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  • La SCELF prépare les enfants à ne jamais aimer les livres ni la lecture
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    Le principe que brandit la SCELF est simplissime : de même que l’on paye pour diffuser des chansons, de même la lecture d’un texte entraîne la perception des droits afférents. Pour ce faire, la SCELF dispose d’un mandat qui jusqu’à lors n’avait pas beaucoup servi. Mais les temps changent. Mandatée depuis le 1er janvier, la SCELF n’avait pas fait preuve d’une grande véhémence jusqu’à maintenant. Avec un coût annoncé de 30 € minimum dans le cas d’une lecture, la douloureuse pour une bibliothèque qui organise les Heures du conte se chiffrerait autour de 1300 € annuels.

    « L’absurdité est double. D’une part, taxer les bibliothèques pour une action qui aujourd’hui profite aux auteurs sans aucune assurance que cette “taxation” (qu’ils ne demandent pas quand bien même elle est juridiquement justifiée) ne leur revienne. D’autre part, taxer les salons et manifestations y compris quand ils font lire des œuvres par leurs propres auteurs, alors que les budgets sont contraints, et qu’ils vont donc devoir diminuer la rémunération des auteurs (immédiate et intégrale). Le reversement sera normalement effectué à l’auteur, mais partagé avec l’éditeur (50/50) et un an après, s’il ne vient pas en compensation d’un à-valoir non amorti », estime la SGDL.

    #copyright_madness #bibliothèques