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  • Cyprus nears end to 40-year conflict but ancient enmities and property disputes linger - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/cyprus/12066302/Cyprus-nears-end-to-40-year-conflict-but-ancient-enmities-and-property-

    Cyprus nears end to 40-year conflict but ancient enmities and property disputes linger
    Foreign Secretary confirms hopes of imminent rapprochement between Greek and Turkish Cypriots, but billions of pounds’ worth of property remain to be argued over

    #Chypre

  • Amnesty | L’imposture de la Turquie, « pays sûr », est révélée par l’expulsion d’Afghans quelques heures après l’accord avec l’UE
    http://asile.ch/2016/03/24/amnesty-limposture-de-la-turquie-pays-sur-est-revelee-par-lexpulsion-dafghans-

    Le renvoi forcé d’une trentaine de demandeurs et demandeuses d’asile afghans, quelques heures après l’entrée en vigueur de l’accord conclu entre l’Union européenne (UE) et la Turquie au sujet des réfugié-e-s, montre que l’application de cet accord exposerait des réfugié-e-s au danger dès le début, a déclaré Amnesty International.

  • L’accord entre l’Europe et la Turquie : un signal positif ou un jeu de dupe ?

    Dans l’hebdomadaire de centre-gauche L’Obs, le président et le directeur de l’Institut Jacques Delors, António Vitorino et Yves Bertoncini, soulignent l’importance d’une lutte efficace contre les passeurs pour la réussite de l’accord avec la Turquie :

    « Le sommet européen du 7 mars a demandé à Donald Tusk de finaliser le projet d’accord dans le respect du droit européen et international, ce qui ne sera pas forcément aisé. ... Si tel était le cas, on pourrait sans doute se féliciter d’avoir enfin soustrait les réfugiés à l’emprise des réseaux de #passeurs en les prenant directement en charge en Syrie afin d’organiser leur voyage vers l’Europe. Mais cela supposera que ces ’réinstallations’ aient effectivement lieu, et de manière rapide, sauf à priver l’accord de sa portée humanitaire. ... Et cela impliquera aussi que ces réseaux de passeurs soient effectivement démantelés et empêchés de se redéployer dans d’autres pays. Si ces deux conditions ne sont pas réunies, l’accord UE-Turquie sera un ’jeu de dupes’. »

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1496388-l-accord-entre-l-europe-et-la-turquie-un-signal-positif-ou

    #Turquie #asile #migrations #réfugiés #UE #Europe #externalisation #push-back #refoulement #politique_migratoire

    • Traduction par Eurotopics :

      L’accord UE-Turquie est contraire à la Convention de Genève sur les réfugiés, mais aussi à la Convention européenne des droits de l’homme, critique le portail libéral T24 :

      « Ces deux conventions proscrivent formellement l’expulsion de groupes entiers de population, quel que puisse être le niveau de sécurité que leur garantit le pays vers lequel ils sont refoulés. Ce qui est navrant dans ces négociations, c’est que des vies humaines sont en jeu, et surtout la vie de personnes qui fuient les guerres. Il faut également discuter de la réponse que la Turquie a donnée à la proposition immorale faite par l’UE. »

      AB’nin ahlaksız teklifiyle son pazarlık
      http://t24.com.tr/yazarlar/fulya-cansen/abnin-ahlaksiz-teklifine-ahlaksiz-yanitta-son-pazarlik,14125

    • Seminar video: Making sense of the EU-Turkey deal: law, politics and practicalities

      On 7 March 2016, EU leaders announced a new agreement with Turkey, stating that ‘bold moves were needed to close down people smuggling routes, to break the business model of the smugglers, to protect our external borders and to end the migration crisis in Europe. We need to break the link between getting in a boat and getting settlement in Europe.’ While the details of the agreement and its implementation remain to be seen, this seminar brings together experts to examine its legality under both international and EU law, its likely efficacy and its political impact.

      http://www.rsc.ox.ac.uk/news/seminar-video-making-sense-of-the-eu-turkey-deal-law-politics-and-practica

    • Les Vingt-huit expulsent le droit d’asile

      Derrière les grandes proclamations sur le respect des droits de l’homme, du droit international et du droit européen, la réalité est brutale : les vingt-huit États européens vont bel et bien enterrer le droit d’asile accusé d’attirer des centaines de milliers de réfugiés. Le plan germano-turc, présenté lors du sommet européen du 7 mars, et qui prévoit le renvoi quasi-automatique de tous les migrants, économique ou demandeur d’asile, vers la Turquie, a été adopté aujourd’hui par les chefs d’État et de gouvernement, une nouvelle fois réunis à Bruxelles.


      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2016/03/18/abandon-du-droit-dasile-mode-demploi

    • Uno scambio miserabile

      Sull’accordo di ieri tra Consiglio d’Europa e Turchia bisogna reprimere un senso opprimente di vergogna. I 28 statisti che governano questo continente di 506 milioni di abitanti hanno negoziato con Davutoglu (cioè con il suo padrone Erdogan) il seguente accordo: l’Europa accetterà 72.000 profughi e ne rimanderà altrettanti dalla Grecia in Turchia. In cambio Ankara ottiene per il momento 3 milioni di Euro per progetti sui migranti (i termini qui sono vaghi per occultare le promesse europee di altro denaro), l’avvio della procedura di ammissione della Turchia alla Ue e una facilitazione, anch’essa vaga, dei visti d’ingresso dei cittadini turchi in Europa.

      http://ilmanifesto.info/uno-scambio-miserabile

    • EU-Turkey Summit on the refugee crisis - Law and (dis)order?

      “Deal done!” This is the main outcome and message of the Summit between the 28 EU leaders and Turkish Prime Minister Ahmet Davutoğlu. After many meetings and long hours of discussion between 6/7 and 18 March, both parties agreed on a series of “action points” to manage the flow of people coming to Europe from Turkey. Faced with an unprecedented crisis and forced to send signals to public opinions back home, EU leaders had one objective in mind: getting the number of migrants arriving in the EU down to bring back order within the framework of EU rules. A closer look at the Summit Conclusions and the EU-Turkey statement leaves a bitter taste, as the final result of this negotiation creates more problems than it solves.

      http://www.epc.eu/pub_details.php?cat_id=4&pub_id=6418

    • Réfugiés : l’Europe veut bétonner l’accord avec la Turquie

      Les négociateurs bruxellois se démènent pour rendre légal l’accord avec la Turquie sur les réfugiés. Même si nombre d’ONG et d’élus, jusqu’aux Nations unies, continuent de douter de sa conformité avec le droit international. Inventaire des points litigieux d’un texte qui pourrait être finalisé dans la douleur, vendredi à Bruxelles.

      Cela fait un certain temps que les Européens sont passés maîtres dans la construction d’usines à gaz juridiques. Il suffit de se souvenir de certains arrangements ultra-techniques avec les traités, au plus fort de la crise de la zone euro. L’affaire est en train de prendre des proportions inédites avec l’accord en chantier avec la Turquie, censé, selon l’expression officielle, « tarir le flux » des réfugiés rejoignant les îles grecques.

      Ce texte très controversé instaure le principe du « un pour un » : Ankara s’engage à reprendre l’ensemble des migrants clandestins arrivant sur les îles grecques (qu’ils soient migrants économiques ou réfugiés politiques, Syriens ou non), tandis que l’UE, elle, consent à « réinstaller » sur son sol, pour chaque réfugié syrien « retourné » de Grèce vers la Turquie, un réfugié syrien présent dans un camp turc (via des « couloirs humanitaires »). Pour ses partisans, l’accord doit permettre de « mettre en échec définitivement le modèle économique des passeurs », puisqu’il reviendrait à rendre inutile la traversée de la Mer Egée.

      Signe qui ne trompe pas, beaucoup de négociateurs bruxellois restent sceptiques sur l’avenir de ce texte, qui pourrait être finalisé lors d’une nouvelle réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, en fin de semaine dans la capitale belge. « Je ne vous cache pas du tout que l’approche que nous proposons est extrêmement compliquée, mais je ne vois pas d’autres approches qui permettraient de dire que la situation humanitaire est acceptable », a résumé mercredi le Néerlandais Frans Timmermans, numéro deux de la Commission européenne, bousculé par des journaliste sceptiques. « C’est encore difficile. Il y a plusieurs points encore incertains, sur le plan juridique comme sur le plan pratique », grimaçait le même jour un diplomate de premier plan.

      • 1 - Pas d’« expulsions collectives » ?
      A l’issue du sommet UE-Turquie du 7 mars (lire notre compte-rendu), des ONG, certaines capitales comme Madrid, ou encore les Nations unies, ont mis en doute la légalité du texte. La Charte des droits fondamentaux de l’UE précise ainsi que « les expulsions collectives sont interdites » (article 19) et garantit le droit d’asile tel que la Convention de Genève l’établit (article 18). Depuis lundi, les responsables bruxellois ont trouvé la parade : ils martèlent que l’approche sera individuelle et personnalisée. Du cas par cas, promettent-ils. « Il n’est pas question de faire du refoulement massif : ce serait à la fois illégal et politiquement insoutenable. Il ne peut s’agir que de traitements individuels », affirme un diplomate, qui préfère, au concept d’« expulsions collectives », celui de « réadmission d’individus ».

      Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, à l’issue du sommet UE-Turquie le 7 mars 2016 à Bruxelles. ©CE.
      Une fois sur les îles grecques, les migrants qui le souhaitent pourront déposer une demande d’asile (pour le moment, dans la grande majorité des cas, ils ne le font pas, espérant rejoindre d’autres pays en Europe). Cette demande sera instruite sur place. S’ils sont déboutés, ils pourront alors déposer un recours et être entendus par un juge. Si le pré-accord avec Ankara finit par entrer en vigueur, la plupart de ces demandes seront jugées « irrecevables ». En clair, on leur expliquera qu’ils se sont trompés de guichet, et qu’il faut retourner en Turquie. « Je reconnais que la différence entre l’irrecevabilité et le caractère infondé de la demande est subtil, mais elle existe en droit », commente un négociateur.

      A ce stade, parmi les nombreuses questions techniques qu’il reste à régler, il y a celle de savoir si les recours déposés en Grèce seront suspensifs ou pas. Les réfugiés syriens demandeurs d’asile en Grèce pourront-ils attendre sur place, le temps de l’examen de leur recours (d’autant que ces délais peuvent être très longs, surtout si un recours est déposé devant la Cour de justice de l’UE…) ? Nombre des négociateurs laissaient entendre mercredi que ce recours ne serait pas suspensif : il serait donc possible de renvoyer les réfugiés syriens en Turquie, même si ceux-ci déposent un recours sur le sol grec.

      • 2 - La Turquie, un « pays tiers sûr » ?
      C’est un autre point très dur de la discussion. Dès le 7 mars au soir, Jean-Claude Juncker, le patron de la commission, avait assuré que cet accord pouvait être conforme au droit communautaire. Il s’était appuyé sur les articles 33 et 38 de la directive sur la procédure d’asile de 2013. D’après ce texte, un Etat de l’UE (au hasard : la Grèce) peut estimer qu’une demande de protection internationale est « irrecevable » lorsqu’« un pays qui n’est pas un Etat membre est considéré comme un pays tiers sûr pour le demandeur ». L’article 38, lui, précise ce qu’on entend ici par un « pays tiers sûr ». Parmi les conditions, il doit exister dans ce pays (au hasard : la Turquie) « la possibilité de solliciter la reconnaissance du statut de réfugié et, si ce statut est accordé, de bénéficier d’une protection conformément à la convention de Genève ».

      Le problème, c’est que la Turquie a bien ratifié la convention de Genève, mais avec une « limitation géographique ». En clair, elle n’applique le statut de « réfugié » qu’aux ressortissants de pays membres du Conseil de l’Europe. Les Syriens, depuis 2014, ont droit, eux, à un statut de « protection temporaire », qui n’est pas identique (ils sont censés être enregistrés sous ce statut lorsqu’ils passent par un camp turc). Quant aux réfugiés irakiens ou afghans, rien n’est prévu. Sur ce point, les négociateurs bruxellois rappellent qu’il revient à la Grèce (et pas à l’UE) de décider si elle considère la Turquie comme un « pays tiers sûr » au sens de l’article 38. Ils s’en sortent aussi par ce qui peut ressembler à une belle pirouette : il n’est pas nécessaire pour Ankara, jugent-ils, de ratifier la convention de Genève sans « limitation géographique », mais tout simplement de garantir des conditions d’accueil « conformes » au droit de Genève pour d’autres réfugiés sur son sol.

      • 3 - Une mesure « temporaire et exceptionnelle » pour un maximum de 72 000 Syriens
      Là encore, l’élément de langage tourne en boucle depuis lundi : il n’est pas question de faire du « un pour un » pendant des années. Le dispositif doit être « temporaire », le temps de dissuader les passeurs. « Des semaines, quelques mois, pas plus », dit un négociateur. La précision fera plaisir à certains dirigeants qui, à l’issue du sommet UE-Turquie de la semaine dernière, s’étaient inquiétés des volumes de réfugiés qu’il faudrait « réinstaller » en Europe. Eux imaginaient déjà des millions de réfugiés syriens à accueillir dans les mois à venir, si ce nouveau mécanisme se met à fonctionner à plein régime...

      Les négociateurs bruxellois travaillent sur des chiffres beaucoup plus restreints. L’une de leurs astuces est de s’être appuyés sur les engagements qu’avaient pris les Etats membres l’an dernier, en matière d’accueil des réfugiés. En juillet 2015, les 28 avaient accepté de « réinstaller » 22 000 réfugiés syriens logés dans des camps au Liban, en Jordanie et en Turquie. Jusqu’à présent, environ 4 000 personnes ont bénéficié du mécanisme - ce qui laisse 18 000 places vacantes.
      Même calcul pour le plan de « relocalisation » de 160 000 migrants, adopté à l’automne 2015. Ce dispositif prévoit de redéployer, en fonction de quotas au sein des 28, les réfugiés déjà présents sur le sol de l’UE (en Grèce, en Italie ou en Hongrie). Or, la Hongrie n’a jamais joué le jeu de cette « relocalisation » et il restera donc au moins 54 000 places à pourvoir à la fin du programme. D’où le total de 72 000 « réinstallations » possibles, depuis la Turquie, dans les semaines à venir, pour tester le programme du « 1 pour 1 ». Dans l’entourage de Donald Tusk, le président polonais du conseil européen, la ligne est très claire : il n’est pas question d’aller au-delà de ces ordres de grandeur.

      A titre de comparaison, on estime qu’environ 43 000 réfugiés sont d’ores et déjà bloqués en Grèce, après la « fermeture » de la frontière avec la Macédoine (ceux-là ne seront pas concernés par le nouveau plan, qui n’est pas rétroactif). Quelque 800 à 1 000 migrants –dont une majorité de Syriens– débarquent chaque jour sur les îles grecques. Le calcul des responsables européens, c’est donc de tester ce dispositif du « un pour un » sur quelques semaines (une semaine équivaudrait en théorie à une réinstallation d’un peu moins de 7 000 réfugiés syriens). « Si dans trois ou quatre semaines, les niveaux de passage restent stables, cela voudra dire que le dispositif n’est pas dissuasif, que c’est un échec, et qu’il faudra donc trouver une autre solution », résume un diplomate européen.

      • 4 - Une décision discriminatoire ?
      Autre difficulté juridique du dispositif encore en chantier : il revient à faire le tri entre réfugiés syriens, irakiens et afghans. Si la Turquie s’engage à reprendre la totalité des migrants « irréguliers », le dispositif des réinstallations vers l’UE, lui, ne concerne que les Syriens. N’y aurait-il pas là une forme de discrimination difficile à défendre, entre plusieurs catégories de réfugiés politiques ? Sur ce point, un diplomate de premier plan répond : « C’est une question que l’on s’est posée. La conclusion, c’est qu’il y aurait discrimination si les réinstallations en Europe étaient obligatoires, au regard du droit international. Mais ce n’est pas le cas. C’est quelque chose que nous lançons de manière complémentaire. Donc il n’y a pas de discrimination ».

      • 5 - Le dispositif a-t-il une chance de voir le jour ?
      Le « plan de relocalisation » qui a vu le jour à l’automne dernier devait profiter à 160 000 réfugiés. Au 15 mars 2016, à peine un millier de personnes ont été « relocalisées ». Ce premier bilan en dit long sur l’extrême lenteur de l’application de ces mécanismes totalement inédits à l’échelle de l’Europe. Autre exemple : les 28 avaient promis, en novembre dernier, une aide de trois milliards d’euros aux Turcs, pour soutenir le fonctionnement des camps de réfugiés à la frontière syrienne. Mi-mars 2016, les premiers millions d’euros commencent à peine à être débloqués sur le terrain. A tel point que beaucoup se demandent, au-delà des obstacles juridiques qu’il contient, si le dispositif du « un pour un », particulièrement complexe, a une chance de voir le jour à court terme, avec des résultats visibles « dans les semaines à venir » comme l’espèrent ses défenseurs...

