A cette époque, les pays communistes arrêtaient les personnes qui essayaient de sortir de leurs pays.

  • Regard d’une juriste | Droits fondamentaux, asile et frontières : le paradoxe des réfugiés
    http://asile.ch/2016/12/08/regard-dune-juriste-droits-fondamentaux-asile-frontieres-paradoxe-refugies

    Si les frontières touchent les migrants en général, le réfugié est un symbole particulièrement parlant et paradoxal des tensions qui règnent, en matière migratoire, entre accueil et contrôle des frontières. Parce qu’entre le réfugié et la frontière, il y a une relation qui est juridiquement nécessaire. Et là réside tout le problème.

  • ONU | Un expert onusien conclut à l’absence de lien entre migration et terrorisme
    http://asile.ch/2016/10/31/un-expert-onusien-conclut-a-labsence-de-lien-entre-migration-et-terrorisme

    Le Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, Ben Emmerson, a publié un rapport sur l’impact des mesures anti-terroristes sur les personnes migrantes et réfugiées. Outre l’absence de lien entre la migration et la recrudescence d’actes […]