      Aux yeux des négociateurs, tout dépendra en fait de la manière dont la Grèce et la Turquie vont s’approprier les termes de l’accord. Les deux exécutifs vont devoir adopter des lois et des règlements dans l’urgence. Athènes, en particulier, devra adopter une réforme de sa procédure de recours, à destination des demandeurs d’asile. Surtout, tout cela demande des moyens humains et matériels qui manquent tragiquement, sur les îles grecques. Dans ces îles grecques totalement dépassées, il faudrait de nouveaux bâtiments pour faire patienter les demandeurs d’asile sur place, des juges présents pour étudier les recours, etc. « Le premier ministre grec fera valoir ce coût (lors du sommet, ndlr), et il nous semble normal que l’Europe fasse preuve de solidarité, parce que tout cela se passe à la frontière extérieure de l’UE », fait-on valoir côté français.

      • 6 - Chypre, le vrai « game-breaker » ?
      C’est l’un des charmes de l’Europe à 28, régie par les règles du consensus : Chypre, 1,1 million d’habitants, peut faire capoter à elle seule l’accord. Donald Tusk, à la tête du conseil, l’a bien compris, qui s’est rendu à Nicosie puis à Ankara la même journée de mardi, pour tenter de déminer le dossier. Le gouvernement chypriote est très remonté contre l’une des contreparties exigées par Ankara à l’accord sur les réfugiés : l’ouverture de nouveaux chapitres de négociations, en vue d’une adhésion - lointaine - de la Turquie (qui ne reconnaît pas la république chypriote) à l’UE.

      Chypre avait déjà fait le dos rond lors du sommet de novembre. Mais cette fois, les choses se corsent. Depuis 2008, plusieurs chapitres de la négociation (ceux qui portent sur le marché intérieur) sont gelés, à l’initiative de l’UE, en soutien à Nicosie, parce que la Turquie ne respecte pas « le protocole d’Ankara ». Cet accord prévoyait que la Turquie ouvre ses ports et aéroports aux avions et bateaux chypriotes – ce qui n’est toujours pas le cas. Ankara ne semble pas disposé à avancer sur ce sujet extrêmement sensible à court terme. Une formule suffisamment floue et ambiguë, dans les conclusions du sommet, suffira-t-elle à faire baisser les tensions des deux côtés ?

      L’autre contre-partie exigée par Ankara n’est pas forcément plus consensuelle : elle porte sur l’accélération de la libéralisation des visas pour les Turcs souhaitant se rendre dans l’espace Schengen. En novembre 2015, la date-butoir était fixée à octobre 2016. Au sommet de mars, le calendrier a été avancé, à « fin juin » 2016. Mais la liste des 72 critères auxquels la Turquie doit se conformer n’a pas évolué, et Ankara est encore loin de les avoir remplis. D’après un rapport de suivi (pdf, 318.0 kB)de la commission, Ankara ne remplit aujourd’hui que… dix critères sur les 72. La date-butoir de juin 2016 semble donc, là encore, hautement irréaliste.

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      https://www.mediapart.fr/journal/international/170316/refugies-l-europe-veut-betonner-l-accord-avec-la-turquie?onglet=full

    • Is the EU-Turkey refugee and migration deal a treaty?

      This brings us to two concluding observations. First, the devil of implementing the EU-Turkey deal is in the detail. Although its effectiveness in terms of stopping irregular migration by creating a deterrent effect may depend on returning all persons arriving in Greece as quickly as possible, fundamental rights may well halt returns in individual cases or result in lengthy procedures. It is indeed the question whether the appropriate human rights framework is in place in Greece (as is observed by UNHCR). Second, the EP is right in asking critical questions about the Council not following the rules for concluding a treaty (also see earlier questions about the EU-Turkey deal of 29 November 2015). Although one could take the view that time did not allow to await an Opinion of the CJEU, the agreement was not concluded with Turkey overnight and there would at least seem to have been opportunity to ask consent from European Parliament (Art. 218(6) says that, in an “urgent situation”, EP and Council may agree on a time-limit for consent). That the institutional role of the EP has been neglected confirms the worrying trend that intergovernmental decision-making is taking over in the Union, and that national interests increasingly often prevail over the common values of the Union. This is bad for European democracy.

      http://eulawanalysis.blogspot.ch/2016/04/is-eu-turkey-refugee-and-migration-deal.html

  • Ricciardone, ex-ambassadeur américain en Turquie jusqu’en juin 2015 a déclaré à des journalistes lors d’une rencontre avec la presse que les autorités turques ont soutenu directement al-Qaïda en Syrie (JAN), ainsi que des groupes salafistes tels Ahrar al-Cham. Bon, on s’en doutait un peu, hein, mais maintenant c’est quasi-officiel.
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/11093478/Turkish-government-co-operated-with-al-Qaeda-in-Syria-says-former-US-am

    Turkey has directly supported al-Qaeda’s wing in Syria in defiance of the United States, the former American ambassador to Ankara has said.
    The Turkish authorities thought they could work with extremist Islamist groups in the Syrian civil war and at the same time push them to become more moderate, Francis Ricciardone, who was until late June the US ambassador to Ankara, told journalists in a briefing.
    That led them to work with Jabhat al-Nusra, al-Qaeda’s branch, as well as hardline Salafi Islamist groups like Ahrar al-Sham. Mr Ricciardone said that he tried to persuade the Turkish government to close its borders to the groups, but to no avail. [...] But this is the first time a senior American official - albeit one no longer in service - has said openly that Turkey was working with al-Qaeda.

    Pas de dates. Mais on peut supposer qu’il est question de la constitution de la coalition Jaysh al-Fatah début 2015, notamment quand l’ex-ambassadeur déclare - de manière un peu courte et qui aurait mérité quelques explications supplémentaires :

    “We ultimately had no choice but to agree to disagree,” he said. “The Turks frankly worked with groups for a period, including al Nusra, whom we finally designated as we’re not willing to work with.”

    Je me demande si cette l’euphémisation nécessaire et obligée de politiques assez choquantes d’un ex-employé ("we finally designated...") et si derrière cette formule bien tournée, « to agree to disagree », il n’y a pas une simplification qui permet d’éviter la question compliquée de l’incohérence de politiques contradictoires menées par plusieurs centres de pouvoirs au sein de l’Etat US, comme nous l’a dévoilé Sy Hersh...

  • Meet Iceland’s first Syrian refugees: ’For us, it’s the freezer’ - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/iceland/12165357/Meet-Icelands-first-Syrian-refugees-For-us-its-the-freezer.html

    Like the other families, the Al Mohammads did not apply to come to Iceland. They left their home in the city of Aleppo in 2012 following repeated rocket attacks in their neighbourhood and after many of their neighbours armed themselves with Kalashnikovs. “I saw the Syrian Army dragging a man from a car through the streets,” said Mr Al Mohammad. “And three of my friends were killed. One of them did not see a checkpoint when he was driving and the person at the checkpoint shot him dead right away.”

    Fearing for his family’s safety, Mr Al Mohammad decided they must flee, but assumed they would only be away for a short time. In fact, they spent three years living in Lebanon, where more than a million Syrian refugees were living by the end of last year.

    In Lebanon, where temperatures rarely fall below 10C (50F) and summer days can be hotter than 30C, the family lived in an abandoned garage where Mr Al Mohammad and his wife slept beside his 67-year-old mother, Noufa, their 18-year-old daughter, Reem, and their five sons, who now age between 17 and two. The United Nations have them free water and electricity as well as food tokens that allowed them to buy a basic dirt of meat and rice. But there was no formal education for their children.

    When a United Nations agency asked Mr Al Mohammad last year if his family would like to go to Iceland, he was taken aback. “It was totally strange,” he said. “When I asked the clerk in the UN office ‘where’s Iceland?’ he said: ‘It’s next to Norway’. But afterwards, I discovered it is 1,000 miles away.

    “He kept telling me about the good summers in Iceland. I didn’t know why. Later on I discovered.”

  • Jungle de Calais : La #Belgique rétablit des contrôles à la frontière française « aussi longtemps que nécessaire »

    « On a informé la Commission européenne qu’on va temporairement déroger à Schengen », a indiqué lors d’une conférence de presse le ministre belge de l’Intérieur, Jan Jambon, en référence aux règles de l’espace Schengen de libre-circulation. La Belgique a annoncé mardi le rétablissement temporaire de contrôles à sa frontière avec la France, pour faire face à un éventuel afflux de migrants quittant la « jungle » de Calais, vaste camp situé près de l’entrée française du Tunnel sous la Manche.

    http://www.lalibre.be/actu/international/jungle-de-calais-la-belgique-retablit-des-controles-a-la-frontiere-francaise
    #frontières #Schengen (fin de -) #fermeture_des_frontières #asile #migrations #réfugiés

  • Germany plans ’expulsion centres’ for rejected asylum seekers

    Rejected asylum seekers from Algeria and Morocco will be housed in deportation centres

    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/germany/12105790/Germany-plans-expulsion-centres-for-rejected-asylum-seekers.html
    #centres_d'expulsion #Allemagne #réfugié #asile #migrations #déboutés #tri

    Comme par hasard des Marocains et des Algériens... rien à avoir avec les faits de #Cologne ? Mmmmhhhh

  • A #Cologne, l’#agression de dizaines de #femmes au #Nouvel_An suscite l’indignation

    A Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar pour des dizaines de femmes, agressées aux abords de la gare centrale.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/05/forte-emotion-en-allemagne-apres-l-agression-d-au-moins-90-femmes-dans-la-nu
    #culture_du_viol
    cc @odilon

    • Berlin condamne une vague d’agressions sexuelles lors du Nouvel An

      Le gouvernement allemand a condamné mardi une centaine d’agressions sexuelles commises à Cologne (ouest) la nuit de la Saint-Sylvestre et attribuées par la police à des hommes d’origine nord-africaine, mais s’est refusé à toute « instrumentalisation » visant les réfugiés.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/berlin-condamne-une-vague-dagressions-sexuelles-lors-du-nouve

    • Voici un bel exemple d’#amalgame... La conclusion de ce bref reportage est particulièrement préoccupante...

      Journaliste: «Decine di donne sono state aggredite sessualmente da gruppi di uomini, fino a 30 stando alle testimonianze, di apparenze medio-orientale o nord-africana»

      –-> « Des dizaines de femmes ont été agressées sexuellement par des groupes d’hommes, jusqu’à 30 selon les témoignages, avec une apparence moyen-orientale ou maghrébine »

      Ralf Jaeger, ministre de l’intérieur Rhénanie-du-Nord-Westphalie: «Abbiamo identificato 3 sospetti, spero che capirete che, visto che non abbiamo ancora effettuato nessun arresto, non posso rivelare di più»

      –-> "Nous avons identifié 3 suspects, j’espère que vous comprenez que, vu qu’aucune arrestation

      Conclusion :

      Journaliste: «Per il momento nessuno sa dire se gli autori delle aggressioni siano persone che da tempo vivono in Germania o se si tratti di rifugiati arrivati negli ultimi mesi dal Medio-Oriente. Un’ondata a cui i tedeschi hanno aperto le porte affermando di essere in grado di gestirla. Il dibattito è più che mai aperto, chiunque siano gli autori dei fatti di capodanno»

      –-> « pour le moment personne ne peut dire si les auteurs des agressions soient des personnes qui vivent depuis longtemps en Allemagne ou s’il s’agit de réfugiés arrivés il y a peu du Moyen-Orient. Une vague à laquelle les Allemands ont ouvert les portes en affirmant être en mesure de la gérer. Le débat est plus que jamais ouvert, indépendamment de l’identité des auteurs »

      Source : http://www.rsi.ch/la1/programmi/informazione/telegiornale/Telegiornale-6626707.html
      C’est le reportage intitulé « Aggressioni in Germania, 90 denunce »
      #réfugiés #asile #migrations #préjugés #médias #journalisme

    • Et l’analyse d’un collaborateur de la RSI depuis Berlin... dans l’interview qui suit le reportage dont j’ai relaté ci-dessus.

      Introduction de la journaliste :

      «Una vicenda che capita in un momento particolare, con la Germania che si ritrova a dover far fronte a questo massiccio afflusso di profughi. Ti chiedo come reagisce il paese a questa notizia»

      –-> « Un événement qui tombe dans un moment particulier, avec l’Allemagne qui se retrouve à devoir faire face à un afflux massif de réfugiés. Je te demande comment le pays réagit à cet événement... »

      Regardez l’image :


      le mot en dessus de Rassismus est tellement caché qu’on ne le voit pas...

    • La maire de Cologne moquée pour ses conseils aux femmes après une vague d’agressions

      La maire de la ville allemande de Cologne, théâtre à la Saint-Sylvestre d’une vague d’agressions sexuelles, faisait mercredi l’objet de critiques et quolibets, particulièrement sur Twitter, pour son #conseil donné aux femmes de se tenir à bonne #distance des inconnus.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/la-maire-de-cologne-moquee-pour-ses-conseils-aux-femmes-apres

    • Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des réfugiés « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      Les événements de la Saint-Sylvestre à la gare de Cologne sont en passe de devenir un véritable scandale en Allemagne. Selon les informations publiées par le journal Welt am Sonntag, la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpellées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens », précise le journal.

      Welt am Sonntag, classé à droite dans la presse allemande, s’appuie sur le témoignage anonyme de policiers présents place de la Gare au moment des faits. Blessés par les critiques exprimées par le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, à leur endroit, les fonctionnaires ont révélé que les informations données par le chef de la police locale, Wolfgang Albers, n’étaient pas justes. Ce dernier avait dit que la police ne disposait d’aucune information sur l’identité des agresseurs. La maire de Cologne, Henriette Reker, avait même ajouté que « rien ne permettait de dire qu’il s’agissait de réfugiés ». (...)

      Jeudi, la presse allemande avait déjà publié des extraits d’un autre rapport de police, celui de l’intervention des forces de l’ordre place de la Gare, le soir de la Saint-Sylvestre. Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent.

      Selon ce document qu’ont pu se procurer Bild et le Spiegel Online, la place de la Gare de Cologne s’est transformée ce soir-là en un lieu de violence et de peur, où la police, totalement dépassée, était incapable de contrôler les diverses agressions, vols et attaques aux bouteilles et feux d’artifice contre les passants.(...)

      ...les agressions de groupes d’hommes consistant à encercler des jeunes femmes pour les agresser sexuellement et les voler étaient un phénomène nouveau.

    • En #Suisse et en #Finlande aussi

      Des agressions sexuelles contre des femmes, comparables à ce qui s’est passé à Cologne (Allemagne), ont eu lieu à Zurich la nuit de la Saint-Sylvestre, a annoncé jeudi la police de la ville. « Plusieurs plaintes pour agressions sexuelles et vols ont été déposées », a précisé la police, qui fait le parallèle dans son communiqué avec les événements signalés dans plusieurs villes allemandes. La police, qui a ouvert une enquête, a lancé un appel à témoin et demandé à d’éventuelles autres victimes de venir porter plainte. Environ 25 vols ont été signalés durant la nuit du 31 décembre à Zürich, alors que quelque 120.000 personnes se pressaient autour du lac de la ville. La police, en enquêtant sur ces vols, a découvert que plusieurs victimes ont aussi fait état d’agressions et violences sexuelles. Une demi-douzaine de femmes ont indiqué avoir été encerclées et soumises à des #attouchements par « plusieurs hommes à la #peau_sombre », qui s’étaient mêlés à la foule. La police a précisé que la plupart des plaintes ont été déposées dans les dernières 24 heures.

      En Finlande, la nuit de la Saint-Sylvestre a donné lieu à un niveau inhabituel de harcèlement sexuel à #Helsinki, a annoncé jeudi la police finlandaise. Des forces de sécurité en patrouille la nuit du 31 décembre ont constaté de « nombreux faits de #harcèlement_sexuel » sur une place centrale de la capitale finlandaise, où 20.000 fêtards s’étaient réunis, sans toutefois qu’aucune plainte n’ait été déposée. Trois cas d’agressions sexuelles ont en revanche été rapportés, dont deux ont donné lieu à des plaintes, dans la plus grande gare d’Helsinki, où s’étaient rassemblés quelque 1.000 #demandeurs_d'asile, pour la plupart irakiens, selon un communiqué de la police. Les suspects, trois demandeurs d’asile, ont été placés en détention. « Il n’y a pas eu de tels cas de harcèlement lors de la nuit du Nouvel An de l’an dernier, ni en d’autres occasions... C’est un phénomène totalement nouveau à Helsinki », a déclaré Ilkka Koskimaki, le chef adjoint de la police de la ville. La police a indiqué dans un communiqué qu’elle s’était préparée « de manière exceptionnelle » après avoir reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne.

      http://m.leparisien.fr/international/agressions-sexuelles-en-allemagne-seize-suspects-pour-plus-de-120-plain

    • Agressions sexuelles à Cologne : une trentaine de suspects, dont des demandeurs d’asile

      L’enquête sur les violences physiques et les vols dont ont été victimes des femmes le soir du Nouvel An à Cologne continue. Selon le ministère de l’intérieur, la police a établi une liste de « trente et un suspects, dont les noms sont désormais identifiés », de vol et d’agressions, mais pas à caractère sexuel.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/08/violences-a-cologne-berlin-annonce-que-sur-31-suspects-18-sont-demandeurs-d-

    • Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman

      Des agressions similaires à celles de Cologne ont aussi été constatées à Hambourg, à Helsinki en Finlande, mais aussi à Zurich. De fortes craintes sont exprimées, notamment par la population féminine, face à l’arrivée en grand nombre de réfugiés originaires du monde musulman. Débat entre Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, et Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise

      http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/forum/7377093-les-femmes-suisses-et-la-crainte-du-migrant-musulman-08-01-2016.html

      A noter que le journaliste début avec « attention à ne pas faire d’amalgames »... mais... lisez le titre de cette émission :
      « Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman »
       :-(

    • Le aggressioni contro le donne a Colonia, in Germania

      Un branco di maschi è un branco di maschi. A qualunque latitudine e di qualunque colore (anzi: “colore presunto”) essi siano. Con rara onestà intellettuale e morale, l’ha ricordato ieri su Repubblica Gabriele Romagnoli, a partire dalla sua propria esperienza di studente universitario bolognese, nonché di “maschio sessualmente arretrato”, che quarant’anni fa partecipava, o assisteva, ai riti goliardici di carnevale che ogni anno contemplavano caccia, molestie e palpeggiamento delle ragazze. E lo si potrebbe ricordare con svariati altri esempi presi dal mondo occidentale, bianco e libero, dove stupri di gruppo, molestie di varia natura, femminicidi di varia efferatezza non smettono di accadere. Oppure con altri esempi tratti dal circuito militare, occidentale e orientale, settentrionale e meridionale, dato che sempre nelle guerre, e in qualunque guerra, le donne continuano a essere la preda succulenta che gli eserciti di maschi si contendono, o il marchio etnico che cercano di conquistare, o la presunta altrui proprietà che cercano di rapinare.


      http://www.internazionale.it/opinione/ida-dominijanni/2016/01/08/colonia-capodanno-molestie
      #patriarcat

    • I fatti di Colonia riguardano tutti noi maschi (non solo i migranti)

      Gli episodi di Colonia hanno squarciato un velo. Nell’Europa multietnica c’è un problema che riguarda il rapporto fra i generi. Un gruppo di uomini ha attaccato un gruppo di donne in un luogo pubblico e le ha sottoposte a violenze, molestie, palpeggiamenti. Sono fatti inaccettabili e non possiamo sottovalutarli. Così come non può essere sottovalutato un dato culturale, e cioè che protagonisti di queste azioni sono migranti provenienti da una specifica regione del mondo, con uno specifico background culturale-religioso.

      In estrema sintesi, i fatti di Colonia ci indicano due errori da evitare: da un lato non si possono negare le insidie del multiculturalismo e il problema di certi ambienti culturali verso la libertà delle donne e delle minoranze, dall’altro la violenza maschile non può essere problematizzata come fatto essenzialmente culturale che riguarda solo gli islamici. Occorre, piuttosto, ribellarsi all’inciviltà in maniera aperta coinvolgendo tutti, a partire dalla comunità di migranti. Ma soprattutto è importante coinvolgere in questo discorso tutti i maschi: la violenza maschile è un nostro problema, una nostra colpa. E non è detto che gli uomini che hanno assalito le donne di Colonia la notte di Capodanno non abbiano agito sotto un arcaico fantasma maschile che riguarda ancora tutti, cristiani, musulmani e atei, occidentali e no, migranti e nativi.

      http://www.huffingtonpost.it/marco-palillo/i-fatti-di-colonia-riguardano-tutti-noi-maschi-non-solo-i-migranti_b_
      #multiculturalisme #masculinité #masculinities

    • Per le strade di Colonia

      E sono sicura di non essere stata sfortunata. Anzi, forse sono stata “fortunata” che in questi dieci e più anni di vita e viaggi in giro per il mondo non mi sia accaduto niente di più grave. Perciò non mi venite a raccontare che è Colonia, che sono gli immigrati nordafricani. Le aggressioni sessuali, più o meno violente, sono tutte figlie di una cultura maschilista di cui sono imbevuti uomini e donne, in Europa e altrove. In cui le donne sono a disposizione, sono di proprietà di un uomo e se non lo sono, se hanno l’ardire di andare in giro da sole, con altre donne, magari pure vestite come pare a loro, allora sono un piatto da buffet per tutti quelli che vogliono ficcarci le mani.
      Se c’è una cosa che Colonia deve insegnare è che il rischio di aggressioni sessuali contro le donne è una cosa quotidiana, che può manifestarsi in ogni momento, in ogni città, e che limita di fatto la nostra libertà di persone di muoverci, di lavorare, di divertirci. Se possiamo trovare una cosa positiva nel post-Colonia è che la società europea potrà a causa di questi eventi rendersi conto di cosa vivano le donne tutti i giorni, e fare di tutto per cambiarlo.


      https://ledonnevisibili.wordpress.com/2016/01/08/per-le-strade-di-colonia
      #sexisme_quotidien

    • Vu le sujet et le contexte, Je reproduis exceptionnellement la lettre hebdomadaire de Léosthène :

      31 décembre, nuit barbare en Europe

      « Je suis Syrien. Vous devez me traiter avec courtoisie. Mme Merkel m’a invité ».
      Témoignage d’un policier allemand de Cologne (voir note 5).

      « Ils voulaient surtout commettre des agressions sexuelles, ou, pour le dire dans leur logique, s’amuser sexuellement ». Ce sont les mots d’un policier allemand rapportés par le journal Welt am Sonntag qui s’appuie sur un rapport de la police de Cologne du 2 janvier. Faits repris par le quotidien Die Welt le 7 janvier (1) et par Le Monde daté du même jour (2). Il aura donc fallu une semaine pour qu’émerge un début d’information fiable sur l’ampleur des « agressions sexuelles de masse » (selon les termes de la police de Cologne) commises simultanément et selon le même mode opératoire dans plusieurs pays européens pendant la nuit du nouvel an : en Allemagne, bien sûr, Cologne d’abord (121 plaintes à ce jour), Hambourg (plus de 50 plaintes), Berlin et Francfort (plaintes isolées pour l’instant), Stuttgart, Salzbourg en Autriche, mais aussi en Suisse, à Zurich (3) et dans la banlieue de Bâle et en Finlande (Helsinki). Le nombre de plaintes augmentant de jour en jour, aucune analyse d’ensemble n’est disponible, à notre connaissance, au moment où nous écrivons. Le recensement le plus complet étant celui du très sérieux Telegraph britannique (4) à la date du 8 janvier.

      Les journaux Bild et le Spiegel avaient, dès le 6 janvier, publié le témoignage d’un chef de patrouille de Cologne (« Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent », constate le Monde) : on le trouve traduit en anglais (5) le 7 janvier, comme on trouve via Twitter une très courte vidéo de 51 secondes, depuis censurée mais que nous avons pu regarder (voir ci-dessous) d’une scène d’agression illustrant parfaitement le mode opératoire. Au milieu d’une foule dense d’hommes jeunes, une jeune femme est encerclée par une vingtaine d’agresseurs qui, ensemble, la pressent et se livrent avec violence à des attouchements obscènes. « En dépit des cris des victimes qui demandaient de l’aide », témoigne le chef de patrouille, « les officiers de police ont été dans de nombreux cas incapables de les atteindre parce que la foule se tenait tout autour en groupes importants et en cercles ». Le tout dans un désordre redoutable, la police étant intervenue dès 21H45 sur la place de la Gare (en face de la Cathédrale) où se multipliaient les incidents dans une foule d’hommes agités, « issus de l’immigration », alcoolisés et/ou drogués, jetant des bouteilles, pétards et feux d’artifice – y compris sur les voitures de police. La foule se densifie à ce point que les forces de l’ordre, vers 22H45 et « après consultation du centre de commandement de la police nationale » décident d’évacuer la place « entre la gare et les marches de la Cathédrale ».

      « L’évacuation a commencé à 23H30, des marches de la Cathédrale vers le square (…). Elle s’est achevée à 00H15. Pendant et après l’opération, nous avons eu à gérer de multiples confrontations physiques avec des individus comme avec des groupes de personnes, des vols divers, le tout survenant simultanément en des endroits différents. Après les assauts sévères de migrants masculins, de nombreuses femmes et jeunes filles choquées et en larmes sont venues au bureau de police, et des policiers ont été envoyés sur les lieux des attaques. L’identification des assaillants n’était plus possible. Les forces de l’ordre n’ont pas pu être présentes lors de toutes les attaques, assauts et crimes, qui étaient trop nombreux et menés simultanément ». Et encore : « Les victimes et témoins ont été menacés, et c’est seulement la présence continue de la police et de passants de bonne volonté qui ont empêché les viols » (une ou deux plaintes pour viol avéré avaient été déposées au 7 janvier). « Je n’ai jamais rencontré, en 29 ans de carrière, un tel manque de respect envers les forces de police » (5) concluait ce chef de patrouille courageux, qui démentait les déclarations du chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, qui après avoir nié toute violence (« nuit détendue »), prétendait n’avoir aucune information sur l’identité des agresseurs, comme le faisait Henriette Reker, maire de Cologne (« rien ne permet de dire qu’il s’agissait de réfugiés »), privilégiant la thèse de gangs Nord-Africains.

      Parce, nous dit le Monde, après les informations de son confrère Welt am Sonntag,, « la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpelées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens » précise le journal » (2). On apprend du même coup qu’il n’y a pas mille mais deux milles personnes en cause, « réparties dans un rayon de deux kilomètres autour de la gare centrale » ou que le chef du syndicat de police en Rhénanie du Nord-Westphalie, Arnold Plickert, qui défend ses camarades (« Je peux comprendre que des collègues diffusent des informations de façon anonyme. Ils veulent se défendre contre les fausses accusations qui circulent »), affirme que « personne ne s’attendait à cela, et personne ne pouvait le prévoir ». Vraiment ? Parce que malgré le chef de la police d’Helsinki, Ilkka Koskimaki, qui a démenti d’abord tout lien ou comparaison avec les événements de Cologne (5), la police finlandaise a publié un communiqué par lequel elle faisait savoir s’être préparée « de manière exceptionnelle », ayant reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne » (7).

      Nous lisons bien qu’il y avait bien un « projet » des demandeurs d’asile et que la police en était informée en Finlande ?

      Les modes opératoires sont bien semblables d’une ville à l’autre (le porte-parole de la police de Zurich, Margo Cortesi, confirme bien à l’AFP que ce qui s’y est passé « est un scénario un peu identique à ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres villes allemandes » (3)). Il s’agit bien d’autre part de migrants - pour ceux qui ont été arrêtés parmi les agresseurs de Cologne - si l’on en croit la déclaration de Tobias Plate, porte–parole du ministère de l’Intérieur allemand, le 8 janvier (8). Et le rapport publié par Bild (5) note bien que les policiers ont soupçonné que « les événements de la nuit avaient été planifiés par avance ». Faut-il comprendre que la question est si « politiquement sensible » que les médias ont préféré censurer d’abord les événements de Cologne pendant plusieurs jours (une chaîne publique de télévision allemande s’en est excusée, la presse française est à peu près muette) et ne rapportent les autres agressions qu’en ordre soigneusement dispersé ? Que nous tenons la raison de l’invraisemblable conduite du maire de Cologne, Henriette Reker, qui a nié d’abord toute relation avec les « réfugiés » avant de proposer aux femmes un « code de conduite » (se tenir, entre autre renoncement à sortir seules et à porter des jupes, surtout courtes, à plus d’une ‘distance d’un bras’ des hommes (sic), ce qui fait les délices – et provoque la colère - de Twitter) ? Ou celle des errances des dirigeants allemands, et de leurs déclarations très embarrassées ? Trop tard, souligne notre confrère De defensa (9), qui cite les rares réflexions qui ont suivi l’affaire (Zero Hedge a publié plusieurs papiers (10), Russia Today (RT) lui a consacré un ‘Live’ toujours actif (11) et publié en français une analyse du philosophe et historien britannique John Laughland le 6 janvier) (12). L’affaire est comprise pour ce qu’elle est, même inconsciemment, par tout le monde : « L’incompatibilité de l’immigration massive avec la stabilité des sociétés d’accueil ne peut plus être dissimulée derrière la relative rareté et les caractères spécifiques que cela engendre en temps normal ».

      Pour notre part, nous en resterons, parce qu’il y a « projet » et visiblement projet pensé et actions coordonnées, au constat que nous faisions dans notre dernière lettre. Les stratèges-théoriciens de l’Etat islamique (Abou Moussab al-Souri, ancien compagnon de Ben Laden et le corpus de ses textes (1600 pages), parus en décembre 2004, L’appel à la résistance islamique globale et Abou Bakr al-Naji, L’administration de la sauvagerie : l’étape la plus critique à franchir par la Oumma) ont défini leur objectif – comme l’EI avait annoncé sa volonté d’envoyer un million de migrants vers l’Europe : il s’agit bien de provoquer par la violence et la terreur une situation de chaos destinée à déconsidérer les dirigeants des pays concernés. Honnêtement, nous n’avions pas pensé à ce mode d’action – avec ce que signifie le viol, sa barbarie et sa symbolique. Mais les fanatiques islamistes ont une dangereuse imagination mortifère. Non, les violeurs de Cologne et d’ailleurs ne « s’amusaient pas sexuellement ». Ils propageaient chaos et violence. Et s’il faut avoir peur, c’est des commentaires imbéciles d’Henriette Reker (peut-on porter plainte contre elle pour complicité de terrorisme ?) et de ses émules, tous ceux qui confondent les agresseurs et les victimes désignées comme coupables.

      Quant à Angela Merkel ? Qu’elle se débrouille avec la catastrophe qu’elle a provoquée le nez sur ses besoins en bas salaires - et les conséquences politiques de cette nuit barbare, qui seront graves. Mais surtout qu’elle garde ses « réfugiés » (13% d’enfants, 15% de femmes, ce qui reste sont des hommes jeunes). Nous avons assez à faire avec nos propres affaires.

      Hélène Nouaille


      Vidéo :

      Le témoignage d’un videur de l’hôtel Excelcior de Cologne, face à la Cathédrale (sous-titré en français, 3 minutes 11)
      https://www.youtube.com/watch?v=-fOAcRzHgbg



      La vidéo supprimée de l’agression d’une jeune femme allemande à Cologne le 31 décembre (51 secondes)
      https://www.youtube.com/watch?v=P9uteaoPSJQ

      Restait, le 8 janvier, une photo, déjà éloquente :
      https://twitter.com/17Novembre1796/status/685196270701559809


      Notes :

      (1) Die Welt, le 7 janvier 2016, Wolfgang Büscher, Martin Lutz, Till-Reimer Stoldt, « Die meisten waren frisch eingereiste Asyleweber » (« La plupart d’entre eux étaient des demandeurs d’asile de fraîche date »)
      http://www.welt.de/politik/deutschland/article150735341/Die-meisten-waren-frisch-eingereiste-Asylbewerber.html

      (2) Le Monde, le 7 janvier 2016, Cécile Boutelet (Berlin, correspondance), Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des policiers « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      (3) Le Temps/AFP, le 7 janvier 2016, Agressions sexuelles à Zurich la nuit du 31 décembre
      http://www.letemps.ch/suisse/2016/01/07/agressions-sexuelles-zurich-nuit-31-decembre

      (4) The Telegraph, le 8 janvier 2016, Two teenage girls gang-raped by four ‘Syrian nationals’ in southern Germany
      http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/germany/12088341/Two-teenage-girls-gang-raped-by-four-Syrian-nationals-in-southern-Germa

      (5) The New Observer, le 7 janvier 2016, Cologne Sex Attack : Horror Police Report
      http://newobserveronline.com/cologne-sex-attack-horror-police-report-revealed

      (6) YLE, le 7 janvier 2016, NBI (National Board Investigation) : no German link in Helsinki train station incident
      http://yle.fi/uutiset/nbi_no_german_link_in_helsinki_train_station_incident/8577608

      (7) 20 Minutes avec AFP, le 8 janvier 2016, Finlande : comme à Cologne, hausse des agressions sexuelles pour la nuit du 31
      http://www.20minutes.fr/monde/1761927-20160108-finlande-comme-cologne-hausse-agressions-sexuelles-nuit-3

      (8) Sputnik en français, le 8 janvier 2016, Cologne : presque tous les agresseurs sont des migrants
      http://fr.sputniknews.com/international/20160108/1020796241/agressions-sexuelles-cologne.html

      (9) De defensa, le 7 janvier 2016, La nuit de Cologne, ou le crash des civilisations
      http://www.dedefensa.org/article/la-nuit-de-cologne-ou-le-crash-des-civilisations

      (10) Zero Hedge, le 7 janvier 2016, Tyler Duden, The « Monster » Unmasked : Cologne Police Admit « Most Of The Attackers Were Refugees »
      http://www.zerohedge.com/news/2016-01-07/monsters-revealed-cologne-cops-say-most-attackers-were-refugees

      (11) RT en continu (‘Live’), le 8 janvier 2016, Le chef de la police de Cologne suspendu suite à la vague d’agressions du 31
      https://francais.rt.com/international/13262-stuttgart-hambourg-ont-aussi-ete

      (12) RT (Russia Today), le 6 janvier 2016, John Laughland, Afflux migratoire en Allemagne : antiracisme et féminisme, des valeurs incompatibles ?
      https://francais.rt.com/opinions/13364-allemagne-immigres-peur-images

    • Allemagne : Merkel pour l’#expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis

      La chancelière allemande Angela Merkel s’est prononcée samedi en faveur d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice en Allemagne, en l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/allemagne-merkel-pour-lexpulsion-des-refugies-condamnes-meme-

      Le débat en Suisse autour de l’#initiative contre les #criminels_étrangers (dite initiative de #mise_en_oeuvre) va être bien bien dur... Et la campagne de votation bien difficile, hélas, vu les faits de Cologne et les prises de positions de l’Allemagne...
      Pour mémoire : http://seen.li/9gbx

    • @reka euh... on doit la prendre au sérieux cette lettre là ? C’est pas un peu exagéré ? Le texte de John Laughland sur RT est bourré de machin masculinistes qui m’ont semblé assez craignos et le commentaire dedefensa est à la limite de l’intelligible... Après bon c’est quand même grave ce qui s’est passé... Je crois qu’il y a eu des viols comme ça sur la place tahir pendant la révolution egyptienne (enfin j’ai vu ça dans un film)... bon. Quelle merde.

    • nan mais euh attends on est sérieux quand on parle d’un événement prévu et calculé là ? C’est ce qu’implique tes tags et j’avoue que... enfin j’arrive pas trop à y croire là

    • Il y a eu un commentaire très intéressant d’un prof allemand (d’un institut de l’immigration et de l’intégration, ou quelque chose comme cela d’une université dont je ne me rappelle plus le nom) qui est passé ce soir à ARTE Journal (09.01.2016), mais malheureusement ARTE n’archive pas online ses journal télé... donc impossible de récouter, re-regarder ou simplement en prendre des notes...
       :-(

    • ben... hystérie collective permise par une bonne vielle culture du viol ? Je disais ça aussi par rapport à la lettre de Léosthène qui parle d’une stratégie de l’EI en Europe et je n’arrive pas à croire à un truc concerté, prévu, décidé à l’avance... Je crois plus à un... truc délirant c’est-à-dire pas prévu. Chai pas...

    • Laideur, ignominie. Oui.
      Comment ça arrive ? Des inclues festives payeraient ici tribu pour toute l’inclusion d’Europe et pour la police et la ville. Leur joie de vivre affichée à cet instant feraient d’elles des trophées pour des mâles sans feu ni lieu. Un moment de revanche. Pour un célibataire endurci par des mois de trajet périlleux qui a dû rompre toute attache (si ce n’est un coup de fil de ci de là) un simple baiser est certainement un luxe inouï [ceci n’est pas une excuse !] .

      Sauf preuve contraire, il n’y a en principe, il me semble, pas besoin de plan et de chef d’orchestre pour que la misère sexuelle ajoutée à une culture machiste et à l’absence de famille et de proches disponibles - là où ont majoritairement lieu les agressions sexuelles et les viols - pour que cela ait lieu dans la rue, lorsque le contrôle qui y règne y est altéré. L’extranéité à une société qui se défend au moins autant qu’elle dit accueillir (cf les centaines d’attaques contre les lieux habités par des migrants en Allemagne ces derniers mois) aurait débouché sur un « carnaval » d’une cruauté injustifiable. Les proies se sont (re)faites prédateurs, se sont sauvées dans la prédation. Le rapport de forces s’inverse, là où c’est - terriblement - encore possible, là où « la femme » peut être vue et prise comme objet et objet d’abus, par des objets d’abus, « chez eux » et ici. Une femme devenue abstraite de ne correspondre, en nul visage, dans aucun bras, aucun sourire adressé, à aucun usage (ni tendresse ni toucher d’aucune sorte), à aucune relation .
      Le réfugié, c’est la figure du gueux, du non citoyen, hors de la fête de « la bonne année » qui vient, célébrée par tous. Et cette fois il en a pris sa part. L’année commence par le vol d’un #contact, voire d’une pénétration. C’est dégueulasse, parfaitement dégueulasse, mais il n’y a pas besoin de manager pour que de telles saloperies arrivent. Il suffit que la situation s’y prête.

      Une alternative à de telles saloperies existe (avec difficultés) lorsque de la barbarie de l’État et de ce « bonheur » que ces fêtes viennent dire, s’écartent des moments de côtoiement, (hautement contradictoires) où cela peut frotter avec des situations où le discours de la modèle (qui fait a postériori sa pub ?) : "Nous ne sommes pas du gibier" est présent en acte. Ensemble nous ne sommes pas le gibier de la police, par exemple, et si celle ci s’en prend à nous, c’est ensemble que nous cherchons à déjouer ce rapport.
      Des expulsions de La Chapelle aux occupations place de la République, il y à un type de rapport qui se cherche, pas harmonieux, pas simple, et bien trop faible, qui modifie l’équation, qui ne laisse que fort peu de temps propice à de telles abjections, qui ne structure pas l’espace en champ de foire où il faudrait rivaliser d’adresse pour montrer que l’on sait s’emparer de force de l’objet interdit (lafame). Et si des hommes migrants y rencontrent des femmes d’ici, c’est autrement.
      Rien d’idéal. Rien d’idéal. Et d’ailleurs, c’est très faible, bien trop faible.

    • Germany’s Post-Cologne Hysteria

      ON New Year’s Eve, hundreds of men gathered in the plaza at the main train station in Cologne, Germany, groping and robbing scores of women as they passed by. By the end of this week the police had received 170 complaints, including 120 related to sexual assault.

      http://www.nytimes.com/2016/01/09/opinion/germanys-post-cologne-hysteria.html?smid=fb-share&_r=1
      signalé par @unagi sur seenthis : http://seenthis.net/messages/447751

    • Hemmungslos

      Betrunkene entblößen sich, fassen Frauen unters Dirndl und feuern sich gegenseitig an: Im Bierzelt auf dem Oktoberfest legen manche Männer sämtliche Hemmschwellen ab. Doch die meisten Übergriffe auf Frauen werden nie geahndet.

      http://www.sueddeutsche.de/muenchen/sexuelle-uebergriffe-auf-dem-oktoberfest-entbloessung-im-bierzelt-1.115

      #Oktoberfest
      Selon cet article :
      Une moyenne de 10 cas d’abus sexuels signalés chaque année à la fête de la bière de Munich. Et 200 cas qui ne sont pas signalés à la police.

      Et la question surgit assez spontanément : Combien de musulmans sont présents à la Fête de la bière ?

    • Rape Culture in Germany Is Not an Imported Phenomenon

      Sexual assaults and even rape happen every year at big events like Oktoberfest. “The way to the toilet alone is like running the gauntlet: within 50 feet, you can be sure to tally three hugs from drunken strangers, two pats on the ass, someone looking up your dirndl and some beer purposely splashed right down your cleavage,” wrote Karoline Beisel and Beate Wild in 2011, in the Süddeutsche Zeitung. An average of 10 reported rapes take place each year at Oktoberfest. The estimated number of unreported cases is 200.

      https://www.vice.com/en_uk/read/rape-culture-germany-cologne-new-years-2016-876

    • Studie: Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland

      Bei der Studie „Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland“ handelt sich um die erste repräsentative Befragung zu Gewalt gegen Frauen in Deutschland.

      Die Studie wertet Interviews von mehr als 10.000 Frauen im Alter zwischen 16 und 85 Jahren aus, die über ihre Gewalterfahrungen in verschiedenen Lebensphasen berichten. Parallel dazu haben weitere Teilerhebungen die Gewaltbetroffenheiten einiger schwer erreichbarer Bevölkerungsgruppen erfasst. Dazu gehörten insbesondere Frauen osteuropäischer und türkischer Herkunft sowie Prostituierte, Frauen in Asylbewerberheimen und Gefängnissen.

      Die Studie schließt damit bestehende Wissenslücken über das Ausmaß von Gewalt gegen Frauen in nahezu der gesamten Bevölkerung. Sie hat die Grundlage geschaffen, um gezielte Maßnahmen und Strategien zum Abbau von Gewalt im Geschlechterverhältnis und zur Verbesserung der Hilfe- und Unterstützungssituation für gewaltbetroffene Frauen zu entwickeln.

      http://www.bmfsfj.de/BMFSFJ/Service/publikationen,did=20560.html

      Avec un résumé en anglais:
      http://www.bmfsfj.de/RedaktionBMFSFJ/Abteilung4/Pdf-Anlagen/kurzfassung-gewalt-frauen-englisch,property=pdf,bereich=bmfsfj,sprache=de,rwb

    • Markus Gabriel: «Nessuno scontro fra culture sono solo criminali»

      «Parlare di culture, in casi come questo, è una sciocchezza. Quello che è successo a Colonia, ma anche ad Amburgo e Francoforte, è un crimine a sfondo sessuale organizzato da bande. Certo, in gran parte commesso da nordafricani o rifugiati, pare. Ma bande. Lo scontro tra culture non c’entra».

      "Il problema è sociale, non culturale. E cioè capire quale antagonismo sociale scatena comportamenti agghiaccianti come quelli di Capodanno e che non può essere risolto se il sindaco Heker consiglia di tenere «a distanza gli sconosciuti». Associarli alla cultura musulmana è un grave errore, perché, per esempio, cose del genere non sono mai accadute nei quartieri islamici in Germania. Si tratta di criminali, come i criminali tedeschi, vedi i neonazi".

      http://www.repubblica.it/esteri/2016/01/09/news/markus_gabriel_nessuno_scontro_fra_culture_sono_solo_criminali_-130884096/?ref=search

    • Planifiées ?
      Les violences de Cologne ont été probablement planifiées, selon le ministre de la justice allemand
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/10/les-violences-de-cologne-ont-ete-probablement-planifiees-selon-le-ministre-d

      Les violences sans précédent contre des femmes à Cologne qui ont scandalisé l’Allemagne ont très vraisemblablement été coordonnées et planifiées, a estimé dimanche 10 janvier le ministre de la justice, Heiko Maas, dans une interview au quotidien Bild :

      « Quand une telle horde se rassemble pour enfreindre la loi, cela paraît sous une forme ou une autre planifié. Personne ne me fera croire que cela n’a pas été coordonné ou préparé »
      Lire aussi : 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne

      Quelque 379 plaintes ont été déposées à ce jour, dont 40 % pour agressions sexuelles, selon la police. Cette nuit-là, des dizaines d’hommes agissant en bandes s’en étaient pris à des femmes en plein centre-ville, au milieu d’une foule masculine estimée au total à un millier de personnes.

      « Nous devons urgemment clarifier comment on a pu en arriver à de tels actes », a souligné le ministre. Quand bien même des demandeurs d’asile sont suspectés par la police, il a mis en garde contre les amalgames avec tous les réfugiés arrivant dans le pays.

      « Il est hasardeux de faire un lien entre l’origine d’une personne et sa propension à enfreindre la loi », a-t-il dit car les statistiques montrent que les réfugiés « commettent en proportion autant de délits que les Allemands ».

    • De mon point de vue, le véhicule de tout cela est avant tout une culture/éducation patriarcale. Ça vaut pour l’Allemagne et pour la Syrie. Même si on peut noter quelques différences entre les deux cultures, elles sont fondées sur le patriarcat et le sexisme. Sur le mode opératoire, des groupes d’hommes se regroupant autour d’une femme pour lui faire subir des agressions sexuelles, ce n’est pas seulement pour « compenser un manque », cela vise clairement à humilier ces femmes. Ce pourquoi j’ai tagué #viol_de_masse et #viol_comme_arme quelque soit l’origine des agresseurs et violeurs.

    • Vu sur facebook

      Traduction :
      Dans le cas des agressions en Allemagne, ils disent que les musulmans veulent colonisent l’Europe. Et moi je suis devenue, tout à coup, une de « nos femmes ».
      Mais quand j’ai été violée alors que j’étais jeune ils me disaient « tu l’as cherché »

      Tout est dit, je crois.

    • Colonia, violenza è: usare le donne per giustificare il razzismo

      In qualunque stazione – di bus e treni – sono frequenti gli scippi per mano di chi approfitta della confusione per derubarti. Il metodo è sempre lo stesso: due o tre persone si avvicinano. Quando tante persone premono sul tuo corpo non ti rendi conto del fatto che ti stanno derubando. Alla stazione di Palermo, Roma, Bologna, Napoli, Firenze, Milano, gli scippi avvengono per mano di persone del luogo o anche no. Quello che li lega è il fatto che commettono crimini per fare soldi. Il crimine non è di tipo etnico. Lo scippo è una spiacevole faccenda che riguarda il mondo intero. Sui mezzi pubblici poi non passa giorno in cui non sia tastata, spremuta, strofinata, molestata, una donna. Si tratta di molestie, e anche queste riguardano il mondo intero.

      Quando a molestare o a stuprare in branco sono persone di cultura “cristiana” non demonizziamo milioni di persone d’occidente. Se un molestatore è musulmano ciò non vuol dire che tutti i musulmani sono molestatori. Attribuire la violenza misogina solo a uomini di una particolare etnia fornisce l’alibi a chi mette in discussione il fatto che quella è una trasversale violenza di genere e non si fa altro che legittimare le politiche razziste di Paesi che farebbero di tutto pur di negare l’ingresso a chi ha bisogno di una speranza di futuro

      A chi dice che l’attacco a Colonia, e in altre città, sia una tecnica di guerra, scontro di civiltà, contro il nostro civilissimo (si, come no!) stile di vita, ricordo che quello di cui evitano di parlare si chiama violenza di genere. Le donne sono vittime di aggressioni, stupri, violenze, in tempi di pace e di guerra e non serve che paesi noti per aver colonizzato altre nazioni, usando lo stupro come arma di guerra, oggi attribuiscano ad altri quel che hanno commesso i propri eserciti. Parlare di guerra dell’Islam all’occidente, usando l’allarmismo all’insegna di un “salviamo le nostre donne”, è solo uno dei tanti modi in cui le donne vengono usate per realizzare politiche neocolonialiste e razziste. Un po’ come quando iniziò la guerra in Afghanistan per salvare le donne oppresse. Peccato che poi furono consegnate a un governo ancor più violentemente misogino. Ricordate poi che la stessa cosa si diceva degli italiani, un tempo, accusati di essere ladri e stupratori. Ma si sa che abbiamo la memoria corta.

      http://www.ilfattoquotidiano.it/2016/01/09/colonia-violenza-e-usare-le-donne-per-giustificare-il-razzismo/2359054

    • Hollaback

      Six years ago in 2010, our executive director Emily May sat down with Assemblymember Jim Brennan and asked, “what could New York State do to reduce harassment?” They were both determined that increasing criminalization wasn’t the answer, and the two batted around ideas for over an hour.

      One of the problems that concerned them both was how reports of sexual violence on the subway were swept under the rug. The data was difficult to find, and riders were kept in the dark about which trains were safest. This not only silenced survivors — it put riders at further risk, as they didn’t have the information they need to advocate for safer subways.

      Assemblymember Brennan put together a bill that would require the NYPD to submit a report to the City Council annually that detailed subway crimes including, “aggravated sexual abuse,” “sexual misconduct,” “rape,” use of abusive or obscene language or gestures,” and “following,” among other felonies.

      Bill A4310A was consistently shot down by Mayor Bloomberg’s team despite widespread support from New Yorkers for Safe Transit, a coalition of community based organizations. This year, it gained traction. Assemblymember Brennan worked with Senator Golden to push the bill. And we are proud to announce that six years after that first meeting…


      http://www.ihollaback.org
      #cartographie #visualisation #harcèlement_sexuel #harcèlement_dans_la_rue #témoignage #crowdsourcing

    • Statistics – Stop Street Harassment Studies

      Street harassment is an under-researched topic, but each existing study shows that street harassment is a significant and prevalent problem. Read the 2014 SSH national report on street harassment in the USA for the latest research.


      http://www.stopstreetharassment.org/resources/statistics/sshstudies
      #statistiques

      Pour télécharger le rapport :
      http://www.stopstreetharassment.org/wp-content/uploads/2012/08/National-Street-Harassment-Report-November-29-20151.pdf

    • Violences contre des femmes à Cologne : ce qui s’est vraiment passé

      Des heurts ont éclaté samedi en marge d’une manifestation de l’extrême droite dans la ville où les agressions de la Saint-Sylvestre ont déclenché le plus de plaintes. La contre-enquête du JDD met en avant la complexité des faits.

      Selon les informations du JDD, les enquêteurs y voient la main de la #mafia_marocaine, de plus en plus puissante dans la région. Une commission spéciale (Sonderkommission) dite « #Soko_Casablanca » a surveillé plus de 2.000 suspects l’an passé et a alerté en décembre sur l’infiltration de ce #gang de trafiquants et de pickpockets dans les foyers de réfugiés. « Il pourrait s’agir d’une démonstration de force, un fait d’armes pour lequel ils sont allés chercher du renfort parmi les réfugiés arabophones et désœuvrés de la ville », avance Sebastian Fiedler, représentant du syndicat de la police criminelle en Allemagne (Bund deutscher Kriminalbeamter). « On a assisté à une opération similaire à Francfort cet automne : la mafia locale de la drogue a recruté des Érythréens pour un gros coup aux abords de la gare. »

      http://www.lejdd.fr/International/Europe/Violences-contre-des-femmes-a-Cologne-ce-qui-s-est-vraiment-passe-767815

    • « Cologne » et les faits

      – Il s’agit principalement de vols à la tire et de vols par la ruse : des gens se sont fait piquer leur portefeuille, leur smarthpone, etc. On parle de cas d’agressions sexuelles parce que la ruse consiste à harceler les femmes pour les distraire et leur piquer leurs affaires. Ainsi à Cologne, 2 plaintes pour viol ont été enregistrées suite au 31 décembre et toutes les autres concernent des vols, dont 40% avec « harcelement »*.

      – Les voleurs sont recrutés un peu partout par la criminalité organisée. Celle-ci recrute bien entendu là où c’est le plus simple. Visiblement, les centres d’accueils surpeuplés par des personnes qui ont dû se débrouiller pour survivre sont une excellente cible. La police devrait donc protéger ces centres de cette criminalité qui y recrute ses exécutants. Toutefois, le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés.

      le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés. Elles démontrent que ce taux est égal à celui des allemands ». Cf. : http://www.spiegel.de/politik/deutschland/uebergriffe-in-koeln-justizminister-maas-vermutet-organisierte-aktion-a-1071

      https://annelowenthal.wordpress.com/2016/01/10/cologne-et-les-faits

    • Avec plaisir @tintin... C’est que j’ai aussi suivi un peu de près pour préparer mon intervention à la radio ce matin sur le sujet :
      Colonia off limits

      Più video-sorveglianza, più presenza delle forze dell’ordine nelle strade, una giustizia veloce e leggi più dure per i profughi che commettono reati: dopo gli attacchi a sfondo sessuale della notte di San Silvestro a Colonia il Governo di Angela Merkel tira il freno a mano. Pegida ha colto l’occasione per ribadire, attraverso manifestazioni e scontri, il rifiuto degli stranieri e qualcuno preannuncia la fine del multiculturalismo.

      Dopo le aggressioni alle donne a Colonia le denunce per aggressione sono nel frattempo salite a 379 e la società tedesca si interroga sulla gestione della crisi migratoria. La polizia tedesca ha finora individuato 32 persone, per la maggioranza immigrati. Tutti gli uomini identificati, 29 dei quali avevano un permesso di soggiorno in Germania, sono stati accusati di aggressione e furto. Quanto successo ha profondamente scioccato molti tedeschi e la Cancelliera Angela Merkel ha proposto di «togliere il diritto d’asilo, o il diritto alla procedura per ottenerlo, ai profughi che dovessero macchiarsi di reati, anche per quelli per i quali è prevista la sospensione condizionale».

      Per discutere di questa problematica in Germania, avendo anche un occhio di riguardo su quanto succede in Svizzera in materia di integrazione, a Modem intervengono:

      Cristina del Biaggio, Geografa e responsabile di Vivre ensemble, un servizo di informazione sul diritto di asilo;

      Tommaso Pedicini, Capored. redazione italiana di Funkhaus Europa (WDR) Colonia;

      Amina Sulser, Mediatrice interculturale in Ticino, di origine maghrebina.

      Registrato: il prof. Prof. Karl-Siegbert Rehberg, Sociologo dell’Università di Dresda.

      http://www.rsi.ch/rete-uno/programmi/informazione/modem/Colonia-off-limits-6623953.html

    • Sur Facebook, les réfugiés syriens dénoncent les agressions de Cologne

      Les violences de la nuit du réveillon ont fait réagir les Syriens fraîchement arrivés en Allemagne, fustigeant à coups de hashtag ces comportements qui jettent le discrédit sur leur communauté. Beaucoup redoutent l’amalgame et le rejet, certains imaginent un complot de l’extrême droite ou d’Assad.

      http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/11/facebook-les-refugies-syriens-denoncent-les-agressions-cologne-2627

      Hashtag #SyrerGegenSexismus

    • Un court commentaire qui me semble bien faire le point. En 1’45 minute :
      Patrick Le Fort : migrants et violences sexuelles, briser les tabous
      A lire ici :

      A l’incompréhension et à la colère vient se rajouter un malaise profond. Les responsables de ces actes sont pour la plupart étrangers. A Cologne, certains d’entre eux sont des requérants d’asile arrivés l’an dernier, d’après les autorités allemandes.

      Peu à peu, la parole se libère. Selon la presse suédoise, des agressions sexuelles commises en 2014 et 2015 dans un festival pour adolescents à Stockholm ont été passées sous silence. Leurs auteurs seraient des demandeurs d’asile mineurs non accompagnés.

      Malgré les craintes de représailles anti-étrangers, malgré les arguments offerts en cadeau à l’extrême droite et à sa rhétorique d’exclusion, nos pays ont le devoir de s’engager dans la voie de la vérité. Ne serait-ce que parce que les mensonges par omission sont autant de bombes à retardement.

      Faire la vérité, puis apporter une réponse. Sanctionner pénalement les auteurs de délits et de crimes. Pour cela, nos Etats de droit disposent déjà des outils juridiques nécessaires.

      Le véritable défi concerne la dimension sexuelle des agressions du Nouvel-An. Les délinquants originaires de pays arabes ont été éduqués dans un autre rapport à la femme.

      Adressons un message sans ambiguïté : nos valeurs ne sont pas négociables. Il faut en finir avec le manichéisme : un migrant n’est pas meilleur ni plus mauvais qu’un homme ou une femme nés ici. En revanche, il pose un défi en matière d’intégration. Dans ce domaine, toutes les solutions devront être analysées, sans œillères et sans tabou cette fois-ci.

      A écouter ici :
      http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/signature/7390757-patrick-le-fort-migrants-et-violences-sexuelles-briser-les-tabous-12-01-

    • Un texte qui revient sur le déroulement des événements et du silence de la police
      http://www.buzzfeed.com/rossalynwarren/ce-qui-sest-vraiment-passe-a-cologne
      Agressions sexuelles à Cologne : « C’était dégueulasse. Tout était dégueulasse »
      Je retiens en particulier ceci

      Selon elle, le nombre de femmes à avoir porté plainte pour agressions sexuelles est « extraordinaire » –pas seulement pour le nombre en tant que tel, mais parce que les femmes avec lesquelles elle travaille ont bien souvent trop peur pour aller porter plainte et signaler les violences dont elles sont victimes.

      « Elles se sentent tellement soutenues dans les médias et ailleurs, qu’il est plus facile pour elles d’en parler », déclare Armgard. Mais elle craint que ce niveau de bienveillance envers les victimes ne soit lié qu’à la nationalité des agresseurs. « Les femmes devraient toujours être soutenues de la sorte, mais malheureusement, elles ne le sont pas ».

    • Nouvelle année, nouvelles difficultés pour les réfugiés

      OXFORD, 12 janvier 2016 (IRIN) - Le début de l’année 2016 marque une nouvelle période difficile dans la réponse européenne à la crise des réfugiés. L’année qui commence va-t-elle s’écouler sous le signe d’un nivellement par le bas ? Ou bien les États membres vont-ils tirer les leçons de 2015 et parvenir au consensus nécessaire pour réagir avec humanité à l’arrivée de centaines de milliers de nouveaux réfugiés ?

      http://www.irinnews.org/fr/report/102354/nouvelle-ann%C3%A9e-nouvelles-difficult%C3%A9s-pour-les-r%C3%A9fugi%C3%A9s

    • Commentaire d’une collègue :

      Evidemment, ces actes doivent être jugés pour ce qu’ils sont - des délits et des crimes. En revanche, on ne peut que s’interroger sur le fait que quand un homme blanc agresse une femme, il est considéré comme atteint d’une pathologie et nullement représentatif de son groupe ou de sa culture, au contraire de ces agresseurs de la nuit du 31 décembre à Cologne « pour la plupart étrangers ». Depuis on entend tous les jours qu’il faut « éduquer » les étrangers à respecter les femmes (trois fois ce matin sur rts1). Alors je suis pour une telle éducation, à condition qu’elle commence à l’école et qu’elle soit destinée à tous et toutes - mais là je ne suis pas sûre qu’on atteigne un tel consensus !!!

    • Très bon éditorial du Courrier...

      Condamner ne suffira pas

      On n’a pas fini de parler de la nuit du 31 décembre à Cologne. Il faut dénoncer aussi bien les agressions sexuelles qui y ont eu lieu que la récupération politique et extrémiste dont celles-ci font l’objet. La police de Cologne fait état jusqu’ici du chiffre impressionnant de 516 plaintes ; 40% d’entre elles concernent des agressions sexuelles dont deux viols. La quasi-totalité des suspects sont d’origine étrangère, annoncent les autorités allemandes. Les agressions auraient même été concertées – mais peu d’informations sont disponibles à ce sujet.

      Les ratonnades contre des migrants, elles, ont bien été organisées, annoncées sur Facebook, et menées à Cologne, tandis que, à l’appel du mouvement islamophobe Pegida, des milliers de personnes se rassemblaient dans plusieurs villes pour protester contre l’arrivée massive de réfugiés. L’extrême droite se délecte de ce type de pensées essentialisantes – des étrangers impliqués dans des agressions démontrent la dangerosité de tous les étrangers, qui n’ont donc rien à faire chez nous – qu’elle propage dans la société. La Sontagszeitung tentait dimanche de mesurer le nombre d’agressions sexuelles commises en Suisse tant par des ressortissants suisses qu’étrangers afin de comparer les niveaux de dangerosité respectifs des diverses populations. Si ces comparaisons ne sont pas raison, c’est aussi, comme le rappelle du bout des lèvres le journal dominical, que les hommes jeunes et célibataires sont surreprésentés parmi les demandeurs d’asile – comme dans les statistiques de la criminalité. Et parce que la plupart des migrants vivent des contextes de fragilisation et d’isolement social qui peuvent servir de détonateur. La justice, quand elle fonctionne bien, permet d’apprécier ces éléments, au contraire des raccourcis stigmatisants.
      Depuis le 31 décembre, les nouveaux défenseurs des droits des femmes se nomment donc Pegida ou Marine Le Pen – qui n’a pas manqué de réagir. « La sécurité des femmes n’est plus assurée en Europe », clament-ils. Comme si elle l’avait été jusqu’ici. Ce n’est pas d’aujourd’hui que des femmes allemandes dénoncent les comportements sexistes, le harcèlement sexuel et les viols pendant l’Oktoberfest de Munich. Déplacer l’indignation que suscitent des faits scandaleux sur leurs auteurs permet de fermer les yeux sur la violence contre les femmes qui n’a pas attendu les brassages de population récents pour apparaître. Renvoyer chez eux tous les migrants, comme le réclament certains, ne règlera donc rien.
      Les actes commis le 31 décembre doivent être punis, quelle que soit la nationalité des auteurs. Reste que le travail de prévention est indispensable. Quand Angela Merkel a prononcé son célèbre « Wir schaffen es » (« Nous y arriverons »), elle n’a pas dit quand... A long terme, l’intégration ne doit pas être un vain mot.

      http://www.lecourrier.ch/135649/condamner_ne_suffira_pas

    • #Carnaval de Cologne

      Les autorités de Cologne ont déjà exprimé leurs craintes à la veille du prochain carnaval de la ville. On les comprend, mais peut-être est-ce là l’occasion de réfléchir sur la signification profonde du Carnaval. Cette fête marque au solstice d’hiver la fin d’un cycle et le recommencement d’un nouveau, passage qui se fait pendant quelques jours sur le mode d’un « renversement » généralisé : le temps s’inverse (on remonte aux origines et aux comportements les plus primitifs), les rôles sociaux et sexuels s’inversent selon des rites ancestraux eux aussi, un Roi de substitution prend temporairement le pouvoir, amenant avec lui la levée des interdits et encourageant le port du masque qui rend les transgressions encore plus faciles... Bien évidemment, à la fin de la fête, ce Roi de substitution est brûlé comme le Bonhomme Hiver et les règles de la vie « normale » sont rétablies.

      Cette façon des sociétés de libérer les pulsions pendant un temps limité est tellement « nécessaire » que les religions s’y sont pliées, des religions païennes au christianisme, dans un étonnant syncrétisme qui explique que le Carnaval puisse se dérouler de la Toussaint à l’Avent et de Noël au début du Carême.
      Les débordements de la Saint-Sylvestre peuvent-ils se déchiffrer comme une forme de carnaval improvisé avant le carnaval « officiel », comme un moment de défoulement et d’oubli pour de jeunes immigrés qui vivent dans des conditions particulièrement précaires après avoir évité la mort de justesse. Je ne veux rien excuser. J’essaie simplement de comprendre ce qui a pu se passer. Si des réfugiés ont participé à de tels agissements, il faut certes le dire ouvertement et éventuellement prendre des sanctions. Mais pas les renvoyer à une mort quasi certaine dans leurs pays d’origine et encore moins condamner tous les réfugiés et la politique d’ouverture au nom de telles dérives.

      http://www.lecourrier.ch/135664/carnaval_de_cologne

    • Amnesty condamne la violence sexuelle contre les femmes

      Amnesty International condamne les événements de la veille du Nouvel An à Cologne et dans d’autres villes allemandes comme une violation grave du droit à l’intégrité physique des femmes. Dans le même temps, Amnesty rejette la propagande raciste contre les réfugiés.

      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/allemagne/docs/2016/amnesty-condamne-la-violence-sexuelle-contre-les-femmes

    • La Misogynie orientale

      Les honteux événements de Cologne, mais aussi ceux de Zurich, lors de la célébration de la nouvelle année, où des dizaines de femmes se sont fait maltraiter, agressées dans leur intimité et sexuellement par des hommes réfugiés, soulèvent une controverse prenant de l’ampleur et de l’ingratitude envers l’État qui a ouvert ses portes à un million de réfugiés notamment syriens. Ces comportements arriérés et archaïques sont fort nuisibles car qu’ils créent des amalgames entre les familles de réfugiés innocents et les éléments criminels. Ils ont également une incidence significative sur l’affaiblissement de la position des forces progressistes de l’Ouest, ouvertes à la diversité et apportent de l’eau au moulin des populistes et xénophobes, comme le mouvement PEGIDA. Ce dernier utilise ces incidents comme prétexte pour mobiliser davantage le public contre la présence musulmane en Allemagne et continuer d’affaiblir les partis traditionnels et les valeurs d’une société ouverte sur lesquelles est construite l’Allemagne moderne.

      http://www.albinfo.ch/fr/la-misogynie-orientale

    • Publié sur facebook par une collègue spécialiste des migrations :

      Sur les réfugiés en Allemagne, mise au point par mon collègue Klaus-Gerd Giesen
      "Une mise au point au sujet des « événements de Cologne » s’impose : la publication, par les titres sérieux de la presse allemande (dont notamment le « Frankfurter Allgemeine Zeitung » et le « Süddeutsche Zeitung ») des premiers témoignages de migrants, et celle des rapports de police, fait apparaître que :
      1° les vols à la tire ont été commis, surtout à l’intérieur de la gare souterraine (que je connais très bien), par quelques dizaines de membres de bandes organisées, essentiellement d’origines marocaine et algérienne, qui y sévissent toute l’année et qui, en raison des arrivées et départs massifs de dizaines de milliers de voyageurs en train ou en RER pour participer aux festivités publiques du réveillon, étaient particulièrement mobilisés cette nuit-là. L’une de leurs tactiques consiste à procéder à plusieurs à des attouchements simultanés sur une femme pour détourner son attention le temps de lui dérober ses portable, sac, portefeuille, etc. Hélas !, il ne s’agit pas d’un fait nouveau.
      2° les autres nombreuses agressions sexuelles, parfois plus graves encore, sont pour la plupart le résultat d’une beuverie de Saint-Sylvestre par des hommes de nationalités très diverses (allemande, serbe, syrienne, turque, iranienne, marocaine, américaine, etc.) et agissant souvent la bouteille à la main. Ils n’étaient probablement pas plus d’une centaine, répartis en plusieurs groupes, soit dans la gare, soit mélangés sur la place entre la gare et la célèbre cathédrale à une foule de plus de 2000 personnes qui s’y était donné rendez-vous sur les réseaux sociaux pour assister aux feux d’artifice ou qui étaient simplement de passage vers les quais du Rhin tout proches.
      3° la thèse, largement véhiculée par de nombreux médias à l’échelle quasiment planétaire, d’un « fait culturel islamique », voire d’une incompatibilité des « valeurs islamiques » et des « valeurs allemandes » (sic !), ne tient donc pas du tout debout (islam et alcohol semblent de toute façon plutôt incompatibles).
      4° la thèse d’un crime prémédité et organisé par plusieurs milliers de réfugiés s’est également effondrée.
      5° vu la foule très compacte dans la gare pendant plusieurs heures et la structure quelque peu labyrinthique de celle-ci, la police fédérale, compétente à l’intérieur de la gare et jusque 30 mètres alentour, n’a pas pu faire son travail correctement, et la police municipale, compétente à l’extérieur, a trop tardé à évacuer la place.
      6° la presse locale (par exemple le « Kölner Stadtanzeiger ») avait relaté certains faits dès le lendemain. En revanche, plusieurs titres de la presse nationale, dont notamment le tabloïd « Bild » et le quotidien conservateur « Die Welt », ne se sont emparés des événements que plusieurs jours plus tard, en racontant parfois n’importe quoi, y voyant évidemment une occasion en or pour déstabiliser la politique d’ouverture de la chancelière allemande Merkel à l’égard des réfugiés. De par là, ils portent une grande responsabilité dans la montée en puissance très rapide des sentiments xénophobes et des mouvements d’extrême-droite, tel que Pediga, en Allemagne. De nombreux titres de la presse étrangère, dont même la BBC et « Le Monde », se sont contentés de simplement traduire des extraits de « Die Welt » ou de « Bild am Sonntag », sans chercher à procéder à des vérifications.
      7° les réfugiés et migrants interrogés récemment par la presse dans leurs foyers d’accueil se disent atterrés par, et avoir honte du comportement abject de quelques-uns de leurs compatriotes, et estiment que les lois allemandes en matière d’agression sexuelle sont beaucoup trop laxistes.

    • Colonia, la differenza fra quello che è successo e quello che ci hanno raccontato

      La gestione da parte delle istituzioni delle denunce dei casi di violenza sessuale e il racconto che ne è derivato sui media testimoniano un’impreparazione preoccupante nel comprendere e contrastare certi fenomeni. A partire dai numeri. Che vanno dati e interpretati nella loro interezza e complessità

      http://www.vita.it/it/article/2016/01/12/colonia-la-differenza-fra-quello-che-e-successo-e-quello-che-ci-hanno-/137888

      Ce paragraphe est intéressant :

      Secondo i dati forniti dalla polizia della Westfalia, sono oltre 11.000 i casi accertati di furto e violenza registrati nei dintorni della stazione centrale nel corso degli ultimi 3 anni: quanto accaduto la notte di Capodanno non è dunque un episodio isolato

      –-> 11’000 cas de violences et vols ont été enregistrés par la police de Cologne ces 3 dernières années... il ne s’agirait donc pas d’un cas isolé

      Et ça continue ainsi :

      Nella sola ultima edizione dell’Oktoberfest di Monaco di Baviera la polizia locale ha registrato oltre 40 denunce per molestie sessuali, nessuna delle quali a carico di “uomini di origine araba o africana”.

      –-> dans la dernière édition de l’Oktoberfest de Munich, la police de Bavière a enregistré plus de 40 cas d’harcèlements sexuels, aucune à charge d’un homme d’origine arabe ou africaine

    • Autriche. Cologne : les femmes, le sexe et le patriarcat

      Le journal autrichien Falter revient sur les agressions en masse de femmes à Cologne lors de la Saint-Sylvestre avec un dessin en noir et blanc montrant une foule d’hommes s’en prenant à quelques femmes isolées et à un policier. Pas de gros titre, mais sous le dessin une citation de Simone de Beauvoir : “Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou plus méprisant qu’un homme inquiet pour sa virilité.”

      http://www.courrierinternational.com/une/autriche-cologne-les-femmes-le-sexe-et-le-patriarcat

    • New Charlie Hebdo cartoon suggests dead 3-year-old refugee Alan Kurdi would have become sexual attacker

      In hindsight, the death of Alan Kurdi, a 3-year-old Syrian refugee who washed up on a Turkish shore after the boat he was in sank, may mark the high point in European public sympathy for refugees. The widespread reports that refugees and migrants were involved in mass sexual assaults in Cologne and other European cities on New Year’s Eve could well be its nadir.

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/01/13/a-new-charlie-hebdo-cartoon-portrays-dead-3-year-old-refugee-aylan-k

    • Derrière les agressions de femmes à Cologne, un choc des cultures ?

      L’agression de centaines d’Allemandes par des groupes de dizaines d’hommes officiellement « originaires d’Afrique du Nord et du monde arabe » a scandalisé l’Europe. Comment l’expliquer ? Par un mépris de la femme propre à certaines sociétés musulmanes ?
      L’idée d’un choc des cultures est d’autant plus abusive que ces immigrants ont un rapport à l’islam très variable. Nombre de jeunes Afghans arrivés récemment en Suisse fuient par exemple le fondamentalisme et apprécient la possibilité de vivre à l’occidentale, sans être contraint de faire leurs prières ou de cacher leur femme.

      http://www.letemps.ch/monde/2016/01/13/derriere-agressions-femmes-cologne-un-choc-cultures

    • Agressions sexuelles en Allemagne : les lacunes de la loi

      Les auteurs des agressions sexuelles de Cologne risquent de ne pas être condamnés ; la faute au Code pénal allemand qui ne prend pas en compte la notion de surprise. Le gouvernement promet d’y remédier.


      http://www.lesnouvellesnews.fr/agressions-sexuelles-en-allemagne-les-lacunes-de-la-loi

    • Viol et fantasmes sur « Europe »

      L’écrivain algérien Kamel Daoud réagit aux agressions sexuelles qui ont bouleversé l’Allemagne à Nouvel An. Des réfugiés, explique-t-il, nous ne voyons que le statut, pas la culture. C’est ainsi que leur accueil est placé sous le signe de la bureaucratie et de la charité, sans tenir compte des préjugés culturels et des pièges religieux.

      http://www.hebdo.ch/hebdo/id%C3%A9es-d%C3%A9bats/detail/viol-et-fantasmes-sur-%C2%ABeurope%C2%BB

    • Colonia e la razzializzazione del sessismo

      Il sospetto coinvolgimento di circa 22 richiedenti asilo e di numerosi nord-africani nei borseggiamenti e nelle molestie sessuali denunciati da decine di donne durante il capodanno nella città di Colonia – e in altre città tedesche – è stato usato dalle destre per brandire l’immagine dell’uomo islamico come minaccia ai diritti delle donne.

      http://www.lavoroculturale.org/colonia-razzializzazione-sessismo
      #racialisation_du_sexisme

    • Syrian refugees in Cologne fear backlash

      Syrian refugees living in Cologne say they’re afraid they’ll have to pay the price for the actions of gangs of men, said to be of Arab and North African origin, who assaulted and robbed women in the city on New Year’s Eve. Twenty-two asylum seekers are reported to be among the suspects that German police have identified so far.

      http://www.irinnews.org/report/102365/syrian-refugees-in-cologne-fear-backlash

    • Racialising sexism is no good for women

      The fact that some two dozen male asylum seekers and numerous men of North-African descent have been linked to the muggings and sexual assaults in Cologne and other German cities on New Year’s Eve is being shamelessly used by various right wing movements to brandish the trope of Muslim men as a threat to women’s rights.


      http://salvage.zone/online-exclusive/racialising-sexism-is-no-good-for-women

    • J’ai pu réécouter l’interview à #Wolfgang_Kashuba (http://www.kaschuba.com) qui était passé à ARTE Journal le 9 janvier 2016. Du coup, j’ai retranscrit, vu que c’est visible uniquement pendant 7 jours...

      « C’est le gros problème. On fait comme s’il s’agissait d’un comportement propre aux réfugiés ou aux étrangers, mais il suffit de lire les rapports de la campagne twitter sur le harcèlement sexuel, il y a 3 ans, de lire les témoignages de femmes agressées dans le métro ou à la fête de la bière de Munich pour se rendre compte que tous ces incidents, attouchements, agressions, font partie du quotidien en Allemagne. Et ne sont pas des événements importés »
      "Certains groupes de réfugiés sont issus ou de milieux sociaux ou religieux qui font preuve de peu de respect à l’égard des femmes, chez nous aussi les comportement à l’égard des femmes ne sont pas homogènes. On ne peut donc pas généraliser. Partant de là, la première mesure à prendre est de durcir les paragraphes de loi correspondants, en précisant que si une femme ou un homme dit ’non’, c’est ’non’".
      « Il faut sortir les réfugiés des foyers, pour qu’ils retrouvent une forme de vie plus sociale, qu’ils suivent des cours d’allemand, de formation, qu’ils trouvent un emploi. Il existe déjà des zones de contact qui vont dans ce sens. Beaucoup de jeunes issus de milieux où les contacts avec les femmes sont rares, se retrouvent dans des situations où les femmes occupent des fonctions de juge, d’enseignante, de professeure. Et je crois que c’est une bonne chose. Il faut insister pour faire valoir nos règles et si cela pose problème, leur expliquer ces règles »

    • L’autre point de vue...
      Agressions, exploitation, #harcèlement_sexuel : le lot des femmes réfugiées en Europe

      Amnesty International a recueilli en Allemagne et en Norvège les propos de quarante réfugiées qui s’étaient rendues en Grèce depuis la Turquie, avant de traverser les Balkans. Elle rapportent avoir vécu dans la peur et la violence permanente.

      http://www.liberation.fr/planete/2016/01/18/agressions-exploitation-harcelement-sexuel-le-lot-des-femmes-refugiees-en
      #victimes

    • Can Germany Be Honest About Its Refugee Problems ?

      Hamburg — FOR all its horror, what happened on New Year’s Eve in Cologne and other German cities might help the Germans solve a longstanding problem. The issue is not the one-million-plus refugees who have come to us in the first place. It is how to deal with problems that immigrants might be, are or will be causing.

      Solutions proposées par l’auteur :

      First, find a way to separate the free riders and criminals from the refugees. Thanks to the lack of identity checks at the borders in the past months, we just don’t know whether many of those who have poured into Germany have done so for good reasons or bad. This has to be established now by all possible means, by taking fingerprints, photos and other personal information and exchanging them with authorities in the home countries.

      Then we need to deport those who have no right to stay, quickly and visibly. The German government says that currently, 8,000 people from northern Africa, mostly from Morocco and Tunisia, are obliged to leave Germany, but they can’t be sent back because their home countries won’t accept them without papers. These countries need to be pressured into cooperation.

      Finally, we have to be willing to intern those who arrive without passports. This sounds harsh, but it is appropriate. People who cross the border without ID must be prevented from roaming freely within Germany. Once in semi-custody (meaning that you cannot get into Germany, but you’re free to go home), it wouldn’t take long to determine where they came from, and why.

      The idea isn’t new: Special sites for people from the Balkans who filed mostly pointless asylum requests after the fighting there were set up in Bavaria. This has reduced the influx from these countries considerably.

      http://www.nytimes.com/2016/01/16/opinion/can-germany-be-honest-about-its-refugee-problems.html?smprod=nytcore-iphone

    • We need to talk about Cologne

      We, refugee and migrant communities settled in different EU countries, from different nationalities and backgrounds, strongly condemn the recent sexual attacks against women in Germany. We would like to express our sorrow and sympathy to the victims of these terrible attacks. We condemn any violence against women, be they nationals or foreigners, perpetrated by foreigners or nationals. Perpetrators should be prosecuted and convicted. It is important now to clarify and understand what happened so that people, in particular women, feel safe again, justice can be done, and further violence prevented. We did not flee violence there to accept it here.
      Refugees arriving are not dangerous but in danger. It would not be fair for a few individuals to make us forget the millions who are doing their best to overcome all the obstacles to settle and integrate into European societies.

      http://www.refugees.gr/en/latest-news/484-we-need-to-talk-about-cologne

    • It’s the culture, stupid! Or is it?

      Returning to the young men in Cologne and their dysfunctional view of women, it is obvious that there is an urgency to the situation at the moment. Pegida are marching, and the extreme right is gloating across the continent now. For starters, the police has to sort itself out and get on with its work. It will then be necessary to enlighten the young men about the German way of life, legislation and values. But at the end of the day, they must be incorporated into social contexts which convince them that they have arrived in an individualist society where independent women are a natural component in all parts of society. Integration is based on experiences, not on courses. This also means that the currently fast flow of refugees into Europe is problematic. For this transition not to fail, they must get something useful and meaningful to do, get to know some natives and pick up the language quickly. It is the responsibility of government at all levels to make these adaptations possible. Should vast numbers of refugees end, unintegrated, on welfare, the only beneficiaries are the extreme movements on either side. They are only capable of creating distrust, divisiveness and mutual suspicion.

      http://thomashyllanderiksen.net/2016/01/16/its-the-culture-stupid-or-is-it

    • Après Cologne, les féministes se divisent sur l’interprétation des agressions

      Les violences du nouvel an à Cologne provoquent un vif débat entre féministes : les unes font du sexisme une spécificité du monde musulman, tandis que les autres, menant de front la lutte contre les crimes sexuels et le racisme, exigent un renforcement de l’arsenal juridique afin qu’« aucune impunité » ne soit plus tolérée.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/210116/apres-cologne-les-feministes-se-divisent-sur-l-interpretation-des-agressio

    • Un petit hors pistes. De par mon expérience personnelle, tous les « migrants » venant du Maghreb, Égypte compris et que j’ai rencontrés, sont des gens qui vivent en Europe depuis le début de leur adolescence, mineurs isolés pour une partie, « illégaux » pour tous, et ayant l’expérience de la violence et du racisme institutionnels pour la quasi totalité. Donc des personnes qui sont ballotées de France en Italie, d’Italie en Grèce, de Greèce en... De boulots de merde en boulots de merde, travail au noir, précarité. Une vie d’expulsion.
      Je peux voir Cologne comme conséquence du traitement de l’immigration et des personnes immigrées en France et en Europe et les agressions commises par des personnes qui sont tout a fait au fait de la « culture » occidentale pars qu’ils la pratiquent depuis une quinzaine d’années pour la plupart.
      Dans les centres se sont aussi les gens qui posent le plus de problème par la consommation de drogues et d’alcool, sans compter les problèmes psy d’une vie marginalisée.
      Quand je parle d’expérience personnelle c’est dire que ce que j’ai vu n’est peut être représentatif de rien.

    • No alla violenza sulle donne da chiunque essa provenga...

      “No” è il testo, tutto il testo, di quella che credo sia la poesia più breve in lingua italiana mai scritta (il poeta Franco Fortini dedicò l’epigramma al non amico Carlo Bo). Un analogo “No”, assoluto e senza appello, va agli intollerabili atti di sopraffazione che si sono prodotti a Capodanno a Colonia: una notte buia, quella che ha aperto il 2016, dove si è spenta per un momento troppo lungo la bellezza che è intima sorella della poesia e di ogni essere umano.

      http://www.areaonline.ch/No-alla-violenza-sulle-donne-da-chiunque-essa-provenga-128a4000

    • Stretched to the Limit: Has the German State Lost Control?

      After the violent excesses in Cologne on New Year’s Eve, German government failures have come to light, with many asking if the country is still safe. Police and the justice system have been stretched to their limits. New laws won’t fix the problem, but extra personnel could.

      A good place to start, particularly given the dark events in Cologne, is with the police. How is it possible that the square in front of the train station could morph into a zone of lawlessness? Why was the state not present on that New Year’s Eve night? Was there a lack of police? Where they overwhelmed by the mob?

      The consequences of not being able to deport have become apparent in places like Cologne. Or in the state of Saxony. An Interior Ministry report from the end of 2015 notes that a quarter of all foreigners suspected of committing crimes in the state were Tunisians, despite the fact that they comprise only 4 percent of all immigrants in the state. So far, authorities haven only succeeded in deporting very few. After months of pressure, the Tunisian Embassy recently sent the German government a list of 170 nationals the country would possibly be willing to take back — a token gesture of goodwill.


      http://www.spiegel.de/international/germany/germans-ask-if-country-is-still-safe-after-cologne-attacks-a-1073165.html

    • Cologne : la ligne de crête… vraiment ?

      Le sujet est révoltant, cauchemardesque et fait couler beaucoup d’encre. Entre médiatisation tardive, faillite des forces de l’ordre, prises de position déplacées de certaines autorités (maire de Cologne, Bernard Cazeneuve), diffusion d’informations non vérifiées (vidéo de la place Tahrir), récupération par les milieux anti-migration et enquête qui avance lentement, les évènements qui ont eu lieu le soir de Nouvel An à Cologne cumulent toutes les difficultés d’analyse.

      http://www.hebdo.ch/les-blogs/amarelle-cesla-le-dessous-des-cartes/cologne-la-ligne-de-cr%C3%AAte%E2%80%A6-vraiment

    • An interview with four Syrian refugees in Germany: “Sexually harassing women is completely unacceptable.”

      BY FRIDA THURM AND CHRISTIAN BANGELThey are Muslim men, and they want to stay in Germany. We spoke with four Syrian refugees about good women, bad men and getting used to a new culture’s rules.

      https://espminetwork.files.wordpress.com/2016/02/mohammad-f-links-ammar-b-und-sein-bruder-mohammad-b-re
      http://espminetwork.com/2016/02/01/an-interview-with-four-syrian-refugees-in-germany-sexually-harassing-w

    • Encore??!!??
      German police say major newspaper’s story about a rampaging Arab ‘sex mob’ was wrong

      On Feb. 6, Germany’s most-read newspaper reported that dozens of Arab men, presumed to be refugees, had rampaged through the city of Frankfurt on New Year’s Eve. The men were said to have sexually assaulted women as they went through the streets; the newspaper dubbed them the Fressgass “sex mob,” referring to an upmarket shopping street in the city.

      Bild’s report sparked widespread concern in Germany. The nation has taken in millions of migrants over the past few years, and there had been reports of a similar incidents in Cologne and other cities the previous New Year’s Eve.

      But police investigating the crime now say that the allegations included in the article are “without foundation.”

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2017/02/14/german-police-say-major-newspapers-story-about-a-rampaging-arab-sex-

    • La #décolonisation et l’#arabe_sexualisé

      L’affaire des viols de Cologne le jour de l’an 2016 et la façon dont les migrants et plus largement les musulmans ont été visés en tant que prédateurs/agresseurs sexuels du fait d’une culture réputé profondément différente et sexiste – différente parce que sexiste, sexiste parce que différente[1] – est un nouvel épisode qui croise les questions de #migrations et de #sexualité, de sexisme et de #racisme.

      http://www.contretemps.eu/decolonisation-sexualisation-larabe
      #sexisme

    • J’aimerais juste un jour que cette longue veille puisse me servir à écrire quelque chose d’intelligent, mais je ne sais pas si j’y arriverai un jour... mais qui sait, peut-être quelqu’un d’autre, peut-être même toi, @mad_meg ? Cela aurait au moins servi à quelque chose...

  • Cauchemars et facéties #9
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-9

    Errance sur l’internet.

    « http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/securite-l-inquietante-derive-vers-la-surveillance-de-masse-533211.html »
    « http://www.numerama.com/politique/133795-wi-fi-ouvert-interdit-tor-bloque-les-nouvelles-idees-de-la-police.h »
    « http://www.gouvernement.fr/l-action-de-l-etat-contre-le-terrorisme-le-point-sur-certaines-contreve »
    « http://www.gouvernement.fr/partagez-hommage-national »
    « http://delinquance.blog.lemonde.fr »
    « https://paris-luttes.info/paris-20-interpellations-au-fusil-4410 »
    « http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/29/jeune-couple-interpelle-seuls-les-flics-ont-entendu-mot-daech-26228 »
    « http://news.softpedia.com/news/anonymous-hacks-un-climate-change-summit-website-to-protest-french-p »
    « https://justpaste.it/pbsq »
    « https://justpaste.it/pbt4 »
    « https://justpaste.it/pbtg »
    « http://gizmodo.com/surprise-the-nsa-is-still-spying-on-you-1745256761 »
    « http://lelab.europe1.fr/fraude-fiscale-bercy-envisage-dautoriser-le-fisc-a-remunerer-les-lance »
    « http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/nddl-vinci-demande-lexpulsion-des-habitants-historiques-de-la-zad-38910 »
    « http://www.internetactu.net/2015/11/17/safety-check-par-qui-souhaitons-nous-etre-proteges »
    « http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/12028461/Lord-of-the-Rings-experts-to-assess-character-of-Gollum-for-Turkish-jud »
    « http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Comment-le-rc-lens-a-ete-utilise-par-le-fn-pour-les-elections-regionales/613715 »
    « http://www.liberation.fr/direct/element/en-chine-une-usine-geante-pour-produire-un-million-de-vaches-clonees-par- »
    « http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2015/10/27/noel-mamere-est-il-plus-dangereux-quune-saucisse.html »
    « http://journals.bmj.com/site/microlives/#ref1 »

  • Germany Rebukes Its Own Intelligence Agency for Criticizing Saudi Policy
    http://www.nytimes.com/2015/12/04/world/europe/germany-rebukes-its-own-intelligence-agency-for-criticizing-saudi-policy.ht

    The German government issued an unusual public rebuke to its own foreign intelligence service on Thursday over a blunt memo saying that Saudi Arabia was playing an increasingly destabilizing role in the Middle East.

    The intelligence agency’s memo risked playing havoc with Berlin’s efforts to show solidarity with France in its military campaign against the Islamic State and to push forward the tentative talks on how to end the Syrian civil war. The Bundestag, the lower house of the German Parliament, is due to vote on Friday on whether to send reconnaissance planes, midair fueling capacity and a frigate to the Middle East to support the French.

    The memo was sent to selected German journalists on Wednesday. In it, the foreign intelligence agency, known as the BND, offered an unusually frank assessment of recent Saudi policy.

    […]

    The intelligence agency’s memo was flatly repudiated by the German Foreign Ministry in Berlin, which said the German Embassy in Riyadh, Saudi Arabia, had issued a statement making clear that “the BND statement reported by media is not the position of the federal government.”

    Frank-Walter Steinmeier, the German foreign minister, “is in regular contact with his Saudi colleague Adel Al-Jubair, and has always stressed that the federal government counts on constructive cooperation with Saudi Arabia,” the statement added.

    A government official in Berlin, speaking on condition of anonymity, added that it was the BND’s job “to supply the government with information, and to deliver hopefully clever analysis.”

  • Media: National Guard, Kherson battalion troops beat Crimean blockade activists (UPDATED)
    http://www.kyivpost.com/content/kyiv-post-plus/media-national-guard-kherson-battalion-troops-beat-crimean-blockade-activi

    About 100 Ukrainian National Guard troops and soldiers from the Kherson Battalion have beaten a group of activists enforcing an unofficial blockade of Ukraine’s Russian-occupied territory of Crimea, Ukrainian media reported on Nov. 21.

    The troops were reported to have surrounded a group of activists near the town of Chaplynka, at the site of some high-voltage power line pylons reported to have been damaged by explosions in the early hours of Nov. 20.

    According to Shevket Namatullaev, a journalist of the Crimean Tatar television channel ATR, the armed troops were beating the activists away from the area with their rifle butts. He said several Crimean Tatar activists had been injured.
    […]
    According to the spokeswoman of the National Guard of Ukraine, Svitlana Pavlovska, the National Guard has yet to arrive in the area. However, she said that the guardsmen had been ordered by the Interior Ministry to provide security while the power pylons are being repaired.

    In accordance with the Interior Ministry leadership’s decision, the National Guard has been sent to secure areas, along with the national police and other law enforcement agencies, where electrical supply lines were damaged in order to ensure and provide security while they’re being repaired,” Pavlovska told the Kyiv Post by phone.

    The National Guard hasn’t arrived yet to those areas. It has no orders that are related to the so-called blockade / roadblock of Crimea from the mainland,” she added.

    Officials say the damage to the electricity pylons could threaten the power supply to 40 percent of Kherson and Mykolayiv oblasts, Ukrainian television channel 24 Kanal reported.

    Crimean Tatar activists, along with fighters from the ultra-nationalist Right Sector organization, have been blockading the Russian-occupied Crimean peninsula for several weeks, preventing heavy goods vehicles from entering the annexed Ukrainian territory.

  • La confusion de langage (version optimiste) la plus extrême règne là-dessus, par exemple chez les Verts européens, qu’on aime plutôt bien.

    Début octobre l’euro-députée allemande Ska Keller, vice-présidente du groupe Verts/ALE au PE, dénonce les deux branches du « dirty deal » : le 7 octobre dans une intervention exemplaire au PE après la visite d’Erdogan à Bxl (qu’il a poursuivie par un meeting électoral auprès de la communauté turque) https://www.youtube.com/watch?v=RPnMZz8nlRQ

    « No to this dirty deal on the back of refugees »
    Et le 10 octobre (jour de l’attentat d’Ankara) quand elle écrit au Premier ministre Davutoğlu http://www.skakeller.de/en/topics/turkey/letter-to-the-turkish-prime-minister.html
    ce n’est pas, comme tant d’autres, pour assurer le gouvernement turc de sa solidarité « Securing the safety and basic rights of all citizens in Turkey is of upmost importance for guaranteeing fundamental principles of democracy »

    Mais le 2 novembre la réaction post-élections des présidents du groupe Verts-ALE au PE, Rebecca Harms et Philippe Lamberts, ne parle que de la dérive autoritaire d’Erdogan, avec de redoutables imprécisions (en mettant par exemple au premier plan le conflit avec le PKK)
    http://europeecologie.eu/Turquie-Des-elections-contestatbles

    Alors que ce qui se passe en Turquie depuis longtemps, après la répression de Gezi en 2013, avant les élections de juin, les massacres de Diyarbakir, de Suruç et d’Ankara, les élections du 1er novembre, c’est l’écrasement d’un mouvement démocratique, présent dans tout le pays et dans toutes les couches de la société, et où le HDP joue maintenant un rôle majeur. Avec la bénédiction de l’UE. Il faut reconnaître qu’Erdogan est tout aussi indispensable que ne l’était Kadhafi (et plus présentable : pas basané, en costard trois pièces), ses programmes pharaoniques (urbains, routiers) sont tellement attractifs pour les industriels et les lobbys (et dévastateurs : relégation des pauvres et saccages écologiques), et on peut lui faire confiance pour enfermer les migrants

    Le communiqué (toujours du 2 novembre) de Monica Frassoni, co-présidente du Parti Vert européen, http://europeangreens.eu/news/elections-turkey-erdogan%E2%80%99s-dirty-campaign-won se termine sur des phrases terriblement ambigües « It is evident that Turkey plays an important role in the refugees crisis and that Erdogan was also able to capitalise on the recent agreement he made with the EU. Juncker sent the wrong message when he said that EU shoud not harp on Turkey about human rights, or that attacking Erdogan on press freedom will not help to solve the migrant crisis. If Turkey goes the authoritarian way it will be a big problem for the EU and it will not stop the flux of refugees ».
    Quoiqu’ils en disent, c’est du Juncker light ; voir sa déclaration au PE à Strasbourg le 27 octobre, citée sur http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/11957432/EU-should-not-harp-on-at-Turkey-about-human-rights-says-Jean-Claude-Jun

    Il faut bannir cette novlangue de « flux of refugees » et « solve the migrants crisis » : les migrants sont des sujets (des acteurs), et ce n’est pas d’une crise des réfugiés qu’il s’agit, mais d’une crise des politiques européennes

    #Turquie #externalisation #asile #migrations #réfugiés #politique_migratoire #Europe

    De @isskein via la mailing-list de Migreurop

    • Réfugiés : l’UE cherche à se coordonner avec la Turquie

      AFP 5/10/15 - 11 H 55 - Mis à jour le 5/10/15 - 14 H 00
      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Refugies-l-UE-cherche-a-se-coordonner-avec-la-Turquie-2015-10-05-1364724
      L’Union européenne cherche à mieux se coordonner avec ses voisins pour répondre à la crise migratoire, en premier lieu avec la Turquie, dont le président est en visite lundi à Bruxelles pour des négociations qui s’annoncent serrées.

      Pour l’UE, où quelque 630.000 migrants sont entrés illégalement depuis le début de l’année, l’objectif est de faire d’Ankara un partenaire pour maîtriser, à défaut de l’arrêter, un flux de demandeurs d’asile sans précédent depuis 1945.

      Dirigeants européens et turcs travaillent sur un « plan d’action » commun - qualifié de « contrat de confiance mutuelle » par la Commission -, qui sera au coeur des discussions prévues lundi avec le président Recep Tayyip Erdogan.

      Selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un accord stipulerait notamment que la Turquie participe à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’est de la mer Egée, dans le cadre d’une action coordonnée par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

      Toujours d’après le journal allemand, les migrants tentant de rallier l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, tandis que l’UE accepterait d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs.

      « Les discussions s’annoncent très difficiles », et il y a peu de chance pour qu’un accord sur un plan d’action soit conclu lundi à Bruxelles, a toutefois tempéré un responsable européen. Des membres de la Commission se rendront « cette semaine » en Turquie afin de poursuivre ces discussions.

      – Incidents aériens entre Turcs et Russes -

      Avant sa rencontre avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, M. Erdogan doit s’entretenir en début d’après-midi avec les présidents du Parlement européen, Martin Schulz, et du Conseil, Donald Tusk.

      Fin septembre, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait clairement rejeté l’idée d’installer sur son sol des camps d’accueil et d’enregistrement des migrants supervisés par l’UE.

      La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui déchire son voisin. L’UE se propose de lui fournir une aide massive, notamment financière, pour l’aider à faire face à ce défi, mais elle veut poser des conditions qu’Ankara rechigne à accepter.

      M. Erdogan vient aussi chercher à Bruxelles l’appui de ses alliés de l’Otan et des hauts responsables européens dans le bras de fer qui se dessine à la frontière syrienne entre les aviations turque et russe. Moscou a lancé depuis mercredi des frappes en soutien au président syrien Bachar al-Assad.

      Plusieurs incidents ont opposé des avions de chasse turcs et russes, alors que les deux pays ont des visions diamétralement opposées sur l’avenir d’Assad, l’ennemi juré d’Ankara qui réclame depuis des années son départ.

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe et ex-ambassadeur de l’UE en Turquie.

      Si la Turquie est un partenaire essentiel, l’UE veut plus largement mettre sur pied une coordination avec tous les pays se trouvant sur la « Route des Balkans », qu’ont emprunté cette année plus de 400.000 demandeur d’asile en Europe, depuis la Syrie jusqu’aux frontières extérieures de l’Europe, selon l’ONU.

      – ’Pression migratoire’ -

      Une réunion de haut niveau doit avoir lieu jeudi à Luxembourg entre les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de l’UE, de la Turquie, du Liban et de la Jordanie, ainsi que de ceux de l’Albanie, de la Bosnie-Herégovine, de la Macédoine, du Monéténégro, de la Serbie et du Kosovo.

      Tandis que s’ébauchent ces coopérations, le flux de migrants se poursuit vers l’Europe, avec son cortège de drames.

      Les corps en décomposition de deux jeunes garçons noyés dans la mer Egée, dont l’un aurait moins d’un an, ont été découverts dimanche sur le rivage de l’île grecque de Kos, ont annoncé les garde-côtes.

      Près de 3.000 personnes ont perdu la vie ou ont été portées disparues en Méditerranée depuis janvier en tentant de gagner l’UE, selon des chiffres du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

      En Croatie, plus de 4.500 migrants ont franchi la frontière ce week-end, avant d’être transportés en bus et en train vers la Hongrie, selon des statistiques officiels.

      Pour « gérer la pression migratoire », Frontex a exhorté les pays membres de l’UE à mettre à sa disposition 775 garde-frontières supplémentaires.

      Ils « doivent renforcer en priorité les équipes en Grèce et en Sicile chargées d’enregistrer les nouveaux arrivants, mais une partie d’entre eux sera postée aux frontières terrestres de l’UE », a expliqué lundi à l’AFP Eva Moncure, porte-parole de Frontex.

      Erdogan à Bruxelles : les Européens ont besoin de la Turquie

      pour faire face aux réfugiés
      RTBF 5 octobre 2015
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-fa
      Le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une "stratégie

      La Turquie pourrait apporter une aide décisive à l’UE pour régler la crise des réfugiés qui fuient massivement le conflit syrien, mais une meilleure coopération entre Bruxelles et Ankara, aux relations difficiles, reste à échafauder, selon des analystes.

      L’accélération de la crise syrienne, où la Russie effectue des frappes aériennes depuis mercredi, risque de jeter davantage de réfugiés sur les routes, et c’est dans ce contexte que le président turc Recep Tayyip Erdogan est reçu lundi à Bruxelles par le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et Donald Tusk, le président du Conseil européen.

      La Turquie joue un rôle pivot : chaque jour, depuis ses côtes, embarquent des milliers de personnes pour les îles grecques de la mer Egée. Une fois arrivées sur le continent, elles poursuivent leur route par les Balkans jusqu’en Hongrie ou Croatie, d’où elles tentent de gagner le nord de l’Europe, en particulier l’Allemagne, dans l’espoir d’y trouver l’asile.

      « Dans cette catastrophe migratoire, dans cet exode massif provoqué par la Syrie et maintenant en partie par l’implantation militaire russe qui donne aux gens le sentiment que ça va s’aggraver, la Turquie et l’Union sont dans le même bateau (...) C’est déstabilisant pour eux comme c’est déstabilisant pour l’UE », souligne Marc Pierini, chercheur à l’institut Carnegie Europe.

      La Turquie a dit jeudi sa « grave préoccupation » après les premières frappes russes en Syrie. Et le président Erdogan a répété sa volonté d’amener son pays à une adhésion à l’UE, à la peine depuis 2005, y voyant une « stratégie gagnant-gagnant ».

      Main tendue

      « La Turquie fait partie de la solution », a assuré cette semaine Simon Mordue, haut fonctionnaire de la Commission européenne.

      « La Turquie accueille actuellement plus de deux millions de réfugiés syriens, dont 260.000 sont dans des camps et 1,75 million sont en dehors de camps. La Turquie a investi plus de huit milliards de dollars pour les loger », a-t-il expliqué. « Nous voyons donc la Turquie comme un partenaire dans cette crise, de nombreux défis auxquels la Turquie fait face sont similaires à ceux que nous affrontons ».

      Cette main tendue cache mal le malaise des Européens, dont les relations avec Erdogan se sont refroidies depuis quelques années.

      Droits de l’homme, liberté d’expression, indépendance de la justice... La liste des griefs adressés ces dernières années par Bruxelles à Ankara est longue. Les Européens, même s’ils reconnaissent à Ankara le droit de lutter contre « le terrorisme », s’inquiètent en privé de l’offensive contre la rébellion kurde du PKK lancée fin juillet et ils regrettent son peu d’empressement à combattre les jihadistes de l’Etat islamique.

      En face, le gouvernement islamo-conservateur et M. Erdogan ont fustigé Bruxelles pour son inaction face au problème des réfugiés syriens. Ankara réclame sans cesse une zone de sécurité le long de la frontière turco-syrienne, que l’UE ne voit pas d’un bon oeil.

      Elections

      « Cette visite intervient aussi dans une période très troublée en Turquie, avec des élections parlementaires le 1er novembre sur fond de spirale de violence et de détérioration de l’Etat de droit » en raison de raids et d’attaques contre des partis et médias prokurdes, souligne M. Pierini, ex-ambassadeur de l’UE dans ce pays.

      Les Européens ont proposé la semaine dernière des aides financières massives à la Turquie et via l’ONU.

      Mais la coopération souhaitée par Bruxelles va bien plus loin. Elle porte sur la lutte contre les passeurs sur les côtes turques —alors que le « business » du passage de demandeurs d’asile en Europe devrait au moins rapporter un à deux milliards d’euros cette année, selon M. Pierini— et sur le démantèlement de filières de faux passeports.

      Surtout, les Européens aimeraient que la Turquie accepte la mise sur pied de procédures d’enregistrement de demandeurs d’asile, qui pourront ensuite être en partie accueillis en Europe, pour éviter qu’ils ne se lancent dans le voyage périlleux sur des embarcations de fortune. Cette idée a été jugée « inacceptable » par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

      Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une « mesure exceptionnelle » pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée : « Berlin devrait s’engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir ».

      En même temps, pour les décourager, l’UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

      Crise des migrants : l’UE se coordonne avec la Turquie

      Publié à 15h01, le 04 octobre 2015,
      http://www.europe1.fr/international/crise-des-migrants-lue-se-coordonne-avec-la-turquie-2524195
      INTERNATIONAL - L’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe.

      La crise des réfugiés pourrait être enfin encadrée et gérée : l’Union européenne et la Turquie seraient parvenues à un accord de principe pour se coordonner, rapporte dimanche le quotidien allemand sur un plan d’action visant à endiguer le flot de migrants vers l’Europe, rapporte dimanche l’édition dominicale du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Si l’UE et la Turquie entérinent cette feuille de route lundi, le plan serait soumis aux dirigeants européens lors de leur prochain sommet à la mi-octobre.

      En quoi consiste ce plan ? La Turquie devrait accepter d’intensifier ses efforts pour sécuriser ses frontières avec l’UE en participant à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l’Est de la mer Egée, coordonnées par l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Les migrants tentant de joindre l’Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, où six nouveaux camps pouvant héberger jusqu’à deux millions de personnes seront construits et cofinancés par l’UE, selon le journal.

      Pour leur part, les pays de l’UE devraient accepter d’accueillir jusqu’à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l’Europe depuis la mer en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs, toujours selon le journal qui cite des sources de la Commission européenne et allemandes. Mais seules les personnes considérées comme des réfugiés pourraient en bénéficier, et non les migrants. L’UE a par ailleurs appelé de façon répétée la Turquie à faire plus pour tenter de contenir le flux de migrants qui font la traversée vers la Grèce au péril de leur vie. Plus de 500.000 migrants ont traversé cette année la Méditerranée pour gagner l’Europe.

      Turkey’s Erdogan mocks EU migrant efforts on eve of visit

      Reuters, 5 oct 2015 | By Robin Emmott
      http://www.reuters.com/article/2015/10/05/us-eu-turkey-erdogan-idUSKCN0RZ0Y820151005

      Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan delivers a speech during a rally against terrorism in Strasbourg, France, October 4, 2015.
      Reuters/Vincent Kessler
      Turkish President Tayyip Erdogan appeared to mock European Union overtures for help with its migration crisis as he arrived for a long-awaited state visit to Brussels and a string of meetings with EU leaders set to start on Monday.

      Erdogan, preparing for Nov. 1 parliamentary elections, boasted of Turkey’s record in taking 2 million refugees from neighboring Syria and Iraq, and contrasted it with the numbers passing through the bloc, in speeches to supporters.

      « Europe is uncomfortable with even the smallest refugee flow, » he told a mass rally in Strasbourg, before flying on to Brussels late on Sunday and addressing another crowd from an open-top bus outside his hotel.

      « What do they say to us ? ... ’Oh my, don’t open your doors, don’t let them reach us. They should stay with you,’ » Erdogan added in Strasbourg, according to Hurriyet newspaper.

      The typically bullish speeches will concern European Union officials who are hoping to convince Erdogan to shelter more Syrian refugees in return for aid.

      Erdogan’s trip, officially a state visit to Belgium, has been repeatedly postponed amid tensions over Turkey’s stalled bid to join the EU.

      The bloc, long critical of what it sees as Erdogan’s growing authoritarianism, is now looking to Turkey’s most popular politician to help solve its worst migration crisis since the break-up of former Yugoslavia.

      Diplomats say the focus is how to better manage the flows of migrants fleeing fighting and the brutality of Islamic State militants in Syria and Iraq, which will be at the center of a major meeting in Luxembourg on Thursday of EU, Western Balkan and East Mediterranean countries.

      The EU, which pledged at least 1 billion euros ($1.1 billion) for Syrian refugees in Turkey, Jordan, Lebanon and other countries last month, says it wants to help Turkey absorb and integrate more migrants on its own soil and cooperate closely with Greece in preventing mass migrant flows.

      A German newspaper on Sunday said that the European Commission, the EU executive, had already agreed a plan with Ankara to stem the flow of refugees to Europe by patrolling Turkey’s frontier with Greece and setting up new camps.

      But a senior EU official involved in negotiations with Turkey said the Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung report, which detailed six new refugee camps for two million people, was « not in line with what we have been discussing ».

      (Additional reporting by Ayla Jean Yackley in Istanbul and Paul Taylor in Athens)

      German newspaper : EU and Turkey have struck plan to stem flow of

      migrants
      Todays’s zaman 4 oct 2015
      http://www.todayszaman.com/diplomacy_german-newspaper-eu-and-turkey-have-struck-plan-to-stem-flow-
      The EUropean Commission has worked out an action plan with Turkey to stem the flow of refugees to Europe, a German newspaper cited sources in the Commission and the German government as saying on Sunday.

      Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung said that according to the plan, Turkey would be obliged to better protect its border with Greece — a frontier that many migrants have crossed on perilous boat journeys.

      It said the Turkish and Greek coastguards would work together to patrol the eastern Aegean, coordinated by Frontex, the European Union’s border control agency, and send all refugees back to Turkey.

      In Turkey, six new refugee camps for up to 2 million people would be set up, partly financed by the EU, the newspaper said.

      The EU states would commit to taking some of the refugees so that up to half-a-million people could be relocated to Europe without having to use traffickers or take the dangerous journey across the Mediterranean, the newspaper said.

      It said the Commission and representatives had agreed on this plan last week and that European Commission President Jean-Claude Juncker also coordinated on this with German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande.

      Turkish President Recep Tayyip Erdoğan is due to meet with Juncker on Monday.

      A spokesman for the European Commission said the meeting was « precisely about seeing how to step up cooperation to jointly tackle the refugee crisis » and said any new announcements would be made at a news conference on Monday.

      Asked about the newspaper report, a spokeswoman for the German government said Merkel, Juncker and Austrian Chancellor Werner Faymann had held a phone call on Wednesday but she declined to comment on the content of their discussion.

      _____________________________________________
      Migreurop@rezo.net
      abonnement/desabonnement via le web a http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/migreurop
      * archives : http://listes.rezo.net/archives/migreurop

  • Migrants : un accord conclu à Bruxelles avec la #Turquie

    La Commission européenne a annoncé, dans la nuit de jeudi à vendredi, qu’elle avait conclu un « plan d’action commun » avec la Turquie pour endiguer les flux migratoires, à l’issue d’un sommet des chefs d’Etat à Bruxelles. « La Turquie se montre prête à accueillir davantage de réfugiés et à leur offrir plus de perspectives pour leur éducation et leur travail, à mieux les enregistrer, à une surveillance des frontières plus efficace et aussi à une lutte commune contre les réseaux criminels de trafic d’êtres humains », a détaillé le PM néerlandais, Mark Rutte. En échange, « on va aider, car investir financièrement en Turquie est aussi dans notre intérêt à nous », a-t-il ajouté, confirmant qu’Ankara exigeait trois milliards d’euros d’aide de la part des Européens. Le chef de l’exécutif européen, Jean-Claude Juncker, a indiqué que cet aspect du plan devait encore être négocié « dans les jours qui viennent ». François Hollande a confirmé qu’"il n’y [avait] pas de montant fixé". « Il ne s’agit pas de donner de l’argent. Il s’agit de savoir » à quoi ces fonds peuvent servir, a-t-il plaidé. Les aides doivent notamment être consacrées « à la création de centres de réfugiés » et à « la prise en charge des enfants », a souligné M. Hollande. Le feu vert politique des dirigeants européens à ce plan est « une étape majeure » dans la gestion de la crise migratoire, a indiqué de son côté Donald Tusk, le président du Conseil européen. Les dirigeants de l’UE sont également convenus d’œuvrer à un système intégré de gestion des frontières qui « ira au-delà du mandat de #Frontex », l’agence européenne de surveillance des frontières. « Dans les prochains mois, l’agence va se transformer en un organe plus opérationnel », a expliqué M. Tusk. Enfin, les 28 ont également débattu de la création d’un corps de gardes-frontières européens pour renforcer les #frontières extérieures de l’Union européenne.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/10/16/migrants-un-accord-conclu-a-bruxelles-avec-la-turquie_4790609_3214.html
    #terminologie #endiguer #vocabulaire #asile #migrations #externalisation #EU #Europe #politique_migratoire #accord

    #honteux
    signalé par @reka

  • Russia ’tried to cut off’ World Wide Web - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/russia/11934411/Russia-tried-to-cut-off-World-Wide-Web.html

    Russia has run large scale experiments to test the feasibility of cutting the country off the World Wide Web, a senior industry executive has claimed.
    The tests, which come amid mounting concern about a Kremlin campaign to clamp down on internet freedoms, have been described by experts as preparations for an information blackout in the event of a domestic political crisis.
    Andrei Semerikov, general director of a Russian service provider called Er Telecom, said Russia’s ministry of communications and Roskomnadzor, the national internet regulator, ordered communications hubs run by the main Russian internet providers to block traffic to foreign communications channels by using a traffic control system called UPI.
    The objective was to see whether the Runet – the informal name for the Russian internet – could continue to function in isolation from the global internet.
    The experiment, which took place in spring this year, failed because thousands of smaller service providers, which Roskomnadzor has little control over, continued to pass information out of the country, Mr Semerikov said.
    Smaller providers account for over 50 per cent of the market in some Russian regions, generally lack the DPI technology used by the larger companies to implement the blocking orders, and often use satellite connections that cannot be easily blocked.

  • Live du « The Telegraph » sur les bombardements russes en Syrie,
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/russia/11903702/Russias-Vladimir-Putin-launches-strikes-in-Syria-on-Isil-to-US-anger-li

    Are the non-Isil groups being bombed terrorists?

    The groups they are bombing a spectrum of opposition groups from an alliance called Jaish al-Fatah - Army of Conquest - to brigades of “moderate” rebels backed and even, according to one account, trained by the US.
    Jaish al-Fatah made up of hardline groups that include Jabhat al-Nusra, which is aligned to #al-Qaeda, so they are formally designated by the West and the United Nations as terrorists.

    Good ! Hit ALL jihadi groups ! Create a coordination center !
    http://turcopolier.typepad.com/sic_semper_tyrannis/2015/09/httpwwwtelegraphcouknewsworldnewseuroperussia11900853putin-requ

    “So, who else could Russian jets be targeting? Ruth Sherlock writes:

    Russia may have targeted Jaysh al-Fatah as they are the rebel group that poses the greatest threat to Latakia, the regime’s heartland and location of the Russian controlled port of Tartous.

    Some background on who this group are: Jaysh al-Fateh - the Army of Conquest - is a broad alliance of hardline Islamist groups, which includes both Jabhat al-Nusra and Ahrar al-Sham.

    In March this group captured Idlib, making it the second provincial capital to fall to the opposition since the start of the war.

    Since then they have been effective in fighting the regime in Idlib and it looks like they may be able to push on government strongholds in central Syria and Latakia.

    One interesting note - the Russians appear to have been watching this group for a long time: A year ago much of the Ahrar al-Sham leadership was wiped out by an explosion that took place where all the commanders had gathered.” Telegraph

    • Pour vérification plus tard,

      The Telegraph :

      Iran was on Thursday night moving up its ground forces in Syria in preparation for an attack to reclaim rebel-held territory under the cover of Russian air strikes, according to sources close to Damascus.

      Hizbollah, the Lebanese Shia militia which has come to the Assad regime’s rescue in battle-fronts across the country in the past two years, is being prepared to capitalise on the strikes, a Syrian figure close to the regime told The Telegraph

      Sources in Lebanon told Reuters that Iran, which is the main sponsor and tactical adviser to Hizbollah, was sending in hundreds of its own troops to reinforce them.

      Iran made no comment on the claims but Josh Earnest, the White House spokesman, said the move would be an “apt and powerful illustration” that Russia’s military actions had worsened the conflict.

      A Hizbollah-backed advance would fit the pattern of Russian air-strikes, which have predominantly targeted those rebels not aligned to the Islamic State of Iraq and the Levant who currently present the gravest threat on the ground to core regime territory.

      The long-term aim would be to defeat or demoralise the non-Isil opposition, so that Isil became the regime’s only enemy. That would force the West to back President Bashar al-Assad against it.

      “They want to clean the country of non-Isil rebels, and then the US will work with them as Isil will be the only enemy," the Damascus source said.

      In the first instance, an attack in north-western Homs province, the apparent chosen battle-front, would help distract the rebel alliance from attacking Latakia, the stronghold of the Alawite minority from which much of the regime is drawn.

    • Syrie : les Russes ont frappé des rebelles formés par la CIA
      AFP
      Jeudi, 1 octobre 2015

      Les bombardements russes en Syrie de mercredi ont visé des rebelles entraînés et financés par la CIA notamment pour combattre le groupe État islamique, a affirmé l’influent sénateur américain John McCain.

      « Je peux absolument confirmer que ces frappes visaient l’Armée syrienne libre ou des groupes qui ont été armés et entraînés par la CIA », a affirmé jeudi matin M. McCain sur la chaîne de télévision CNN.
      (...)
      Poutine s’attend à une guerre de l’information

      Vladimir Poutine a dit être prêt à la « guerre de l’information » après les accusations de meurtre de civils formulées par l’opposition syrienne en exil contre l’aviation russe, qui a entamé la veille ses premières frappes en Syrie.

      « En ce qui concerne les informations de presse à propos de victimes au sein de la population civile, nous sommes prêts à cette guerre de l’information », a déclaré M. Poutine, affirmant que ces accusations ont été formulées avant même que les avions russes ne décollent dans le ciel syrien.

  • ▶ BBC World Service - Newsday, ’First of all, I’m a human being’ - Former Prime Minister Shelters Refugees

    http://www.bbc.co.uk/programmes/p031g1qc

    L’ancien premier ministre hongrois accueille des réfugiés syrien chez lui. Je crois qu’on va tous faire la même chose. Nous, on va dire à la municipalité qu’on a la place pour une famille de trois ou quatre personne.

    Arendal, commune de droite pourtant, vient spontanément d’augmenter ses capacités d’accueil de leur camp de réfugiés de 400 à 650 personnes. Chapeau et Bravo.

    ’First of all, I’m a human being’ - Former Prime Minister Shelters Refugees

    The Hungarian authorities have reopened the capital’s international railway station to migrants after a 36-hour stand-off. But the former Prime Minister of Hungary, Ferenc Gyurcsany, goes further. Mr Gyurcsany and his family take-in groups of refugees who spend a night or two at his home. It’s all part of an initiative set up by a local volunteer group.

    #hongrie #syrie #réfugiés #premier_ministre

  • Plus de 10.000 Islandais se portent volontaires pour accueillir des réfugiés syriens chez eux
    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/7787-migrants-syrie-islandais-portent-volontaires-accueillir.ht

    Cette spectaculaire réponse collective (plus de 3% de la population !) a conduit le Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson à convoquer une réunion ministérielle pour discuter de la possibilité de réhausser le quota d’accueil de réfugiés, rapporte le « Icelandic Review Online ».

    #refugiés #Syrie #solidarité #Islande #Islandais